Boomerang est un documentaire d'un genre nouveau dans lequel Diego Buñuel s'entoure de reporters de choix pour nous emmener aux quatre coins de la planète sur les traces de l'un des objets les plus vendus au monde : le téléphone portable.
Un voyage haletant qui vous fera découvrir les pays, matériaux, enjeux et surtout les hommes qui se cachent derrière ce gadget qui a su se rendre indispensable en si peu de temps.
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dimanche 22 avril 2012
mercredi 1 juin 2011
TÉLÉPHONES PORTABLES = ONDES DANGEREUSES
Selon une récente étude, il y aurait un lien à faire entre l'usage d'un cellulaire et le développement de tumeurs bénignes ou malignes. Pour ceux qui ont toujours cet appareil près de l'oreille, la nouvelle peut être difficile à avaler.
C'est la chercheuse Dr Siegal Sadetzki de l'Université de Tel-Aviv en Israël qui a fait paraître un article à ce sujet dans la revue scientifique "American Journal of Epidemiology" en décembre dernier.
Selon cette étude, les personnes utilisant très fréquemment leur cellulaire auraient 50% plus de chance de développer une tumeur sur la plus volumineuse des glandes salivaires, la parotide, en comparaison de ceux qui n'ont pas recours à cet appareil dans leur quotidien. Tel est le constat du Dr Sadetzki après avoir étudié le profil de 500 patients diagnostiqués avec une tumeur des glandes salivaires.
Une technologie dangereuse qui fait partie de nos vies...
En 2004, on estimait à un milliard le nombre d'utilisateurs sur le globe. Aux États-Unis, on évalue ce nombre à 100 millions. En septembre 2007, on comptait plus de 53 millions d'usagers du téléphone cellulaire en France, soit 84% de la population selon la compagnie française de télécommunication Arcep.
Actuellement plus de 8 millions de Canadiens utilisent un téléphone cellulaire. Et le nombre d'utilisateurs ne risque pas de diminuer partout sur la planète, bien au contraire. Cette technologie s'incruste lentement mais sûrement dans notre mode de vie. Mais faut-il se méfier ou non de ce petit appareil aux fonctions qui ne cessent de surprendre par leur ingéniosité?
En 2000, la US Food and Drug Administration (FDA), l'équivalent de Santé Canada, a prétendu qu'il n'y avait pas de lien direct à faire entre l'usage d'un cellulaire et le développement de pathologies. Au printemps dernier, la FDA revisait sa position en annonçant vouloir mener d'autres études :
"The U.S. Food and Drug Administration will review wireless-phone safety following a recently published study that raised concerns about a heightened risk of brain cancer......The researchers at the Swedish National Institute for Working Life compared data from 2,200 cancer patients and an equal number of healthy patients. Those who heavily used wireless phones had a 240 percent increased risk of a cancerous tumor on the side of the head where they used their phone, they reported".
La virilité durement touchée
Des scientifiques hongrois auraient déjà démontré que les hommes utilisant un cellulaire de façon régulière et le transportant dans la poche de leur pantalon pouvaient subir une baisse de 30% de l'activité de leurs spermatozoïdes. En fait, non seulement le nombre de spermatozoïdes a-t-il baissé du tiers, leur capacité à se mouvoir a également été remarquée, affectant du coup leurs chances de concevoir un bébé.
Le cellulaire, un danger pour la peau?
C'est ce que des études menées par des chercheurs finlandais avancent.
Des chercheurs, en Finlande, ont déterminé que les radiations émises par les téléphones cellulaires altéraient des protéines dans les cellules humaines, sans toutefois pouvoir préciser les effets de ces changements sur la santé. Les scientifiques de l'agence de sûreté nucléaire finlandaise ont exposé une petite partie de l'avant-bras de 10 femmes volontaires aux radiations de téléphones cellulaires pendant une heure. Des biopsies sur la peau exposée ont montré des altérations inexistantes sur la peau non exposée.
Le chercheur Dariusz Leszczynski a indiqué que ces changements étaient réels. Il a toutefois ajouté que l'étude ne permettait pas de savoir si ces altérations posaient un risque à la santé, mais visait simplement à déterminer si les radiations de téléphone cellulaire avaient un effet sur la peau humaine.
Des études à la pelletée: mal de tête assuré
Les études se multiplient et de nombreuses se contredisent. Voilà qui n'aide pas à prendre position. C'est peut-être à la lecture de toutes ces études que vous risquez le plus de développer un mal de bloc!
