mardi 20 juillet 2010

EMPOISONNEMENT ALIMENTAIRE !

La valse des empoisonneurs


















Jadis, le limon du Nil apportait la fertilité à la terre d'Égypte, mais Nasser a fait construire le grand barrage d'Assouan qui a mis fin aux crues du Nil, délaissant l'agriculture au profit de l'industrie. Par la publicité, les paysans furent incités à utiliser des engrais chimiques coûteux, ce qui est une véritable catastrophe à tous points de vue. Et puis on a rajouté toute une panoplie de produits chimiques "phytosanitaires". Une véritable plaie pour l'Égypte!

L'empoisonnement du sol par les additifs artificiels a commencé au milieu du siècle dernier, Justus von Liebig, le chimiste allemand « père de l'agriculture chimique » en est l'inconscient responsable.
En observant une plante qu'il venait de brûler, il avait conclu, à tort, que les éléments présents dans les cendres, azote, phosphore et potasse, ou carbonate de potasse, nourrissaient les végétaux. C'est encore de nos jours, cette triade NPK qui règne sur l'agriculture chimique.

Liebig présenta sa découverte dans de nombreuses publications et les produits chimiques connurent rapidement un développement commercial très lucratif. Séduits pas la publicité, les agriculteurs du monde entier devinrent dépendants des mines allemandes pour la fourniture des sels de potasse, appelés « chlorure de potasse ». Sans ces sels, affirmait la réclame, leurs terres deviendraient stériles...

Quand la première guerre mondiale interrompit les exportations allemandes, les prospecteurs recherchèrent des gisements dans le sol américain et les compagnies américaines se lancèrent dans une exploitation rapide de ce filon lucratif.

La quantité d'acide phosphorique trouvée dans les cendres de sa plante avait également conduit Liebig à la conclusion que le phosphore était indispensable. En traitant des os avec de l'acide sulfurique, il créa ce qu'il appelait un «superphosphate». Lorsque d'importantes quantités de phosphate de calcium (d'origine marine) furent découvertes, on mit en place l'industrie nouvelle du « fumier minéral. »

Avant Liebig, les sols vierges étaient très fertiles et riches en humus. On pensait avec raison, que cette matière brune et pourrissante était, à ses différents stades, la principale source d'alimentation des plantes. Mais Liebig attaqua cette notion avec force : il n'y avait pas l'ombre d'une preuve de l'influence de l'humus (ou de son dérivé : l'acide humique) sur la croissance des plantes, que ce fût par la nourriture ou de quelque autre manière. Le biographe de Liebig, William Sheston, écrivait en 1875 : « Un homme raisonnable, écoutant les arguments et les faits présentés par Liebig, ne pouvait guère accepter la théorie de l'humus. »












Justus von Liebig (1803-1873)

Pourtant, dix ans plus tard, Liebig devait finalement admettre que le secret de la fertilisation résidait précisément dans ces excrétions organiques, non chimiques. Mais il était déjà trop tard. A ce moment là, les consortiums chimiques gagnaient déjà tellement d'argent, qu'on ne put stopper leur entreprise de destruction du sol et de tout ce qu'il porte.

Au tout début de l'âge de la chimie industrielle, le premier produit fabriqué fut l'acide sulfurique, avec lequel Liebig produisait encore son « superphosphate » liquide clair et corrosif, d'aspect huileux. C'est encore aujourd'hui, le produit chimique le plus vendu, car il sert à la fabrication d'une multitude d'autres substances, teintures, médicaments, papiers, pigments et explosifs. A cette époque, le deuxième produit important préparé en laboratoire à des fins commerciales, était la soude, ce minéral soluble, utilisée dans les fabriques de savon et les verreries.

Mais en 1856, William Henry Perkin, alors qu'il menait des expériences sur le goudron de houille, découvrit un colorant mauve dérivé du benzène : c'était le premier colorant à base d'aniline, qui, contrairement aux colorants naturels, résistait aux lavages. Il venait de créer, par hasard, une nouvelle branche de la chimie. En effet, Friedrich von Kekule, disciple de Liebig, fit alors ce qui fut appelé « la prédiction la plus brillante dans toute l'histoire de la chimie organique », qui lui valut d'être anobli, en établissant que le benzène, molécule cyclique, était constitué de six atomes de carbone, possédant chacun une liaison hydrogène.














