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mercredi 1 avril 2015

UNE "LUNE DE SANG" LE 4 AVRIL PROCHAIN...


UNE AUTRE "LUNE DE SANG" LE 4 AVRIL PROCHAIN

Après l’éclipse totale du soleil le 20 mars dernier, un autre phénomène céleste spectaculaire se produira cette semaine. Ainsi, certains pourront assister à une éclipse de Lune totale (Lune de sang) le 4 avril prochain. Celle-ci sera visible pour la grande majorité des habitants de l’Amérique du Nord, et ceux de l’Amérique du Sud, de l’Asie orientale et l’Océanie. Donc ceux qui ont pu assister à l’éclipse solaire du 20 mars derniers (Groenland, l’Islande, l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient) ne pourront voir cette éclipse lunaire. En Amérique du Nord, l’éclipse se produira avant le lever du Soleil le 4 avril. Par contre, en Asie et Océanie, la majeure partie de l’éclipse aura lieu après le coucher du Soleil, le soir du 4 avril. L’image ci-dessous présente la portion de l’éclipse que les différentes parties du monde pourront observer.



Malheureusement pour les personnes résidant à l’Est de l’Amérique du Nord, nous ne verrons qu’une infime partie de cette éclipse. En effet, quelques minutes après que la coloration rouge commence à apparaître sur la Lune, cette dernière disparaîtra à l’horizon, à l’Ouest. Une portion de la Lune commencera donc à rougir à 6h15. Le maximum aura lieu à 6h28 et à 6h31, la Lune disparaîtra tranquillement à l’horizon. Le site Time and date peut vous fournir plus d’informations, selon la ville où vous vous trouvez et même, en animation, ce que vous pourriez observer le moment venu.


Le terme « Lune de sang » est utilisé pour désigner ce genre d’éclipse car la Lune prendra une couleur rouge-rose lorsque le Soleil, la Terre et la Lune seront parfaitement alignés. Le phénomène durera environ 3h30, du début à la fin, mais la Lune de sang comme tel ne durera que 5 minutes, ce qui en fera la plus courte du 21e siècle. Cette éclipse de Lune sera la troisième d’une tétrade se produisant en 2014-2015, la dernière se produisant le 28 septembre prochain.



Lors d’une éclipse lunaire totale, le Soleil, la Terre et la Lune forment une ligne droite. La Terre se trouvant entre le Soleil et la Lune, elle empêche donc les rayons directs du Soleil d’atteindre la Lune. Lorsque l’ombre de la Terre cache complètement la Lune, on assiste à une éclipse totale. Même si les rayons directs du Soleil sont bloqués, on peut voir la Lune de couleur rouge. La Lune n’émettant pas de lumière, d’où vient cette couleur? En fait, il s’agit de la même couleur rouge que nous pouvons observer lors des plus beaux couchers de Soleil. En effet, la « couleur blanche » des rayons du Soleil est en réalité un mélange de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Lorsque ces rayons traversent l’atmosphère terrestre, ils peuvent être déviés (réfraction), selon leur longueur d’onde (couleur). Les rayons dont la longueur d’onde correspond à la lumière rouge sont ceux qui subissent la plus grande réfraction. C’est pour cette raison que, même si le Soleil est disparu à l’horizon, au coucher, on peut tout de même voir, dans certaines conditions, le ciel et les nuages de couleur rouge. Le même phénomène se produit lorsque que nous voyons la Lune rouge lors d’une éclipse totale. Les rayons directs ne se rendent pas à la Lune mais les rayons rouges étant déviés, ils atteignent la Lune pour lui donner son aspect « Lune de sang ».

lundi 10 novembre 2014

DÉCOUVERTE D'UN ASTÉROÏDE POTENTIELLEMENT DANGEREUX !

© Photo: East News/Science Photo Library

Des chercheurs sibériens découvrent un nouvel astéroïde dangereux

Par La Voix de la Russie | Des chercheurs sibériens ont découvert un nouvel astéroïde présentant un danger pour la Terre. La découverte a été faite par le réseau de télescopes-robots MASTER créé par l'Université Lomonossov de Moscou de concert avec des Universités de Sibérie et l'observatoire de Poulkovo de Saint-Pétersbourg.

Si cet astéroïde percute la Terre la puissance de l'explosion sera 1 000 fois supérieure à celle du météorite de Tchéliabinsk, déclarent les spécialistes.

Le membre de l'équipe MASTER Denis Denissenko fut le premier à détecter сet "hôte indésirable". Après avoir consulté la liste des objets célestes suspects établie par le télescope-robot installé dans le Caucase, il a envoyé les coordonnées de l'astéroïde au Centre des petites planètes de l'Union astronomique internationale. Peu de temps après la découverte a été confirmée par un astronome britannique. Ensuite les spécialistes ont pris au moins une centaine de mesures du nouveau corps spatial baptisé 2014 UR 116. Il a été établi qu'il était potentiellement dangereux pour trois planètes : la Terre, Mars et Vénus. Pour l'heure il est impossible de prédire sa trajectoire car elle pourrait changer sous l'impact d'autres corps célestes.

