jeudi 26 février 2015

LA NOUVELLE ARME DU PENTAGONE !


L'armée américaine aurait-elle développé l'arme ultime, digne d'un film de science-fiction?

Le Pentagone a mis au point au cours des dernières années unearme silencieuse, invisible, et surtout qui ne cause aucune blessure ou décès.

Le "active denial system", nom officiel de la technologie, est utilisée depuis une dizaine d'années par l'armée lors d'entraînements militaires.

Le Pentagone pense aujourd'hui être en mesure d'en produire desversions «portatives» qui pourraient peut-être tenir dans la main d'un soldat, a expliqué le réseau CNN dans un reportage diffusé cette semaine.

Une arme invisible qui vous "brûle" sur place

(capture d'écran, CNN)

Le «active denial system» dépasse l'imaginaire. Il permet de propulser vers une cible humaine une onde électromagnétique très puissante, pénétrant environ 4 centimètres sous la peau.

Résultat: la personne qui reçoit l'onde ressent une sensation de brûlure insupportable qui la force à reculer. Le système est efficace jusqu'à environ 1 kilomètre. Étrangement, le système qui est disponible pour l'armée américaine partout dans le monde depuis 2012 n'a pas été déployé à grande échelle.

Le Pentagone compte sur la version portative pour un déploiement plus rapide et plus facile.

Les experts en armement estiment que la technologie pourrait être utilisée pour le contrôle des foules, pour sécuriser des lieux qu'on veut rendre inaccessibles, ou encore pour protéger des convois.

Trouvé ici : TVA Nouvelles 
(http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2015/02/20150225-114210.html#.VO_hXMIZX10)

mercredi 25 février 2015

EN SIBÉRIE, LES CRATÈRES GÉANTS SE MULTIPLIENT



La Sibérie continue à intriguer: des dizaines de nouveaux cratères ont été observés par les scientifiques russes, rapporte le Siberian Times. En juillet dernier, trois cratères s’étaient formés au beau milieu de la steppe russe, à la stupéfaction des scientifiques. Et il semble que le phénomène ne soit pas sur le point de s’arrêter: des images satellites ont révélé la présence de sept cratères dans la zone Arctique de la Sibérie et les chercheurs s’attendent à en trouver d’autres.


« Nous connaissons maintenant sept cratères dans la région Arctique», a expliqué le professeur Vasily Bogoyavlensky au Siberian Times. «Cinq se trouvent sur lapéninsule de Yamal, un dans la région autonome de Yamal, et le dernier au nord de la région de Krasnoïarsk, près de la péninsule de Taïmyr. Nous ne disposons des localisations exactes que pour quatre d’entre eux. Les trois autres ont été observés par des bergers de troupeaux de rennes. Mais je suis sûr qu’il y a plus que trois cratères dans la région de Yamal, il faut juste les chercher.»

Pour le célèbre scientifique, membre de l’Académie des sciences de Russie et directeur adjoint de l’institut de recherche sur l’énergie, les cratères sont "comme des champignons" : « Quand on en trouve un, on peut être sûr qu’il y en a d’autres aux alentours. Je pense qu’il peut y avoir 20 à 30 cratères supplémentaires.» Pour lui, il faut maintenant mener des recherches «urgentes» pour localiser ces cratères qui pourraient poser des problèmes de sécurité. «Ces objets doivent être étudiés, mais c’est assez dangereux pour les chercheurs, estime Vasily Bogoyavlensky. Nous savons qu’il peut y avoir des émissions de gaz pendant de longues périodes, mais on ne sait pas exactement quand elles se produiront. »

Séismes et poches souterraines

Un des cratères intéresse particulièrement les scientifiques: le cratère B2 s’est transformé en lac et est entouré de 20 petits cratères également remplis d’eau. « Je suppose que de nouveaux petits cratères ont pu apparaître l’été dernier ou se créent actuellement, explique le scientifique russe. Nous en faisons l’inventaire. Certains sont très petits, pas plus de 2m de diamètre. »

Le cratère B2 se trouve à seulement 10km de Bovanenkovo, un puits de gaz très important opéré par Gazprom. «Personne ne sait ce qui se passe dans ces cratères actuellement, avoue le chercheur. Nous allons lancer une nouvelle expédition et nous voulons installer quatre stations sismiques dans la région de Yamal qui pourront atténuer les petits séismes qui se produisent quand le cratère se forme.» Les habitants ont rapporté des petites secousses sismiques dans la région.

D’après Vasily Bogoyavlensky, les cratères se sont formés à cause d’éruptions de gaz souterrain. Le gaz, contenant du méthane explosif, se serait concentré dans des poches souterraines qui se sont formées après la fonte de glaces situées sous le sol.

En juillet, une chercheuse russe avait expliqué que le réchauffement climatique était à l’origine de ces phénomènes: la fonte des glaces souterraines entraine un relâchement de gaz, dioxyde de carbone et méthane, qui provoque l’effondrement de la couche supérieure du sol.


Source : 20minutes.fr/

mardi 24 février 2015

DRONES SUR PARIS !


Au moins cinq drones ont été aperçus dans le ciel de Paris dans la nuit de lundi à mardi. Une enquête a été ouverte.

Un mois après que l’Elysée a été survolé par un drone, d’autres sites importants de la capitale ont eux aussi été survolés. Au moins cinq drones ont en effet été aperçus dans le ciel parisien dans la nuit de lundi à mardi. Selon une source policière, ces survols auraient eu lieu entre minuit et six heures du matin. Le tout premier aurait eu lieu près de l’ambassade des Etats-Unis. Ensuite, "a Tour Eiffel, les Invalides ou encore la Concorde", auraient à leur tour été survolés.

Une enquête a été ouverte

Le ou les pilotes de ses appareils n’ont pas été interpellés malgré le déploiement de plusieurs forces de police. "Il pourrait s’agir d’une action coordonnée mais nous n’en savons pas plus pour l’instant", a précisé la même source avant d’annoncer qu’une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Paris. Les investigations concernant le survol de l’ambassade américaine ont cependant été confiées à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens (GTA).

Le 20 janvier dernier, l’Elysée a été survolé par un drone. D’autres survols ont également été enregistrés au-dessus de centrales nucléaires françaises au cours de ces derniers mois, "mais jamais autant de drones n’avaient été aperçus en une nuit", a souligné la source policière.

Le spectre d’une attaque terroriste ?

Quant aux pilotes de ces drones et à leurs motivations, aucune piste ne serait pour le moment écartée. L’enquête devrait notamment permettre de déterminer s’il existe un quelconque lien entre ces survols et les islamistes shebab qui ont récemment menacé de faire exploser des centres commerciaux franciliens.

Puisse-t-il être possible que des pervers s'en servent pour pratiquer le voyeurisme !
Avant que les curieux vous espionnent indiscrètement, Avant que des terroristes mal-intentionné s'en servent pour fomenter des attentats...  La Police se devra d'intervenir, d'espionner légalement, et elle-même se prépare à lamcer sa flotte de drône! 


Paris : La police envisage d'utiliser des drones pour collecter des informations
La préfecture de police songe à recourir à ces mini-avions sans pilote pour des missions précises...

« Nous envisageons de recourir aux drones afin de récupérer de l’information dans des zones risquées.»

L’annonce est de Philippe Caron, directeur de la DOSTL (Direction opérationnelle des services techniques et logistiques) de la police de Paris. Elle est passée quasi inaperçue dans une lettre d’information de la Préfecture de police début août. Mais le projet est bel et bien à l’étude. Un appel d’offres a même été lancé  auprès des constructeurs de drones pour mener des expérimentations.

Francis Duruflé, de la société Infotron basée à Massy (Essonne), y a répondu. « Il n’y a pas d’achat définitif de matériel prévu pour l’instant par la Préfecture de police de Paris, explique-t-il. Dans un premier temps, leur volonté est de tester les potentialités du drone sur des opérations précises.»

La préfecture de police de Paris, qui dit préparer un communiqué, est pour l’instant discrète à ce sujet.

Un drone de la SNCF survole le viaduc de Roquemaure à Orange, le 5 novembre 2013. Dans les prochaines semaines, ce sera autour de la Police de Paris d'expérimenter la technologie en marge d'une rencontre sportive. - Boris Horvat AFP

Le projet n’est pas si étonnant. «Les drones sont en plein essor et des nouvelles applications sont trouvées chaque jour», observe Emmanuel de Maistre, co-fondateur de Red Bird, compagnie aérienne de drones civils. Cela va de la surveillance industrielle à la collecte de données pour améliorer les rendements agricoles.


