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dimanche 15 septembre 2013

FUKUSHIMA : L'IRRADIATION TOUCHERA LA CÔTE OUEST AMÉRICAINE EN 2014


Un panache radioactif d’eau dans l’océan Pacifique à partir de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, qui a été paralysée par le séisme et le tsunami 2011 atteindra probablement les eaux côtières des États-Unis à partir de 2014, selon une nouvelle étude. Le long voyage des particules radioactives pourrait aider les chercheurs à mieux comprendre comment les courants marins circulent dans le monde entier.

Les Simulations de l’océan (par ordinateur) ont montré que le panache de césium-137 radioactif libéré par la catastrophe de Fukushima ,en 2011, pourrait commencer à verser dans les eaux côtières des États-Unis à compter de début 2014 et le pic de 2016. Heureusement, deux courants océaniques au large de la côte orientale du Japon - le courant de Kuroshio et l’extension du Kuroshio - a dilué la matière radioactive tellement que sa concentration est tombé bien au-dessous des niveaux de sécurité de l’Organisation mondiale de la Santé dans les quatre mois suivant l’incident de Fukushima. Mais ça aurait pu être une histoire différente si une catastrophe nucléaire avait frappé de l’autre côté du Japon.

"L’impact environnemental aurait pu être pire si l’eau contaminée aurait été libéré dans un autre environnement océanique où la circulation était moins énergique et turbulent», a déclaré Vincent Rossi, un océanographe et chercheur post-doctoral à l’Institut de physique interdisciplinaire et Systèmes complexes, en Espagne.

Communiqué de l’eau radioactive de Fukushima a pris son temps,voyageant à travers le Pacifique. Par comparaison, le rayonnement atmosphérique de la centrale de Fukushima a commencé à atteindre la côte ouest américaine au sein de quelques jours seulement, de l’arrière en cas de catastrophe en 2011.


Suivi de la trajectoire de la radioactivité...

Le panache radioactif a trois sources différentes: des particules radioactives tombent de l’atmosphère dans l’océan, l’eau contaminée directement sortie de l’usine, et l’eau qui a été contaminé par des particules radioactives de lixiviation du sol contaminé.

Cette projection informatique montre l’ampleur estimée de la plume de la centrale de Fukushima du déversement d’eau radioactive ,jusqu’en en 2014. L’étendue des eaux côtières américaines est indiquée par une ligne noire, avec une boîte noire renfermant Hawaii (en bas au centre).

La libération de césium 137 de Fukushima en de plus turbulent courants orientale du Japon signifie la matière radioactive est diluée au point de poser peu de danger pour l’homme au moment où il quitte les eaux côtières du Japon . Rossi a travaillé avec d’anciens collègues au changement climatique au Centre de recherche de l’Université de New South Wales en Australie, pour simuler la propagation de la radioactivité de Fukushima dans les océans -( une étude détaillée dans le numéro d’Octobre de la revue Deep-Sea Research Part 1 ).

Les chercheurs ont en moyenne 27 essais expérimentaux de leur modèle – chaque terme de départ dans une année différente – afin de veiller à ce que la propagation simulée du césium -137 comme un «traceur» n’a pas été particulièrement affecté par les conditions initiales de l’océan. De nombreux océanographes préfèrent utiliser le césium -137 pour suivre les courants océaniques , car il agit comme un traceur passif dans l’eau de mer , ce qui signifie qu’elle n’interagit pas beaucoup d’autres choses, et se désintègre lentement avec une longue demi- vie de 30 ans .


Voici l’endroit ou l’eau en provenance des réacteurs endommagés fuit vers l’océan Pacifique…l’eau est en ébullition.

«Un des avantages de ce traceur est sa longue demi-vie et notre capacité à mesurer assez précisément , de sorte qu’il peut être utilisé à l’avenir pour tester nos modèles de circulation océanique et de voir comment ils représentent la réalité au fil du temps ", a déclaré Rossi LiveScience . " A l’époque , il y a 20 ans, nous pouvions sortir , prenez les mesures partout dans le Pacifique et les comparer à notre modèle. "

Voyagez à travers le Pacifique

L’ équipe s’est concentrée sur la prévision de la trajectoire de la radioactivité jusqu’à ce qu’il atteigne les eaux du plateau continental qui s’étend de la côte américaine à environ 180 miles (300 kilomètres) au large des côtes. Environ 10 à 30 becquerels (unités de radioactivité représentant x désintégration par seconde) par mètre cube de césium -137 pourrait atteindre la côte US et les eaux côtières du nord du Canada et de l’Oregon entre 2014 et 2020. ( Ces niveaux sont bien en deçà des limites de la US Environmental Protection Agency pour l’eau potable ).

Par comparaison, la côte de la Californie peut recevoir seulement 10 à 20 becquerels par mètre cube 2016-2025 . C’est plus lent, moins d’impact provient des courants du Pacifique participant du panache radioactif vers le bas en dessous de la surface de l’océan dans un voyage lent vers la côte californienne, ce que Rossi a expliqué .

Une grande partie du panache radioactif de la version initiale de Fukushima ne sera même pas atteindre les eaux côtières américaines sitôt. Au lieu de cela , la majorité de la césium -137 restera dans la gyre du Pacifique Nord – une région de l’océan qui circule lentement dans le sens horaire et a piégé des débris dans son centre pour former le " Garbage Patch Great Pacific " – et continuent d’être dilué pendant environ une dix ans après la publication initiale de Fukushima en 2011. ( On s’attend à L’eau du courant de fuite de la centrale prenne un chemin semblable à long terme pour suivre le panache initial libéré, Rossi a dit. )

Mais le panache finira par échapper à la gyre du Pacifique Nord en une forme encore plus diluée. Environ 25 pour cent de la radioactivité initialement publié se rendra à l’océan Indien et du Pacifique Sud sur deux à trois ans après la catastrophe de Fukushima ,ce que le modèle a montré.

mercredi 7 août 2013

ALERTE À FUKUSHIMA : SITUATION CRITIQUE!!!

Fukushima : "On va pomper une partie de l'eau, mais la radioactivité va rester"

Alerte sur les conséquences à très long terme des fuites d'eau contaminée de la centrale nucléaire accidentée...


Des experts et des élus en train d'inspecter les installations censées contenir les fuites d'eau radioactives, le 6 août 2013, à la centrale nucléaire de Fukushima (Japon). (KYODO KYODO / REUTERS)

Fuite radioactive au Japon. La centrale nucléaire accidentée de Fukushima relâche environ 300 tonnes d'eau contaminée chaque jour dans l'océan Pacifique. Un chiffre révélé, mercredi 7 août, par le gouvernement japonais, convaincu que les fuites durent depuis deux ans.

