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vendredi 15 mai 2015

LES ÉTATS-UNIS TOUCHÉ GRAVEMENT PAR LA GRIPPE AVIAIRE !


USA: Le Nebraska devient le quatrième Etat américain à déclarer l'urgence à la grippe aviaire. Déjà plus de 33 millions de volaille ont été tués dans 16 États américains!


Le gouverneur du Nebraska, Pete Ricketts, a déclaré l'état d'urgence jeudi afin d'aider à combattre la propagation de la grippe aviaire dans l'état. 

Les mesures prises par Ricketts fait du Nebraska le quatrième État américain à déclarer une urgence contre le virus qui se propage actuellement rapidement aux états Unis. 

La décision a été prise après que les responsables agricoles fédéraux aient confirmé un deuxième site positif à la présence du virus dans ses élevages. 

La décision du Nebraska suit les actions antérieures prises par les gouverneurs dans les États les plus durement touchés, l'Iowa, le Minnesota et le Wisconsin. Le virus a déjà conduit à l'abattage de plus de 33 millions de têtes de volaille dans 16 États des USA. 

La flambée d'influenza aviaire qui frappe le Nebraska fait de lui le 16e État à signaler des cas dans ses elevages. 

Les deux fermes touchées au Nebraska sont en quarantaine. 

Reuters a rapporté que l'industrie de la volaille et des oeufs américaines est touchée depuis des mois par la plus grande épidémie jamais enregistrée dans le pays. L'épidémie est actuellemnt plutôt concentrée dans les États de l'Ouest. 

Lundi dernier, le virus a été détecté dans un élevage dans l' Indiana.

© Nature Alerte / Reuters

vendredi 19 décembre 2014

DOCUMENTAIRE : "LA GUERRE DES GRAINES"


Enquête sur une bataille souterraine et silencieuse. En 100 ans, sous les effets de l’industrialisation de l’agriculture, les 3/4 de la biodiversité cultivée ont disparu. Alors que se renforce la main-mise sur les semences par une poignée de multinationales, un vaste arsenal réglementaire limite le droit des paysans à échanger et reproduire les semences. Enquête sur une bataille souterraine et silencieuse

Le documentaire « La Guerre des Graines », qui sera diffusé le 27 mai sur France 5, décrypte les batailles autour de la privatisation du vivant, avec l’appui de témoignages de paysans, d’élus, de militants, d’experts et d’industriels. Un film percutant et engagé.

Depuis 12.000 ans, les paysans sèment, sélectionnent et échangent librement leurs semences. Mais cette pratique ancestrale au fondement de l’agriculture est en péril. Dix multinationales contrôlent aujourd’hui 75 % du marché mondial de semences [1]. Leurs noms? Monsanto (États-Unis, 26 % du marché mondial), DuPont (États-Unis, 18 %), Syngenta (Suisse, 9 %), Limagrain (France, 5 %), suivis d’une poignée d’autres firmes allemandes, états-uniennes ou japonaises. « Que se passera-t-il si l’industrie semencière réussit à privatiser intégralement les semences agricoles? » interrogent les deux co-réalisateurs.

« L’histoire que nous allons vous raconter est celle d’une guerre inconnue mais qui nous menace tous, la guerre des graines. » C’est par ces mots saisissants que débute le nouveau film de Stenka Quillet et Clément Montfort, produit par John Paul Lepers.

Refuser l’esclavage semencier....

L’enquête de Stenka Quillet et Clément Montfort les a menés en Inde, en France et en Norvège auprès de paysans qui, pour rester libres, cherchent une alternative aux graines de l’industrie. Mais aussi dans les couloirs du Parlement à Bruxelles où se jouent régulièrement des épisodes déterminants de la guerre des graines.

Grand témoin de ce film, la scientifique et militante écologiste indienne Vandana Shiva : « la guerre des graines est dans chacune des fermes. Des fermes dans des pays comme ici, en Inde, où des paysans risquent de perdre leur approvisionnement en graines. Mais aussi les fermes plus grandes et conventionnelles qui n’auront plus d’autres choix que d’acheter des OGM, des herbicides, du Roundup, et seront coincés dans un esclavage semencier. »

Tous les géants de la semence ont décliné les demandes d’entretiens pour ce film, à l’exception d’un seul, Monsanto. La firme américaine, qui n’a semble t-il plus rien à perdre tant son image a été écornée ces dernières années par différents scandales, a ouvert les portes en France de sa plus grosse usine de semences pour l’Europe.

La stratégie de Monsanto se dévoile en partie lors d’un entretien avec l’un des responsables de cette usine située à Peyrehorade en Aquitaine. Consciente des difficultés à développer les plantes génétiquement modifiées en Europe sous la pression citoyenne, la firme mise désormais sur la multiplication des droits de propriété sur les semences.

Avant de quitter le site de Monsanto, la caméra s’attarde sur des semences de couleur rouge. Enrobées d’insecticides ou de fongicides provenant d’autres compagnies comme Bayer ou Syngenta, ces semences rappellent que Monsanto collabore étroitement avec plusieurs géants de l’agrochimie.

La fin de cette enquête conduit à Svalbard, un archipel de la Norvège situé au large du Groenland. C’est là, dans un chambre forte creusée dans la glace, qu’ont été entreposées des graines du monde entier. L’idée, conserver un double de la biodiversité végétale de la planète. Mais la présence d’entreprises privées, comme Syngenta, dans le financement de la gestion quotidienne de ce coffre-fort inquiète.

Surtout, rappellent les organisations paysannes, la seule vraie conservation se fait dans les champs des paysans et des jardiniers. Ce qui suppose d’avoir accès et de pouvoir maintenir vivante cette biodiversité. « La guerre des graines est dans chaque assiette, résume Vandana Shiva. Tant que la liberté des graines sera confisquée, alors notre nourriture le sera aussi. C’est pour cette raison que tout le monde doit être engagé pour réclamer la libération des graines. »

Documentaire : « La Guerre des Graines » 
Réalisé par Stenka Quillet et Clément Montfort (2014)

- Plus d’informations sur le blog dédié au film "La Guerre des Graines"..

Notes:

vendredi 7 novembre 2014

UN ENFANT DE 11 ANS DÉTRUIT MONSANTO


Birke Baehr a 11 ans, et a fait une présentation tellement inspirante de notre système nutritionnel, que nous sommes sûrs que si Monsanto le pouvait, il l’interdirait. « Qu’est-ce qui ne va pas avec notre système alimentaire ? Et que pouvons-nous faire pour faire une différence ? » Il présente son point de vue sur une de nos plus importantes sources de nourriture, les fermes industrielles qu’on se garde bien de nous montrer. Il soutient que garder les fermes hors de vue favorise une image mentale irréaliste de l’agriculture à grande échelle et il défend le concept de l’écologie et de la production de produits locaux.

Birke Baehr veut que nous sachions comment est faite notre nourriture, d’où elle vient, et ce qu’il y a dedans. À 11 ans, il envisage une carrière d’agriculteur biologique. À 9 ans lors d’un voyage avec sa famille, Birke Baehr a commencé à étudier les pratiques agricoles durables et biologiques telles que le compostage, la lombriculture, la mise en conserve et la conservation des aliments.

