Est-ce la "Fin" annoncée des blogs alternatifs?
Le "nouvel ordre" s'installe, dans l'Europe, et s'étend sur le monde
...Là, il y a VRAIMENT de quoi s’inquiéter!!!
Manuel Valls, grand défenseur de la liberté d’expression aux dernières nouvelles malgré
le fait qu’il ait fait virer des journalistes dans le passé, pense que les mesures prises pour lutter contre les sites racistes et antisémites ne suffisent pas, il faut également inclure selon lui les sites anti-sionistes qui poussent inévitablement vers l’antisémitisme. Au final, cela va permettre de faire fermer combien de sites et de blog sur internet? Car le plus grand problème, ce n’est pas l’antisémitisme qui est assez marginal, mais l’antisionisme qui prend de l’ampleur au fil du temps.
Les critiques envers Israël risquent donc d’être interdites sur internet, même si l’extrême-droite bien plus raciste et radicale que notre FN national est au pouvoir, malgré les attaques contre d’autres pays dont la Palestine, malgré leurs pressions de toutes parts dont sur des pays finançant la cours pénale internationale, malgré tout le reste…
Et ô comble du déni, il y a ce refus de voir (et surtout d’expliquer aux français) que l’anti-sionisme ne peut être comparé à l’antisémitisme, ce sont deux choses complètement différentes, mais un rappel s’impose en fin d’article.
Pourtant ministre de la justice, Christiane Taubira a proposé que les mesures de blocage ordonnées sans le contrôle d’un juge soient étendues aux sites racistes et antisémites, depuis une liste fixée par le ministère de l’intérieur. Or pour Manuel Valls, les discours antisionistes qui critiquent Israël sont indissociables des discours antisémites. Attention, danger.
Les nouvelles mesures de lutte contre le terrorisme que doit proposer le Gouvernement iront-elles jusqu’à étendre la censure sur simple ordre du ministère de l’intérieur aux sites racistes et antisémites, et par extension fâcheuse aux sites antisionistes ? La question est plus que jamais d’actualité après le communiqué publié vendredi par la ministre de la Justice Christiane Taubira, qui a présenté à l’Ecole Nationale de Magistrature ses propositions de «
lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations« .
Selon le communiqué, Mme Taubira a proposé — ce qui est un comble s’agissant d’une garde des Sceaux et ce qui
contredit ses positions de l’été dernier — de « confier à l’autorité administrative la possibilité de bloquer les sites et messages de haine raciste ou antisémite« , c’est-à-dire d’étendre à ces délits
les mesures de censure policière prévues pour l’apologie du terrorisme et la pédopornographie. Il s’agirait de confier au ministère de l’intérieur le soin d’établir les listes de sites à bloquer sans contrôle de leur illégalité par un magistrat.
Or l’on sait que le Premier ministre Manuel Valls a une vision particulièrement large de ce qu’est l’antisémitisme, puisqu’il y inclut non seulement la haine à l’encontre des Juifs, ce qui ne fait pas débat, mais aussi désormais les discours les plus virulents et systématiques contre la politique interne ou étrangère d’Israël, et contre les personnalités dites « sionistes » qui la soutiennent. La frontière n’est certes pas toujours simple à établir entre l’antisionisme et l’antisémitisme, surtout lorsque le premier sert de faux-nez au second, mais la distinction reste absolument nécessaire en démocratie, et ne peut pas être confiée à l’Etat.
Manuel Valls avait exprimé une première fois la confusion des genres dans un
discours incroyable prononcé au Trocadéro le 19 mars 2014, lors d’un rassemblement organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). « Cet antisémitisme, et c’est la nouveauté, se nourrit de la haine d’Israël. Il se nourrit de l’antisionisme », avait-il déclaré. « Parce que l’antisionisme, c’est la porte ouverte à l’antisémitisme. Parce que la mise en cause de l’Etat d’Israël, (…) basée sur l’antisionisme, c’est l’antisémitisme d’aujourd’hui. C’est pour cela qu’il faut être d’une très grande détermination« .