Pour Jérôme Joly, directeur général adjoint de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l'impact environnemental des fuites d'eau contaminée reste marginal, comme il le confie à l'AFP. Laura Hameaux ne partage pas cet avis. La porte-parole du réseau Sortir du nucléaire, livre à francetv info son sentiment sur cette nouvelle évolution concernant le site de Fukushima.

Francetv info : Comment avez-vous accueilli l'information sur les fuites d'eau radioactive quotidienne ?

Laura Hameaux : Pour nous, ce n'est pas une surprise. Nous travaillons avec des experts indépendants depuis le début de la catastrophe. Il ne pouvait pas en être autrement, l'accident de Fukushima ne pouvait qu’empirer. Il ne pouvait pas être réglé en quelques semaines. 

L'élément nouveau, c’est que Tepco [l'exploitant de la centrale] change son fusil d'épaule et reconnaît qu'il y a des fuites, après nous avoir dit le contraire pendant deux ans. Tepco a déversé des tonnes d'eau sur les réacteurs, il était impossible que cela reste confiné. Désormais, il existe un nouveau risque, avec le débordement des nappes phréatiques. 

Quels dangers engendrent ces déversements ?

Ils sont liés à la radioactivité : d'abord, des dangers importants pour la santé. Le directeur du site, [qui y a passé beaucoup de temps après l'accident], est mort d'un cancer. L'autre risque réside dans la pollution importante pour des dizaines, voire des centaines d'années. Le césium [un élément radioactif] possède une demi-vie de 30 ans [c'est-à-dire qu'il perd la moitié de sa radioactivité en 30 ans], mais cela peut prendre des centaines d'années pour que sa radioactivité soit nulle.

Les océans vont être contaminés, et par conséquence toute la chaîne alimentaire de ce milieu aquatique. Les mollusques, notamment, ont la particularité de fixer toutes les matières radioactives, comme les champignons.

Quelle zone géographique pourrait être touchée par cette contamination ?

Il s'agit là d'un autre problème. Les particules radioactives peuvent être transportées sur de très longues distances. Elles suivent les courants et peuvent être véhiculées par les poissons sur leur trajet de migration. 

N'oublions pas aussi que la radioactivité porte atteinte au génome, et que les risques peuvent donc se transmettre de génération en génération. Par exemple, en Ukraine, de nombreux enfants sont malades alors qu’ils sont nés après la catastrophe de Tchernobyl [en 1986].

Les solutions envisagées par l'exploitant Tepco vont-elles permettre d'améliorer la situation ?

Non. Tepco a toujours minimisé les risques, c'est sa stratégie de communication. La société a toujours intérêt à laisser penser qu'elle maîtrise la situation. Mais concrètement, injecter des solutions chimiques pour solidifier les nappes phréatiques ou faire croire que l'on peut pomper toute l'eau contaminée, il s'agit là de chimères. Cela ne règle rien.

On va pouvoir pomper une partie de l'eau, mais la radioactivité va rester. On ne peut pas la faire disparaître. Il n'y a pas de solution. C'est pour cela qu'on s'est inquiété depuis le début. Les ennuis ne font que commencer.


À LIRE AUSSI

mardi 6 août 2013

FUKUSHIMA : LA SITUATION EST CRITIQUE !!!


Plus de deux ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, la situation reste explosive et l’Autorité de régulation nucléaire japonaise (NRA) a décrété ce matin une « situation d’urgence ».

La raison de cette décision, de l’eau hautement radioactive qui se déverse dans l’océan Pacifique et qui dépasse les limites légales d’écoulement. Tepco, l’opérateur de la centrale endommagée n’est pas en mesure d’en trouver la source et l’on ne connaît pas les conséquences de son écoulement sur la biodiversité marine. Toutefois, les poissons et autres formes de vie pourraient rapidement être affectées suivis des hommes qui consommeront leur chair.

Tepco a estimé dimanche que vingt à quarante mille milliards de becquerels se sont déversés dans l’océan depuis mai 2011. L’opérateur n’a admis qu’au lendemain d’élections sénatoriales en juillet dernier que de l’eau chargée de tritium, de strontium, de césium et d’autres éléments radioactifs se déversait dans l’océan. L’opérateur tentait alors de rassurer la population en déclarant que l’analyse de l’eau de mer « ne montrait pas d’augmentation anormale des taux de radioactivité » bien que le niveau de radioactivité dépassait de plusieurs dizaines de milliers de fois la dose limite admise pour l’eau de mer.

Tepco tente de colmater les fuites en injectant un produit chimique sous terre afin de solidifier les sols, mais qui ne serait pas efficace au niveau des nappes phréatiques selon le quotidien japonais Asahi.

mardi 18 juin 2013

LA RÉALITÉ EXTRATERRESTRE... ET LA QUESTION DU "NUCLÉAIRE"...

ufo2jets1.jpg

Petits rappels..
VOICI QUELQUES VIDÉOS À VOIR OU REVOIR OU À FAIRE CONNAÎTRE

Le 19 avril 2008, à l'occasion d'une conférence de presse donnée au National Press Club à Washington D.C., Paul Hellyer s'exprime au sujet des OVNI.


Donc, apparemment, des OVNI survolent des sites d'armement nucléaire...
C'est ce qu'ont déclaré en substance 7 officiers à la retraite de l'US Air Force (USAF), lors d'une conférence de presse le 27 septembre 2010 au National Press Club de Washington, retransmise sur CNN.
Dans certains cas rapportés, les OVNI avaient procédé à la désactivation de missiles nucléaires, une opération dont il reste difficile d'affirmer qu'elle fût en soi intentionnelle ou bien le résultat de radiations électromagnétiques émises par ces OVNI et dont l'intensité et la nature reste indéterminée.

Plusieurs anciens officiers de l'USAF ont témoigné durant cette conférence et notamment :

1. Robert Salas, ancien officier USAF de lancement de missiles nucléaires.
2. Dwynne Arneson, USAF Lt. Col. Ret., officier responsable de centre de communication.
3. Robert Jamison, ancien officier USAF de ciblage de missiles nucléaires.
4. Charles Halt, USAF Col. Ret., ancien commandant de base adjoint.
5. Jerome Nelson, ancien officier USAF de lancement de missiles nucléaires.
6. Patrick McDonough, ancien USAF expert géodésique sur site de missiles nucléaires.
7. Bruce Fenstermacher, ancien officier USAF de lancement de missiles nucléaires.

Pour le capitaine Salas, on parle bien ici d'objets volants non-identifiés. "Ces objets ont un fort intérêt pour nos missiles. A titre personnel, je pense qu'ils ne sont pas de la planète Terre" a-t-il déclaré.

Stephen Bassett, directeur exécutif du Paradigm Research Group (PRG) était présent à cette réunion. Il a diffusé le communiqué suivant :

"Désormais, les acteurs de la presse politique doivent aller interroger les porte-paroles du Ministère de la Défense, de l'U.S. Air Force et de la CIA, et s'adresser directement aux secrétaires Robert Gates, Michael Donley et Leon Panetta. Nous verrons si les journalistes politiques basés à Washington DC, ne sont pas inféodés à ce gouvernement ou ne pratiquent pas l'autocensure."