Il a découvert très tôt son autre passion : éduquer les autres, surtout ses camarades, sur la destruction du système alimentaire industriel, et les solutions de rechange. Baehr est bénévole à la Humane Society et aime travailler avec les animaux.

La conférence est intitulée : «Quel est le problème avec notre système alimentaire »

Discours :

« Bonjour. Je m’appelle Birke Baehr, et j’ai 11 ans. Je suis venu ici aujourd’hui pour vous parler de ce qui ne va pas avec nos sources de nourriture. D’abord je voudrais dire que je suis sidéré de voir à quel point il est facile de faire croire aux enfants tous les discours de marketing et la publicité à la télé, dans les écoles publiques, et quasiment partout où vous regardez. On dirait que les sociétés essayent tout le temps de pousser les enfants comme moi à faire acheter à leurs parents des choses qui ne sont pas vraiment bonnes pour nous ou pour la planète. Les jeunes enfants sont particulièrement attirés par les emballages colorés et les jouets en plastique. J’avoue que j’étais comme ça. Je pensais aussi que toute notre nourriture venait de ces petites fermes idylliques où les cochons se roulaient dans la boue et les vaches broutaient toute la journée.

J’ai découvert que c’est ce n’est pas vrai. J’ai commencé à faire des recherches sur internet, dans des livres et dans des documentaires, pendant mes voyages avec ma famille. J’ai découvert le côté sombre du système de la nourriture industrielle. D’abord il y a les graines et les organismes génétiquement modifiés. C’est quand une graine est manipulée dans un laboratoire pour faire quelque chose qui n’était pas prévu par la nature — comme prendre l’ADN d’un poisson et le mettre dans l’ADN d’une tomate — berk.

Ne vous méprenez pas, j’aime les poissons et les tomates, mais c’est juste malsain. Ensuite les graines sont plantées et grandissent. Il a été démontré que la nourriture ainsi créée provoque le cancer et d’autres problèmes chez les animaux de laboratoire. Et les gens mangent cette nourriture depuis les années 90. Et la plupart des gens ne savent même pas que cela existe. Est-ce que vous saviez que les rats qui mangent du maïs transgénique ont développé des signes d’infection du foie et des reins ? Dont des inflammations et des lésions des reins et une augmentation de leur masse. Et pourtant, presque tout le maïs que nous mangeons est génétiquement modifié d’une manière ou d’une autre. Et laissez-moi vous dire qu’il y a du maïs partout. Et ne me lancez pas sur les opérations d’alimentation des animaux enfermés appelé CAFOS.

Les fermiers traditionnels utilisent des engrais chimiques à base d’énergie fossile qu’ils mélangent à la terre pour faire pousser les plantes. Ils le font parce qu’ils ont épuisé tous les nutriments du sol à force de faire pousser les mêmes plantes tout le temps. Et puis, des produits chimiques plus toxiques sont vaporisés sur les fruits et les légumes, comme les pesticides et les herbicides, pour tuer les mauvaises herbes et les insectes. Quand il pleut, ces produits chimiques sont absorbés par la terre, ou s’infiltrent dans nos cours d’eau,empoisonnant aussi notre eau. Ensuite ils irradient notre nourriture, pour la faire durer plus longtemps, pour qu’elle puisse voyager sur des milliers de kilomètres de là où elle a poussé jusqu’à nos supermarchés.


Alors je me demande, qu’est-ce que je peux faire ? Comment puis-je changer cela ?

Et voici ce que j’ai trouvé. J’ai découvert qu’il existe un mouvement pour améliorer les choses. Il y a quelque temps, je voulais être footballeur professionnel. J’ai décidé que je préférerais plutôt être agriculteur biologique. Et comme ça je peux avoir plus d’impact sur le monde. Cet homme, Joel Salatin, ils l’appellent le fermier fou parce qu’il cultive sans tenir compte du système. Comme je suis mes cours à la maison, j’ai pu aller l’écouter un jour. Cet homme, ce fermier fou, n’utilise pas de pesticides, d’herbicides ou de graines transgéniques. Et à cause de cela, le système le qualifie de fou.

Je veux que vous sachiez que l’on peut tous faire une différence en faisant des choix différents, en achetant notre nourriture directement chez des fermiers locaux, chez nos voisins que nous connaissons depuis toujours. Il y a des gens qui disent que la nourriture bio ou locale est plus chère, mais est-ce vraiment le cas ? Avec tout ce que j’ai appris sur le système de production alimentaire , j’ai l’impression que soit on paye le fermier, soit on paye l’hôpital. Et maintenant je sais une fois pour toute ce que je choisirais. Je veux que vous sachiez qu’il existe des fermes — comme la ferme Sequachie Cove de Bill Keener au Tennessee — où les vaches mangent de l’herbe et les cochons se roulent dans la boue, juste comme je le pensais.

Parfois je vais à la ferme de Bill et je participe comme bénévole, pour voir en personne et de près d’où vient la viande que je mange. Je veux que vous sachiez que je crois que les enfants mangeront des légumes frais et de la bonne nourriture s’ils ont plus d’informations et s’ils savent vraiment d’où elle vient. Je veux que vous sachiez qu’il y a des marchés bio qui apparaissent dans toutes les communautés. Je veux que vous sachiez que moi, mon frère et ma sœur aimons vraiment manger des chips de chou. J’essaye de faire passer ce message partout où je vais.

Il n’y a pas si longtemps, mon oncle a proposé des céréales à mon cousin de six ans. Il lui a demandé s’il voulait des céréales bio Toasted O’s ou celles couvertes de sucre — vous savez celles avec le grand personnage de dessin animé sur la boite. Mon petit cousin a dit à son père qu’il préférerait avoir les céréales bio parce qu’il ne devrait pas manger de céréales qui brillent. Et c’est comme ça mes amis que nous pouvons faire une différence,un enfant à la fois.

Alors la prochaine fois que vous allez faire des courses, pensez local, choisissez organique, connaissez votre fermier et votre nourriture. Merci. »

Regardez la vidéo ici «Quel est le problème avec notre système alimentaire » :

Vous pouvez afficher les sous-titres en français. Appuyez sur lecture puis allez dans options sous-titres « oui » , puis traduire en français

Des millions de personnes de 250 villes du monde entier ont défilé pour protester contre Monsanto et les cultures OGM. L’événement a été à peine mentionné par les médias . Les militants, blogueurs et les médias sociaux luttent contre Monsanto et d’autres sociétés du mal comme celles qui sont dirigées par les frères Koch, pour obtenir des informations sur le développement et même une application de téléphone intelligent qui permet aux gens de facilement boycotter les frères Koch et Monsanto cliquez ICI.