Voici un extrait de l'article Le cellulaire et ses effets sur la santé : le point, en ligne sur le site de Passeport Santé:
Ainsi, une étude réalisée en Scandinavie1 auprès de 14 500 utilisateurs réguliers du cellulaire a démontré un lien direct entre le temps d'utilisation de l'appareil et le risque de maux de tête, de sensation de chaleur derrière les oreilles, de fatigue et de sensation de brûlure sur la peau du visage.
Selon cette étude, le risque de maux de tête doublait pour ceux qui passaient de 2 à 15 minutes par jour « accrochés » à leur cellulaire comparativement à ceux qui l'utilisaient moins de deux minutes. La prévalence de ce malaise était six fois plus élevée pour ceux qui parlaient plus d'une heure par jour.
L'usage du cellulaire pourrait également avoir un impact sur le sommeil : une personne qui utilise son cellulaire 30 minutes avant de se coucher pourrait voir son sommeil perturbé.
Pendant ce temps, au Japon, des chercheurs ont établi que les gens utilisant régulièrement un téléphone portable ne couraient pas plus de risque de souffrir d'une tumeur cérébrale. C'est ce qui a été publié en ligne par le "British Journal of Cancer" le 6 février dernier.
Sur le site de l'émission "Découverte" (Radio-Canada), on y présente un résumé fort intéressant d'une émission qui a porté justement sur les dangers du cellulaire.
Au Laboratoire de recherche en bio-électromagnétisme de l'Université de Washington à Seattle, le professeur Henry Lai a démontré qu'en irradiant des rats pendant deux heures à la moitié de la puissance admise pour un cellulaire, l'ADN des cellules de leur cerveau subit des dommages. Selon le professeur Lai, «cela peut mener à des mutations qui causent le cancer et, finalement, la mort des cellules».
Ce chercheur, un ancien de l'Université McGill, a aussi démontré que les micro-ondes affectaient des aspects importants du métabolisme, dont la synthèse de la mélatonine, une hormone impliquée dans le sommeil, entre autres. Les micro-ondes diminuent la production de la mélatonine, ce qui a pour effet d'augmenter la production des déchets toxiques dans les cellules. Selon le Dr Lai, ces déchets toxiques seraient responsables des dommages observés au code génétique. De tels déchets sont aussi associés à plusieurs maladies dégénératives, dont l'Alzheimer.
Bref, les études ne permettent pas de savoir précisément quelles peuvent être les conséquences de l'utilisation d'un cellulaire sur la santé. Voici donc ce que suggère Santé Canada:
À ce jour, rien ne prouve formellement la nocivité du rayonnement des RF des téléphones cellulaires. Il revient à chacun de décider d'utiliser ou non un cellulaire en tenant compte de la possibilité qu'il subsiste un risque inconnu. Pour ceux qui sont inquiets, on suggère de limiter la durée d'utilisation des téléphones cellulaires et d'adopter des appareils « mains libres » de la tête et du corps. De plus, en raison des risques d'accidents de la route, on recommande de ne pas se servir du téléphone cellulaire en conduisant.
Vous avez un peu de mal à vous y retrouver? Pour plus d'explications, appelez-moi sur mon cell!
C'est la chercheuse Dr Siegal Sadetzki de l'Université de Tel-Aviv en Israël qui a fait paraître un article à ce sujet dans la revue scientifique "American Journal of Epidemiology" en décembre dernier.
Selon cette étude, les personnes utilisant très fréquemment leur cellulaire auraient 50% plus de chance de développer une tumeur sur la plus volumineuse des glandes salivaires, la parotide, en comparaison de ceux qui n'ont pas recours à cet appareil dans leur quotidien. Tel est le constat du Dr Sadetzki après avoir étudié le profil de 500 patients diagnostiqués avec une tumeur des glandes salivaires.
Une technologie dangereuse qui fait partie de nos vies...
En 2004, on estimait à un milliard le nombre d'utilisateurs sur le globe. Aux États-Unis, on évalue ce nombre à 100 millions. En septembre 2007, on comptait plus de 53 millions d'usagers du téléphone cellulaire en France, soit 84% de la population selon la compagnie française de télécommunication Arcep.
Actuellement plus de 8 millions de Canadiens utilisent un téléphone cellulaire. Et le nombre d'utilisateurs ne risque pas de diminuer partout sur la planète, bien au contraire. Cette technologie s'incruste lentement mais sûrement dans notre mode de vie. Mais faut-il se méfier ou non de ce petit appareil aux fonctions qui ne cessent de surprendre par leur ingéniosité?