Friedrich Kekulé von Stradonitz (1829-1896)

Les chimistes allemands entrevirent les combinaisons infinies qu'ils pouvaient créer dans leurs tubes à essais en unissant le carbone à l'azote, à l'hydrogène, au soufre, au chlore etc... Cela annonçait l'âge d'or des apprentis sorciers de l'ère chimique.

Les médicaments vinrent rapidement s'ajouter aux stocks des grandes compagnies industrielles, les producteurs suisses et allemands de colorants ayant découvert une pharmacopée sans limite à partir du goudron de houille et d'autres déchets. Cette pharmacopée détruisait la santé, mais elle était source de profits énormes : les États-Unis à eux seuls dépensaient 8 milliards de dollars chaque année pour ces prétendus médicaments. Le goudron de houille connut par la suite bien d'autres utilisations meurtrières, notamment avec l'essor des explosifs.












Fritz Haber (1868-1934)

En 1905, Fritz Haber, un chimiste allemand, découvrit un procédé permettant de transformer les milliards d'atomes de l'air en ammoniaque liquide constituée de 82% d'azote. En 1915, il s'associe avec Karl Bosch, ingénieur allemand, pour dresser les plans de la première usine d'ammoniaque synthétique du Reich. Cela donna au haut commandement allemand la possibilité de conduire la guerre souhaitée par le Kaiser. Guidés par un patriotisme tout intéressé, les firmes allemandes de colorants s'associèrent pour produire des explosifs, des engrais chimiques, des médicaments et, en prime, des gaz toxiques qui firent 800 000 victimes lors de la première guerre mondiale...

A la fin des hostilités, les énormes quantités de gaz inutilisées furent employées contre les insectes, à grande échelle et avec les mêmes techniques que celles conçues pour tuer les hommes. Des quantités de plus en plus importantes d'azote furent ainsi répandues à tort et à travers sur les cultures. Leur résistance aux insectes s'en trouva rapidement diminuée et le cycle infernal que nous connaissons fut mis en route. D'un côté, les bénéfices de quelques uns ne cessaient d'accroître, et de l'autre, le sol et la nappe phréatique étaient empoisonnés.

Les firmes allemandes, avec l'argent de leurs partenaires américains qui avaient eux aussi réalisé d'énormes profits pendant la guerre, s'associèrent en 1925 pour former l'I.G Farben qui devint très vite la plus grande entreprise européenne de produits chimiques. Ces conglomérats fournirent par la suite des fonds à Hitler pour réarmer sa Wehrmacht « rempart contre les Soviets ». C'est donc grâce au pétrole de la Standart Oil de New Jersey que le führer put faire entrer ses tanks en Pologne et déclencher la seconde guerre mondiale...

Et pendant que les G.I risquaient leur vie pour mettre fin à cette guerre, I.G Farben, grâce aux esclaves que lui fournissait Himmler, produisait un gaz toxique pour exterminer des millions de victimes.

Les grandes firmes américaines de la pétrochimie avaient déjà connu une expansion sans précédent pendant l'entre deux guerres. Mais avec la seconde guerre mondiale, leur profit fut encore plus grand, grâce à l'ammoniaque, on lança un million de tonnes de bombes sur l'Allemagne, contraignant les contribuables américains à verser des millions de dollars dans les caisses de ces firmes pour la fabrication de ces bombes. L'Amérique a payé de son sang, aussi bien que de son argent, la cupidité de ces compagnies. A la fin des hostilités, ces 18 nouvelles usines d'ammoniaque durent trouver de nouveaux débouchés : avec les profits réalisés pendant la guerre, elles produisirent donc encore plus d'engrais que les fermiers déversèrent dans leurs champs, tuant ainsi la poule aux œufs d'or...












Paul-Hermann Müller (1899-1965)

L'un des polluants les plus toxiques jamais inventés, le fut par un chimiste suisse, Paul Müller. A l'origine, ce produit dérivé de l'industrie de guerre devait protéger les G.I contre les épidémies de poux, les puces et autres parasites. Tout droit sorti des tubes à essais, le DDT était l'insecticide le plus puissant jamais vu. Les paysans l'utilisèrent pour augmenter les récoltes et la rentabilité de leurs terres. Aux États-Unis, après la guerre, on utilisa le DDT comme on aurait utilisé de l'eau, jusqu'à ce que la toxine s'infiltre dans l'organisme des animaux et des humains.