Source : espritsciencemetaphysiques.com

samedi 17 novembre 2012

L'ONU ANNONCE UNE CRISE ALIMENTAIRE POUR 2013


L'ONU met en garde la communauté internationale contre l'imminence d'une crise alimentaire globale pour l'an prochain qui commence dans... un mois ! The Guardian est le premier quotidien britannique a divulguer l'atterrante nouvelle. Cette famine sera induite par un indice incontournable, celui des réserves mondiales de céréales qui ont atteint des niveaux de production dangereusement bas.

Une crise dans la crise, la famine pour certains, la déroute pour d'autres, la spéculation pour quelques-uns : c'est bien le début de la vie invivable qui sera celle d'une humanité trop nombreuse sur une planète exsangue et soumise au chaos climatique. 2050 : il y aura plus à souffrir qu'à choisir.

La sécheresse qui a sévi cet été aux Etats-Unis - la pire depuis plus d'un demi-siècle - n'est pas étrangère à la menace de prochaines restrictions alimentaires, lesquelles feront les choux gras des maîtres chanteurs de la finance en matière d'opportunisme et de spéculation. Cette sécheresse nord-américaine et le grave déficit en pluies qui a touché la Russie et toute la région de la mer Noire ont déjà favorisé un emballement des cours du maïs et du soja. Cette hausse des denrées alimentaires de première nécessité engendrera très probablement des troubles et des conflits armés dans plusieurs contrées du monde, celles les plus sensibles en matière de souveraineté alimentaire, avertit encore l''ONU.

« Les réserves mondiales de céréales sont si dangereusement basses que les phénomènes météorologiques les plus extrêmes des États-Unis ou d'autres pays exportateurs d'aliments pourraient déclencher une crise alimentaire majeure au cours de l'année prochaine ». Ce niveau n'avait jamais été aussi bas depuis 1974, a indiqué Abdolreza Abbassian, économiste senior de la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

« Nous avons moins produit que ce que nous consommons. C'est pourquoi les stocks sont en cours diminuent ». « Les approvisionnements et les réserves à travers le monde sont à un niveau très bas, ce qui ne laissera aucune place pour les imprévus l'année prochaine », a déclaré encore Abdolreza Abbassian. Par ailleurs, la FAO avertit qu'en 2012, plus de 870 millions de personnes ont souffert de la faim dans le Monde. Au Moyen Orient et en Afrique, la crise alimentaire s'est déjà aggravée considérablement.

Selon l'avis éclairé de Lester Brown, président du Earth Policy Institute : « On ne peut plus se fier au climat et la demande en nourriture croît tellement vite que la rupture est inévitable, à moins que des mesures urgentes ne soient prises immédiatement » ; « Les pénuries alimentaires ont détruit des civilisations antérieures. Nous sommes sur la même voie. Chaque pays devra maintenant se débrouiller par lui-même. Le monde vit chaque année comme s'il s'agissait de la dernière», écrit Lester Brown dans son nouveau livre « Full Planet, Empty Plates ».

Encore une fois et sur un taux plus prononcé, le monde a vécu à crédit comme si la planète était rechargeable et comme si nous pouvions surexploiter les ressources sur un taux usuraire. En effet et pour la sixième fois en onze ans, le monde a encore consommé plus d'aliments qu'il n'en a produit, principalement en raison des conditions météorologiques extrêmes qui ont sévi dans les grands pays exportateurs d'aliments. Oxfam a déclaré la semaine dernière que les prix des denrées de base, notamment le blé et le maïs, pourraient doubler dans les vingt prochaines années, entraînant des conséquences désastreuses pour les populations surnuméraires et démunies qui consacrent la part la plus importante de leurs revenus au budget alimentaire.

« Nous entrons dans une nouvelle ère de hausse continue des prix alimentaires et la faim dans le monde va se propager ». «La géopolitique de la nourriture éclipse maintenant la géopolitique du pétrole », explique encore Brown qui conclut de la sorte : « Les menaces les plus urgentes de ce siècle sont le changement climatique, la croissance démographique, la pénurie d'eau et la hausse des prix des aliments ».

Selon Jean Ziegler, vice-président du Comité des Droits de l'Homme des Nations unies, tel est le terrible portrait de la faim dans le monde : un enfant meurt de faim toutes les cinq secondes ; ce sont au total 57 000 personnes qui meurent de sous-alimentation chaque jour ; il y a aujourd'hui un milliard d'êtres humains qui souffrent de ce mal ; sur les 70 millions de personnes qui meurent chaque année, 28 millions, soit près de la moitié, décèdent de la faim ou de ses complications ; le continent asiatique est le plus concerné en terme de quantité : 650 millions de personnes sont touchées par la faim ; en Inde, 450 millions d'habitants sont gravement sous alimentés sur 1,3 milliard d'habitants ; en terme de proportion à la population, c'est l'Afrique qui est le plus atteint par ce mal avec 37,2 % de la population continentale.

Cette situation s'explique par le système capitaliste qui régit le monde. La spéculation sur les produits de bases (riz, blé et maïs) dans les bourses agricoles fait grimper leurs prix, jusqu'à 61 % pour le maïs et 93 % pour le riz. Au final, les spéculateurs font des profits astronomiques et les plus démunis ne peuvent plus se procurer ces produits, devenus trop onéreux.

Pour limiter les dégâts et jouer les prolongations d'une humanité déjà victime de sa surpopulation, il faudrait mettre un terme au dumping agricole, abolir la dette extérieure et interdire la spéculation sur les produits de base.

Tout au contraire et depuis ces derniers temps, des firmes transnationales investissent dans les pays les plus pauvres en privant les paysans des terres fertiles qui sont celles de l'agriculture vivrière, donc d'une certaine indépendance alimentaire familiale.

Au vu de ce qui nous attend, il n'est pas exagéré de penser que la meilleure façon d'aimer les enfants est désormais de ne plus en faire.... Ce constat est terrible! Quel horreur juste à y penser!! Mais l'avenir s'annonce sombre pour les enfants de demain : une planète polluée, rendue infertile, et la disette! Vraiment, c'est pas la joie...

lundi 17 septembre 2012

LES ALIMENTEURS ("FOOD inc.")


Food, Inc. (v.f. Québec: Les Alimenteurs) est un film documentaire de Robert Kenner. Le documentaire examine l'industrie agroalimentaire aux États-Unis et conclut que la viande et les légumes produits par ces entreprises sont bon marché, mais il sont également malsains et nuisibles pour l'environnement, et la santé...

Notre façon de manger a changé davantage depuis 50 ans qu'au cours des 1000 dernières années mais l'image utilisée pour vendre la nourriture est restée celle d'un monde bucolique et agraire. 

Au supermarché, nous sommes bombardés d'images de fermiers : la clôture de bois, le silo, la petite maison de campagne et les étendues vertes... On nous présente un fantasme pastoral! 

Un supermarché propose 47000 produits en moyenne. Dans les supermarchés, les saisons n'existent pas, on y retrouve, par exemple, des tomates à l'année cultivées à l'autre bout du monde, on les cueille vertes avant de les faire murir à l'éthylène... Elles ont l'apparence de tomates mais ce que ce ne sont plus que des tomates "conceptuelles", une idée de tomate! 

