mercredi 27 mai 2015

L'ÉCOCAPSULE


Cette petite capsule autosuffisante vous permet d’habiter n’importe où sur la planète !!!

Avez-vous déjà rêvé de pouvoir vous promener partout dans le monde et arrêter là où bon vous semble pour vous y installer presque aussi confortablement qu’à la maison?

Eh bien, votre rêve pourrait devenir réalité grâce à l’Ecocapsule, une nouvelle capsule autosuffisante mobile.
 

La petite maison munie d’un espace habitable de 8 mètres carrés permettra aux propriétaires d’habiter pratiquement n’importe où dès l’an prochain.




Chaque capsule vient avec un lit pour deux, une cuisinette, une toilette avec douche et eau chaude, de l’espace de rangement, un espace pour manger qui sert aussi de bureau et deux fenêtres.

L’Ecocapsule, qui est présentement en préproduction, récolte et filtre l’eau de pluie tout en étant alimentée par le soleil et le vent.


La batterie de la capsule peut recharger des voitures électriques, ce qui permet une infinité de possibilités d’emplacements, comme les plages, la campagne et les montagnes.


dimanche 24 mai 2015

MARYSE WOLINSKI VEUT CONNAÎTRE LA VÉRITÉ SUR LES ATTENTATS À CHARLIE HEBDO!


Maryse Wolinski : « Je vais mal »

Le dessinateur a été abattu un matin de janvier, le fusain à la main. Assassiné par les frères Kouachi dans les locaux de Charlie Hebdo , Georges Wolinski a laissé une œuvre inachevée et des phylactères vides à tout jamais. Il a surtout laissé une veuve déterminée : « je veux connaître la vérité sur les attentats ».

La voix douce et fluette, Maryse Wolinski tente de reprendre le cours de sa vie. Une vie qui tourne toutefois au ralenti depuis qu’elle a perdu son mari. « Tout me semble sombre et compliqué » confie-t-elle. Attendue ce mercredi 27 mai à Briançon dans le lycée que Georges avait fréquenté, Maryse Wolinski traverse son temps de deuil avec tristesse, évidemment. Avec colère, aussi.

Quatre mois et demi après les attentats et la mort de votre mari, comment allez-vous ?

Je vais mal. Après 47 ans de vie commune avec un homme comme Georges, on peut difficilement se remettre d’une fin si brutale. Il était généreux, amoureux : je ne sais pas comment continuer à vivre sans son regard. Nous avions une vie facile, agréable, légère et aujourd’hui, tout me semble sombre et compliqué. Au quotidien, je fais comme s’il était parti en vacances… même si je sais qu’il ne reviendra plus. Je n’ai rien touché à l’appartement mais je ne vais pas pouvoir y rester. De toute façon, je n’en ai pas les moyens, je gagne beaucoup moins d’argent que Georges.

Votre vie privée est désormais cadencée par des obligations publiques. Pourquoi répondre à toutes ces sollicitations ?
C’est vrai, je réponds à beaucoup de sollicitations en France comme à l’étranger et ça me prend beaucoup de temps. Je le fais pour Georges. Je suis contente pour lui. Je préfère lui rendre des hommages plutôt que d’aller chez un psy. Ça me fait du bien de découvrir la France sous cet angle-là. Je suis même allé à Tunis, là où il est né, pour une cérémonie d’hommage : c’était très émouvant.
Vous semblez tout de même tracassée…

Je le suis. Je dois régler les problèmes de succession pour valoriser l’œuvre de Georges : c’est compliqué administrativement.

Le sentiez-vous en danger avant les attentats ?
Pas tellement. Il n’avait jamais dessiné Mahomet. Mais nous avions été mis sous protection au moment de “l’affaire des caricatures” en 2006 et puis ensuite, rien. Il ne m’avait même pas dit que Charb était visé par une fatwa. Il me protégeait. Si je l’avais su, je lui aurais demandé de quitter Charlie Hebdo.

Mais vous saviez tout de même que Charlie Hebdo était dans le collimateur des intrégristes ?