« Nous devons faire corps pour combattre cet antisémitisme nouveau, qui se nourrit de l’antisionisme, qui se déverse sur la toile et sur l’Internet. Il nous faut réfléchir, il nous faut travailler, il faut si c’est nécessaire, légiférer« , avait-il ajouté.
Un an plus tard, Manuel Valls n’a pas obtenu grand chose sur le front du combat contre les sites antisionistes, malgré
l’engagement verbal de François Hollande. « Votre gouvernement doit parler d’une voix plus ferme sur ces sujets« , avait intimé le président du CRIF Roger Cuckierman face au président de la République, qui lui avait répondu qu’en effet,
« si nous arrivons à lutter contre les images pédophiles, nous devons aussi réussir à lutter contre les messages délibérément racistes et antisémites« .
Article complet+vidéo sur
Numérama, merci à Maverick pour l’info
Bref, c'est commencé en France, et notre blog pourrait éventuellement avoir à disparaître... L'étau se resserre... Le Blog des "Mouton Enragés" et d'autres blogs du même acabit sont sérieusement menacés d'être fermés, d'autre ont déjà annoncé qu'ils mettent fin à l'aventure de l'info underground...
Cela dit, puisque le premier ministre Français et Manuel Valls le débile disent vouloir lutter contre "l’antisémitisme", nous nous devons de faire un petit rappel indispensable pour que tous comprennent bien les mensonges qui sont malhonnêtement entretenus!
Le problème récurent donc sur internet comme ailleurs est l’antisémitisme ambiant qui commence à se faire sentir, avec ses amalgames, ses attaques, ses infos et ses intox, le tout contribuant à propager un climat malsain qui nuit à l’union possible entre les citoyens, la plus grosse crainte pour les élites qui ne vivent que grâce à la division, diviser pour mieux régner, un classique très utilisé par les principaux partis de France notamment qui au final, usent de la même politique pour défendre les banques, défendre l’Europe, et nous imposer un traité transatlantique qui n’aurait rien de bon pour les populations en général, entre autres buts communs…
Je signale juste au passage que le sujet des juifs est très vaste et que ce n’est qu’un simple aperçu qui est proposé ici pour aider à la réflexion, pour réduire les erreurs de jugement et pour surtout éviter certains amalgames qui reviennent trop souvent.
Le souci, c’est qu’un antisémitisme (plus ou moins organisé) se généralise, et que les mêmes rengaines sont sans cesse répétées, les mêmes attaques utilisées, les mêmes amalgames ressortis, sans pour autant faire évoluer le débat. Et si nous tentions de le faire évoluer un peu? Car si le principal argument pour les uns est que « se sont les juifs » qui sont responsables, cela se limite aux sionistes pour les autres. Où est la vérité alors?
Une base à ne pas oublier, c’est qu’on peut être juif sans être sioniste, et sioniste sans être juif, les juifs n’ont pas demandé à l’être comme un créole n’a pas choisi sa couleur, certains ont peut-être oublié que la vie est avant tout une question de choix, et qu’on ne choisi pas toujours…
Maintenant, commençons à nous intéresser au judaïsme, certains pensent à tort qu’il ne s’agit que d’une simple religion, il en est pourtant tout autrement… Tel la chrétienté ou l’Islam, il n’y a pas UNE religion mais plusieurs courants de pensée réunis sous un même nom, comme pour la chrétienté qui comprend entre autres courants le catholicisme, l’orthodoxie, les mormons, de protestantisme, les Témoins de jéhovah, etc… Ou comme l’Islam qui se compose de chiites, de salafistes, de sunnites, d’alaouites, etc…
Petit regard donc sur la religion hébraïque :
Le judaïsme le plus classique est celui que l’on nomme aujourd’hui « traditionaliste » ou « orthodoxe moderne », parce qu’il vise à la conciliation d’une observance rigoureuse des lois et coutumes traditionnelles avec certaines exigences de la société contemporaine. Il appelle à une stricte observance des Commandements, tout en favorisant par exemple le sentiment patriotique des Juifs envers les pays dont ils sont ressortissants. Il a adopté l’habit occidental, mène une vie sociale dans l’environnement général, y compris non-juif. Il prône une intégration dans la société environnante tout en maintenant une pratique religieuse relativement stricte.Érigés en 1808 par Napoléon pour organiser le culte israélite – il s’agit par conséquent d’une exception française, le Consistoire central et les consistoires régionaux conservent certes un avantage décisif sur les autres mouvements et courants : ses cinq Beth Din (tribunaux rabbiniques) sont les seuls à délivrer les actes officiels de mariage, de conversion, etc. Mais le judaïsme officiel français évolue également en se modernisant : traduction du rituel et de la Bible, introduction de prières pour la République française (encore en cours aujourd’hui y compris chez les hassidim de Loubavitch).