À ce jour, plus d'une centaine de retraités de l'Armée américaine ont révélé le survol de sites d'armement nucléaire. Ceux-ci sont interprétés comme étant des opérations de surveillance.

Conférence de Presse sur la présence extraterrestre au National Press Club de 2010...


Interview au sujet de la présence d'OVNI près des sites "nucléaires"...


Révélation du Ministre de la Défense Paul Hellyer au sujet des "OVNI's" et des "Énergies Propres" durant une entrevue (en anglais)


RAPPEL : INTERVIEW D'EDGAR MITCHELL


EXTRATERRESTRES ET OVNI'S : LES PREUVES....


En bonus : "THRIVE"


VOICI QUELQUES PHOTOS DE LA PRÉSENCE OVNI PRÈS DES SITES NUCLÉAIRES...


Orbs survolant une Centrale Nucléaire 


un OVNI géant en forme de cigare qui survole la centrale nucléaire de Fukushima au Japon

2 orbes survolant une centrale nucléaire en Russie

Ovni près de la centrale nucléaire de Limerick en Pennsylvanie

dimanche 20 janvier 2013

PETITE HISTOIRE DES EXPLOSIONS NUCLÉAIRE...


Il y a eut pas moins de 2053 explosions nucléaire depuis 1945!!!

La première explosion d'une bombe atomique eu lieu aux États-Unis en 1945 dans le désert du Nouveau Mexique. C'était le test de "Trinity", la première bombe nucléaire, conçue à Los Alamos. Quelques semaines plus tard étaient larguées deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.

Après la fin de la seconde guerre mondiale, l'Union Soviétique développa la bombe à son tour. Ce fut le début de la guerre froide et de la course aux armements entre les États-Unis et l'URSS. D'autres pays acquirent ensuite la bombe: la Grande Bretagne en 1952, la France en 1960, la Chine en 1964, l'Inde en 1974, et le Pakistan en 1998. Tous ces pays ont réalisé des tests en faisant exploser des bombes.


Depuis 1945, pas moins de 2053 bombes atomiques ou thermonucléaires ont explosé, dont 520 étaient des essais dits atmosphériques (sur terre, en mer ou dans l'atmosphère), relâchant au total une quantité importante de radioactivité dans l'environnement et l'atmosphère. Ce n'est qu'à partir de 1980 que tous les tests sont devenus souterrains.

Le vidéaste japonais Isao Hashimoto a réalisé une animation pour visualiser ces explosions sur une carte, avec les pays qui en sont responsables. 1 seconde dans l'animation correspond à 1 mois...



La bombe atomique (ou bombe A) est basée sur la fission de l'uranium ou du plutonium. Selon le même principe que le Soleil, la bombe thermonucléaire (ou bombe H) utilise la fusion de l'hydrogène, celle-ci étant amorcée par une bombe A. La bombe A produit une explosion, de la chaleur, des radiations et un nuage caractéristique en forme de champignon. La bombe H produit en plus un soleil artificiel qui s'élève dans le ciel, brulant tout dans un rayon de plusieurs kilomètres.

Avant que la guerre froide prenne fin, Les États-Unis et l'URSS avaient accumulé un stock de près de 30.000 bombes nucléaires, de quoi faire sauter plusieurs fois toute la planète (10.600 ogives pour les Etats-Unis, 18.000 pour l'URSS).

Un documentaire d'Arte sur les essais nucléaires américains dans l'atoll de Bikini, dans le Pacifique:


1946 - Bombes Atomiques à Bikini _ 1de3 par kraft888


1946 - Bombes Atomiques à Bikini _ 2de3 par kraft888


1946 - Bombes Atomiques à Bikini _ 3de3 par kraft888

Source : Syti

samedi 15 septembre 2012

FUKUSHIMA MET L'HUMANITÉ EN DANGER!!!!

La piscine de Fukushima fait trembler la planète!!

Le réacteur 4 de la centrale japonaise inquiète les scientifiques. Au moment où débute la saison des typhons, un nouveau coup dur pourrait engendrer une radioactivité durable dans tout l’hémisphère Nord.

Le réacteur 4 de la centrale de Fukushima-Daiichi et sa piscine de refroidissement. 

Le réacteur 4 de la centrale de Fukushima-Daiichi et sa piscine de refroidissement. 

«Si le bassin du réacteur numéro quatre devait s’effondrer, les émissions de matière radioactive seraient énormes: une estimation prudente donne une radioactivité équivalente à 5000 fois la bombe nucléaire de Hiroshima.»

Ces propos d’un spécialiste japonais font froid dans le dos. Rapportés par Le Nouvel Observateur, ils font écho à plusieurs articles parus ces derniers jours après le cri d’alarme lancé par des scientifiques.

Cette piscine couverte d’une simple bâche plastique contient 1500 barres de combustible nucléaire. Soit 264 tonnes. Le «pire legs de la catastrophe du 11 mars 2011», assure Le Figaro, citant des experts.

Le bassin en question fait onze mètres de profond. Juché à trente mètre du sol sur le bâtiment très abîmé du réacteur 4, il sert à refroidir le combustible issu de la fission nucléaire avant son retraitement.

Tepco, l’opérateur de la centrale, assure avoir renforcé le bâtiment qui le supporte. Et ne prévoit pas de commencer à retirer les barres avant l’an prochain.

Tchernobyl fois dix

A ce stade, la piscine reste pleine d’eau. Environ un million de litres. Mais un nouveau séisme, un second tsunami, une violente tornade changeraient la donne.

A l’air libre, les barres chaufferaient sans pouvoir être freinées. Elles dégageraient dans l’atmosphère au moins dix fois plus de radioactivité qu’après Tchernobyl, selon les scientifiques.

D’autant plus inquiétant que cet été, les choses ont failli mal tourner. Le système de refroidissement tombé en panne, l’eau a commencé à chauffer, indique La Libre Belgique. Elle aurait pu bouillir et disparaître. Heureusement, la situation a pu être rétablie.

Gravement et durablement

Mais en Extrême-Orient, la saison des typhons commence. «Je prie pour que, dans les semaines à venir, une violente tornade saisonnière ne s’abatte pas sur la centrale», confie au Nouvel Obs l’ancien patron de l’Agence japonaise pour les sciences et la technologie.