Oui. Mais ce sont des failles dans le système de sécurité à Charlie Hebdo qui ont conduit à ce drame du 7 janvier. D’ailleurs, je mène ma petite enquête de mon côté car j’estime qu’il y a des zones d’ombre dans le déroulé des faits. L’attentat a été commis un jour où tout le monde ou presque était réuni à la rédaction : ça n’arrive jamais mais là, ils avaient prévu de partager une galette des rois et comme par hasard l’attentat a eu lieu ce mercredi et ça n’est pas anodin. Aussi, j’ai noté beaucoup d’incohérences, de différences entre les mesures de protection réelles à Charlie Hebdo et les préconisations de la préfecture de police. Je voudrais aussi savoir pourquoi l’acte de décès de mon mari a été signé à 11 h 30 alors que les frères Kouachi sont arrivés à Charlie Hebdo à 11 h 33. J’ai plein de questions à poser au juge d’instruction dans le cadre de ma contre-enquête.

Quel regard portez-vous sur les tensions actuelles au sein de Charlie Hebdo ?

À Charlie Hebdo, il y a trois problèmes : l’insécurité, les tensions au sein de la rédaction et l’utilisation de l’argent. Car on ne sait pas comment vont être utilisés les 30 millions d’euros récoltés depuis les attentats ni comment vont être répartis les 4,3 millions d’euros destinés aux familles des victimes. Tout cela m’exaspère et me met en colère. Sans cet attentat, sans ces morts, ce journal n’existerait plus et certains l’oublient.

Depuis les attentats, vous avez mis votre carrière d’écrivain entre parenthèses. Quand pensez-vous pouvoir travailler à nouveau ?

Tout doucement, je recommence à écrire. Je participe à la réédition d’un très beau livre de Georges “Lettre ouverte à ma femme” qui était sorti en 1978 et dont je fais la nouvelle préface. J’écris également sur ce tragique 7 janvier 2015 et je mène donc ma contre-enquête journalistique sur les conditions de l’attentat à Charlie Hebdo. J’aide aussi à la réalisation de films sur Georges, notamment pour des chaînes de télévision allemandes.

Et à Briançon, ce 27 mai, vous allez dévoiler une plaque au nom de Georges Wolinski dans la cour du lycée qu’il a fréquenté…
Absolument. Georges avait toujours voulu m’emmener à la montagne, surtout l’été. Mais je résistais. Et aujourd’hui c’est moi qui m’y déplace de mon plein gré. C’est une sacrée journée qui s’annonce. Je vais devoir me reposer.

Vous avait-il parlé de sa jeunesse briançonnaise, entre 1948 et 1953 ?

Oui, je connaissais ce pan de son histoire personnelle. C’était une période importante pour ce petit garçon qui venait d’un pays chaud, la Tunisie, et qui découvrait le froid, la neige, la montagne. Il l’avait fantasmé, il le découvrait.

A-t-il aimé ce qu’il a découvert ?
Je sais qu’il y a passé des bons moments. Je pense qu’il a trouvé moins formidable, à l’époque, la conversion de sa mère au catholicisme, son remariage et l’arrivée d’une demi-sœur devenue ma belle-sœur par la suite et qui sera là également le 27 mai. Mais il n’en parlait pas trop, il était pudique.
C’est à Briançon qu’il a commencé à dessiner, à se moquer de la société avec un coup de crayon déjà très affirmé…
Oui, c’est un peu là qu’il a commencé sa carrière de dessinateur.

« J’ai plein de questions à poser au juge d’instruction dans le cadre de ma contre-enquête sur les attentats »

jeudi 21 mai 2015

UN DRAPEAU POUR L'HUMANITÉ !


L'humanité a maintenant son propre drapeau!

La race humaine est enfin prête : en cas d'invasion extraterrestre, elle dispose maintenant de son propre drapeau pour la représenter, et ce, grâce à Oskar Pernefeld, un professeur de design suédois.

Conçu dans le cadre d'un projet universitaire du Beckmans College of Design de Stockholm, l’étendard vise à rappeler aux habitants de la Terre qu'ils partagent tous ensemble cette planète au-delà des frontières qui séparent les pays, explique le créateur sur son site.