Le documentaire "Food Inc." - Les alimenteurs" décortique l'industrie alimentaire de la viande et agricole, et examine le pouvoir des grandes compagnies alimentaires.

Voici donc, le film  "Food Inc."  dans son intégralité :

jeudi 17 mai 2012

LES ASSASSINS ÉCONOMIQUES...



John Perkins a été ce qu'on appelle aux États-Unis un "assassin économique" (economic hit man). Ces hommes travaillent pour la CIA et la constellation de ses sociétés écrans. Ils sont la première ligne de la machine de domination américaine au service des multinationales. Leur travail consiste à influencer et à corrompre les dirigeants de pays dont les ressources intéressent les Etats-Unis, et surtout à les convaincre de s'endetter pour développer les infrastructures de leur pays en faisant appel à des entreprises américaines, ce qui permet de récupérer intégralement l'argent prêté avant même qu'il ne soit remboursé.

Une fois que le pays est lourdement endetté arrive inévitablement le moment où il ne peut plus rembourser. Il doit alors solliciter de nouveaux emprunts pour rembourser les précédents, et se soumettre en contrepartie à des conditions qui sont toujours les mêmes:

- autoriser l'armée américaine à installer une base
- laisser les multinationales exploiter les richesses du pays à moindre frais
- ouvrir son marché aux produits américains, y compris dans l'agriculture
- réduire les dépenses publiques notamment pour les dépenses sociales, les services de santé et l'éducation
- privatiser les services publics comme l'eau, l'énergie, les transports... 
Il en résulte à chaque fois un appauvrissement et une dégradation des conditions de vie pour les populations, et bien souvent une destruction de l'environnement.

Lorsque des dirigeants soucieux des intérêts de leur peuple refusent de mettre le doigt dans cet engrenage, les "chacals" entrent en jeu. Ce sont les agents qui financent les mouvements d'opposition, développent une agitation politique, organisent les coups d'état, et au besoin les assassinats. Ils sont intervenus en Iran dans les années 1950 pour évincer le président démocratiquement élu Mossadegh (qui avait nationalisé l'industrie pétrolière) et le remplacer par la dictature du Chah. Ou encore au Chili contre Salvadore Alliende. Ou plus récemment avec le coup d'état manqué contre Hugo Chavez en 2002.

Dans le cas où les assassins économiques et les chacals échouent successivement, l'armée US intervient. C'est ce qui s'est passé en Irak et en Afghanistan.

Voici un documentaire sur les assassins économiques, basé sur une interview de John Perkins.



vendredi 21 octobre 2011

LES OGM'S METTENT LE MONDE EN PÉRIL : ÉTAT DES LIEUX TRÈS ALARMANTS!!!

Les OGMs proliférent alors que la grande majorité est contre!!!

OGM dans le monde : un contre-rapport dresse un état des lieux alarmant

Les cultures d'organismes génétiquement modifiés (OGM), introduits il y a 20 ans, n'ont atteint aucun des objectifs promis pour réduire les pesticides et nourrir les pauvres et continuent à progresser dans le monde, selon le rapport d'une vingtaine d'ONG présenté mercredi à Paris.

Malgré le refus catégorique des produits génétiquement modifiés exprimé par les citoyens de tous les pays sondage après sondage, la plupart des dirigeants politiques s'engagent à soutenir cette technologie et s'efforcent de faire adopter rapidement ces semences et récoltes OGM, souligne le rapport coordonné par l'association indienne Navdanya International et auquel ont participé une vingtaine d'associations des Amériques, d'Afrique et d'Europe.

Cette technologie est la continuité d'un modèle mondial d'agriculture industrielle qui n'a pas réussi à donner à manger à ceux qui ont faim et a contribué à la destruction de l'environnement et au réchauffement climatique, ajoute le document qui expose la situation vue du terrain sur tous les continents.

En Inde, par exemple, 95% du coton cultivé est issu de semences génétiquement modifiées et contrôlées par Monsanto, le géant chimique américain, explique Vandana Shiva, directrice de l'association Navdanya, venue présenter le rapport à Paris aux côtés de l'eurodéputé écologiste français José Bové.

Le prix des semences locales traditionnelles a augmenté de 8.000%, faisant grimper aussi le prix des pesticides, a noté Mme Shiva, ajoutant que cela a provoqué pendant la dernière décennie une vague de suicides parmi les agriculteurs indiens surendettés.

La tendance est très claire, si on n'arrête pas les OGM, il n'y aura plus d'agriculture bio et plus de semences non OGM, a-t-elle souligné, félicitant les mouvements paysans européens et les gouvernements de s'y être opposés.

En Europe, a résumé José Bové, seuls deux produits contenant des OGM ont été autorisés, le maïs Monsanto Mon810 et la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora.

Mais la commission européenne n'est pas pressée de lancer le renouvellement des autorisations parce qu'il y a un énorme problème de légitimité de l'Agence européenne sanitaire des aliments (AESA), a-t-il rappelé.

Des doutes sérieux sont apparus sur l'indépendance des membres de cette agence par rapport à l'industrie.

Le rapport est consultable en anglais sur le site : www.navdanyainternational.it.

Source : ©AFP

...Petits rappels...
143 millions d’hectares cultivés en OGM dans le monde

En 2010, 10 pays cultivaient plus d’1million d’hectares en OGM :

États-Unis : 66,8 M
Brésil : 25,4 M ; + 19% en 2010
Argentine : 22,9 M
Inde : 9,4 M
Canada : 8,8 M
Chine : 3,5 M
Paraguay : 2,6 M
Pakistan : 2,4 M
Afrique du Sud : 2,2 M
Uruguay : 1,1 M

En 2009, 8 pays représentaient 97% des surfaces OGM
OGM

USA : 64 millions ha OGM
Brésil : 21,4 m ha OGM
Argentine : 21,3
Inde : 8,4
Canada : 8,2
Chine : 3,7
Paraguay : 2,2
Afrique du Sud : 2,1

Source : NatureAlerte

mercredi 21 septembre 2011

L'HUMANITÉ EST DANS LE ROUGE!

Les Terriens de plus en plus "à découvert"!!!

Si la Terre a été pendant très longtemps à même de répondre aux besoins des hommes sans s'épuiser, on a franchi un seuil "critique" au cours des années 70. Et depuis plus de 30 ans, l'humanité vit au-dessus de ses moyens et il faudrait en fait 1,2 à 1,5 Terre pour assumer aujourd'hui les besoins d'une population toujours croissante.

Une nouvelle fois, les Terriens vont finir l'année à découvert: dans quelques jours, ils auront consommé l'équivalent des ressources naturelles que peut générer la Terre en un an sans compromettre leur renouvellement.

La date symbolique a été fixée au 27 septembre par le think tank Global Footprint Network.

Pour finir l'année, l'humanité en est donc réduite à vivre écologiquement à "découvert" et à puiser dans des stocks chaque année plus maigres. C'est-à-dire à pratiquer une pêche qui va entretenir la baisse des stocks de poissons dans les océans, à détruire plus d'arbres qu'elle n'en replante ou à rejeter plus de CO2 que ce que la planète ne peut absorber.