Une nouvelle catastrophe pourrait signifier «la fin du Japon moderne et, en tout cas, une calamité pour l'ensemble de l'hémisphère Nord qui deviendrait gravement et durablement contaminé», assure l'envoyé spécial de l’hebdomadaire.(Newsnet)

samedi 24 mars 2012

L'UTILISATION DES DÉCHETS DE L'INDUSTRIE NUCLÉAIRE

L'uranium appauvri est un déchet de l'industrie nucléaire. Il est utilisé dans les projectiles de guerre pour percer les blindages, du fait de sa haute densité. Il a la particularité d'empoisonner durablement les populations civiles et militaires après les conflit, et provoque cancers et anomalies génétiques sur plusieurs générations. C'est un véritable scandale sanitaire dont pratiquement personne ne parle!



Signez la pétition sur le site ICBUW : http://www.bandepleteduranium.org/en/index.html


Source : Merci et Salut à toi MD!

mercredi 15 février 2012

ALERTE À FUKUSHIMA !!!

Alerte Nucléaire en cours au réacteur n°2 de Fukushima (fission nucléaire et réaction en chaîne incontrôlable ?), la situation devient de plus en plus critique, aussi pour le réacteur n° 3 qui présente une augmentation d'activité extérieure, en corolaire une très forte augmentation de la radioactivité à Fukushima Préfecture est constatée, l'inquiétude est grande chez les travailleurs de la centrale nucléaire.

TEPCO vient d'annoncer que du Xénon vient d'être trouvé dans l'enceinte de confinement du réacteur n°2 ce qui signifie concrètement qu'une réaction en chaîne incontrôlable a eu lieu ces derniers jours et est peut-être encore en cours.

De plus la pollution au césium se poursuit avec une recrudescence vertigineuse ces derniers jours, les retombées se poursuivent, le vent venant du nord apportent cette pollution au sud vers Tokyo, la neige et la pluie complètent le tableau.

Le silence des grands médias est assourdissant, la population de l'hémisphère nord et notamment des USA est impactée.



50% DU JAPON EST CONTAMINÉ !

Les médias ne disent rien d'autre que ce qu'ils sont forcés de dire...
Et les citoyens continu de vivre comme des aveugles maintenus dans l'ignorance
Afin d'illustrer la situation
voici un court-métrage qui nous résume la situation : "BLIND"



source : "Citoyens Responsables Écologie France" (http://crefrance.ning.com)
merci à : M.D.

mardi 29 novembre 2011

LES BIENFAITS DE L'ÉLECTRICITÉ CACHENT PLUSIEURS MÉFAITS!!!

50 ans d’électricité, 500 000 ans de radioactivité!

Réagissant à la catastrophe de Fukushima, le vidéaste américain Brian Rich a récemment réalisé « Dial M for Meltdown » (« Pour la Fusion du coeur, tapez F »), un court-métrage percutant. Mené tambour battant, il dresse un panorama saisissant de l’histoire du nucléaire civil, du premier réacteur américain à la tragédie japonaise en passant par Tchernobyl.

Brian Rich a travaillé à partir de nombreuses images d’archives et d’actualité ; il a également collaboré avec les experts indépendants Arnold et Margaret Gundersen du cabinet Fairewinds Associates qui ont régulièrement décrypté la catastrophe et ses conséquences dans les médias américains et sur le web.

Cette version française du film de Brian Rich a été réalisée par deux bénévoles et un salarié du Réseau « Sortir du nucléaire ».



Source : "Real Info"

jeudi 10 novembre 2011

UN EX-MILITAIRE VICTIME DE RADIATIONS PASSE AUX AVEUX : LE CANADA FOURNIT DE L'URANIUM APPAUVRI POUR LES BOMBES

Une grève de la faim pour dénoncer les politiques du Ministère des Anciens combattants...

Émission : Dutrizac

Invité : Pascal Lacoste, ex-militaire des forces armées canadiennes
Intervenants : Benoît Dutrizac

Écoutez l'émission en cliquant ici : "Uranium Appauvri" (début)

Suite...
Retour sur le dossier de Pascal Lacoste
Les problèmes de santé liés à l'uranium appauvri
Invité : Marc Chénier,géologue et porte-parole du REG pour la surveillance nucléaire

Écoutez l'émission en cliquant ici : "Uranium Appauvri" (suite)

vendredi 26 août 2011

FUKUSHIMA = ZONE INTERDITE ET CONDAMNÉE!

Pas de retour dans la zone d’exclusion de Fukushima officiellement inhabitable. Pour l’instant, le rayonnement est 29 fois supérieur à Hiroshima

Le gouvernement japonais va enfin admettre que les radiations ont rendu inhabitable la région entourant Fukushima. Mais ce n'est qu’un élément d'un tableau bien plus désastreux.



Un rayon de 20 km autour de Fukushima devient une "Zone interdite"
Un "no man's land" se met en place autour de la centrale accidentée de Fukushima. Un rayon de 20 km a été évacué jeudi et désigné "zone interdite" pour éviter que des habitants n'y reviennent.

Le rayon d’évacuation de 20 km mis en place autour de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima va devenir zone interdite, afin d’éviter que des personnes évacuées y retournent en dépit de risques élevés pour la santé, a annoncé le gouvernement japonais jeudi.

Le Premier ministre a fait cette annonce à l’occasion d’une visite dans la région de cette centrale endommagée le 11 mars par un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant, qui ont entraîné la mort ou la disparition d’environ 28.000 personnes. Quelque 80.000 habitants ont été évacués de ce rayon de 20 km.


CONTRÔLE STRICT!

L’interdiction, qui devrait devenir effective dans la nuit de jeudi à vendredi, vise à permettre un contrôle strict de la zone. En inspectant plusieurs milliers de maisons, la police a découvert que plus de 60 familles y vivaient toujours en dépit des risques liés aux radiations.

"Nous avons demandé aux résidents de ne pas entrer dans cette zone dans la mesure où il y a un énorme risque pour leur sécurité", a souligné Yukio Edano, porte-parole du gouvernement, au cours d’une conférence de presse. "Aujourd’hui, nous avons décidé de la classer +zone en état d’urgence+ en vertu de la loi sur les catastrophes", a-t-il précisé.

Chaque famille réfugiée hors de ce périmètre aura cependant le droit, dans les semaines à venir, d’envoyer l’un de ses membres, durant deux heures seulement, pour récupérer des biens abandonnés dans son ancien domicile. Il devra être équipé de vêtements de protection et d’un dosimètre individuel pour mesurer la radioactivité.


ZONE INTERDITE POUR DES DÉCENNIES AUTOUR DE FUKUSHIMA!!!

Dans le périmètre évacué autour de la centrale nucléaire de Fukushima, des zones seront interdites pendant plusieurs décennies.

Parmi les 80.000 personnes évacuées de la préfecture de Fukushima, dans le périmètre de 20 km autour de la centrale, certaines ne pourront pas revenir avant plusieurs décennies, a prévenu le gouvernement japonais. D’après les informations publiées par le Yomiuri Shimbun, un périmètre de 3 km autour de la centrale de Fukushima Daiichi restera interdit d’accès même lorsque le blocage sera levé pour la zone d’évacuation de 20 km. L’annonce officielle de cette décision devrait intervenir dans les jours qui viennent, selon la presse japonaise.