Outil précieux dans la collecte d’information

Alors pourquoi pas la police? La technologie a quelques atouts à faire valoir pour collecter de l’information. «Le drone est à voir comme une caméra sur un mât virtuel, indique Francis Duruflé. Il peut être positionné et retiré n’importe où et quand on le veut. Dans un stade ou devant une entrée d’immeuble. C’est aussi un œil déporté, très utile pour faire du repérage. Le drone peut être envoyé avant l’intervention sur une zone à risque ou difficile d’accès pour les policiers.»

À l’UNSA-Police comme à Alliance, on en rêve déjà. « À condition que l’investissement ne se fasse pas au détriment du recrutement d’effectifs, indique Christophe Crépin, chargé des relations presse à l’UNSA-Police. Certains quartiers sont aujourd’hui difficiles d’accès aux policiers, ce qui complique le travail d’enquête. Il faut planquer, mobiliser des hommes, y passer des mois… Le drone peut faciliter cette collecte de données» 

«Cela ne coupera pas plus les policiers des quartiers à risque, ajoute Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d’Alliance. Il faut bien distinguer phase d’investigation, dans laquelle le drone peut être utile, et celle de territorialisation, où il faudra toujours des agents pour occuper le terrain.»
Encore de la science-fiction

Mais n’anticipons pas trop non plus. Tomber nez à nez avec un drone policer dans le ciel de Paris en pleine surveillance d’un quelconque trafic n’est pas pour tout de suite. Des obstacles subsistent encore. L’autonomie des aéronefs tout d’abord. « En vol, elle n’excède pas les deux heures pour les drones à moteur électrique aujourd’hui », rappelle Emmanuel de Maistre.

Une réglementation, est encore à déterminer.. mais le phénomène des drônes va si vite qu'il est bien possible de voir leur présence augmenter en grand nombre, sans savoir qui en sont les pilotes, et quelles en sont les lois d'utilisation,  Il faut agir avant que ce phénomène grandissant nous échappe !

lundi 23 février 2015

3 MULTINATIONALES CONTRÔLENT 50% DES SEMENCES MONDIALES !!!


Danger ! 3 multinationales contrôlent 50% des semences mondiales : Syngenta, Monsanto et Dupont-Pioneer !

Ces 3 multinationales contrôlent déjà 50% de la production des semences mondiales : Syngenta, Monsanto et Dupont-Pioneer. Et elles n'ont certainement pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin... Le danger de laisser l'alimentation mondiale sous le contrôle de seulement quelques firmes saute aux yeux. Ne les laissons pas arriver au bout de leur projet : rendre l'humanité totalement dépendante de ces multinationales sans foi ni loi. Il n'y a qu'à se pencher sur le parcours de Monsanto pour comprendre immédiatement le dessein mortifère qui les anime...

Dans l'émission A bon entendeur (sur RTS), ce sujet ô combien important a été traité le 2 septembre 2014 : Main basse sur les semences.


Cette vidéo, "Danger pour le patrimoine alimentaire mondial, en voie de privatisation", est un extrait de l’émission A bon entendeur du 2 septembre 2014 (pour voir l’émission complète).

Ci-dessous, un extrait de l’article présentant le sujet de l’émission :

« Légumes, fruits, céréales… Notre alimentation est principalement basée sur des produits agricoles qui ont en commun de provenir de graines. Un marché qui a attisé bien des convoitises. A tel point qu’aujourd’hui, à force de rachat de sélectionneurs de semences, trois entreprises multinationales se partagent 50% de la production mondiale. Une concentration qui représente un risque pour la biodiversité et ainsi l’approvisionnement en aliments, comme le dénoncent des ONG (Pro SpecieRara, La Déclaration de Berne).

Et les critiques de ces ONG sont multiples : trois multinationales, Syngenta, Monsanto et Dupont-Pioneer contrôlent 50% du marché des semences. Les deux premiers possèdent aussi quantité de variétés protégées, 60% des tomates vendues en Europe et 70% des choux-fleurs. Monsanto et Syngenta, gros producteurs de pesticides, veulent vendre leurs produits par lot, les semences avec les engrais et les pesticides adaptés. En plus, les grands sélectionneurs utilisent des variétés stériles. Effet pervers de cette mainmise, le nombre de variétés s’appauvrit, et avec lui la diversité génétique. »

Marie-Monique Robin avait déjà condamné cette privatisation du vivant (grâce aux brevets) par des firmes comme Monsanto : voir l’article Des brevets contre l’humanité"Les pirates du vivant" par Marie-Monique Robin (OGM, Monsanto) . Le combat de Vandana Shiva ("figure de proue de l’opposition aux brevets sur le vivant") est également évoqué dans l’article et dans ce documentaire "La guerre des graines" :


Voici un film utile. Un film qui donne les clés pour comprendre comment des multinationales veulent confisquer le vivant. Un film qui donne envie de se battre pour sauver notre indépendance alimentaire.
Voir l’article sur LaTéléLibre : http://latelelibre.fr/reportages/do...
Voir le site dédié au film : http://blog.francetvinfo.fr/guerre-...

Voir aussi l’article Monsanto accusé d’abus de position dominante en Argentine (1er septembre 2014)

Pour se remémorer le parcours mortifère de Monsanto : Data Gueule (arte) le 19 juin 2014


Voir également cet article Tous Cobayes ? Monsanto : de Hiroshima aux OGM poisons, des attaques massives contre l’Humanité. (Eh oui, Monsanto est aussi impliquée dans l’utilisation des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki !)

« PCB (pyralène), dioxine, DDT, Agent orange, aspartame, hormone de croissance laitière et bovine, Roundup et OGM... et ce qu’on sait moins, les bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki. »

Des multinationales comme Monsanto sont tout simplement en train de prendre le contrôle de l’alimentation mondiale, en détruisant la biodiversité et en s’octroyant un monopole sur les semences à l’échelle de la planète.

LA COMMISSION EUROPÉENNE VEUT CRIMINALISER L'UTILISATION DES SEMENCES NON ENREGISTRÉES !!!


Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne veut rendre illégal le fait de faire pousser, de reproduire ou de vendre des semences de végétaux qui n’ont pas été testées, approuvées et acceptées par une nouvelle autorité, l’Agence européenne des variétés végétales.

Les jardiniers qui cultivent leurs propres plantes à partir de graines non réglementées seront considérés comme des criminels en vertu de cette loi.

Le projet de loi, qui a déjà été modifié à plusieurs reprises, est consultable ici.

« Cette loi va immédiatement stopper le développement des variétés de légumes pour les jardiniers, les cultivateurs biologiques, et les petites agriculteurs », a déclaré Ben Gabel, jardinier et directeur de « The Seed Catalogue Real ».

« Les jardiniers ont des besoins très différents. Par exemple, ils cultivent manuellement, pas à la machine, et ne peuvent pas ou ne veulent pas pulvériser des produits chimiques puissants. Il n’y a aucun moyen d’enregistrer les variétés adaptées à une utilisation à domicile selon les critères stricts de l’Agence des variétés végétales, qui est seulement préoccupée d’approuver le type de semences utilisées par les agriculteurs industriels. »

Théoriquement, toutes les plantes devront à terme, être enregistrées

Sous le titre IV de la proposition de loi de l’UE :

Titre IV – Inscription des variétés dans les registres nationaux et de l’Union

Les variétés, afin d’être mises à disposition sur le marché dans toute l’Union, doivent être inscrites dans un registre national ou dans le registre de l’Union via la procédure de demande directe au CVPO.

Les jardiniers doivent également payer des frais à l’Union Européenne pour l’enregistrement de leurs graines. D’après le texte de la proposition de loi :

Les autorités compétentes et le CVPO devront exiger des frais pour le traitement des applications, les examens formels et techniques, y compris les vérifications pour la dénomination de la variété et le maintien des variétés pour chaque année pendant la durée de l’enregistrement.

Bien que cette loi peut initialement être uniquement destinée aux jardiniers commerciaux, tôt ou tard, cela concernera également les jardiniers amateurs.

Les petits acteurs du secteur, notamment l’association Kokopelli, s’insurgent contre ces propositions qu’ils jugent taillées sur mesure pour les poids lourds de l’industrie semencière.

« En réduisant les droits des paysans à ressemer leurs propres semences, en durcissant les conditions de reconnaissance des variétés par des petits entrepreneurs indépendants, en limitant la circulation et l’échange de graines entre associations et entre planteurs, la Commission européenne balaye 10000 ans d’histoire agricole », a affirmé l’eurodéputé José Bové, cité dans un communiqué.