Partout, la grande industrie chimique réinvestissait les bénéfices de guerre pour atteindre une croissance inégalée, toujours à la recherche de pesticides à large spectre.

Les paysans se lamentaient devant des récoltes de piètre qualité et de cultures qui, affaiblies par l'emploi excessif des substances chimiques, attiraient toujours plus d'insectes. Ils se tournaient donc de plus en plus volontiers vers les nouveaux produits chimiques et c'est avec complaisance que les firmes sortirent de nouveaux produits, pour la plupart des hydrocarbures chlorés similaires au DDT, tels que le chlordane, l'heptachlore, la dieldrine, l'aldrine, l'endrine et des « phosphates organiques » tels que le parathion et le malathion.

Pour améliorer leur rendement, les agriculteurs américains changèrent leur mode de vie. Ils passèrent de l'agriculture de subsistance à l'entreprise commerciale, investissant des sommes astronomiques dans de nouvelles terres et de nouveaux équipements, s'endettant lourdement pour acquérir des engrais, des insecticides, des herbicides qui empoisonnaient le sol, tuant les micro-organismes, retardant la croissance des plantes tout en favorisant les maladies dégénératives chez l'animal et chez l'homme...

La crise de l'eau est une fatalité

Un rapide calcul montre que nous répandons chaque année, sur les sols de la France, 15 millions de tonnes d'engrais tertiaires (Azotes, phosphates, potassium).
La surface agricole de la France est d'environ 30 millions d'hectares, mais on sait que seulement 15 à 20 millions sont cultivés de manières intensives et reçoivent l'essentiel de ces sels chimiques. Ce qui signifie que les surfaces cultivées reçoivent en moyenne plus d'une demi tonne d'engrais à l'hectare.

Lorsque l'on sait que les plantes cultivées ne peuvent en absorber que quelques dizaines de kilos par an et par hectare, on mesure l'ampleur du gâchis auquel nous sommes confrontés, et on ne peut s'étonner de voir ces millions de tonnes inutiles affluer dans les rivières et réseaux souterrains.

C'est ainsi que, pour les seuls nitrates, 2,5 millions de tonnes pénètrent chaque année dans les nappes phréatiques.

Les élevages industriels sont également très polluants, par exemple, l'élevage en Bretagne, qui ajoute aux engrais chimiques des millions de tonnes de ses lisiers.
De la baie de Saint Brieuc, baptisée à juste titre "la baie des cochons" en passant l'Ile et Vilaine et le Morbihan, nous avons en moyenne sur l'ensemble du territoire quelques 5 000 communes où l'eau n'est plus potable.

Cette importante production de lisier pourrait être avantageusement remplacée, si les éleveurs employaient de la paille pour la litière, l'on obtiendrait ainsi du fumier, qui après un bon compostage, serait une bonne fertilisation supprimant l'emploi des engrais chimiques.

L'altération de la qualité des eaux peut se manifester de manière inattendue, longtemps après une pollution, ce qui confirme que tout ce que l'homme met en oeuvre dans cet univers fermé a des répercussions inéluctables à plus ou moins long terme.

Le sable entre, pour 50 à 70% dans la composition de la terre végétale, donnant une idée de la masse des sols hier encore fertiles. L'activité humaine a souvent précipité l'appauvrissement du sol.

Le taux d'humus dans les régions surexploitées baisse, pendant que l'humidité ambiante s'affaiblit avec la raréfaction de la végétation génératrice des usages porteurs d'eau, puis le sable, n'étant plus retenu par cette substance colloïdale qu'est l'humus, devient instable et recouvre le terrain.

Dans notre hexagone, le taux d'humus, en quelques décennies, est passé de 5% à 0,8% avec la déforestation, cela provoque sans aucun doute des modifications climatiques importantes, et un déséquilibre dangereux pour la vie.

Les nitrates sont depuis plus de 30 ans sur la sellette, alors que l'on commence seulement à découvrir que la pollution des pesticides a fini par atteindre aussi les nappes phréatiques.