Les dernières mesures de radiations effectuées par le MEXT, ministère de l’éducation, des sciences et de la technologie, le niveau de radiation demeure trop élevé en certains points, comme à Okumamachi ou Futabamachi, où un résident serait exposé à plusieurs centaines de millisieverts en une année (jusqu’à plus de 500 mSv), soit beaucoup plus que la limite annuelle d’exposition fixée par les autorités japonaises à 20 mSv (qui correspond à la dose maximale annuelle fixée pour les travailleurs du nucléaire en temps normal, la limite étant de 1mSv pour la population générale en France).

Déclarée zone d’évacuation au moment de l’accident à la centrale de Fukushima Daiichi, le 12 mars, le périmètre de 20 km autour de la centrale a ensuite été transformé fin avril en territoire interdit. Au mois de mai, certains habitants ont pu revenir sous bonne garde, pour prendre quelques affaires (lire le reportage de Marie Linton et Guillaume Bression). Officiellement, le retour des habitants évacués n’interviendra que lorsque la situation à la centrale de Fukushima Daiichi sera de nouveau sous contrôle, ce qui va demander encore plusieurs mois.

[MEDIUM]Les dernières nouvelles du Japon sont mauvaises et convergent toutes vers une catastrophe environnementale qui va impacter non seulement le Japon et les pays limitrophes, mais aussi le monde.[/MEDIUM]

Il est constaté que la pollution environnementale par les contaminants radioactifs est en cours et globalement monte en charge, ceci vient d’obliger l’Union européenne à revoir en catimini à la hausse, par la publication d’une Ordonnance d’urgence, les valeurs (normes) des irradiations admissibles notamment dans la nourriture, afin d’éviter une pénurie alimentaire (News en cours).

In situ, il ne fait plus aucun doute que le réacteur de l’unité 1 de Fukushima est entré en fusion, TEPCO, l’a admis officiellement hier. Il est logique de supposer que les autres sont peut être dans le même processus. Si TEPCO fait actuellement des recherches de traces de plutonium dans la mer au large du site c’est aussi un très mauvais signe.

TEPCO a donné hier les chiffres des contaminants disséminés, les quantités sont phénoménales. Pour la première fois aussi hier, le gouvernement japonais a diffusé les chiffres des valeurs des radiations cumulées, et évidement, ils sont très mauvais, la situation ne pourra pas s’éterniser pour la population dans certaines zones très vastes.

L’autre réalité c’est la contamination par les particules, pareillement pour la première fois hier les grands médias commencent à diffuser des imageries explicatives concernant la contamination radioactive externe et interne par les particules, il était effectivement incroyable de voir depuis un mois notamment des personnes circulant en véhicules dans les zones contaminées sans protection particulière NBC et ensuite les véhicules intégrés dans la circulation normale sans décontamination.

Ceci a engendré une extension des zones contaminées et une dissémination des particules radioactives contaminantes.
Le bouclage total des zones décidé hier par le gouvernement est une décision trop tardive qui va avoir des conséquences négatives sur les personnes et l’environnement.



Personne ne pourra revenir dans la zone d'exclusion autour de la centrale nucléaire de Fukushima qui a subi trois fusions de cœur de réacteurs et crache toujours des rayonnements. Le New York Times rapporte que le gouvernement annoncera bientôt que la zone d'exclusion est inhabitable, et pourrait le rester des décennies durant.

Le premier ministre devrait se rendre à Fukushima ce samedi pour annoncer officiellement aux anciens habitants que leurs maisons sont perdues. Ils ne peuvent pas retourner dans le périmètre de 12 miles (20 km) de rayon autour de la centrale nucléaire de Fukushima.

Ce qui a pris tant de temps peut seulement être décrit comme une machination politique. Les habitants ont dû partir à cause des radiations, dont on sait qu’elles contamineront pendant au moins des dizaines d'années. Il n’y avait aucune possibilité que les habitants puissent revenir. Pourtant, la fiction a été entretenue – la vie des gens a été suspendue pendant des mois – simplement pour que l'énormité de la catastrophe nucléaire de Fukushima puisse être cachée en attendant que les carrières politiques soient sécurisées et que les magouilles puissent assurer qu'il y aurait peu de résistance publique au projet de maintiens de l'énergie nucléaire.


NIVEAU CRITIQUE DE RADIATIONS AU JAPON

Al Jazeera rapporte que des scientifiques japonais et les médecins veulent un mandat national pour tester dans les aliments, l’eau, le sol et l'air, la radioactivité qui est actuellement toujours crachée par la centrale nucléaire polluée de TEPCO. Le Dr Tatsuhiko Kodama, professeur au Centre de recherche en sciences et technologies avancées et directeur du Centre des radio-isotopes de l'université de Tokyo, veut savoir : "Quelle quantité de matières radioactives a été libérée par la centrale ? Le gouvernement et TEPCO n’ont pas encore indiqué la quantité totale de radioactivité libérée."

Les installations de Kodama ont mesuré le rayonnement dans toute la nation japonaise. Leurs résultats sont effrayants. Ils ont constaté que, depuis le séisme, il y a plus de cinq mois,la quantité totale de radiation émise est supérieure à celle de 29 "bombes atomiques de type Hiroshima" ! La quantité d'uranium libéré équivaut à environ 20 bombes d'Hiroshima.

Il ne surprendra guère que Kodama pense que la réponse du gouvernement n'a pas été adéquate...

Considérez aussi que des niveaux de rayonnement supérieurs à 10.000 millisieverts [*] par heure ont été trouvés il y a juste quelques semaines. Jusqu’où se monte leur intensité est inconnu, car les compteurs Geiger ne peuvent pas enregistrer au-delà.

Al Jazeera rapporte que des médecins japonais soignent maintenant des patients pour des maux qu'ils pensent causés par les radiations. Le Dr Yuko Yanagisawa, de l’hôpital de Funabashi Futawa dans la préfecture de Chiba, a déclaré : "Nous avons commencé à voir des saignements nasals aigus, des cas de diarrhées rebelles, et des symptômes de type grippal chez des enfants. Nous sommes face à des situations nouvelles que nous ne pouvons expliquer avec le corps de connaissances sur lequel nous comptions sur jusqu'à présent."

La situation à l’installation nucléaire de Daiichi à Fukushima n'a pas encore été totalement stabilisée, et nous sommes incapables d’en voir la fin. Comme les matières nucléaires n'ont pas encore été fixées (encapsulated), le rayonnement continue à se propager dans l'environnement.

Les médecins sont consternés par la réponse du gouvernement : relever de 1 millisievert par an à 20 millisieverts par an la limite de rayonnement admise pour les enfants. Yanagisawa déclaré calmement : "Du point de vue médical, cela a provoqué une controverse. C'est certainement une question qui implique à la fois les expositions personnelles internes ainsi que les expositions à de faibles doses."