En 2000, la US Food and Drug Administration (FDA), l'équivalent de Santé Canada, a prétendu qu'il n'y avait pas de lien direct à faire entre l'usage d'un cellulaire et le développement de pathologies. Au printemps dernier, la FDA revisait sa position en annonçant vouloir mener d'autres études :
"The U.S. Food and Drug Administration will review wireless-phone safety following a recently published study that raised concerns about a heightened risk of brain cancer......The researchers at the Swedish National Institute for Working Life compared data from 2,200 cancer patients and an equal number of healthy patients. Those who heavily used wireless phones had a 240 percent increased risk of a cancerous tumor on the side of the head where they used their phone, they reported".
La virilité durement touchée
Des scientifiques hongrois auraient déjà démontré que les hommes utilisant un cellulaire de façon régulière et le transportant dans la poche de leur pantalon pouvaient subir une baisse de 30% de l'activité de leurs spermatozoïdes. En fait, non seulement le nombre de spermatozoïdes a-t-il baissé du tiers, leur capacité à se mouvoir a également été remarquée, affectant du coup leurs chances de concevoir un bébé.
Le cellulaire, un danger pour la peau?
C'est ce que des études menées par des chercheurs finlandais avancent.
Des chercheurs, en Finlande, ont déterminé que les radiations émises par les téléphones cellulaires altéraient des protéines dans les cellules humaines, sans toutefois pouvoir préciser les effets de ces changements sur la santé. Les scientifiques de l'agence de sûreté nucléaire finlandaise ont exposé une petite partie de l'avant-bras de 10 femmes volontaires aux radiations de téléphones cellulaires pendant une heure. Des biopsies sur la peau exposée ont montré des altérations inexistantes sur la peau non exposée.
Le chercheur Dariusz Leszczynski a indiqué que ces changements étaient réels. Il a toutefois ajouté que l'étude ne permettait pas de savoir si ces altérations posaient un risque à la santé, mais visait simplement à déterminer si les radiations de téléphone cellulaire avaient un effet sur la peau humaine.
Des études à la pelletée: mal de tête assuré
Les études se multiplient et de nombreuses se contredisent. Voilà qui n'aide pas à prendre position. C'est peut-être à la lecture de toutes ces études que vous risquez le plus de développer un mal de bloc!
Voici un extrait de l'article Le cellulaire et ses effets sur la santé : le point, en ligne sur le site de Passeport Santé:
Ainsi, une étude réalisée en Scandinavie1 auprès de 14 500 utilisateurs réguliers du cellulaire a démontré un lien direct entre le temps d'utilisation de l'appareil et le risque de maux de tête, de sensation de chaleur derrière les oreilles, de fatigue et de sensation de brûlure sur la peau du visage.
Selon cette étude, le risque de maux de tête doublait pour ceux qui passaient de 2 à 15 minutes par jour « accrochés » à leur cellulaire comparativement à ceux qui l'utilisaient moins de deux minutes. La prévalence de ce malaise était six fois plus élevée pour ceux qui parlaient plus d'une heure par jour.
L'usage du cellulaire pourrait également avoir un impact sur le sommeil : une personne qui utilise son cellulaire 30 minutes avant de se coucher pourrait voir son sommeil perturbé.
Pendant ce temps, au Japon, des chercheurs ont établi que les gens utilisant régulièrement un téléphone portable ne couraient pas plus de risque de souffrir d'une tumeur cérébrale. C'est ce qui a été publié en ligne par le "British Journal of Cancer" le 6 février dernier.
Sur le site de l'émission "Découverte" (Radio-Canada), on y présente un résumé fort intéressant d'une émission qui a porté justement sur les dangers du cellulaire.
Au Laboratoire de recherche en bio-électromagnétisme de l'Université de Washington à Seattle, le professeur Henry Lai a démontré qu'en irradiant des rats pendant deux heures à la moitié de la puissance admise pour un cellulaire, l'ADN des cellules de leur cerveau subit des dommages. Selon le professeur Lai, «cela peut mener à des mutations qui causent le cancer et, finalement, la mort des cellules».
Ce chercheur, un ancien de l'Université McGill, a aussi démontré que les micro-ondes affectaient des aspects importants du métabolisme, dont la synthèse de la mélatonine, une hormone impliquée dans le sommeil, entre autres. Les micro-ondes diminuent la production de la mélatonine, ce qui a pour effet d'augmenter la production des déchets toxiques dans les cellules. Selon le Dr Lai, ces déchets toxiques seraient responsables des dommages observés au code génétique. De tels déchets sont aussi associés à plusieurs maladies dégénératives, dont l'Alzheimer.