Le Judaïsme ultra-orthodoxe L’ultra-orthodoxie juive est une réaction à l’assimilation qui semblait menacer le judaïsme européen au XVIIIe siècle. Ce mouvement insiste sur une application très stricte des commandements divins, en évitant dans la mesure du possible tout contact avec la société laïque environnante et les études profanes. Il maintient dès règles vestimentaires spécifiques, chapeau, pantalon, veste ou caftan noir pour les hommes, qui se laissent pousser la barbe et les papillotes (mèches de cheveux dans le prolongement des favoris), manches, jupes ou robe longues pour les femmes, tête couverte si elles sont mariées. Ces règles vestimentaires assurent une modestie (sniout) en rejetant les tenues provocantes ou ostentatoires. Pendant les services, dans des synagogues non consistoriales, dont certaines d’entre elles ont une longue et riche histoire et font partie du patrimoine historique, hommes et femmes sont séparés par une cloison (méhitza). Parce que le monde orthodoxe évolue dans un environnement plus restreint, une forme de méticulosité, des exigences plus rigoureuses que celles demandées par la halakha sont appliquées confie le RavElie Lemmel. La Thora est comme une échelle, c’est-à-dire comme une chance exceptionnelle offerte à l’homme de pouvoir grandir et s’élever.
Le judaïsme libéral encore très minoritaire en France (environ 2 %), proche des mouvements américains « Reform » et « Conservative, s’est toujours refusé à écrire une « doctrine » qui pourrait apparaître comme un dogme figé. Il prône une évolution de la tradition et une adaptation de la vie rituelle au monde moderne. Sans renoncer aux principes théologiques, moraux et spirituels du judaïsme traditionnel, Il s’attache plus à l’esprit des Commandements qu’à la lettre. Ainsi, hommes et femmes ont les mêmes droits et devoirs au sein de la communauté et les synagogues adoptent la mixité. Le rabbin ou le président de la communauté peut être une femme et participer totalement au service religieux, porter le taleth (châle de prières) et les phylactères. A l’époque de l’affaire Dreyfus, un groupe d’étude se constitue et prend le nom d’Union libérale israélite (ULI), Pendant soixante-dix ans, l’ULI restera la seule communauté libérale de France. Le grand-rabbin de France, Zadoc Kahn, soutient les efforts des libéraux, mais au lendemain de la séparation de l’Eglise et de l’Etat (1905), elle inaugure sa propre synagogue (Hanoucca 1907), au 24, rue Copernic. Son premier rabbin est Louis-Germain Lévy (1870-1946). Ce mouvement devenue aujourd’hui l’Ulif, qui compte une grande synagogue avec le rabbinMichaël Williams, deux Talmud Torah et un Mikvé a donné naissance aux autres courants libéraux français.
Le Mouvement Juif Libéral de France est né en 1977 et représente un des courants du judaïsme religieux contemporain en France. Il dispose à Paris de deux synagogues la fois lieu de prières et centre d’études. Le Mjlf, qui réunit aujourd’hui près de 1 300 familles s’enorgueillit de son équipe rabbinique composée de quatre rabbins obéissant à la parité hommes-femmes conduite par le rabbin fondateur Daniel Farhi qui souhaite que le Mouvement juif libéral de France soit reconnu et respecté pour ce qu’il est : une partie importante et dynamique de la communauté juive de France.