Kodama, un expert sur les effets internes du rayonnement, est consterné par le manque de réaction du gouvernement face à la radioactivité des aliments : "Bien que trois mois se soient déjà écoulés depuis l'accident, pourquoi même les choses élémentaires n'ont pas encore été faites ? Je suis très en colère et ça me met en rage.
Les radiations sont un grand danger pour les embryons chez des femmes enceintes, pour les jeunes, et les cellules très proliférantes des gens dont l'âge augmente. Même pour les adultes, les cellules très proliférantes, comme les cheveux, le sang et les cellules épithéliales de l’intestin, sont sensibles aux radiations."

Le directeur exécutif de Greenpeace Japon est catégorique : "Il est absolument scandaleux d'augmenter le niveau d'exposition pour enfants à vingt fois la limite maximale pour adultes. Le gouvernement japonais ne peut pas tout bonnement augmenter les limites de sécurité pour des raisons de commodité politique ou pour donner l'impression de normalité."

Mais, naturellement, c'est exactement ce que le gouvernement japonais a fait...

Le Dr Helen Caldicott, fondatrice et présidente de Physicians for Social Responsibility, lauréat du prix Nobel en 1985, est citée par Al-Jazira à propos de son inquiétude pour les générations futures : "Les éléments radioactifs pénètrent dans les testicules et les ovaires, et cela cause de maladies génétiques comme le diabète, la fibrose kystique, et l'arriération mentale. Il y a 2600 de ces maladies qui entrent dans nos gènes et sont transmises de générations en générations, pour toujours."

Le Dr Yanagisawa rajoute : "L’incidence du cancer augmentera sans aucun doute. Dans le cas des enfants, des cancers de la thyroïde et des leucémies peuvent commencer à apparaître après plusieurs années. Dans le cas des adultes, l'incidence des divers types de cancer augmentera sur plusieurs décennies.
L’exposition aux radiations est dite être sans effet immédiat, et après un cancer frappe – ce qu'est souffrir pendant longtemps de cette façon, seuls les survivants des bombardements atomiques peuvent vraiment le comprendre."

Déjà, quelques rescapés de Fukushima commencent aussi à comprendre...

Je suppose que citer la réaction du gouvernement japonais à tout ça sera considéré correct. Mais il ne s’agit pas d’une question de bord [politique]. C'est une question vitale et le gouvernement du Japon traite la vie de ses citoyens comme s’il s’agissait de pions sur un jeu d'échecs.

La vie des générations futures est en danger, et ils répondent par des faux-fuyants, sans même tenter des solutions. En fait, ils n'ont même pas répondu au rapport de Kodama sur les niveaux de rayonnement ; ils l’ont tout bonnement ignoré.

L'AMPLEUR DE LE DISSIMULATION...

Personne ne pense même aux rejets radioactifs dans l'océan et la nappe phréatique, ni aux nuages [radioactifs] qui ont voyagé autour de la Terre. En fait, où sont les rapports sur l'endroit où se dirige la radioactivité ? La vérité, c’est que le Japon n'est pas le seul impliqué dans la dissimulation. Toutes les nations industrielles du monde le sont.

En Zunie, il y a eu un tremblement de terre d'intensité 6,0 environ. Ne pensez pas que les centrales nucléaires s’en sont tirées les doigts dans le nez, car ce n’est pas le cas. Bloomberg a signalé que la centrale nucléaire de North Anna, exploitée par Dominion Resources, est passée sur les générateurs électriques diesel de secours quand l'alimentation à l’extérieur du site est tombée en rade le 23 août. L’un des quatre générateurs n'était pas opérationnel, car le séisme avait rompu la tubulure du liquide de refroidissement.

La centrale a été soi-disant construite pour résister à un séisme de précisément cette magnitude, et elle s’en est assez mal tirée. Et la réalité de l’histoire est pire que ça. Le tremblement de terre à Charleston en 1886, un séisme d'environ 7,0, fut bien plus fort. Pourtant, aucun projet n'a été fait pour qu’une centrale nucléaire résiste à un séisme supérieur à 6,0 – et, de toute façon, elle n'a pas vraiment pu le gérer.

Les capteurs sismiques ont été retirés de la centrale nucléaire de North Anna dans les années 90. Pour raison de compressions budgétaires. Ah ? Et Dominion Virginia Power, le propriétaire de la centrale, a prévu de rajouter un troisième réacteur sur le site. Il sera intéressant de voir si leur projet est accepté.

En juin, une centrale nucléaire située le long du Mississippi, est presque passée en situation de catastrophe, au moment où une inondation a presque submergé les piscines de barres de combustible usagé. L’eau a pu arriver à quelques centimètres. Si l’inondation avait recouvert les piscines, la radioactivité se serait répandue dans le Mississippi.

Par expérience personnelle, je puis rapporter qu’une autre centrale, Rancho Seco, près de Sacramento, en Californie, a été il y a 30 ans très près d’une fusion de cœur de réacteur. La cause n'avait pourtant rien à voir avec les catastrophes naturelles. La simple cupidité en était la raison. La compagnie propriétaire de la centrale avait choisi de ne pas faire la maintenance routinière nécessaire, de sorte qu'elle a pu présenter un plus grand profit. La responsabilité a été attribuée avec succès à la conception de la centrale, qui, assurément imparfaite, a rendu le manque d'entretien encore plus grave (egregious). Le public n'a jamais su l'ampleur de l'incident.

Les dernières nouvelles du Japon, les essentielles sont disponibles en live, (cliquez ici) : "CARTORADIATION"

Source : Sciences et Avenir.fr + http://www.centpourcentnaturel.fr/ + http://www.lematin.ch/ + http://www.crashdebug.fr + http://www.cartoradiations.fr

mercredi 24 août 2011

DÉFAILLANCES D'UNE CENTRALE NUCLÉAIRE EN VIRGINIE APRÈS LE SÉISME!!!

Une centrale nucléaire de Virginie semble avoir eu quelques défaillances pendant le séisme qui a frappé la région

Le tremblement de terre de magnitude 5, 9 qui a secoué la Virginie aux états unis a entraîné l'arrêt des deux réacteurs de la centrale nucléaire de North Anna située à 43 km de l'épicentre, et d'une puissance de 1.800 mégawatts, selon un responsable.

Ils ont cessé de fonctionner "automatiquement" en raison d'une coupure d'électricité liée au séisme et ce malgré la mise en route automatique des générateurs Diesel de secours. "Il n'y a aucun dégât apparent à ce stade", a assuré ce responsable, précisant que "les centrales nucléaires sont conçues pour des séismes comme celui-là".