Dans un rapport de l'INSERM intitulé "eau et santé", des scientifiques écrivent en 1980 : "les concentrations élevées de nitrates dans l'eau ont été mises en cause dans la genèse de certains cancers, notamment ceux de l'appareil digestif"...


INTOXICATION ALIMENTAIRE

De plus en plus l'on parle l'intoxication alimentaire, de virus, de microbes, et pourtant le grand chercheur Claude Bernard contemporain de Pasteur a dit :

« Le microbe n'est rien, c'est le terrain qui est tout. »

Alors nous devons nous interroger sur les causes à la place des effets. Bien que trop tard, il semble que les services gouvernementaux ou nos administrations cherchent à limiter les dégâts en prenant certaines dispositions.

Description de la composition et étiquetage des produits, signalisation des O.G.M., Tradition des produits, en un mot toutes les dispositions propres à mettre en valeur leur qualité.

Cependant, il y a lieu de s'interroger quand l'on connaît les compositions et les ingrédients que sous des formes diverses l'on nous fait ingurgiter.

Les fientes de volaille moins chères que la luzerne ou le foin achetés par dizaine de tonnes, puis mises à fermenter quelques jours, les déjections sont ensuite mélangées par les éleveurs avec du son de soja (transgénique bien sûr) pour rendre la mixture acceptable par les animaux. Cette fermentation qui augmente la température des fientes entre 70°C et 80 °C, a pour but de détruire un maximum de bactéries et de toxines !

Quoi qu'il en soit, si l'on se penche attentivement sur la véritable composition de cette mixture, on trouve des salmonelles, des compylobactéries, des parasites intestinaux, des résidus de médicaments vétérinaires et les habituels métaux lourds hautement toxiques : arsenic, plomb, cadmium, nickel et mercure.

Mais le pire, des millions de tonnes de déchets issus des abattoirs, sans os et viscères, ainsi que les restes de millions de chiens et de chats tués par euthanasie chez les vétérinaires, à la SPA ou d'autres refuges sont également transformés en aliment pour bétail. De même que les ordures ménagères déshydratées, les huiles de fritures des restaurants et les vidanges de fosses septiques, etc... Il est vrai que cela se passe aux États-Unis !

On ne s'étonnera pas dans ces conditions, que le Centre épidémiologique d'Atlanta, la ville de CNN et de Coca Cola, recense chaque année aux États Unis quatre vingt millions de cas d'intoxications alimentaires entraînant plus de neuf mille décès salmonelloses, toxoplasmoses, gastroentérites etc...
Curieusement, près de mille cas d'intoxications peuvent être attribués, sans hésitation possible, à la listériose, alors que les Américains ordinaires ne mangent absolument jamais de fromage au lait cru.

Comment expliquer ces neuf mille décès ? Les autorités américaines restent muettes sur la question, de la même façon qu'elles refusent obstinément d'envisager que leurs quatre vingt dix millions de bovins puissent être victimes de l'encéphalopathie spongiforme bovine, la maladie de la vache folle !

Les consommateurs européens ont refusé, à juste titre, que cette viande dopée parvienne sur leurs étalages. Mais un autre danger les guette, ce sont les viandes irradiées. On a commencé par la farine en 1963, puis les pommes de terre en 1964, les épices suivirent en 1983, le porc, les fruits et les légumes en 1986. Quant aux poulets, ils sont irradiés depuis 1992 et la viande rouge depuis le 21 novembre 1997.

Les centres d'irradiation « ou ionisation » agréés méritent d'ailleurs un petit détour.
Deux techniques sont employées : l'irradiation au cobalt 60 et celle au césium 137. Les deux sources radioactives émettent les mêmes rayons mortels, des rayons gamma, mais le processus diffère sensiblement.

Dans le premier cas, les bâtons de cobalt qui dégagent une belle lumière verte doivent impérativement être entreposés dans des bassins, dans une eau déionisée d'où ils n'émergent que pour accomplir leur sinistre besogne.
Le césium 137, parce qu'il n'a pas besoin d'un couvercle d'eau est d'un usage beaucoup plus pratique. Intégré dans une mini centrale nucléaire mobile, il est transporté en camion, d'une usine à l'autre, au gré des contrats.
Un détail surprenant, ce césium 137, provient des rebuts de missiles nucléaires déclassés que brade l'US Army. Bien moins cher à l'achat que le cobalt, en revanche il est beaucoup plus instable.