Au centre du drapeau, une fleur formée de sept anneaux blancs, symbole de la vie sur Terre et de la connexion de tous ses éléments, et un fond bleu, pour représenter l'eau, constituant essentiel des êtres vivants. «Les voyageurs spatiaux sont bien plus que de simples représentants de pays. Ce sont les représentants de la planète Terre», explique Oskar.

Il ne reste plus qu'à savoir maintenant si ce drapeau, qui a été réalisé grâce à l’aide notamment de la Nasa, sera un jour reconnu par la communauté internationale et peut-être même planté sur la Lune...

En attendant, découvrez-le dans différents contextes...






vendredi 15 mai 2015

LES ÉTATS-UNIS TOUCHÉ GRAVEMENT PAR LA GRIPPE AVIAIRE !


USA: Le Nebraska devient le quatrième Etat américain à déclarer l'urgence à la grippe aviaire. Déjà plus de 33 millions de volaille ont été tués dans 16 États américains!


Le gouverneur du Nebraska, Pete Ricketts, a déclaré l'état d'urgence jeudi afin d'aider à combattre la propagation de la grippe aviaire dans l'état. 

Les mesures prises par Ricketts fait du Nebraska le quatrième État américain à déclarer une urgence contre le virus qui se propage actuellement rapidement aux états Unis. 

La décision a été prise après que les responsables agricoles fédéraux aient confirmé un deuxième site positif à la présence du virus dans ses élevages. 

La décision du Nebraska suit les actions antérieures prises par les gouverneurs dans les États les plus durement touchés, l'Iowa, le Minnesota et le Wisconsin. Le virus a déjà conduit à l'abattage de plus de 33 millions de têtes de volaille dans 16 États des USA. 

La flambée d'influenza aviaire qui frappe le Nebraska fait de lui le 16e État à signaler des cas dans ses elevages. 

Les deux fermes touchées au Nebraska sont en quarantaine. 

Reuters a rapporté que l'industrie de la volaille et des oeufs américaines est touchée depuis des mois par la plus grande épidémie jamais enregistrée dans le pays. L'épidémie est actuellemnt plutôt concentrée dans les États de l'Ouest. 

Lundi dernier, le virus a été détecté dans un élevage dans l' Indiana.

© Nature Alerte / Reuters

mercredi 13 mai 2015

TOMATES SANS EAU, NI PESTICIDES !


Tomates sans eau ni pesticide : cette méthode fascine les biologistes

Les méthodes de Pascal Poot, loin de l’agriculture moderne, sont aussi hyperproductives que naturelles et peu coûteuses. Des scientifiques pensent y trouver des réponses au changement climatique.

Ici, le terrain est si caillouteux et le climat si aride que les chênes vieux de 50 ans sont plus petits que les hommes.

Pourtant, à l’entrée de la ferme de Pascal Poot, sur les hauteurs de Lodève (Hérault), trône une vieille pancarte en carton : « Conservatoire de la tomate ».


Les tomates poussent, sans eau et sans tuteur, dans la ferme de Pascal Poot en 2014 (DR)

Pourtant, chaque été, les tomates Poire jaune et autres Noires de Crimée poussent ici dans une abondance folle.

Sans arrosage malgré la sécheresse, sans tuteur, sans entretien et bien sûr sans pesticide ni engrais, ses milliers de plants produisent jusqu’à 25 kg de tomates chacun.

Son secret ? Il tient dans les graines, que Pascal Poot sème devant moi, avec des gestes qui mêlent patience et nonchalance.



C’est le début de la fin de l’hiver dans la région, le temps est venu pour lui de confier ses graines à la terre. Ce sont ses premiers semis de l’année.

L’homme a 52 ans mais semble sans âge. Ce fils d’agriculteurs, qui a quitté l’école à 7 ans, se dit « complétement autodidacte ». Il a élevé des brebis et cultivé des châtaignes avant de se spécialiser dans les semences. Il dissémine aujourd’hui ses graines sur du terreau, dans des jardinières fatiguées.

Puis il place ses jardinières sur un énorme tas de fumier en décomposition, dont la température atteindra bientôt 70 degrés pendant plusieurs jours, chauffant la serre et permettant la germination des graines.