L’office communautaire qui délivre les titres de propriété intellectuelle sur les variétés sera directement chargé du catalogue qui conditionne l’accès au marché des semences. En outre, un suivi électronique des échanges de semences en Europe, géré par l’administration au nom de la sécurité sanitaire, pourrait servirà poursuivre les agriculteurs qui utilisent des graines protégées ou leurs propres variétés de ferme.

« Au prétexte de simplification, cette proposition place toutes les semences sous le contrôle direct de l’industrie et de ses brevets », dénonce le Réseau "Semences Paysannes" dans un communiqué publié mardi 7 mai.

« Il s’agit d’un hold-up sur les semences, soigneusement caché sous des centaines de pages de jargon réglementaire »

Cette loi est la « solution finale » pour Monsanto, DuPont, Pionner, Sygenta et d’autres sociétés de semences, qui ont depuis longtemps admis que leur objectif est le contrôle total de toutes les semences et les cultures de la planète. En criminalisant la culture privée de légumes – faisant des jardiniers des criminels – la commission européenne remet le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto.

Une pétition en ligne contre ce projet réunit déjà près de 50000 signatures.

samedi 21 février 2015

CROYEZ-VOUS EN L'EXISTENCE DES "UNIVERS PARALLÈLES" ?


D’où vient l’étrange et furieuse envie des physiciens de croire en l’existence d’univers parallèles
Article de Aurélien Barrau*

Ce n'est pas de la science-fiction, c'est de la science tout court : la multiplicité d'éventualités auxquelles nous sommes confrontés tous les jours pourraient générer autant de réalités parallèles... Les scientifiques les plus éminents tentent d'y voir plus clair.

L'existence des univers parallèles agite la communauté scientifique internationale. En quoi cette question est-elle essentielle dans notre compréhension de la matière ?

Aurélien Barrau : La question de l’existence d’une éventuelle multiplicité d’univers est effectivement en train de devenir une question réellement scientifique. C’est un tournant très intéressant. Cette possibilité fut évoquée tout au long de l’histoire de la philosophie : chez Anaximandre, Épicure, Lucrèce, Bruno, Rabelais, Leibniz, Lewis, Goodman et beaucoup d’autres. Mais depuis peu elle devient également scientifique. Plusieurs circonstances ou théories laissent entrevoir la possibilité de l’existence d’univers multiples.

Ces différents chapelets d’univers sont d’ailleurs compatibles les uns avec les autres, donnant éventuellement naissance à une structure gigogne (en poupées russes) de mondes imbriqués !

L’enjeu de ce « multivers » est triple :

- d’abord, naturellement, il s’agirait d’une révolution, comparable à la révolution copernicienne, dans notre représentation du Cosmos.

- ensuite, contrairement aux apparences, la proposition est pour l’essentiel expérimentalement ou observationnellement testable.

- enfin, d’un point de vue pratique, pour évaluer la pertinence de certaines théories au sein même de notre univers, l’existence d’autre univers peut changer radicalement les conclusions. Ce n’est donc pas qu’une proposition métaphysique.


Au-delà de cette importance évidente à l’échelle cosmologique, c’est aussi une question qui peut être signifiante pour la compréhension de la matière puisque la mécanique quantique, qui la décrit, est également potentiellement génératrice d’univers parallèles.

Quelles différences y-a-t-il entre objet quantique et un autre ?

La mécanique quantique est une de nos théories essentielles et fondamentales. Elle est indispensable à la description du monde microscopique et fonctionne remarquablement bien. Elle nous apprend qu’à petite échelle le monde est « discontinu », qu’il faut renoncer au déterminisme au profit d’une dose de hasard et que les particules élémentaires sont comme douées d’ubiquité.

Un objet quantique se trouve donc, si l’on peut dire, à plusieurs endroits en même temps. Il est régi par des lois qui n’ont rien à voir avec celles dont nous sommes coutumiers ! Et ces lois étranges sont pourtant vérifiées par l’expérience avec une précision sidérante.

Plus d'une dizaine de théories sont actuellement considérées comme valables pour expliquer le lien entre physique quantique, valide pour apprécier l'infiniment petit, et physique classique de la matière. Pourquoi la Théorie de Copenhague est-elle si commode entre les autres ?

Pour être précis, il s’agit davantage d’interprétations de la même théorie que de théories réellement différentes.

L’interprétation dite de Copenhague, est la plus "évidente". Elle suppose que lors d’une mesure opérée sur un système quantique, se produit un phénomène complexe nommé « effondrement de la fonction d’onde ». Ce processus est mathématiquement disgracieux et conceptuellement coûteux. Mais il permet effectivement d’expliquer ce qu’on observe.

Quels éléments tangibles permettent de croire en la théorie d'Everett ?

L’interprétation d’Everett, au contraire de celle de Copenhague, suppose que lors de l’interaction d’un système quantique avec un système classique (ceux dont nous faisons l’expérience quotidienne), s’effectue un embranchement en univers parallèle ! Le système quantique qui était dans deux états à la fois, se trouve placé dans un état bien déterminé dans un univers et dans l’autre état au sein d’un autre univers ! Pour reprendre l’exemple fameux : le chat de Schrödinger serait donc vivant dans un monde et mort dans un autre.

Suivant cette interprétation les univers parallèles pulluleraient : à chaque interaction de ce type – et il y en a un nombre incalculable à chaque instant –, un nouvel univers serait créé.

Il n’y a aujourd’hui aucune indication claire en faveur de cette vision (ni en faveur de celle de Copenhague). Mais elle rallie à sa cause beaucoup de physiciens (en particulier de théoriciens) parce qu’elle est mathématiquement beaucoup plus simple et plus belle que celle de Copenhague.

Pour autant, vous avez récemment imaginé une manière de la vérifier. En quoi consiste-t-elle concrètement ?

Une idée répandue chez les physiciens est qu’il est impossible de trancher expérimentalement entre ces deux interprétations. J’ai en effet récemment montré que c’est inexact. La cosmologie, la science de l’Univers, pourrait permettre de savoir laquelle est correcte.

L’idée est assez simple. Si l’on en croit l’interprétation de Copenhague, il n’y a qu’un seul univers. Au contraire, dans l’interprétation de Everett, chaque éventualité est réelle quelque part. Un monde qui aurait une faible probabilité d’existence, et que la vision de Copenhague considérerait donc comme improbable, pourrait à l’inverse devenir très probable dans la vision de Everett s’il contient beaucoup d’observateurs.

Sans entrer dans les détails, disons qu’il est tout à fait possible que l’interprétation de Everett et ses mondes multiples donnent des prédictions différentes de celle de Copenhague avec un monde unique. C’est une hypothèse réfutable.

A quel moment pourrions-nous réaliser cette expérimentation ? Qu'est-ce qui nous empêche de le faire ? 

En fait le problème est moins celui d’une expérience à réaliser que d’une amélioration de nos modèles pour les confronter avec l’Univers que nous observons. Pour pouvoir faire ce test, il faudrait que nous soyons capables, dans le cadre d’un modèle admis de cosmologie quantique, de calculer toutes les probabilités avec une grande précision. C’est possible en principe mais il faut avouer que nous en sommes encore loin en pratique...

Mais l’histoire des sciences nous invite, en contrepoint d’une modestie de principe, à être aventureux dans nos objectifs !


Y a-t-il d’autres formes d’univers multiples plus accessibles que ceux de la mécanique quantique ?

Oui, absolument !

La théorie de l’inflation cosmologique, par exemple, qui prédit une augmentation considérable des distances juste après le Big Bang et est aujourd’hui bien corroborée par les observations, produit une forme de multivers. Elle génère presque automatiquement une structure en univers-bulles ! Dans des approches plus spéculatives (comme la théorie des cordes), il se peut que ces univers-bulles soient eux-mêmes structurés par des lois différentes …

La gravitation quantique à boucles, théorie importante pour concilier la relativité d’Einstein avec la mécanique quantique, génère quant-à-elle une sorte de multivers « temporel » : les mondes se succèdent dans le temps.

Cela ouvre-t-il des perspectives philosophiques particulières ?

Je pense en effet que cette question des univers multiples a d’importantes résonnances. Elle oblige à s’interroger sur ce que nous attendons de la science. Elle montre qu’une physique sans métaphysique n’a finalement aucun sens. Elle tisse des liens avec d’autres champs cognitifs.

Peut-être sera-t-elle aussi l’occasion de faire cesser quelques remarques insensées comme : « mais ce n’est qu’une théorie » ou « cette théorie est-elle prouvée ? ». En effet, tout notre savoir est théorique et être une théorie n’est évidemment pas une faiblesse ! A contrario, aucune théorie scientifique n’a jamais été et ne sera jamais prouvée, c’est justement ce qui fait sa scientificité...