Bref, les études ne permettent pas de savoir précisément quelles peuvent être les conséquences de l'utilisation d'un cellulaire sur la santé. Voici donc ce que suggère Santé Canada:
À ce jour, rien ne prouve formellement la nocivité du rayonnement des RF des téléphones cellulaires. Il revient à chacun de décider d'utiliser ou non un cellulaire en tenant compte de la possibilité qu'il subsiste un risque inconnu. Pour ceux qui sont inquiets, on suggère de limiter la durée d'utilisation des téléphones cellulaires et d'adopter des appareils « mains libres » de la tête et du corps. De plus, en raison des risques d'accidents de la route, on recommande de ne pas se servir du téléphone cellulaire en conduisant.
Vous avez un peu de mal à vous y retrouver? Pour plus d'explications, appelez-moi sur mon cell!
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LES ONDES DES TÉLÉPHONES CELLULAIRES CAUSENT LE CANCER !
LES ONDES DES TÉLÉPHONES CELLULAIRES SONT CANCÉRIGÈNES
La Presse Canadienne
Ottawa
L'agence de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que l'utilisation de téléphones cellulaires et d'autres appareils sans fil pourrait augmenter les risques de tumeurs au cerveau, mais précise que d'autres études sont nécessaires pour en avoir la certitude.
Un groupe de 31 chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'OMS, qui compte deux Canadiens dans ses rangs, a tenté de déterminer si l'exposition à des champs électromagnétiques de fréquences radio, émis par des appareils sans fil, pouvait causer le cancer.
Mardi, l'organisation a classé les champs électromagnétiques de fréquences radio comme étant «potentiellement cancérigènes pour les humains», compte tenu d'un risque plus important de développer un gliome, un cancer du cerveau de type malin.
D'autres substances, comme les pesticides DDT et les émanations des moteurs à essence, sont classées dans la même catégorie.
Ces résultats, basés sur des données récoltées lors de plusieurs études menées dans divers pays, ont été publiés mardi à Lyon, en France. Les experts ont étudié les liens possibles entre le cancer et certains types de rayonnements électromagnétiques que l'on retrouve dans les cellulaires, les fours à micro-ondes et les radars.
Le docteur Jonathan Samet, de l'université Southern California, a dirigé l'étude. Il a expliqué qu'il était encore trop tôt pour établir des liens définitifs entre le cancer et l'utilisation d'appareils sans fil. Les études à ce sujet n'ayant duré qu'une dizaine d'années, il reste difficile de cibler les causes exactes des cancers, qui prennent de longues années à se développer.
«Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour comprendre l'interaction entre les éléments extérieurs et le matériel biologique», a affirmé le docteur Samet lors d'une conférence téléphonique. «Il nous reste plusieurs choses à apprendre.»
Selon le directeur du CIRC, Christopher Wild, il est nécessaire de mener d'autres études sur les conséquences à long terme de l'utilisation des téléphones cellulaires.
«En attendant d'obtenir ces informations, mieux vaut privilégier les habitudes comme l'utilisation de la messagerie texte et des appareils mains libres, qui minimisent l'exposition aux champs électromagnétiques», a affirmé M. Wild dans un communiqué.
La popularité des téléphones cellulaires complique la tâche des chercheurs qui souhaitent comparer la prévalence des tumeurs au cerveau entre les gens qui utilisent ces appareils et ceux qui ne les utilisent pas. Le CIRC estime qu'environ cinq milliards de personnes utilisent un téléphone cellulaire sur la planète, soit les trois quarts de la population mondiale.
L'an dernier, une importante étude avait conclu à l'absence de lien tangible entre les téléphones cellulaires et le cancer. Certains groupes de sensibilisation avaient cependant soulevé des inquiétudes au sujet de cette étude.
L'étude était controversée puisqu'elle avait débuté avec des gens souffrant déjà du cancer, à qui l'on demandait de se rappeler leur fréquence d'utilisation du cellulaire plus d'une décennie auparavant.
Une trentaine d'autres études menées en Europe, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis ont conclu que les personnes souffrant de tumeurs au cerveau n'utilisaient pas plus souvent leur téléphone cellulaire que les personnes qui n'étaient pas touchées par ces tumeurs.