Pascal Poot et sa couche chaude dans sa serre, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

La technique, appelée couche chaude, est très ancienne. C’est elle quipermettait aux maraîchers parisiens du XIXe siècle de récolter des melons en pleine ville dès la fin du printemps. C’est elle qui permet à Pascal Poot de faire germer chaque année des milliers de plants de tomates, aubergines, poivrons... Avant de les planter sur son terrain et de ne plus s’en occuper jusqu’à la récolte.



La serre de Pascal Poot, à la fin des semis, en 2014 (DR)

Tout en semant ces graines, Pascal me révèle les détails de sa méthode :

« La plupart des plantes qu’on appelle aujourd’hui “mauvaises herbes” étaient des plantes que l’on mangeait au Moyen-Age, comme l’amarante ou lechiendent... Je me suis toujours dit que si elles sont si résistantes aujourd’hui c’est justement parce que personne ne s’en est occupé depuis des générations et des générations.

Tout le monde essaye de cultiver les légumes en les protégeant le plus possible, moi au contraire j’essaye de les encourager à se défendre eux-mêmes. J’ai commencé à planter des tomates sur ce terrain plein de cailloux il y a une vingtaine d’années, à l’époque il n’y avait pas une goutte d’eau.

Tout le monde pense que si on fait ça toutes les plantes meurent mais ce n’est pas vrai. En fait, presque tous les plants survivent. Par contre on obtient de toutes petites tomates, ridicules. Il faut récolter les graines du fruit et les semer l’année suivante. Là on commence à voir de vraies tomates, on peut en avoir 1 ou 2 k par plant.

Et si on attend encore un an ou deux, alors là c’est formidable. Au début on m’a pris pour un fou mais au bout d’un moment, les voisins ont vu que j’avais plus de tomates qu’eux, et jamais de mildiou, en plus, alors les gens ont commencé à parler et des chercheurs sont venus me voir. »


Pascal Poot dans sa serre, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

Parmi ces chercheurs, on compte Bob Brac de la Perrière, biologiste et généticien des plantes et coordinateur de l’association environnementale Bede :

« A la fin des années 90, au moment du combat contre les OGM, on s’est dit qu’il fallait aussi travailler sur les alternatives, et on a commencé à faire l’inventaire des agriculteurs qui faisaient leurs propres semences. On a dû en trouver entre 100 et 150 en France.

Mais le cas de Pascal Poot était unique. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a une grande indépendance d’esprit, il suit ses propres règles et à ma connaissance personne ne fait comme lui. Il sélectionne ses semences dans un contexte de difficulté et de stress pour la plante, ce qui les rend extrêmement tolérantes, améliore leur qualité gustative et fait qu’elles sont plus concentrées en nutriment.

En plus de ça il cultive plusieurs centaines de variétés différentes, peu d’agriculteurs ont une connaissance aussi vaste de l’espèce qu’ils cultivent. »



Pascal Poot choisit une étiquette, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

Les chercheurs commencent seulement à comprendre les mécanismes biologiques qui expliquent le succès de la méthode de Pascal Poot, assure Véronique Chable, spécialiste du sujet à l’INRA-Sad de Rennes et qui a menédes recherche sur les sélections de Pascal Poot depuis 2004 :


« Son principe de base, c’est de mettre la plante dans les conditions dans lesquelles on a envie qu’elle pousse. On l’a oublié, mais ça a longtemps fait partie du bon sens paysan.

Aujourd’hui, on appelle cela l’hérédité des caractères acquis, en clair il y a une transmission du stress et des caractères positifs des plantes sur plusieurs générations.

Il faut comprendre que l’ADN est un support d’information très plastique, il n’y a pas que la mutation génétique qui entraîne les changements, il y a aussi l’adaptation, avec par exemple des gènes qui sont éteints mais qui peuvent se réveiller.

La plante fait ses graines après avoir vécu son cycle, donc elle conserve certains aspects acquis. Pascal Poot exploite ça extrêmement bien, ses plantes ne sont pas très différentes des autres au niveau génétique mais elles ont une capacité d’adaptation impressionnante ».