« Nous sommes en rupture avec le judaïsme traditionnaliste. Bien qu’aucune reconnaissance ne soit officialisée, le consistoire est à nos côtés pour célébrer la mémoire (yom hashoah) et pour la campagne de la tsédaka ».
Le judaïsme libéral n’opère pas de restriction en considération du statut de Cohen (Un Cohen peut épouser une femme veuve ou divorcée) ou de celui de mamzer (enfant issu d’une union interdite).estimant qu’il serait injuste de pénaliser l’enfant illégitime.
Issu d’un article du site
Tribunejuive.info (qui propose des explications bien plus détaillées à la clé).
Reste le sionisme car est donc la source du problème suivant certains, et pour cela, mieux vaut avoir une définition de ce » qu’est le sionisme :
Voici une définition : un sioniste est un individu qui désire ou soutient la création d’un Etat juif en terre d’Israël qui serait, dans le futur, l’Etat du peuple juif. Selon les propos mêmes de Herzl : «A Bâle, j’ai fondé l’Etat des juifs.» Le mot-clé en l’occurrence est : «État ». Et, de manière naturelle, il s’agit de la terre d’Israël à cause de l’attachement historique du peuple juif à cette terre.
Peut-être commencez-vous à comprendre le fond du problème? Ceux qui soutiennent Israël, l’extension de son territoire, la colonisation de la Palestine, et même qui oublient tout ce que cela implique, peuvent être considérés comme étant des sionistes, mais ils ne sont pas religieux pour autant, tout comme certains religieux sont contre le sionisme ou les agissements d’Israël.
À vous de savoir faire la part des choses, de réfléchir à tout cela, il ne s’agit pas ici de quenelle, il s’agit de prendre conscience de la réalité des faits. Ce n’est pas par ce que des humains sont assez fous pour détruire cette planète avec le nucléaire ou la chimie que tous les humains sont pour la destruction de notre terre-mère avec ces moyens, ce n’est pas par ce que des radicaux islamistes tuent et égorgent que tous les musulmans sont dangereux, ce n’est pas par ce que Hitler était allemand que tous les allemands sont des nazis, etc...
Et ce n’est pas par ce qu’il y a des juifs radicaux que tous les juifs doivent être mis dans le même panier...
...
Dernier point, on parle d’antisémites et donc de personnes étant contre les juifs, mais le sens du mot en lui-même ne correspond à ce qu’on veut bien nous faire croire, à savoir qu’un antisémite est contre les sémites, pas contre les juifs :
En linguistique, les Sémites sont l’ensemble des peuples utilisant ou ayant utilisé les langues sémitiques. Cette notion est reprise par la linguistique contemporaine pour poursuivre l’étude de ces langues. En ethnologie, ce sont les peuples (actuels ou anciens) parlant une langue du groupe sémite, c’est à dire au Moyen-Orient, dans la Corne de l’Afrique (seulement l’Érythrée et l’Éthiopie), la péninsule Arabique, le Croissant fertile et en Afrique du Nord
Surtout que, même si certains ont tendance à l’oublier, il y a également des juifs noirs, très peu voire trop peu représentés dans la communauté juive…
Et au passage, un petit rappel puisque nos politiques et médias aiment bien mettre dans le même sac anti-sionistes et anti-sémites, toujours PERSONNE n’a officiellement expliqué pourquoi si un anti-sémite est un anti-sioniste (et inversement), il existe
des rabbins, juifs, israéliens anti-sionistes!
Faites-vous votre propre idée de la situation, puisez et recherchez l’info, tentez de comprendre et ne prenez rien pour argent comptant, et surtout, ne jouez pas le jeu de ceux qui souhaitent la division pour mieux diriger les foules, pensez plutôt à ce que nous pourrions tous faire unis face à ces élites qui ne se battent ni pour vous, ni pour votre pays, mais pour les intérêts d’autres nations.
Source : Les Moutons Enragés