Les téléphones cellulaires envoient des signaux à des tours environnantes par le biais de fréquences radio, un peu comme les ondes FM et les micro-ondes. La radiation produite par les cellulaires n'endommage pas directement l'ADN, contrairement aux rayons X ou ultraviolets, par exemple. Quand elles atteignent des niveaux élevés, les ondes radio peuvent chauffer les tissus corporels, mais les chercheurs ne croient pas que cela puisse endommager les cellules humaines.
Selon le Centre de recherche sur le cancer du Royaume-Uni, le plus grand danger des cellulaires sur la santé demeure celui qui lie leur utilisation aux accidents d'automobile.
Source : cyberpresse.ca
LES MAUVAISES ONDES...
La Presse Canadienne
Ottawa
L'agence de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que l'utilisation de téléphones cellulaires et d'autres appareils sans fil pourrait augmenter les risques de tumeurs au cerveau, mais précise que d'autres études sont nécessaires pour en avoir la certitude.
Un groupe de 31 chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'OMS, qui compte deux Canadiens dans ses rangs, a tenté de déterminer si l'exposition à des champs électromagnétiques de fréquences radio, émis par des appareils sans fil, pouvait causer le cancer.
Mardi, l'organisation a classé les champs électromagnétiques de fréquences radio comme étant «potentiellement cancérigènes pour les humains», compte tenu d'un risque plus important de développer un gliome, un cancer du cerveau de type malin.
D'autres substances, comme les pesticides DDT et les émanations des moteurs à essence, sont classées dans la même catégorie.
Ces résultats, basés sur des données récoltées lors de plusieurs études menées dans divers pays, ont été publiés mardi à Lyon, en France. Les experts ont étudié les liens possibles entre le cancer et certains types de rayonnements électromagnétiques que l'on retrouve dans les cellulaires, les fours à micro-ondes et les radars.
Le docteur Jonathan Samet, de l'université Southern California, a dirigé l'étude. Il a expliqué qu'il était encore trop tôt pour établir des liens définitifs entre le cancer et l'utilisation d'appareils sans fil. Les études à ce sujet n'ayant duré qu'une dizaine d'années, il reste difficile de cibler les causes exactes des cancers, qui prennent de longues années à se développer.
«Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour comprendre l'interaction entre les éléments extérieurs et le matériel biologique», a affirmé le docteur Samet lors d'une conférence téléphonique. «Il nous reste plusieurs choses à apprendre.»
Selon le directeur du CIRC, Christopher Wild, il est nécessaire de mener d'autres études sur les conséquences à long terme de l'utilisation des téléphones cellulaires.
«En attendant d'obtenir ces informations, mieux vaut privilégier les habitudes comme l'utilisation de la messagerie texte et des appareils mains libres, qui minimisent l'exposition aux champs électromagnétiques», a affirmé M. Wild dans un communiqué.
La popularité des téléphones cellulaires complique la tâche des chercheurs qui souhaitent comparer la prévalence des tumeurs au cerveau entre les gens qui utilisent ces appareils et ceux qui ne les utilisent pas. Le CIRC estime qu'environ cinq milliards de personnes utilisent un téléphone cellulaire sur la planète, soit les trois quarts de la population mondiale.
L'an dernier, une importante étude avait conclu à l'absence de lien tangible entre les téléphones cellulaires et le cancer. Certains groupes de sensibilisation avaient cependant soulevé des inquiétudes au sujet de cette étude.
L'étude était controversée puisqu'elle avait débuté avec des gens souffrant déjà du cancer, à qui l'on demandait de se rappeler leur fréquence d'utilisation du cellulaire plus d'une décennie auparavant.
Une trentaine d'autres études menées en Europe, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis ont conclu que les personnes souffrant de tumeurs au cerveau n'utilisaient pas plus souvent leur téléphone cellulaire que les personnes qui n'étaient pas touchées par ces tumeurs.
Les téléphones cellulaires envoient des signaux à des tours environnantes par le biais de fréquences radio, un peu comme les ondes FM et les micro-ondes. La radiation produite par les cellulaires n'endommage pas directement l'ADN, contrairement aux rayons X ou ultraviolets, par exemple. Quand elles atteignent des niveaux élevés, les ondes radio peuvent chauffer les tissus corporels, mais les chercheurs ne croient pas que cela puisse endommager les cellules humaines.
Selon le Centre de recherche sur le cancer du Royaume-Uni, le plus grand danger des cellulaires sur la santé demeure celui qui lie leur utilisation aux accidents d'automobile.
Source : cyberpresse.ca
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