...Si ce n'est que les réactions nucléaires au sein d'un réacteur d'une centrale ne s’arrête pas en 1 heure et encore moins par une coupure de courant, bref les journalistes de la presse à grands tirages spectaculaires méritent parfois un 0 pointé...haarp... vraiment ...c'est pas bien ça...





Le rare séisme de magnitude 5,8 qui a été ressenti mardi à Washington et sur la côte Est des Etats-Unis a entraîné l'arrêt des deux réacteurs d'une centrale nucléaire de Virginie à la suite d'une coupure d'électricité, a indiqué un responsable de l'installation.

Le tremblement de terre a provoqué l'arrêt automatique de la centrale de North Anna (1800 mégawatts) qui se trouve à quelques kilomètres de l'épicentre, a dit David Heacock, président de la société Dominion Nuclear qui l'exploite, interrogé par la chaîne de télévision CNN.

Les réacteurs se sont arrêtés «automatiquement» en raison d'une coupure d'électricité liée au séisme, et ce malgré la mise en route automatique des générateurs diesel de secours, a-t-il précisé.

«Il n'y a aucun dégât apparent à ce stade», a souligné David Heacock, précisant que «les centrales nucléaires sont conçues pour résister à des séismes comme celui-là».

L'autorité nucléaire américaine (NRC) a indiqué pour sa part dans un communiqué que des alertes jugées mineures avaient été signalées dans une dizaine d'autres centrales de la côte Est.

Elle a souligné qu'elle allait «continuer à surveiller la situation» tant à la centrale de North Anna que dans les autres.

Les 250 000 foyers alimentés par la centrale de North Anna n'ont pas été affectés par l'arrêt des réacteurs, la société Dominion Nuclear ayant activé un système de redistribution électrique par d'autres centrales, a souligné David Heacock sur CNN.

Source : multiples, via "NatureAlerte" + "Agence France-Presse", via "Cyberpresse"

samedi 30 juillet 2011

DES INONDATIONS CATASTROPHIQUES FRAPPENT LA RÉGION DE FUKUSHIMA!

Près de cinq mois après le dramatique séisme et le tsunami qui avait suivi, la région de Fukushima est à nouveau frappé. Des intempéries ont provoqué des inondations torrentielles et un homme a perdu la vie. Des inondations au Japon ont fait un premier mort samedi et près de 300.000 personnes ont été invitées à quitter leur maison en raison des intempéries

Les autorités locales de la région montagneuse de Niigata et de Fukushima déjà frappé par le tsunami ont recommandé aux habitants d'évacuer certaines zones après une alerte maximum de la météo annonçant l'arrivée de fortes pluies, des risques d'inondations et de coulées de boue.

Ces fortes pluies avaient déjà causé la mort de 59 personnes dans la péninsule coréenne depuis le début de la semaine. Et des milliers d'autres se sont retrouvées sans abri.

296 000 personnes ont été invitées à évacuer leur domicile samedi, selon la chaîne publique NHK, mais sans qu'aucun ordre d'évacuation obligatoire n'ait été donné malgré la hausse du niveau des eaux des rivières, les digues emportées et les maisons inondées.

Le corps d'une première victime japonaise, un homme de 67 ans, a été retrouvé mort noyé samedi à Tokamachi, dans la région de Niigata (centre). Quatre autres personnes sont portées disparues dans cette région, dont une femme de 93 ans qui a été emportée par les eaux de la rivière et un jeune homme de 25 ans dont la voiture est probablement tombée dans la rivière en crue.

Un homme de 63 ans est également porté disparu à Fukushima (nord-est), où plus de 40 personnes ont été secourues, après avoir passé la nuit dans des voitures et des bus bloqués par les eaux et les coulées de boues.

Les mêmes intempéries ont frappé au début de la semaine la Corée du Sud, où des pluies d'une violence inhabituelle ont causé la mort d'au moins 59 personnes, et fait des milliers de sans-abri.

Une région dévastée...
Les autorités ont fait appel aux Forces d'auto-défense pour participer à la recherche des disparus et aux secours des personnes bloquées par les glissements de terrain et les inondations.

La TV publique NHK a montré des images de ponts partiellement submergés sur le fleuve Shinano, dans la région de Niigata, d'arbres et de poteaux télégraphiques arrachés. Dans cette région, la ville de Karaïte était complètement inondée et ses routes submergées. Les prévisions météo ont mis en garde contre la persistance de pluies torrentielles. Les précipitations ont atteint 1000 millimètres depuis mercredi à Tango (250 km au nord-ouest de Tokyo).

Le sort s'acharne…
Et c’est loin de s’arranger… Un autre typhon (MUIFA) est en cours dans le Pacifique et se dirige vers le sud du Japon comme le montre l’image ci-dessous . Le sort s'acharne sur cette région du monde et sur ce peuple dont la dignité dans l’épreuve est absolument exemplaire.




One dead in Japan flood par reuters

Source: "Tsr" + "AFP" ©30 juillet via "NatureAlerte"

LES HABITANTS DE FUKUSHIMA ABANDONNÉS PAR LEUR GOUVERNEMENT

Les habitants de Fukushima, abandonnés par leur gouvernement, se heurtent à un mur alors qu'ils demandent leur évacuation rapide, et l'analyse des urines des enfants...

mardi 28 juin 2011

LE SITE NUCLÉAIRE DE LOS ALAMOS MENACÉ PAR UN INCENDIE

Un violent feu de forêt menace le Laboratoire national de Los Alamos aux États-Unis, un vaste complexe nucléaire qui abrite des centres de recherche et un site de stockage de plutonium.
Los Alamos, Nouveau-Mexique, États-Unis
Reuters/Craig Fritz


L’incendie, qui s’est déclaré dimanche après-midi, a ravagé plus de 58 000 hectares.
Depuis le dévastateur tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima, toutes sortes de menaces s’acharnent sur les sites nucléaires de par le monde.
Et dire que la population croit en toute confiance que le nucléaire était sécuritaire! Du moins c’est ce qu’ont cherche à nous faire croire...

Un violent feu de forêt menace le Laboratoire national de Los Alamos aux États-Unis, un vaste complexe nucléaire qui abrite des centres de recherche et un site de stockage de plutonium.

Des flammes ont brièvement pénétré lundi sur une surface de 0,4 hectare à l’intérieur de la limite sud-ouest du site, qui s’étend sur 11 000 hectares dans les monts Jemez, dans le nord du Nouveau-Mexique, à une quarantaine de kilomètres de Santa Fe, avant d’être éteintes par les pompiers.

L’incendie, qui s’est déclaré dimanche après-midi, a ravagé plus de 58 000 hectares et le chef des pompiers de Los Alamos a estimé qu’il pourrait encore doubler voire tripler en taille.


LOS ALAMOS ÉVACUÉE
La ville de 12 000 habitants a été évacuée sur ordre des autorités, surprises par la rapidité du sinistre. Aucun bâtiment du Laboratoire, qui a pour mission d’assurer la sécurité et la fiabilité de l’arsenal nucléaire militaire américain, n’a été touché par les flammes, déclarent les autorités.