Pascal Poot dans sa serre, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

Cette capacité d’adaptation a une valeur commerciale. Pendant ma visite, plusieurs personnes ont appelé Pascal pour commander des semences. L’agriculteur vend ses graines à plusieurs semenciers bio, dont Germinance.

Kevin Sperandio, artisan semencier chez Germinance, nous explique :


Des aubergines blanches poussent dans la ferme de Pascal Poot (DR)

« Le fait que les semences de Pascal Poot soient adaptées à un terroir difficile fait qu’elles ont une capacité d’adaptation énorme, pour toutes les régions et les climats.

Nous n’avons pas les moyens de faire ce genre de tests mais je suis sûr que si on faisait un test entre une variété hybride, celle de Pascal Poot et une semence bio classique ce serait celles du conservatoire de la tomate qui obtiendraient les meilleurs résultats. »

Une partie de ces graines sont vendues dans l’illégalité, parce qu’elles ne sont pas inscrites au catalogue officiel des espèces et variétés végétales du GNIS(Groupement national interprofessionnel des semences et plants). Cela énerve beaucoup Pascal Poot, jusque là très calme :

« L’une de mes meilleures variétés, c’est la Gregori Altaï. Mais elle n’est pas inscrite au catalogue, peut-être parce qu’elle n’est pas assez régulière pour eux. Beaucoup de variétés sont comme ça. A l’automne dernier, le semencier Graines del Païs a eu un contrôle de la répression des fraudes qui a établi près de 90 infractions dans leur catalogue.

Le principe c’est qu’on ne nous autorise à vendre que les graines qui donnent des fruits qui sont tous pareils et qui donnent les mêmes résultats à chaque endroit. Pour moi, c’est le contraire du vivant, qui repose sur l’adaptation permanente. Cela revient à produire des clones mais on veut en plus que ces clones soient des zombies. »


La caisse d’étiquettes de Pascal Poot, le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

Interrogé au sujet de ces contrôles, un délégué du GNIS expliquait en mars 2014 :

« Notre objectif est d’apporter une protection à l’utilisateur et au consommateur. Le secteur français des semences est très performant, mais il a besoin d’une organisation qui a fait ses preuves et d’un système de certification. »


Les tomates de Pascal Poot, en 2014 (DR)

Sauf que l’uniformisation des fruits et des semences se fait souvent au détriment du goût et des qualités nutritives. Et pourrait, à l’avenir, nuire aux agriculteurs, estime Véronique Chable :

« Le travail de sélection des semences montre qu’on peut pousser le végétal vers des conditions impressionnantes. Mais l’agriculture moderne a perdu ça de vue, elle ne repose pas du tout sur la capacité d’adaptation.

Or dans un contexte de changement rapide du climat et de l’environnement c’est quelque chose dont le monde agricole va avoir besoin. Il va falloir préserver non seulement les semences mais aussi les savoir-faire des agriculteurs, les deux vont ensemble. »

Pour partager ce savoir-faire, j’ai demandé à Pascal de m’expliquer comment il sélectionne et récolte ses semences. Voici ses conseils :


Les graines de Pascal Poot, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

« Il faut prendre le fruit le plus tard possible, si possible juste avant les premières gelées comme ça il aura vécu non seulement à la sécheresse de l’été mais aussi aux pluies de l’automne. »

« Les tomates, c’est tout à fait spécial. Quand on ouvre une tomate, les graines sont dans une sorte de gélatine, comme un blanc d’œuf. Cette gélatine empêche les graines de germer à l’intérieur du fruit, qui est chaud et humide. Les graines ne germent pas avant que cette gélatine ait pourri et fermenté. »
« Il faut donc faire fermenter les graines. Pour ça il faut ouvrir la tomate,extraire les graines et les laisser plusieurs heures dans leur jus, par exemple dans un saladier. Il va se produire une fermentation lactique. »

« Il faut surveiller la fermentation comme le lait sur le feu, ça peut durer entre 6 et 24 heures mais contrairement à ce qu’on dit, il ne faut pas attendre qu’une pellicule de moisissure apparaisse. On prend une graine on la pose sur la main, si on peut la déplacer avec l’index sans que la gélatine ne vienne avec la graine, c’est que c’est bon. »