*Aurélien Barrau est professeur à l’Université Joseph Fourier, membre de l’Institut Universitaire de France et chercheur au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie du CNRS.

Il a publié en mars 2013 Big Bang et au-delà - Balade en cosmologie (Ed. Dunod) qui explique, dans un langage clair et accessible, les dernières découvertes en cosmologie, et des Univers multiples paru chez Dunod en 2014.

vendredi 20 février 2015

CHARLIE ET LA CENSURE INSENSÉE



Charlie Hebdo tente d'empêcher la publication d'un magazine satirique le pastichant intitulé: "Charpie Hebdo"

Extrait du Figaro du 17/02/2015: 

L'avocat de Charlie Hebdo s'est opposé, par lettre recommandée, au projet de lancement d'un titre baptisé "Charpie Hebdo", pastiche de l'hebdomadaire satirique, a-t-on appris aujourd'hui auprès des parties. 

"Mi-janvier, on a eu l'idée de faire un pastiche de Charlie Hebdo. On a prévenu les MLP (distributeur des titres de presse, ndlr) de notre projet puis le surlendemain on leur a dit qu'on ne le ferait pas finalement", a expliqué Julien Saint-Guillaume, directeur de la rédaction du "Connard", un des deux titres édités par Sonora Média. 

Dans un courrier recommandé daté du 30 janvie, Richard Malka, l'avocat de Charlie Hebdo a enjoint Sonora Média de renoncer avant le 8 février à cette publication prévue, selon lui, le 11 février 2015, soit "quelques semaines après les attentats terroristes qui ont été perpétrés le 7 et 9 janvier derniers (...) et qui ont causé la mort de dix-sept personnes". 

"Dans ce contexte, le titre Charpie Hebdo évoque évidemment de manière directe ces événements et les victimes, ce qui nous semble parfaitement indécent, étant précisé qu'il ne saurait revêtir un quelconque caractère humoristique, dépassant largement +les lois du genre+ de l'humour satirique acceptable", argumente Me Malka. Même si Charpie Hebdo n'est pas encore paru, la mise en demeure reste d'actualité, a-t-on laissé entendre de source proche du dossier. 

"Il n'y a pas la satire acceptable et la satire pas acceptable. C'est la preuve que Charlie Hebdo veut fixer des limites à la liberté de la presse", a pour sa part déclaré Julien Saint-Guillaume qui dit utiliser le nom "Charpie Hebdo" pour désigner l'hebdomadaire depuis "au moins 5 ans" dans les deux titres de la maison d'éditions (Le Connard et Le Monte). 

"On y avait renoncé mais après le courrier de Malka, on va le faire un jour, bien sûr", a-t-il conclu, sans donner de date. "Nous devons distribuer toute publication, sauf lorsqu'elle est interdite par la loi. Quand il y a un risque qu'une publication fasse l'objet d'une procédure, on prévient l'éditeur pour nous couvrir. On les a prévenus (Sonora Média, ndlr), ils ont fini par renoncer. D'autant qu'avec Charlie Hebdo, on était dans un contexte particulier", a expliqué de son côté Patrick André, directeur des MLP. 

(Article complet disponible sur ce lien: http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/02/17/97002-20150217FILWWW00436-satire-de-charlie-hebdo-me-malka-oppose.php ) 

Comme on l'avait déjà vu avec l'affaire Siné, Charlie Hebdo démontre à nouveau son deux poids deux mesures en matière de liberté d'expression.

Source : AlterInfo

DÉCOUVERTE D'UNE ANCIENNE CIVILISATION AMAZONIENNE


La découverte récente de géoglyphes, ces constructions uniquement visibles du ciel, dans la forêt amazonienne suggère qu'au moins une ancienne civilisation y a vécu au cours de ces 3000 dernières années. Des chercheurs britanniques s'apprêtent à lancer une campagne de détection systématique de ces géoglyphes, afin d'en savoir plus sur ces civilisations disparues. 

Jusqu'à il y a peu, les scientifiques pensaient que les groupes humains ayant peuplé la forêt amazonienne dans le passé n'étaient constitués que de petits clans de chasseurs-cueilleurs. Mais depuis 1999, les chercheurs ont commencé à réviser cette conception : il apparaît désormais comme très probable qu'une ou plusieurs civilisations anciennes ont vécu dans la forêt amazonienne au cours de ces 3000 dernières années. 

A l'origine de cette nouvelle vision, il y a la découverte récente de 450 géoglyphes (les premiers ont été découverts en 1999), ces constructions uniquement visibles depuis le ciel, dans les zones défrichées de la forêt amazonienne. Des géoglyphes qui révèlent que des constructions de taille parfois importante y ont été bâties au cours de ces derniers millénaires. 

Grâce à une subvention européenne du European Research Council, une équipe internationale de chercheurs dirigée par des scientifiques britanniques va désormais entamer une vaste campagne de détection de ces géoglyphes, à l'aide de drones survolant la forêt amazonienne. Une annonce faite au cours de la dernière conférence annuelle de la Société américaine pour l'avancement des sciences (AAAS), qui s'est tenue à San Jose (Californie, États-Unis) du 12 au 16 février 2015. 

Que sait-on sur ces géoglyphes ? Peu de choses, si ce n'est qu'ils sont de formes différentes : des lignes, des cercles et des carrés pour la plupart. Témoignant que d'anciennes constructions, à vocation peut-être cérémonielle, y ont été bâties, ces géoglyphes montrent en tout cas qu'une ou plusieurs civilisations importantes ont vécu sous la canopée amazonienne : "Alors que certains chercheurs pensaient jusqu'ici que la forêt amazonienne n'avait été habitée que par des petits groupes de chasseurs-cueilleurs et d'agriculteurs ayant un impact minimal sur leur environnement, et que la forêt amazonienne que nous voyons aujourd'hui est intacte depuis des centaines d'années, un nombre croissant d'éléments montrent que ce n'est probablement pas le cas", a expliqué José Iriarte (Université Exeter, Grande-Bretagne) à la BBC. "Ces éléments suggèrent que l'Amazonie a été habitée par de grandes sociétés, complexes et hiérarchisées, qui ont eu un impact majeur sur leur environnement". 

Pour détecter les géoglyphes non encore connus situés sous la forêt amazonienne, les chercheurs vont utiliser un avion robotisé, muni d'un LIDAR, un système de télédétection par laser. En survolant la canopée, cet avion sera capable de détecter les motifs géométriques cachés par le feuillage, après traitement des images recueillies par un algorithme. 

Pour voir plus de photos des géoglyphes déjà découverts dans la forêt amazonienne, nous vous encourageons à consulter cet article publié par la BBC : "Brazil Amazon: Drone to scan for ancient Amazonia"

lundi 16 février 2015

SILENCE ! POMPEÏ S'ÉTEINT...


Nul ne sait depuis combien de temps ils sont là. Ils se prélassent l'été à l'ombre d'un mur, se réfugient l'hiver dans le recoin d'une villa. Ils sont une cinquantaine, peut-être plus. Les chiens errants ont pris possession des ruines et nul, semble-t-il, n'a songé à les en déloger. On a préféré les recenser, leur mettre un collier et leur construire des niches. 130 000 euros ont été dépensés pour cette opération. De temps en temps, un panneau en anglais et en italien rappelle aux visiteurs qu'il est "interdit" de s'en approcher. Peine perdue, ce sont les chiens qui suivent les touristes et non l'inverse. Le matin, avant l'ouverture du site, ils se réunissent devant l'entrée principale de Porta Marina et attendent les groupes de visiteurs et les miettes de leur pique-nique, dont ils se nourriront avant de continuer leur sieste.


Bienvenue à Pompéi, cité deux fois détruite. La première fois, le 24 août 79, lorsqu'un nuage de cendres craché par le Vésuve en éruption recouvrit la ville et ses habitants. " Ce fut la nuit, non comme une nuit sans lune ou nuageuse, mais comme dans un espace clos, toutes lumières éteintes, écrit Pline le Jeune à son oncle Tacite. Tu aurais pu entendre les cris perçants des femmes, les appels au secours des enfants, les cris des hommes ; les uns recherchaient en criant des parents, d'autres leurs enfants, d'autres encore leur conjoint, et tentaient de les reconnaître à la voix." La deuxième, il y a deux cent cinquante ans, lorsqu'elle fut systématiquement fouillée par les archéologues. Depuis, un des plus grands sites archéologiques du monde, inscrit au patrimoine de l'Unesco depuis 1997, se dégrade.