Celles-ci assurent que les zones sensibles du complexe ne sont guère menacées. Le site de plutonium est ainsi situé dans la partie nord-est du complexe, alors que le feu semble se déplacer vers le sud et l’est.« L’installation est très bien protégée contre tout type de menace relative aux feux de forêt », a déclaré le porte-parole.

Il a rappelé que le Laboratoire a survécu à un incendie en mai 2000 qui a touché plusieurs bâtiments et provoqué plus de 1 milliard de dollars de dégâts. Les matériaux explosifs sont ainsi entreposés dans des bunkers souterrains de béton et d’acier.

Source : Le Monde.fr + dailymail.co.uk

lundi 20 juin 2011

LE VIRUS "STUXNET" : UNE ARME CYBERNÉTIQUE QUI MET L'HUMANITÉ EN DANGER...

Toute l’industrie de l’énergie nucléaire est en train de s’écrouler. Les horreurs se multiplient et la vraie face dangereuse du nucléaire se manifeste. La population mondiale prend conscience qu’il est temps de mettre fin à cette technologie avant qu’elle ne mette fin à notre propre existence.

De plus, il se trouve que certains essaient même d’accélérer notre chute dans un enfer radioactif.

Deux vidéos extrêmement importantes pour comprendre ce qu’est le virus très avancé Stuxnet qui a été créé par les services secrets des États-Unis et le Mossad israélien pour attaquer les centrales nucléaires iraniennes. Le problème majeur est que ce virus « open source » s’est répandu un peu partout à travers la planète et attaque les centrales nucléaires partout où il s’infiltre. Et l’on sait que la présence de Stuxnet avait été rapporté au Japon avant la catastrophe de Fukushima.

Sachant qu’il a pour but d’attaquer les centrifuges et les valves de sécurité affectant le processus de refroidissement des coeurs nucléaires, et que la centrale de Fukushima a eu exactement ce problème suite au tremblement de terre et tsunami, combiné avec la multitudes de centrales nucléaires qui ont subie d’étranges arrêts et autres difficultés inattendues ces derniers temps, il serait absolument crucial de déterminer si nos systèmes sont tous infectés par ce dangereux virus qui pourrait tourner la planète en un dépotoir radioactif.



Stuxnet: Anatomy of a Computer Virus from Patrick Clair on Vimeo.


Source : François Marginean pour "Les Nouvelles Internationales" + "www.ted.com/"

jeudi 9 juin 2011

L'ACCIDENT NUCLÉAIRE DE FUKUSHIMA RISQUE DE RENDRE LE JAPON INHABITABLE !

Le rapport gouvernemental dit que l’emballement dévastateur de la fusion du cœur des réacteurs survenu à la centrale Fukushima pourrait rendre le Japon inhabitable...

Les derniers rapports confirmant que les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi ont complètement fondu juste quelques heures après que le tremblement de terre et le tsunami dévastateurs ont frappé la région le 11 mars, ont été éclipsés par des nouvelles pires encore : La fusion de tous les réacteurs s’emballe [*] probablement, une situation qui, selon le journal japonais Daily Yomiuri est « le pire aboutissement d'un accident nucléaire. »
[* Ndt : Le terme melt-through, du texte original, signifie : Accident de réacteur nucléaire dans lequel la fusion du cœur de combustible nucléaire s’emballe. Le combustible nucléaire fondu coule au fond du réacteur et traverse l’enceinte de confinement. Un phénomène aussi appelé syndrome chinois.]

Lors d’une interview avec le Wall Street Journal, le haut fonctionnaire Ichiro Ozawa a suggéré qu’il se puisse que la situation à Fukushima rende « inhabitable » le pays du Japon entier.

La fusion d’un cœur nucléaire implique que [la température du] combustible dépasse le point de fusion jusqu’à endommager le réacteur. Fuyant à l’extérieur, le combustible menace virtuellement de propager dans l'environnement une grande radioactivité. L’emballement de la fusion du cœur d’un réacteur est, bien entendu, un scénario encore pire, puisque le combustible nucléaire fond littéralement et traverse le fond de l’enceinte de confinement du réacteur endommagé – et, traversant même vraisemblablement les enceintes externes, passe directement dans le sol, l'air et l'eau.

Selon le journal Daily Yomiuri, ce rapport suggérant que l’emballement de la fusion a déjà eu lieu, un fait qui est prêt à être soumis à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est la « première reconnaissance officielle » de l’urgence de la situation. Le journal confirme également ce qui était soupçonné dès le début, que ce scénario a tout le temps été en cours, car les rapports ultérieurs ont confirmé que cette catastrophe inimaginable a percé les enceintes de confinement des réacteurs, et que de l'eau radioactive, et peut-être même du combustible, se sont échappés par le bas des enceintes.

L'AIEA a déjà déclaré que la catastrophe de Fukushima est au moins aussi grave que le désastre de Tchernobyl, mais cette nouvelle information suggère maintenant que c'est vraisemblablement encore pire. On ignore actuellement si le combustible accumulé dans les enceintes de confinement s'est infiltré à l'extérieur, où il a la capacité de contaminer les nappes phréatiques et d’entraîner d’immenses dommages environnementaux.

Dans une interview réalisée avant la publication du nouveau rapport, Ichiro Ozawa a dit au Wall Street Journal que les régions autour de Fukushima sont déjà devenues complètement « inhabitables. » Il a également insinué que, vu la tournure actuelle, beaucoup de ce qui reste du pays, dont Tokyo, pourrait subir le même sort si rien n'est fait correctement et efficacement pour maîtriser la situation.

Sources de cet article :
- www.yomiuri.co.jp/dy/national/T110607005367.htm
- online.wsj.com/article/SB10001424052702304066504576348263512336934.html
- hawaiinewsdaily.com/2011/03/when-the-fukushima-meltdown-hits-groundwater/

Original : www.naturalnews.com/032657_Fukushima_meltdown.html
Traduction copyleft de Pétrus Lombard

mardi 17 mai 2011

LE CAUCHEMAR DU NUCLÉAIRE...

LE CAUCHEMAR DU NUCLÉAIRE...
Documentaire "Arte-TV"

À Voir absolument!

















lundi 16 mai 2011

DERNIÈRES NOUVELLES SUR LA SITUATION AU JAPON...

VOICI UN DOCUMENTAIRE RÉALISÉ PAR "France5" À VOIR ABSOLUMENT AU SUJET DE LA SITUATION AU JAPON DEPUIS LE TSUNAMI ET LA CATASTROPHE NUCLÉAIRE DE FUKUSHIMA!!!!!!!!!!!!!
"LE MONDE EN FACE : FUKUSHIMA, LE DRAME NUCLÉAIRE"
cliquez ici : VIDÉO France5