« Ensuite on passe le tout dans une passoire à thé, on lave à l’eau et onmet à sécher. Là on arrive à un taux de germination entre 98% et 100%. »

« Le poivron c’est différent, il faut juste laver les graines, les faire séchersur un tamis très fin et les stocker. Pour le piment c’est la même chose mais ça devient dangereux parce que les graines brûlent, c’est très fort, ça passe même à travers les gants. Une fois j’ai récolté les graines d’un cageot de piments d’Espelette sans gant, j’ai dû passer la nuit avec les mains dans l’eau glacée ! »

Pascal Poot dans sa serre, à Lodève le 26 février 2015 (Thibaut Schepman/Rue89)

dimanche 10 mai 2015

UN CALAMAR GÉANT RADIOACTIF S'ÉCHOUE SUR LES PLAGES DE BRETAGNE....


Un calmars de 49 mètres échoués en Bretagne sur une plage près du Cap d'Erquy (Côtes d'Armor) !

Pour la deuxième fois en quelques mois, une créature marine géante s'est échouée en Bretagne. Et quelle créature ! Car c'est en effet un calmar géant mesurant la bagatelle de 49 mètres de la tète à la pointe des tentacules qui a été retrouvé sur une plage des Côtes d'Armor .

Les experts envoyés sur place pensent que le gigantisme des deux monstres marins est imputable à la pollution de l'eaux de mer par les lisiers déversés par les éleveurs porcins de la région Bretagne nord (ceci a été confirmé par les résultats des analyses d'échantillons d'eau de mer prélevés sur zone).

Les scientifiques pensent que les déversements de lisiers porcins doivent cesser immédiatement pour que cesse cette anomalie, et qu'il est probable qu'il se passera plusieurs année avant que la faune marine retrouve sa vrai nature.

Avant l'échouage de ces deux monstres des coquilles saint jacques énormes (60 centimètres de diamètre) avaient déjà été remontées de cette zone de pêche.

Il est à noter que ces créatures ont été déclarées impropres à la consommation par les autorités sanitaires départementales

mardi 5 mai 2015

NOUVELLES RÉVÉLATIONS CHOCS DE PAUL HELLYER...


L’ex ministre canadien de la défense Paul Hellyer : « Nous n’avons plus que quelques mois »

Et dans le genre sujet plus « légers » (si on veut …) ce petit cadeau de l’équipe, cette vidéo récente où l’ex ministre canadien de la défense Paul T. Hellyer alerte le monde.

J’ai estimé qu’avec l’ex ministre de la défense du Canada qui lance ce genre d’alerte, ça valait peut être la peine d’écouter avec attention ce qu’il avait à dire. 

Dans cette vidéo, L’ex ministre canadien de la défense Paul Hellyer déballe tout, et avertit le monde , il déclare que « le monde est en grand danger » et que le temps nous est compté . 

Ce message s’intitule à l’origine « full disclosure » c’est à dire « divulgation totale » (ou « déclassification totale ») 

Il présente aussi son livre « the money mafia, un monde en crise » 

« Nos problèmes ne sont pas naturels, ils ont été provoqués par une très petite élite de gens riches impitoyablement avides de pouvoirs, qui ont maintenu la population dans l’ignorance la plus totale » dit-il , puis mentionne les différents cartels « non élus » qui opèrent dans l’ombre, avec au sommet le cartel bancaire et financier suivi du cartel pétrolier et de la corporatocratie. 

« Leur plan est de créer un nouvel empire, ils appellent cela le Nouvel ordre mondial (NWO) » 

Il aborde divers sujets, dans une démarche d’informer le monde sur la « vérité » et de « divulgation totale », du crash de Roswell (et la présence d’autres « espèces ») à la prise de contrôle par l’élite, l’impasse de la dette ou encore l’arnaque du 11 septembre, le TTIP, le schéma de ponzi créé par les banques et la mise en esclavage des peuples . 

Il déclare enfin que « nous n’avons plus que quelques mois devant nous », pour agir radicalement.


Traduit par FRED pour le Blog de la Résistance Source