Ces chiens oisifs et pacifiques sont le symbole de l'abandon de la ville antique, du manque de moyens pour l'entretenir et peut-être de la bêtise ou de l'incurie des institutions qui en ont la charge. Ils sont aussi, avec le site qui les abrite, le symbole d'une Italie fatiguée, endettée jusqu'au cou et corrompue. Quatrième destination touristique mondiale après la France, les États-Unis et l'Espagne, la Péninsule se targue d'accueillir la moitié du patrimoine mondial de l'humanité, mais elle n'a plus un sou pour s'en occuper. La crise économique et la récession se sont ajoutées aux maux endémiques du pays : administration inefficace, argent public détourné, empilement de structures qui freinent les décisions. Et tous ces maux sont condensés à Pompéi.

Depuis juillet 2010, les Italiens ont subi quatre plans de rigueur pour un montant cumulé de 230 milliards d'euros. C'est dire si la culture, cinquième roue du carrosse, a trinqué. Du reste, les crédits ne cessent de chuter. En 2008, l'Etat italien allouait 0,28 % de son budget au ministère des biens culturels, soit 2,1 milliards d'euros. Il n'était plus que 1,7 milliard en 2010. Pour l'année 2012, l'Etat prévoit de dépenser 1,6 milliard... C'est avec cette somme, auxquels s'ajoutent les recettes des sites archéologiques, que la Péninsule, endettée à hauteur de 1 900 milliards d'euros (120 % du PIB), doit veiller sur ses ruines et financer le spectacle vivant et le cinéma.

Antonio Irlando, architecte et responsable de l'Observatoire du patrimoine culturel, connaît par coeur chaque pierre de Pompéi. Toutes les semaines, un membre de cette ONG vient inspecter le site. Sac en bandoulière, appareil photo à la main, ce sexagénaire bondissant de pavé en pavé sur la via dell'Abbondanza, les Champs-Elysées de Pompéi, où se concentrent les plus beaux vestiges, documente, répertorie, signale chaque nouvel éboulement. "Je donne la parole aux pierres", explique-t-il en appuyant sur le déclencheur de son appareil numérique.

Visiter la ville à ses côtés est un calvaire, un peu comme découvrir l'arrière-cour d'un grand hôtel. Il laisse aux touristes le plaisir de s'extasier sur les villas les mieux conservées et ne se consacre qu'à celles qui, hors des circuits les plus suivis, s'effondrent en silence. Partout où son œil se pose, ce ne sont que pierres tombées, trou béant dans une muraille, stuc prêt à se décoller, colonnes instables. "Pompéi est en danger de mort, annonce-t-il d'emblée. Pour un éboulement qui fait la "une" des journaux du monde entier, il y en a neuf dont on ne parle pas." Le 20 avril, un mur d'une villa, si modeste qu'elle n'a pas de nom, s'est effondré. La nouvelle n'a fait que quelques lignes sur les sites Internet des journaux, comme s'il s'agissait d'un mort de plus sur la route du retour d'un week-end chargé.

Il n'a pas fallu longtemps à notre guide pour nous montrer le premier "risque d'éboulement". A peine franchie la porte d'entrée, il s'arrête et grimpe sur un muret où reposent deux colonnes. "Mettez-vous là, intime-t-il. Regardez la première colonne, et puis essayez de vous mettre dans l'axe de la deuxième. Que voyez-vous ?" Indéniablement, la première penche. "Voilà, dit-il, c'est Pompéi. La dernière fois que je suis venu, elle était encore droite. C'est ce que j'appelle la barbarie ordinaire. On laisse faire, on attend qu'elle tombe, et ce jour-là quelqu'un aura peut-être l'idée de la remettre en place."

Le jour de notre visite, en avril, sur la soixantaine de domus - ces villas patriciennes où les Romains de l'Antiquité étalaient leur luxe et leur goût pour les arts - qui sont théoriquement ouvertes à la visite, seules six ou sept l'étaient. 

Pour connaître Pompéi aujourd'hui, mieux vaut lire un guide illustré que risquer de se cogner le nez sur une villa fermée au public par une grosse chaîne munie d'un cadenas. "On dit qu'elles sont en travaux, explique Salvatore, guide depuis quarante ans sur le site. En réalité, leur état de conservation est si piteux qu'il pourrait mettre les touristes en danger." Une pierre est si vite tombée. Le 22 février, au temple de Jupiter, un mètre carré d'enduit antique s'est détaché. Pas de victime.

Pourtant, depuis le spectaculaire écroulement de la maison des Gladiateurs, en 2010, qui a alerté la presse internationale sur l'état de conservation de la cité antique, Pompéi, avec ses 44 hectares de ruines à ciel ouvert, est devenu le malade le mieux surveillé d'Italie. Mais pour Antonio Irlando et de nombreux archéologues, il n'est pas certain qu'il soit le mieux soigné.

Il y a trente ans encore, une centaine d'ouvriers spécialisés veillaient en permanence sur sa santé chancelante : maçons, mosaïstes, ferronniers. Une armée d'artisans hautement qualifiés, pour la plupart formés sur place et connaissant chaque parcelle, prête à intervenir à la moindre alerte. Parti à la retraite il y a dix ans, le dernier mosaïste n'a pas été remplacé. "Un jour, raconte Antonio Irlando, je lui ai proposé de revenir avec moi à Pompéi pour qu'il constate sa dégradation. "Je ne veux pas, m'a-t-il répondu. J'en mourrais."" Domenico, le vieux jardinier qui passe son temps à arracher les plantes qui poussent sur les murs et les fragilisent, partira lui aussi l'année prochaine. "Personne ne me remplacera", déplore-t-il.

Pour en voir les conséquences, il suffit, à l'insu d'un gardien, de pousser une des barrières de bois qui interdisent l'accès à des rues. Des mosaïques s'anémient. Certaines sont en partie recouvertes de déjections d'oiseaux. La plus célèbre, celle du Cave canem ("chien méchant"), dont la reproduction orne les portes d'entrée de nombreuses maisonnettes, disparaît peu à peu sous la poussière et sous l'effet du soleil. Question : n'y a-t-il pas au moins un balayeur à Pompéi ? Des peintures, du moins celles qui n'ont pas été mises en lieu sûr au Musée archéologique de Naples, se fissurent. Le rouge pompéien pâlit. Des colonnes penchent, les stucs s'effondrent, le mortier antique redevient du sable. N'importe quel touriste malintentionné peut repartir avec une pierre "made in Pompéi" dans son sac à dos. Cent cinquante gardiens sont censés surveiller le site. Mais si l'on tient compte des congés, des maladies, des tours de garde, cela représente moins d'un gardien par hectare.

Ancien directeur de l'École normale supérieure de Pise, aujourd'hui président du comité scientifique du Musée du Louvre, Salvatore Settis, l'un des plus grands historiens d'art italien, en a fait récemment l'expérience. Avec Antonio Irlando et Gian Antonio Stella, un journaliste coauteur avec Sergio Rizzo de Vandali: « L'assalto alle bellezze d'Itali » (Rizzoli), un pamphlet contre la dégradation des "beauté de l'Italie", ils se sont filmés dans une villa déserte criant à pleine voix : "Au voleur ! Au voleur !" Un quart d'heure plus tard, ils criaient encore sans qu'un seul gardien soit intervenu : "Ce qui m'a le plus surpris, explique-t-il au Monde, c'est le manque de personnel. Que ce soit pour le gardiennage ou l'entretien quotidien."

A la suite de cette expérience, Salvatore Settis a publié dans l'édition du 5 avril du quotidien La Repubblica Sera "Le 10 regole per far rinascere Pompei" ("Dix recommandations pour faire renaître Pompéi"). Parmi ces dernières : une gouvernance efficace où les archéologues seraient aussi les managers, la mise à disposition de la totalité des recettes (plus ou moins 20 millions d'euros par an) pour l'entretien du site, l'augmentation du personnel scientifique, ouvert aux chercheurs venus de l'étranger, la création d'une commission internationale pour identifier les priorités des restaurations à venir et la réfection de la ligne de chemin de fer, la Circumvesuviana, petit train brinquebalant qui amène les touristes des gares de Naples ou de Sorrente jusqu'à celle de Pompéi.

Dans Le Monde du 14 janvier, l'historien d'art français Philippe Daverio allait plus loin : "Pompéi est-elle encore une affaire napolitaine ? Est-elle encore de la compétence de l'Italie ? Le pays n'a pas les moyens financiers et humains d'entretenir son patrimoine. Le plus sage serait de confier la gestion du site à quatre ou cinq grandes universités mondiales soumises à l'autorité d'un commissaire. Le pays a bien accepté la tutelle de l'Union européenne pour sa dette. Pourquoi n'accepterait-il pas un commissariat sur son patrimoine ?"