«C'est comme avoir dépensé son salaire annuel trois mois avant la fin de l'année, et grignoter ses économies année après année», explique dans un communiqué le président de Global Footprint Network, Mathis Wackernagel.

Une vie "à découvert" que les bientôt 7 milliards de Terriens - le cap devrait être franchi fin octobre selon les prévisions onusiennes - débutent chaque année un peu plus tôt: fin septembre, donc, en 2011, contre début novembre en 2000, en appliquant les calculs utilisés cette année.

Le «think tank» basé à Oakland en Californie s'est fait une spécialité de calculer l'«empreinte écologique» de l'humanité et la comparer avec ce que la Terre est en capacité de générer comme ressources renouvelables -sans toucher aux stocks- et d'absorber comme déchets.

Seuil critique franchi dans les années 70
Bilan de l'équation posée par l'organisation: si la Terre a été pendant très longtemps à même de répondre aux besoins des hommes sans s'épuiser, on a franchi un seuil "critique" au cours des années 70. Et depuis plus de 30 ans, l'humanité vit au-dessus de ses moyens et il faudrait en fait 1,2 à 1,5 Terre pour assumer aujourd'hui les besoins d'une population toujours croissante.

En 2010, un rapport du WWF avait mis en exergue les fortes disparités entre habitants de la Terre, qui consomment en fait 4,5 planètes et demie s'ils vivent aux États-Unis ou aux Émirats arabes unis, mais moins d'une moitié s'ils vivent en Inde.

En arrêtant chaque année une date symbolique où l'humanité commence à puiser dans les ressources, le Global Footprint Network entend d'abord permettre de prendre conscience de cet écart grandissant.

«Mais il n'est pas possible, bien sûr, de déterminer avec une précision absolue le moment exact où nous dépassons notre budget. Ce jour où nous dépassons la capacité de la Terre est plus une date estimée qu'une date exacte», précise le think tank.

Même si l'application cette année de nouvelles méthodologies de calcul ne permet pas une comparaison directe avec les années précédentes, la tendance reste la même avec un épuisement croissant des ressources en dépit de la crise économique mondiale, selon l'organisation.

«Alors que nous cherchons à reconstruire nos économies, c'est le moment de se présenter avec des solutions qui resteront opérationnelles et pertinentes dans le futur», estime Mathis Wackernagel. «Une reconstruction à long terme ne peut réussir que si elle est conduite avec une réduction systématique à notre dépendance aux ressources.»

Source : cyberpresse.ca

mardi 7 juin 2011

UNE BACTÉRIE "E-COLI" PRODUITE PAR LE GÉNIE GÉNÉTIQUE !

E.Coli produite par génie génétique : Les Preuves !

Vous êtes sûrement au courant de l'épidémie d'infection à la super bactérie "E-coli" qui a explosé en Allemagne, s'est répandue en Europe et qui est en train de se propager à travers le monde.

Les dernières analyses tendent à conclure que la source de l'infection fut dans un restaurant de Hambourg en Allemagne où se déroulait un festival international qui attira près de 1,5 millions de personnes... De fait, l'ontarien qui vient d'être infecté au Canada, aurait voyagé à Hambourg ce printemps...

Des preuves médico-légales que la superbactérie E. coli européenne est produite par génie génétique pour tuer la population!

(NaturalNews) Même si un jeu pour blâmer les légumes est actuellement en cours dans l’UE, où une souche de E-coli résistante rend les gens malades et remplit les hôpitaux en Allemagne, pratiquement personne ne parle de la façon dont E.coli pourrait être comme par magie devenue résistante à huit classes différentes d’antibiotiques et puis tout à coup apparaître dans l’approvisionnement alimentaire.
Cette variation particulière d’E.coli est membre de la souche O104, et les souches 0104 ne sont presque jamais (normalement) résistantes aux antibiotiques. Pour leur permettre d’acquérir cette résistance, elles doivent être exposées de façon répétée aux antibiotiques afin de fournir la «pression de mutation» qui les pousse vers la résistance complète aux antibiotiques.

Donc, si vous êtes curieux de connaître les origines d’une telle souche, vous pouvez inverser avant tout l’ingénierie du code génétique de la bactérie E. coli et déterminer assez précisément les antibiotiques auxquels elle a été exposée pendant son développement. Cette étape a été faite (voir ci-dessous), et quand vous regardez le décodage génétique de cette souche O104 qui menace aujourd’hui les consommateurs d’aliments dans l’UE, il se dégage une image fascinante de la façon dont elle est née.

LE CODE GÉNÉTIQUE RÉVÈLE L'HISTOIRE...

Lorsque des scientifiques de l’Institut Robert Koch en Allemagne ont décodé la constitution génétique de la souche O104, ils ont constaté qu’elle était résistante à toutes les classes et à toutes les combinaisons d’antibiotiques:

. pénicillines
. tétracycline
. l’acide nalidixique
. triméthoprime-sulfaméthoxazole
. céphalosporines
. amoxicilline / acide clavulanique
. pipéracilline-sulbactam
. pipéracilline-tazobactam

En outre, cette souche O104 possède une capacité à produire des enzymes spéciaux qui la transforme en ce qu’on pourrait appeler une «bactérie superpuissante », nommée techniquement «BLSE »:

« Les BLSE sont des enzymes qui peuvent être produits par une bactérie qui les rend résistants aux céphalosporines par exemple, à la céfuroxime, céfotaxime et ceftazidime – qui sont les antibiotiques les plus utilisés dans de nombreux hôpitaux », explique l’agence de protection pour la santé au Royaume-Uni.

En plus de cela, cette souche O104 possède deux gènes – TEM-1 et CTX-M-15 – qui «ont donné des frisson aux médecins depuis les années 1990″, rapporte The Guardian. Et pourquoi ont-ils fait frémir les médecins? Parce qu’ils sont si mortels que de nombreuses personnes infectées par de telles bactéries connaissent la défaillance d’un organe critique et meurent tout simplement.


BIOINGÉNÉRIE D'UNE SUPER-BACTÉRIE MORTELLE

Alors, comment, exactement, une telle souche bactérienne vient à l’existence pour résister à plus d’une douzaine d’antibiotiques dans huit classes de médicaments différents et présenter deux mutations du gène mortel en plus des fonctions des enzymes BLSE?

Il n’y a vraiment qu’une seule façon pour que cela se produise (et une seule manière):
Vous avez à exposer cette souche de E. coli à l’ensemble des huit classes de médicaments antibiotiques. Habituellement, cela ne se fait pas dans le même temps, bien sûr: Vous devez d’abord l’exposer à la pénicilline et trouver les colonies survivantes qui sont résistantes à la pénicilline. Vous prenez alors les colonies survivantes et les exposez à la tétracycline. Les colonies ayant survécu sont maintenant résistantes à la pénicilline et la tétracycline. Vous pouvez ensuite les exposer à un sulfamide et recueillir les colonies survivantes à cela, et ainsi de suite. Il s’agit d’un processus de sélection génétique effectué dans un laboratoire avec un résultat souhaité. C’est essentiellement la façon dont certaines armes biologiques ont été développées par l’armée américaine dans ses laboratoires de Ft. Detrick, au Maryland.