Le propriétaire d'un restaurant en Floride a mené une intéressante expérience. Il a acheté en une seule fois et en même quantité de la viande de poulet irradiée et non irradiée. Le tout est parti au réfrigérateur. Cinq jours plus tard, le poulet non irradié commençait à avoir mauvaise mine et a du être jeté, tandis que le poulet irradié s'est conservé plus de trois semaines !












Un goulag pour les poulets!


ENGRAIS CHIMIQUES & PESTICIDES

Les engrais chimiques et les pesticides procurent des profits faramineux aux industriels, mais ruinent les agriculteurs et menacent notre santé.













Cette agriculture productiviste détruit l'humus du sol, dégrade la terre au point de la rendre compacte, incapable d'absorber l'eau de pluie, ce qui est une catastrophe car cela conduit à des inondations même en période sèche.

Démonstration de Claude Bourguignon sur la vidéo extraite du film "Alerte à Babylone" : ALERTE

Chimie, armements, médicaments, engrais, tout se rejoint dans l'esprit des dirigeants des grands conglomérats industriels : c'est le profit immédiat qui prime. Voir : "Pesticides, révélations sur un scandale français"...

La diffusion massive dans l'environnement de pesticides, PCB (polychlorodiphényles), d'herbicides (atrazine), se retrouvent dans nos aliments, ils sont connus pour leurs effets néfastes sur la stérilité masculine et leurs effets cancérigènes ! La Commission européenne a relevé les plafonds des normes de pesticides dans les aliments ce 1er septembre 2008 : des ONG portent plainte contre les nouvelles normes européennes. L'eau que nous buvons en est infectée !

Nos paysans agriculteurs et éleveurs adoptèrent cette agriculture productiviste un peu partout dans le monde, et après les gâchis de la surproduction, on a vu les cours baisser et les agriculteurs ruinés se mettre en colère.

Résultat

Aujourd'hui, la campagne est dépeuplée, avec une agriculture en crise continuelle qui survit à coup de subventions. Il y a de plus en plus d'inondations parce que les sols ne sont plus meubles, aérés et vivants, comme avant, et cela tout simplement parce que la terre se tasse et que l'eau de pluie ruisselle.
On tente enfin de nous convaincre qu'une "agriculture raisonnée" est en place, que les OGM sont sans danger, mais ce ne sont que mensonges et tromperies en rapport avec les projets des maitres du monde.


Source : Jean Peneaud ; Président de l'Association agrobiologique d'Aquitaine


MAINTENANT "MONSANTO" A LA SITUATION EN MAIN

Selon la réalisatrice du reportage "Le Monde selon Monsanto", le semencier américain serait à l’origine « d’un vaste projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde, mais aussi l’équilibre écologique de la planète ».
Dans son documentaire, la firme de St Louis apparaît plus puissante que Wall-Mart, ExxonMobil et Boeing réunis !
Le sentiment général qui se dégage du reportage est pourtant que Monsanto aurait manipulé l’essentiel de la communauté scientifique, des grands journaux, des autorités sanitaires américaines, européennes et asiatiques... ainsi que plusieurs présidents américains (démocrates comme républicains) depuis au moins John Kennedy !
Outre-Atlantique, plus « aucun journaliste n’essaie de se mettre sur le chemin de Monsanto », peut-on d’ailleurs lire dans le livre éponyme de Mme Robin, car « le journalisme d’investigation est mort ». Bigre !

L’avenir de l’humanité

Dans son enquête, Monsanto est présenté comme une firme dont les dirigeants n’hésitent pas à mélanger subtilement malhonnêteté, mensonge et trafic d’influence pour commercialiser des produits qui mettent en péril la santé humaine. Au cours des années soixante, le chimiste américain aurait ainsi dissimulé à la CIA, au FBI, à l’armée américaine et à la Maison Blanche, la toxicité réelle de l’agent orange, « pour ne pas perdre un marché très juteux », écrit Mme Robin dans son livre.
À partir de 1969, « Monsanto a organisé son impunité », poursuit-elle, évoquant une « chasse aux lanceurs d’alerte », une « collusion entre le gouvernement et les industriels » et une « ambiance de KGB » au sein des institutions publiques américaines.