Teresa Cinquantaquattro, directrice de la surintendance de Pompéi, l'entité administrative dépendant du ministère de la culture, partage quelques-unes de ces idées. Auteure d'un rapport alarmant soulignant que la moitié des 44 hectares de la zone archéologique "sont à risques d'écroulement", elle se défend pourtant de tout catastrophisme. "Des progrès sont faits, dit-elle. En 2012, le ministère a embauché vingt personnes, dont la moitié d'archéologues et d'architectes. Mais je ne dispose pas de la totalité des recettes de Pompéi, celles-ci servent également à entretenir Herculanum [ville également détruite par l'éruption du Vésuve en l'an 79] ou les champs Phlégréens [région volcanique située à l'ouest de Naples], par exemple. Pompéi a plus de deux mille ans, les architectes et les maçons de l'Antiquité n'ont pas conçu les domus et les temples pour une telle durée de vie. Le vent, la pluie, les pollutions de toutes sortes sont un danger permanent, sans parler des 2,5 millions de visiteurs annuels. Il ne suffit pas d'arriver avec un seau de ciment pour retaper une colonne ou une mosaïque. Tout ici prend du temps. Chaque intervention doit être étudiée, expertisée avant d'être décidée. Et, il faut bien le dire, la presse ne nous aide pas en montant en épingle le moindre éboulement d'un pan de mur."

Question d'argent ? Question de compétence ? Question de volonté politique ? Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, des centaines d'interventions ont été réalisées pour entretenir et consolider le site. Des dizaines de rapports ont été commandés à autant de spécialistes dans un pays qui n'en manque pas. Tous les gouvernements ont élevé la sauvegarde de Pompéi au rang de "priorité nationale". Aux grands discours ont parfois succédé les grandes interventions.

Visiter Pompéi, c'est aussi faire l'archéologie des techniques de restauration : le béton armé des années 1950, dont les tiges métalliques commencent à rouiller, les poutrelles en acier des années 1970, les piliers en bois écologiques des années 1990 et suivantes. Différents types de protection contre les intempéries ont été utilisés pour mettre les mosaïques à l'abri - de la tôle ondulée à la plaque de verre. "Les responsables successifs du site ont fait un peu ce qu'ils voulaient, explique Antonio Irlando. Mais aucun n'a conçu un plan de conservation quotidien et global."

Devant l'urgence de la situation, le gouvernement de Silvio Berlusconi avait confié la gestion de Pompéi à la Protection civile, l'organisme censé intervenir dans les cas de catastrophe naturelle (inondations, tremblements de terre, glissements de terrain). L'avantage de cette structure, qui dépend directement de la présidence du Conseil, est qu'elle permet de raccourcir les procédures. Son inconvénient : les contrôles sur les appels d'offres disparaissent. Résultat : quatre procédures judiciaires sont ouvertes au parquet de Naples pour tenter de comprendre comment ont été réalisés deux hangars de ferraille, totalement vides, censés abriter les antiquités ("Alors que l'Antiquarium est fermé depuis trente ans !", peste Antonio Irlando) et un "blockhaus" de béton armé, tout aussi vide, pour abriter les services administratifs. Une autre enquête concerne la "remise à neuf" du théâtre antique principal : un véritable crime contre les règles de l'art. Les tribunes ont été refaites sur une base de béton armé ! Cette réfection a coûté 6 millions d'euros, pour un budget prévisionnel de 500 000 euros. Une entrée a été construite pour les spectateurs de représentations musicales et théâtrales. Mais ces dernières n'ont jamais eu lieu.

Le problème est vieux comme le sud de l'Italie. Les gros travaux rapportent plus que les petits. A qui ? A la Mafia, qui contrôle un grand nombre d'entreprises qu'elle rackette. Restaurer une colonne rapporte moins à la criminalité organisée que rafler l'appel d'offres pour réaliser un nouveau vestiaire pour les gardiens. Sous couvert d'anonymat, un fonctionnaire du ministère de la culture et des biens culturels confie : "De nombreuses personnes ont intérêt à ce que Pompéi reste dans un état critique. On peut ainsi disposer de plus d'argent au moindre écroulement médiatisé. D'une certaine façon, les éboulements sont utiles pour maintenir une sorte de "stratégie de la tension" archéologique qui déclenchera des financements publics d'urgence d'autant plus faciles à détourner par la Camorra, la Mafia napolitaine, qu'ils seront moins contrôlés. Quant aux financements privés, mieux vaut ne pas y penser. Ce serait plus dangereux que de laisser les choses en l'état. Nul ne sait d'où ils viendraient ni dans quelles mains malhonnêtes ils iraient finir."

Si les financements privés sont risqués, si l'argent public est rare, que reste-t-il ? L'Europe et ses fonds destinés aux "régions sous-développées". L'Italie utilise moins de la moitié de ceux auxquels elle peut prétendre. Il y a un an, l'Autrichien Johannes Hahn, commissaire européen à la politique régionale, a reçu une demande officielle en ce sens de la part du gouvernement italien, appuyée par les autorités régionales de Campanie. Le 29 mars, la Commission a donné son accord. Jeudi 5 avril, à la préfecture de Naples, pas moins de cinq ministres, dont le président du Conseil, Mario Monti, qui en vaut deux puisqu'il est également ministre de l'économie, sont venus annoncer en grande pompe la bonne nouvelle : 105 millions d'euros ont été débloqués par la Commission pour restaurer les domus les plus endommagées et commencer un réel travail de surveillance et de maintenance permanente.

Un premier pas vers une mise sous tutelle internationale de Pompéi ? Si l'Europe accepte de jouer les sponsors de ce bien de l'humanité, elle veut des garanties. Pas question d'aller engraisser un quelconque boss de la Mafia dans l'arrière-pays napolitain. Un "contrat de légalité" a été signé. Le premier du genre. "Un prototype", s'est félicité Mario Monti. Un préfet a été nommé, qui sera chargé de vérifier la régularité de chaque appel d'offres pour des travaux dépassants 5 000 euros. "Pas un euro ne doit se retrouver dans les poches de la Mafia", ont juré chacun des intervenants. "Pompéi va devenir le symbole du changement", espère le nouveau ministre de la culture, Lorenzo Ornaghi, le troisième depuis l'effondrement de la maison du Gladiateur.

Promis, juré : tout sera dorénavant transparent. Les appels d'offres pour les travaux, les délais de restauration, les entreprises choisies seront mis en ligne sur Internet. "Nous devons démontrer à toute l'Europe que Pompéi est un investissement sûr", poursuit M. Ornaghi. Si l'opération réussit, la région compte également attirer les chaînes hôtelières et retenir les touristes qui, le soir venu, retournent dans les alberghi, les hôtels de Naples ou de Rome, sans dépenser à Pompéi plus que l'argent de leur ticket d'entrée.

Les travaux devraient s'étaler jusqu'en 2015. Cinq domus sont promises à la restauration. Il s'agit de la maison aux Murs rouges, celles de Sirico, du Marin, des Dioscures et du Cryptoportique. Parallèlement, une dizaine de regione (équivalent romain des quartiers) vont être "sécurisés" pour être rouverts aux visites. Alors que les ministres, les maires, les présidents de province et de région se félicitaient du "nouveau départ" donné à la restauration de Pompéi, nous avons dénombré pas moins de 60 voitures officielles et le double de chauffeurs et d'hommes d'escorte sur la place du Plébiscite, à Naples, ce fameux 5 avril. Qui sait combien de colonnes pourrait-on redresser si les représentants des institutions faisaient preuve de plus de modestie dans leur apparat ?

Pompéi sauvé ? En Italie, où les annonces tonitruantes sont rarement suivies d'effets, beaucoup en doutent. Certes la tutelle des sourcilleux fonctionnaires européens, l'engagement de l'Etat et la promesse d'inspections régulières augurent un résultat heureux. Verra-t-on le jour où il sera possible d'ouvrir toutes les villas sans risquer de recevoir un morceau de stuc sur la tête, chacune étant surveillée par un gardien ? "Il ne faut pas rêver, prévient Teresa Cinquantaquattro, il y aura toujours des maisons fermées pour cause de travaux. La restauration de Pompéi ne connaîtra jamais de fin."

Il reste 22 hectares à fouiller sur le site de la ville ensevelie. D'autres palais, d'autres rues pavées, d'autres statues et peintures seront peut-être mis au jour. La cendre, pour l'instant, les protège de l'incurie des hommes et de la cupidité de quelques-uns. Comme on s'étonne d'y voir, de-ci de-là, des bâches de plastique abritant des cultures maraîchères sur un lieu qui devrait être aussi protégé que Fort Knox aux Etats-Unis, Antonio Irlando explique : "Les autorités ont consenti l'usage de cette terre très fertile à quelques paysans. Ils y ont font pousser des fèves et des tomates. Personne n'a jamais été voir vraiment ce qui se passe là-dessous. Des pilleurs d'antiquités pourraient creuser en toute tranquillité."