Bien que le processus réel soit plus compliqué que cela, le résultat est que la création d’une souche de E. coli qui résiste à huit classes d’antibiotiques nécessite une exposition répétée, soutenue à ces antibiotiques. Il est pratiquement impossible d’imaginer comment cela pourrait se produire tout seul dans la nature. Par exemple, si cette bactérie est originaire de nourriture (comme nous l’avons dit), alors où va-t-elle acquérir la totalité de cette résistance aux antibiotiques, étant donné que les antibiotiques ne sont pas utilisés dans les légumes?

Lorsqu’on examine les données génétiques auxquelles nous sommes maintenant confrontés, il est difficile d’imaginer comment cela pourrait se produire « dans la nature. » Alors que la résistance à un seul antibiotique est commun, la création d’une souche de E. coli qui résiste à huit différentes classes d’antibiotiques – en combinaison – défie tout simplement les lois de la permutation et de la combinaison génétique à l’état sauvage. Autrement dit, cette souche E. coli n’aurait pas pu être créée à l’état sauvage. Et ce qui ne laisse qu’une seule explication pour son origine: le laboratoire.


CONÇUE PUIS RELÂCHÉE DANS LA NATURE...

Les éléments de preuve indiquent maintenant que cette souche mortelle de la bactérie E.coli a été conçue et ensuite, soit elle a été libérée dans les aliments soit elle s’est en quelque sorte échappée d’un laboratoire et allée dans les aliments par inadvertance. Si vous êtes en désaccord avec cette conclusion – et vous y êtes bien entendu invité – alors vous êtes forcé de conclure que cette superbactérie octobiotique (résistante à huit classes d’antibiotiques) s’est développée de façon aléatoire d’elle-même … et cette conclusion est bien plus effrayante que celle du « génie biologique », parce que cela signifie que des superbactéries octobiotiques peuvent simplement apparaître n’importe où à tout moment sans motif. Ce serait tout à fait une théorie exotique en effet.

Notre conclusion a en fait plus de sens : "Cette souche de E. coli a été certainement conçue, puis relâchée dans la chaîne alimentaire dans un but précis". Mais : Quel est-il ? (C'est presque trop évident!)

C’est le processus : réaction, solution qui est à l’œuvre ici...
D’abord causer un problème (une souche mortelle de la bactérie E. coli dans l’approvisionnement alimentaire). Ensuite, attendre la réaction du public (tollé d’une population terrorisée par E. coli). En réponse à cela, adopter la solution désirée ( contrôle total sur l’approvisionnement alimentaire mondial et interdiction des germes crus, du lait cru et des légumes crus).

Tout cela est bien à propos, bien sûr. La FDA a compté sur le même phénomène aux Etats-Unis en poussant vers sa récente loi « sur la sécurité alimentaire et sa modernisation » qui interdit essentiellement les petites exploitations familiales bio à moins de lécher les bottes des organismes de réglementation de la FDA. La FDA a réussi à écraser la liberté agricole en Amérique en nous mettant sur le dos une peur de flambées de E. coli dans l’approvisionnement alimentaire des États-Unis. Quand les gens ont peur, rappelez-vous, ce n’est pas difficile de les amener à accepter à presque n’importe quel niveau une tyrannie dans la réglementation. Et rendre peureux sur la nourriture est une question simple …que résolvent quelques communications du gouvernement par courrier électronique aux affiliés des médias.

D’abord interdire la médecine naturelle, puis ensuite attaquer l’approvisionnement alimentaire...

Maintenant, rappelez-vous: Tout ceci se passe dans la foulée de l’interdiction de l’UE pour les herbes médicinales et les suppléments nutritionnels – une interdiction flagrante des thérapies nutritionnelles qui aident à garder les gens en bonne santé et exempts de maladie. Maintenant que toutes ces herbes et suppléments sont illégaux, la prochaine étape est de rendre les gens peureux pour la nourriture fraîche, aussi. C’est parce que les légumes frais sont curatifs, et aussi longtemps que le public a le droit d’acheter des légumes frais, il peut toujours prévenir la maladie.

Mais si vous pouvez faire peur aux gens pour les légumes frais – ou même les interdire tout à fait – alors vous pouvez forcer l’ensemble de la population vers un régime d’aliments morts et transformés qui favorisent les maladies dégénératives et renforcent les bénéfices de compagnies pharmaceutiques puissantes.

Cela fait partie du même agenda, vous voyez: Garder les personnes malades, leur refuser l’accès aux plantes médicinales et aux suppléments, puis tirer profit de leurs souffrances au bénéfice des cartels pharmaceutiques mondiaux.

Les OGM jouent un rôle similaire dans tout cela, bien sûr: Ils sont conçus pour contaminer la chaîne alimentaire avec le code génétique qui cause l’infertilité chez les êtres humains. Et ceux qui sont en quelque sorte capables de se reproduire après l’exposition aux OGM continuent de souffrir d’une maladie dégénérative qui enrichit les compagnies pharmaceutiques grâce à leurs «traitements».

Vous souvenez-vous des pays ciblés par cette crise récente de E. Coli? L’Espagne. Pourquoi l’Espagne? Vous vous souvenez peut-être que les câbles échappés de Wikileaks ont révélé que l’Espagne s’est opposée à l’introduction d’OGM dans son système agricole, et que le gouvernement américain l’a même secrètement menacée de représailles politiques pour sa résistance. Cette fausse responsabilité de l’Espagne pour les morts par E. coli est probablement une représailles pour le refus de l’Espagne de sauter dans le train des OGM.

C’est la vraie histoire derrière la dévastation économique des producteurs de légumes espagnols. C’est l’une des intrigues secondaires qui se poursuit avec ce schéma de la superbactérie.


LES ALIMENTS COMME ARME DE GUERRE : CRÉATION "BIG PHARMA"?
Soit dit en passant, l’explication la plus probable de l’endroit où cette souche de E. coli a été conçue, c’est que les géants de la pharmaceutique l’ont amené avec eux dans leurs propres laboratoires. Qui d’autre a accès à tous les antibiotiques et aux équipements nécessaires pour gérer les mutations ciblées de milliers de colonies potentielles d’E. coli? Les compagnies pharmaceutiques sont bien placées pour mener à bien ce complot et en tirer profit. En d’autres termes, ils ont les moyens et la motivation pour s’engager précisément dans de telles actions.

Outre les sociétés pharmaceutiques, peut-être que les organismes de réglementation des maladies infectieuses ont eux-mêmes ce genre de laboratoire. Le CDC, par exemple, pourrait sans doute le faire, s’il le voulait vraiment.