Pourquoi la journaliste ressort-elle ici l’affaire de l’agent orange ? La réponse se trouve dans la conclusion de son livre. « Et si les OGM étaient l’agent orange de demain ? », s’y interroge-t-elle. Nicolas Hulot, qui a rédigé la préface de son ouvrage, partage ses inquiétudes.
« Je ne suis pas un adepte de la théorie du complot », écrit-il, tout en se demandant « s’il faut continuer à permettre à une société comme Monsanto de détenir l’avenir de l’humanité dans ses éprouvettes et d’imposer un nouvel ordre agricole mondial ».

Face à une telle menace, il est surprenant de constater que la campagne anti-OGM de Greenpeace États-Unis est négligeable au point de ne plus figurer dans ses rapports annuels depuis 2004. Pourquoi les guerriers verts américains restent-ils passifs devant le supposé fléau que représente Monsanto, alors qu’ils consacrent presque trois-quarts de leur budget de campagne à la défense du climat, des océans et des forêts ? Auraient-ils renoncé à sortir l’humanité des griffes du semencier américain ?
Et pourquoi seule la branche européenne de la multinationale verte est-elle mobilisée sur le dossier OGM, empêchant ainsi la création d’un pôle européen concurrent ?
Tout cela est bien curieux... à moins d’avoir des « doutes sérieux » quant à l’existence réelle du monde selon Monsanto tel que le décrit Mme Robin.

L'entreprise Monsanto, pour une multitude de raisons plutôt rationnelles, est actuellement l'une des entités modernes qui focalise le plus d'opinions négatives à son encontre.

Quiconque a vu l'excellent documentaire Le monde selon Monsanto qu'a consacré la journaliste française Marie-Monique Robin à cette multinationale ne peut que se ranger dans le camp abondamment fourni de ses opposants.

Petite Histoire de Monsanto, en résumé :

• 1917 Monsanto commence à produire de l’aspirine.

• 1935 Monsanto élargit ses activités à la production de savon et de détergents industriels, elle commence à produire du phosphore.

• 1937 Monsanto prend connaissance des dangers lies à l’exposition aux PCB d’après une étude du Docteur Emett Kelly, qui dirige alors le service médical de Monsanto.

• 1955 Monsanto rachète les raffineries de Lion Oil et se lance dans la production d’engrais à base de dérivés pétrochimiques.

• 1986 Monsanto est jugé coupable de négligence pour l’exposition au benzène d’un de ses ouvriers à l’usine de Chocolate Bayou au Texas. La firme devra payer 100 millions de dollars de dédommagement à la famille de Wilbur Jack Skeen, mort de leucémie après des expositions répétées.

• 1986 Monsanto dépense 50.000 dollars en frais d’avocat pour empêcher l’initiative (Proposition 65) de l’État de Californie visant à réglementer la décharge de produits toxiques près de réserves d’eau potable.

• 1990 Monsanto dépense plus de 405.000 dollars en frais d’avocats pour faire rejeter la réglementation californienne Proposition 128, connue sous le nom de « Big Green initiative ». Cette régulation visait à interdire l’usage de certains pesticides nocifs pour la santé et l’environnement, dont l’Alachlor de Monsanto.

• 1991 Monsanto est condamné à payer une amende de 1,2 million de dollars pour avoir tenté de dissimuler le déversement d’eaux usagées et polluées dans la Mystic River dans le Connecticut.

• 2002, 23 février Le jury déclare Monsanto et sa filiale Solutia coupables d’avoir pollué « le territoire d’Anniston et le sang de sa population avec les PCB » (Anniston Star, 23 février 2002). Les dommages et intérêts sont fixés à 700 millions de Dollars.

• 2007 Monsanto est condamné en France pour publicité mensongère sur le caractère biodégradable du Roundup.

3 commentaires:

  1. Sans queue ni tête et bourré de clichés aussi faux que dangeureux. Avec vous, on va revenir au moyen âge et à une espérance de vie de 45 ans!

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