Alors que nous quittions Pompéi, un vieux chien jaune nous a suivi en trottinant jusqu'à la porte. Il n'a pas semblé regretter notre départ. Demain, d'autres touristes arriveront avec des caresses et des sandwichs.


"VANDALI L'ASSALTO ALLE BELLEZZE D'ITALIA"

de Gian Antonio Stella et Sergio Rizzo
(Rizzoli). En italien.
SUR LE WEB
"DIX RECOMMANDATIONS POUR FAIRE RENAÎTRE POMPÉI"
de Salvatore Settis, paru dans La Repubblica Sera
du 5 avril 2012. En italien.
www.patrimoniosos.it/rsol. php?op=getarticle&id=94825

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/05/17/silence-pompei-s-eteint_1703187_3246.html#kegIT5F2GPIlGBeq.99

Source : Le Monde

jeudi 12 février 2015

DES HIÉROGLYPHES DÉCOUVERTS EN AUSTRALIE POURRAIENT RÉÉCRIRE L'HISTOIRE...


Des hiéroglyphes découverts en Australie pourraient réécrire l’histoire

L'histoire est un océan de mensonges. Tout ce qui est enseigné dans les manuels scolaires concernant l'histoire de l'humanité est faux d'un bout à l'autre. 

L'histoire de notre civilisation est bien plus complexe que l'on veut nous faire croire. 

Il y a quelques semaines des chercheurs ont découvert sur un site à Gosford, une ville située proche de Sydney, des glyphes égyptiens. Des hiéroglyphes en Australie, c'est intriguant...

Voici l'article qui fait mention de cette découverte. 
(Nous ne partageons pas la conclusion de l'auteur que nous trouvons un peu trop hâtive). 
Merci à Nicole V. Joseph pour la traduction de l'article :

Avant l’appel téléphonique de Nina Angelo (OAM), je ne savais rien des luttes impliquant la protection du territoire de Kariong (à côté de Gosford) ni que cette partie de la terre avait été mise sur le marché. Une fois arrivé sur le site, j’avais remarqué beaucoup d’arbres marqués et une pancarte "à vendre", quelque part sur une route principale, mais ne connaissant pas toute la région, rien ne m’était resté.

Le territoire à vendre abritait les Glyphes de Gosford, situées près de Kariong, à peu près à 60 km au nord de Sydney. Ce site comporte des hiéroglyphes sculptés à la façon « Egypte Antique » peu connus, mis en lumière par plusieurs chercheurs depuis les dernières décennies. 

Nous sommes convaincus que tout près de ce site, et jamais vus auparavant par des non-Aborigènes depuis leur très récente découverte, se trouve une plateforme rocheuse avec une série de gravures sacrées d’importance considérable. Sur cette grande plateforme, nous avons vu un poisson, un serpent, un dauphin ou une baleine énorme, des cercles ainsi qu’une variété de formes et de symboles.


Il s’agit sans aucun doute d’une impressionnante galerie d’art rupestre ancien Aborigène qui mérite d’être protégé. Il y a une gravure grandeur nature de Durramullan (fils de l’Esprit de la création Biamie) qui est tellement singulière, totalement inattendue et manifestement sacrée, que des décisions ont dû être prises sur la manière de la qualifier publiquement.

Rien ne se rapproche de cela ailleurs en Australie, et c’est tout. C’est tout ce que nous avons convenu de révéler. Les photographies prises tard dans l’après-midi sur ce site, et en particulier celles de Durramullan, ne devraient pas être reproduites ou publiées par quelque média que ce soit mais…

En raison de la réelle possibilité que ce territoire puisse être vendu (bradé) et ensuite acquis, indépendamment des identifiants pour ou contre les Glyphes de Gosford, une approche différente est indispensable.

Nous avons convenu d’adopter une position de catégorisation en nous répartissant tous les sites/reliques « trouvés dans un rayon de 2 km de Sydney » mais cette approche générale ne s’applique pas à cet endroit. Ces gravures et les autres plateformes connexes (l’une est en fait située à l’intérieur de cette zone) sont désormais directement menacées.

La distance entre ce site unique et celui des Glyphes de Gosford est bien trop proche pour être expliquée par coïncidence ou par commodité. Pour ce qui est de déterminer l’authenticité de ce supposé site Egyptien, nous disposons d’un avantage. D’après le Dr. Hans-Dieter von Senff, qui a rédigé une ébauche de document sur le site : 

Ces hiéroglyphes sont réels et existent en Australie depuis au moins 4500 ans. De manière à prouver que ces glyphes proto-Egyptiens ne sont pas des graffiti, comme l’ont soutenu divers "Experts" et "Egyptologues" mais sont les traces écrites laissées par l’homme préhistorique, rédigé dans un langage cohérent et compréhensible qui a toujours du sens, même 4500 ans plus tard. Ce terrain n’est pas un canular, mais une découverte archéologique véritable, comme le prouvera la seconde série de glyphes récemment découverte.

Les critiques qui contestent l’origine de ces gravures dénombrées à plus de 300 ne sont tout simplement pas sensibles à l’ensemble de la situation. Et si elles s’avèrent, en effet, avoir été gravées par les Egyptiens, ces glyphes constitueraient un rôle-clé historique présumés par bien peu dans l’épitaphe de l’histoire australienne.


Les gravures ont été correctement traduites par Ray Johnson qui se veut proto-Egyptien, et accepté comme correctes par le Directeur général du Musée du Caire, le Dr. Dia’ Abou-Ghazi. [1]

Cependant, en dépit de l’approbation de l’expert en résidence du Caire, les universitaires Australiens avec des titres de compétences moins impressionnants sont catégoriques sur le fait qu’il s’agit d’une supercherie.

Le site comprend un Ankh gravé (voir l’image ci-dessus – crédits Steve Strong), un ornement essentiel de Thot, placé le long d’une empreinte de pied d’Ibis (la contrepartie animale de Thot) et de ce que nous croyons être le « Fleuve de la Vie » (River of Life). Deux hommes-Ibis gravés dans le roc, tous les deux de profil avec la tête d’un ibis et le corps d’un être humain, semblent résonner avec le même thème antique Egyptien.

Ce qui nous a vraiment surpris était que, non seulement le rapport synonyme entre les ibis et Thot, mais qu’à l’origine, Thot fut dépeint sous la forme d’un singe. Et c’est cette plus ancienne représentation qui a été trouvée deux fois en Australie, qui élargit les horizons considérablement.

Une statue trouvée à Gympie, considérée comme agissant comme l’une des cinq sentinelles gardant la pyramide aux sept marches de Gympie, est la représentation de Toth dans sa forme plus primaire simiesque et a été vivement débattue et souvent ridiculisée.


La récente découverte d’une gravure de Durramullan, aussi de profil, est moins sujet à la controverse. Le front long et prononcé ainsi que les lèvres saillantes sont évocateurs du babouin ou des grands singes, apparaissant totalement hors de contexte dès lors que la gravure se trouve sur un continent dénué de singe, petit ou grand.

La gravure est ancienne, gravée par un artiste connaisseur de l’animal africain et de la déité égyptienne, censés être inconnus avant l’invasion britannique. Et pour ajouter à la qualité et la quantité de ce partenariat transculturel, il existe deux séries de gravures Aborigènes, l’une contenant 31 personnages humains séparés et distincts et l’autre, 5 silhouettes dont 3 possèdent un corps humain avec ce qui semble être des têtes de crocodile.

C’est pour cette raison et beaucoup d’autres que nous sommes entièrement d’accord avec Robert Lawlor, auteur du très apprécié « Voices of the first day » lorsqu’il fait état de la même séquence et origine.


« Les pratiques religieuses égyptiennes, le panthéon de dieux zoomorphiques, les concepts de mort et de renaissance, la sorcellerie, la magie et la médecine trouvent tous leur origine dans la culture originale du Premier Jour (First Day) » [2]

Nous voyons la présence d’Egyptiens en Australie débuter autour des 5000 ans. En conformité totale avec une histoire du monde qui a vu, pour diverses raisons trop complexes à discuter ici, les marins et les explorateurs Aborigènes, revenir finalement en Australie à peu près à la même période.

Nous pensons que les glyphes et autres vestiges Egyptiens trouvés "dans les 2 heures à Sydney" témoignent d’une spiritualité sabbatique à l’endroit ou la religion et la culture égyptienne a commencé.