La preuve que quelqu’un a conçu cette souche d’E. coli est juste écrit dans l’ADN de la bactérie. Ce sont des preuves médico-légales, et ce qu’elles révèlent ne peut être nié. Cette souche a subi des expositions répétées et prolongées à huit différentes classes d’antibiotiques, puis a réussi à apparaître dans l’approvisionnement alimentaire. Comment faire sans un régime bien planifié mené par des scientifiques peu scrupuleux? Il n’existe pas de «mutation spontanée » dans une souche qui résiste aux huit principales catégories de marque d’antibiotiques vendus par Big Pharma aujourd’hui. Ces mutations doivent être délibérées.

Une fois de plus, si vous êtes en désaccord avec cette évaluation, alors vous dites, non, ce n’était pas fait exprès … Le hasard! Et une fois de plus, nous disons que c’est encore plus effrayant! Parce que cela signifie que la contamination de notre monde par les antibiotiques est arrivée maintenant à un tel extrême qu’une souche d’E. coli à l’état sauvage peut être saturée avec huit classes différentes d’antibiotiques au point où elle se développe naturellement dans sa propre superbactérie mortelle. Si c’est ce que les gens croient, alors c’est presque une théorie encore plus effrayante que l’explication de la bio-ingénierie!

Une nouvelle ère a commencé: les armes biologiques dans les aliments
Mais dans les deux cas – peu importe ce que vous croyez – la simple vérité est que le monde est maintenant confronté à une nouvelle ère de souches globales de superbactérie qui ne peuvent pas être traitées avec des médicaments connus. Elles peuvent toutes, bien sûr, être facilement tuées avec de l’argent colloïdal, ce qui est exactement pourquoi la FDA et les régulateurs de santé dans le monde ont violemment attaqué les sociétés qui fabriquent de l’argent colloïdal toutes ces années : Ils ne veulent pas voir le public mettre la main sur des antibiotiques naturels qui fonctionnent vraiment, vous voyez. Cela irait à l’encontre du but même de rendre tout le monde malade d’abord .

En effet, ces souches d’ E. coli peuvent être assez facilement traitées par une combinaison d’antibiotiques à spectre complet à partir de plantes naturelles comme l’ail, le gingembre, les oignons et les herbes médicinales.

En plus de cela, les probiotiques peuvent aider à équilibrer la flore du tube digestif et "évincer" les E. coli mortelles. Un système immunitaire sain et un bon fonctionnement du tube digestif peuvent lutter contre une infection à la superbactérie E. coli, mais c’est encore un autre fait que la communauté médicale ne veut pas que vous sachiez. Ils préfèrent que vous restiez une victime impuissante sur un lit d’hôpital, en attendant de mourir, sans options qui s’offrent à vous. C’est « la médecine moderne ». Ils provoquent les problèmes qu’ils prétendent traiter, et puis ils n’iront même pas vous traiter avec tout ce qui fonctionne bien.

Presque tous les décès attribuables à présent à cette éclosion de E. coli sont facilement évitables. Ces décès sont dus à l’ignorance. Mais plus encore, ils peuvent également être des morts par une nouvelle ère d’armes biologiques à base d’aliments déclenchée par un groupe de savants fous ou une institution axée sur l’agenda qui a déclaré la guerre à la population humaine.

POUR CEUX QUI SE DÉBROUILLENT EN ANGLAIS...

Hystérie, propagande de peur ? Complot ?
Une interview avec Anthony Wile, éditeur en chef du "Daily Bell"



Ici : Mike Adams, au sujet de la bactérie E.Coli en tant que "Superbug". Il explique que la nouvelle bactérie hyper résistante a été obtenue par Bioingénérie afin d'amener l'humanité dans le chaos, afin de créer une crise alimentaire à l'échelle planétaire !





Source : "Natural News" via "realinfos.wordpress.com"

mardi 24 mai 2011

SÉCHERESSE EN CHINE !

Sécheresse en Chine : des conditions climatiques extrêmes

Si une grande partie de l'Europe et de la France sont touchées par la sécheresse, la Chine connaît également depuis le début de l'année un printemps particulièrement sec qui pèse sur l'agriculture et l'approvisionnement en électricité du pays.

Selon le Centre d'Information Internet de Chine, la sécheresse frappe les provinces traversées par le fleuve Yangtsé, le plus long du pays.

En effet, de janvier à avril, le bassin du fleuve Yangtsé a reçu 40% de précipitations en moins par rapport à la moyenne calculée sur les 50 dernières années. Par conséquent, les cultures souffrent de plus en plus, ne se développent pas et les rivières atteignent des niveaux inquiétants.

Par exemple, sur la section du fleuve Yangtsé entre Yichang dans la province du Hubei et Jiujiang dans la province du Jiangxi (est), les niveaux étaient de 2,5 à 5,6 mètres inférieurs aux moyennes, a révélé dimanche 15 mai 2011 le bureau provincial de contrôle des inondations et de lutte contre la sécheresse du Hubei.

Actuellement, la sécheresse en Chine affecte environ 1,35 million d'hectares de culture, principalement dans les provinces du Hubei, du Hunan et du Gansu. De plus, le Bureau de contrôle des inondations et le quartier général de lutte contre la sècheresse estiment que plus de 1 400 000 personnes sont touchés par les difficultés d'approvisionnement en eau potable dans le pays.

D’un point de vue énergétique, la situation n’est guère meilleure. En effet, l'électricité hydroélectrique est la deuxième plus grande source d'électricité en Chine, avec plus de 45 000 centrales en activité en 2010, produisant plus de 662 milliards de kWh par an. Or, depuis le 15 mai 2011, le niveau d'eau du réservoir du barrage des Trois Gorges, le plus grand barrage du monde, est tombé à 154,8 mètres, en dessous de 156 mètres, le niveau requis pour une production électrique à pleine puissance, selon les dernières statistiques révélées par le Bureau des ressources en eau du Hubei.


Pour atténuer la sécheresse sévère qui frappe les régions de la moyenne vallée du fleuve Yangtsé, du 16 au 18 mai dernier, les autorités ont augmenté le débit du barrage à 9 500 mètres cubes par seconde, soit environ 2 900 mètres cubes de plus que la vitesse normale du flux, selon Zhao Yunfa, un ingénieur du barrage.

M. Zhao a indiqué que le débit actuel de l'eau sur la section moyenne du fleuve Yangtsé, le plus long du pays, a atteint un niveau proche du plus bas niveau enregistré il y a 16 ans avec seulement 6 600 m3 par seconde.
En cause: la faiblesse des précipitations durant l'hiver.

Source : univers-nature.com

SÉCHERESSE EN FRANCE : 42 DÉPARTEMENTS TOUCHÉS !

France : Sécheresse : 42 départements désormais concernés par des restrictions d'eau !

Quarante-deux départements, soit neuf de plus que mercredi, sont désormais concernés par des mesures restreignant certains usages de l'eau, selon le bilan actualisé samedi par le ministère de l'Écologie.

Les mesures les plus fortes, qui étaient concentrées sur une vingtaine de départements en début de semaine, ne concernent plus que 15 départements, dont ceux de la région Poitou-Charentes, la Dordogne, le Lot et le Rhône, selon le tableau des arrêtés préfectoraux publié par le ministère sur son site internet (www.developpement-durable.gouv.fr/Point-situation-secheresse.html).

Par ailleurs, quatre départements restent placés en situation de vigilance.

Les restrictions d'eau limitent les usages jugés non prioritaires pour les particuliers (arrosage des piscines, remplissage des piscines) et peuvent aussi encadrer certains usages liés à l'irrigation agricole.

On est en situation de crise et de gestion de crise, avait affirmé lundi la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, après avoir réuni avec un mois d'avance la commission de suivi hydrologique (dit comité sécheresse) rassemblant les représentants du BRGM, tous les usagers de l'eau, des élus et des experts, afin de faire le point sur la situation.

On est dans une situation de mois de juillet en ce qui concerne tous les indicateurs: nappes, débit et fonte des neiges, avait-elle ajouté.

Ce comité sécheresse doit se réunir régulièrement et au plus tard à la mi-juin, en fonction de l'évolution de la situation.

Source : ©AFP / 21 mai 2011

Depuis le mois de septembre 2010, début de l'année hydrologique, les cumuls de précipitations relevés sont déficitaires par rapport aux normales sur la plus grande partie du pays.

Ce déficit se situe entre 50 et 75 % de la normale du Poitou au Limousin et jusqu’au nord de Midi-Pyrénées, du nord du massif alpin au Jura, sur le sud des Vosges ainsi que sur le nord du bassin parisien. Ce quatrième mois consécutif à pluviométrie déficitaire affecte gravement les ressources en eau.

Globalement sur la France, les cumuls de précipitations pour le mois d'avril 2011 n'ont atteint que 29 % de la moyenne de référence établie sur la période 1971-2000. Le déficit dépasse même 75 % de la Somme à l’est de la Bretagne et au Bassin parisien, de la Vendée à la Gironde jusqu’au nord des Alpes, sur le littoral des Bouches-du-Rhône au Var, en Bourgogne, en Champagne et au sud de l’Alsace.

Le niveau des nappes au 1er mai 2011 est hétérogène d’une région à l’autre.

Plus des deux tiers (68%) des réservoirs affichent un niveau inférieur à la normale. C’est le cas sur la plus grande partie du Bassin parisien et dans le Sud-Ouest pour plusieurs grands aquifères. On peut citer les nappes de Beauce, du Bas-Dauphiné, du Champigny en Ile-de- France ou encore les nappes du bassin de la Garonne. Cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique.

Le mois d’avril 2011 est le 2ème plus chaud et parmi les plus secs (seulement 29% de la « normale » des précipitations) du vingtième siècle.

À la mi-avril 2011, les sols sont plus secs en surface qu’en 1976.

Parmi les 400 milliards de m3 de pluie qui tombent en moyenne sur une année en France, les prélèvements en eau représentent environ 32 milliards de m3 par an1.

Différents types d’usagers (industriels, agriculteurs, collectivités, services et particuliers) sont utilisateurs d’eau.

L’industrie, plus gros consommateur les centrales nucléaires en particulier), rejette dans le milieu naturel une grande partie de l’eau qu’elle prélève.

Ses prélèvements représentent 68% de l’eau totale prélevée, soit environ 22 milliards de m3 (dont 19 pour le refroidissement). Elle ne compte en revanche que pour 22% des consommations totales, car une grande partie de l’eau prélevée retourne directement dans le milieu. Par ailleurs, le secteur a baissé sa consommation de 30% depuis les années 1970(amélioration des processus, et diminution de certaines activités industrielles).

À l’inverse, l’agriculture (...et le colza en particulier) consomme presque toute l’eau qu’elle prélève. C’est pourquoi elle représente près de 50% des consommations totales pour seulement 13% des prélèvements, soit environ 3 milliards de m3 en termes de consommation d’eau. En forte hausse depuis les années 1980 (hausse des surfaces irriguées, surtout au cours des années 1990), sa consommation d’eau commence à se stabiliser aujourd’hui grace au plan national. Mais les impacts sont importants, car ils sont concentrés sur une seule période de l’année, 3 mois d’été, où l'agriculture peut représenter jusqu'à 80% de l'eau consommée, et sur seulement certaines zones géographiques où les ressources sont les moins importantes.

L’eau potable (correspondant aux usagers que sont les collectivités, services et particuliers) représente 30% des consommations totales, soit environ 1,8 milliards de m3. Sa consommation est globalement stable du fait que l’augmentation de la population est compensée par une diminution de la consommation de chacun. L’eau prélevée en France provient en grande majorité des « eaux de surface », 82%, des fleuves, rivières et lacs, soit environ 26 milliards de m3.

Pour produire de l’eau potable, on utilise principalement (près de 63%) des eaux souterraines, moins polluées. Cependant, dans les zones urbaines, où la quantité nécessaire à chaque instant est très élevée, on prélève plutôt de l’eau de surface que les grandes collectivités ont les moyens de traiter efficacement.

L’eau est prélevée à partir de 35 000 points de captage. Les captages d’eau destinée à la fabrication d’eau potable sont protégés, pour éviter toute pollution accidentelle.

Dans certaines zones, les prélèvements sont supérieurs à la ressource (« zones de déficit structurel »), plus particulièrement dans :

le bassin parisien : pour la production d’eau potable et l’irrigation (Beauce)
le grand Sud Ouest et la façade atlantique (du Poitou-Charentes aux Pyrénées-Atlantiques) pour l’irrigation ;

et le Sud Est : essentiellement pour l’irrigation agricole (à 80 % aux moments où les niveaux des cours d’eau et des nappes phréatiques sont les plus bas - étiage-, ce qui renforce l’impact du déficit).

Quatre niveaux d'alerte ont été définis : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise :

Seuil de vigilance : Le préfet se base sur le débit des cours d’eau pour déclencher le seuil
de vigilance. Il incite les particuliers et les professionnels à des économies d’eau.

Seuil d’alerte : Le préfet décide de premières mesures de limitation de l’usage de l’eau.

Seuil d’alerte renforcée : Ce seuil doit permettre une limitation progressive des prélèvements en eau et le renforcement des mesures de limitation ou de suspension des usages si nécessaires, afin de ne pas atteindre le niveau de crise renforcée.

Seuil de crise : Seuil déclenché en cas de mise en péril de l’alimentation en eau potable, la santé,

Les mesures de limitation des prélèvements sont progressives et adaptées aux différents usagers :

Usages domestiques (collectivités et particuliers) : sensibilisation, puis limitation de plus en plus forte des prélèvements pour l'arrosage des pelouses, des espaces verts, le lavage des voitures, le remplissage des piscines jusqu'à l'interdiction totale de ce type d'utilisation (hors usage eau potable).

Agriculture (l'agriculture représente 80% des prélèvements totaux effectués entre juin et août) : interdiction d'irriguer 1 jour par semaine, plusieurs jours par semaine ou à certaines heures jusqu'à l'interdiction totale de l'irrigation.
Industrie : démarche spécifique sur les unités les plus consommatrices. Par exemple, mesures imposant le recyclage de certaines eaux de nettoyage, la modification de certains modes opératoires, une réduction progressive d'activité.
Et a qui on fait payer en premier le manque d'eau???