Que les Glyphes de Gosford soient si proches du site sacré Durramullan suggère un accord entre les premiers Australiens et un peuple d’un continent distant. La plateforme de Durramullan est indéniablement spéciale et les Glyphes font partie intégrante de cet arrangement unique, non seulement en Australie mais aussi dans le monde entier.

Les gravures ainsi que la crypte égyptienne, dédiées à la mémoire d’un fils de Pharaon, fut construite tout près de la plateforme rocheuse Durramullan et n’a pu être réalisée qu’avec le consentement des Aborigènes locaux.

Bien sûr, si les Aborigènes Australiens ont parcouru le globe à voile dans les temps anciens, ce voyage est soumis à la construction en Australie d’embarcation de haute mer. Tout en haut du sommet sont gravés beaucoup de peintures d’embarcations, dont on prétend à tort qu’ils sont inspirés des bateaux de pêche munis de trépan de Macassan.

De telles déclarations ne peuvent être émises concernant les embarcations pour la haute mer gravées découvertes dans la section Nord du site de Gosford. Le dessin du bateau, avec une proue et une poupe saillante a une fonction première : naviguer à travers de hautes vagues.

Construire un bateau de la forme et des proportions gravé dans le roc serait une perte de temps, d’effort et de ressources, si le vaisseau naviguait en eaux calmes. Plus important encore, cette gravure contribue pour beaucoup à établir les affirmations des Ramindjeri Elders.

Si réellement, comme ils insistent sur le fait que leurs ancêtres ont fait le tour du globe, alors dans la fig.8 cette conception si perfectionnée pourrait servir cet objectif.

Cette gravure ainsi que le compte-rendu de Ramindjeri fournit des réponses à une série de questions non résolues que le milieu universitaire est incapable d’apprécier. Le numéro 35 du très respecté magazine scientifique Cosmos a porté principalement sur la présence du peuple Aborigène Australien en Amérique.

La page de couverture comportait la légende suivante :

« Les Aborigènes ont-ils découvert l’Amérique ? De nouvelles découvertes surprenantes suggèrent que le premier peuple d’Australie est parvenu en Amérique du Sud il y a plus de 11 000 ans » [3]
Bien sûr l’Amérique n’était qu’une escale lorsque les premiers Australiens prirent la mer.

« Le Dr. Raghavendra et les chercheurs du gouvernement Indien appuyés par le projet d’inspection anthropologique de l’Inde ont trouvé que des mutations génétiques uniques étaient partagées entre les Indiens des temps modernes avec les Aborigènes.» [4]

Ils ont « identifié 7 peuples, des tribus de Dravidiens du Centre de l’Indre aux Austro-Asiatiques partageant les traits génétiques qui ne se trouvent que chez les Aborigènes. » [5]

Ces faits, de même que les nouvelles découvertes de liens génétiques Australiens avec un hominidé en Sibérie communément appelé le Denosovan, requièrent le même moyen de transport : le bateau.

Toutefois, le projet du bateau n’est pas tout. Sont également nécessaires les outils à la fois les outils pour la construction d’un tel navire ainsi que les techniques de navigation avant de naviguer vers l’Inde, l’Amérique, l’Asie, l’Egypte ou tout autre destination. La hache est une condition préalable essentielle si l’on veut construire un vaisseau capable de naviguer à travers les océans.

Compte tenu de ces tous ces précédents, cela ne devrait étonner personne que les plus vieilles haches ayant été découvertes se situent à Sahul (le plus large continent Australien qui comprend le PNG, la Tasmanie, etc…)

La hache la plus ancienne fut trouvée à Huon Terrace (PNG) et est datée à 40 000 ans. Lui succède une hache trouvée à Jawoyn land (N.T.), déclarée être âgée de 35 000 ans. Demeurant en Australie, une autre hache fut trouvée à Sandy Creek (QLD, âge : 32 000 ans) et une autre à Malangangerr (N.T. 23,000 ans).

En ce qui confirme l’ancienneté de la technologie des haches, et par association, celle des bateaux, Angel John Gallard a en sa possession un hachoir à main (le précurseur de la hache), qu’il croit être daté de pas moins de 60'000 ans, avec une possibilité réelle de plus de 100'000 ans). La plus vieille hache découverte hors d’Australie fut trouvée à Niah Cave (Sarawak) et sa datation est évaluée à 15 ‘500 ans.

Pour qu’un voyage aussi épique puisse s’accomplir, particulièrement en parcourant le globe dans un aller-retour en huit, les marins Aborigènes devaient s’orienter avec les étoiles. Une fois encore, tout commence ici. Comme annoncé par une équipe scientifique du CSIRO, la plus ancienne construction astronomique a été trouvée à Wurdi Youang (Victoria). « L’étrange disposition de pierres » a « deux points qui s’alignent parfaitement avec le soleil couchant au milieu de l’été ». [6], [7]

Les experts du CSIRO sont d’avis que « le cadran solaire antique Aborigène pourrait bien dépasser l’âge de 10'000 ans » [8]

Ces rocs ne se tiennent debout isolément – deux ensembles de murs trouvés récemment dans les montagnes (the Snowy Mountains), le premier étant aligné Est-Ouest balise la conjonction de planètes et renferme pas moins de 10'000 rocs. Le second mur est au moins quatre fois plus grand et descend le long d’une pente extrêmement raide.

D’ici à "2 heures de Sydney" se trouve un cercle parfaitement aligné de 5 rocs ainsi qu’une autre construction bien plus énigmatique encore, que pour des raisons évidentes nous appellons ‘mini-Stonehenge’. Il est constitué de 46 pierres dans le cercle intérieur et de 18 formant ce que nous ressentons être un amas d’étoiles.

Les quatre directions sont signalées par des formes d’arches avec une pierre horizontale soutenue par des piliers en pierre. Les quatre constructions, bien que séparées par des centaines de kilomètres, servent le même objectif : établir une carte du ciel.

Il y a un motif exposé par ces sites qui semble contredire ouvertement la maxime artistique que nous présumons avoir tenu bon à travers toute l’Australie. Il était de notre croyance que l’art aborigène traditionnel était régional. A l’intérieur de cette zone nous avons trouvé plus de 25 styles/techniques, beaucoup d’entre eux considérées comme la création d’un seul domaine tribal.

Nous avons trouvé des éléments prouvant les styles artistiques des Aborigènes suivants : Panaramitee; X-Ray; Figurative; Mimi; Lightning Brothers; Wandjina; Papunya; Pochoirs à mains (deux sortes); Representational; gravures sur roc; Rock Pecking; Dispositions de pierres; Bands across the body; Symboles Egyptiens; Empreintes d’oiseaux; Engraved shield design (trouvé partout en Australie); Profiled spirits; et d’autres que nous sommes incapables d’identifier. – 


Où cela va-t-il nous mener ? se fier seulement aux manuels et aux universitaires « confus et embrouillés…» Ou il existe une route alternative. Nous avons la conviction que les Premiers Australiens étaient séparés des Africains et qu’ils étaient les premiers homo sapien sapiens.

C’est bien de l’Australie et non de l’Afrique que provenait la première migration et c’est de l’Australie, que la religion, l’égalité des genres, l’astronomie, les inhumations, la voile, la musique, l’art, la démocratie et toutes les nobles recherches débutèrent.

Et, c’est en Australie, en particulier la zone autour des 2 heures de Sydney, la preuve de cet héritage mondial peut encore être découvert. 

By Steve Strong, New Dawn Magazine; | Please visit Wayne Herschel's website for his interpretation of the Egyptian hieroglyphs of Australia;

Traduction Genève, le 10 mai 2014 Nicole V. Joseph

notes: 
1. “The Kariong Glyphs and the Prohibited Egyptians: Research Proves the Kariong Glyphs to Be Genuine and Exposes the Critics as Hoaxters” by Hans-Dieter von Senff, 2011, 99. 
2. Voices of the First Day: Awakening in the Aboriginal Dreamtime by Robert Lawlor, Inner Traditions International, Ltd., 1991, 75. 
3. “Ancient Odyssey” by Jacqui Hayes, Cosmos, 2010, Front Cover. 
4. “First Australians Were Indian: Research,” Sydney Morning Herald, 23 July 2009, 16. 
5. Ibid. 
6. “Wurdi Youang Rocks Could Prove Aborigines Were First Astronomers,” 5 February 2011, www.news.com.au/technology/sci-tech/ancient-aboriginal-eyes-were-on-the-skies/story-fn5fsgyc-1226000523978 
7. Ibid. 
8. Ibid. 

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