Selon les chercheurs, la taille de l'astéroïde avoisine 370 ou 390 mètres et c'est grave s'il percute la Terre, a expliqué à La Voix de la Russie le directeur de l'observatoire astronomique de l'Université d'Irkoutsk Sergueï Yazev :

« Cet astéroïde passe de temps en temps à côté de la Terre, de Mars et de Vénus. Les observations menées au cours de deux premiers jours après sa découverte témoignent qu'il entre dans la catégorie d'astéroïdes présentant une menace à la Terre. Cela ne signigie pas qu'il la percutera obligatoirement. Il ne s'agit que d'une classification des astronomes : quand l'orbite franchit une certaine ligne critique par rapport à l'orbite de la Terre, l'objet est qualifié de potentiellement dangereux ».

Dans la classification des astronomes, cette distance critique constitue moins de 0,05 unité astronomique, soit environ 19,5 distances entre la Terre et la Lune. La taille de l'objet revêt également une importance : pour être dangereux, le corps doit mesurer plus de 100-150 mètres. Sa collision avec la Terre pourrait provoquer des destructions substantielles au sol ou un tsunami immense s'il tombe dans l'océan.

À l'heure actuelle environ 5 000 objets de ce genre ont été recensés. 2014 UR 116 est le troisième astéroïde dangereux découvert par le système de téléscopes MASTER. Les deux autres mesurent 250 et 125 mètres. Si les objets de cette taille entrent en collision avec la Terre, l'énergie d'explosion sera des milliers de fois supérieure à celle du météorite de Tchéliabinsk. Celui-ci a explosé au-dessus de la ville de Tchéliabinsk, dans l'Oural, en février 2013. Son plus grand fragment est tombé dans le lac Tchebarkoul. Plus tard il a été découvert par les plongeurs et renfloué. À Tchéliabinsk l'onde de choc a soufflé les vitres dans de nombreux bâtiments et plus de 1 500 habitants blessés ont eu besoin de soins médicaux.

Les spécialistes se proposent d'étudier plus en détail l'astéroïde découvert pas les astronomes russes. C'est seulement après avoir calculé son orbite qu'on pourra dire s'il représente une menace réelle. En tout état de cause, il est plus grand que le fameux astéroïde Apophis dont le diamètre est d'environ 270 mètres.

mercredi 5 novembre 2014

LES "TROUS DE VIRGA" ???

Voir l'image sur Twitter
"Trous de Virga" - État de Victoria, en Australie

Les "Trous de Virga"... des nuages hors du commun dans le ciel dans l'État de Victoria, en Australie

Apparemment, ces insolites trous se forment quand la température baisse au sein du nuage.

Des nuages étranges, en forme d'ovnis, sont apparus ce lundi dans le ciel de l'Etat de Victoria, dans l'est de l'Australie. Il s'agit d'un phénomène météo assez rare: les trous de Virga. Les photographes amateurs s'en sont donnés à coeur joie.

En anglais, on appelle ça les "fallstreak holes". En français, ça donne les "trous de Virga ". C'est un phénomène météorologique aussi rare qu'impressionnant qui donne aux nuages des formes de soucoupes volantes.

Ce lundi, dans l'est de l'Australie, des dizaines de photographes amateurs ont immortalisé et partagé des images de ces trous, aperçus dans le ciel de l'Etat de Victoria, en particulier dans la région de Gippsland. 

Voir l'image sur Twitter
"Trous de Virga" - État de Victoria, en Australie

D'après la chaîne ABC, ces trous apparaissent quand une partie des goutelettes d'eau qui forment le nuage se transforment en cristaux de glace et tombent sous la couche nuageuse. En se transformant, elles provoquent l'évaporation des gouttes autour d'elles et ça créée, par effet de domino, un trou sur le pourtour du nuage.

Le phénomène est plutôt rare, mais il a déjà été observé par le passé :



voir aussi ici : trous de virga

mardi 6 août 2013

LA NASA ANNONCE QUE LE CHAMPS MAGNÉTIQUE DU SOLEIL EST SUR LE POINT DE S'INVERSER!!!



Cela peut sembler comme l'intrigue d'un nouveau film de science-fiction à petit budget, mais sur la base des observations récentes, il est clair que le champ magnétique du Soleil se prépare à retourner polarité.

Le soleil semble être constante pour nous ici sur Terre, mais il va en fait à travers des cycles d'activité. Cette année, 2013, est l'une des meilleures années de son cycle de 11 ans (la dernière était en 2002). Avec l'augmentation du nombre et de la force des taches solaires et les éruptions solaires, le pic du cycle signifie également que le champ magnétique du Soleil va basculer. Actuellement, le champ des points au nord, comme le champ magnétique terrestre ne, et par un certain point avant la fin de cette année, il passera au Sud de pointage.

Science @ NASA a réuni une superbe vidéo pour expliquer la chose:


Une chose à souligner à propos de toute cette affaire, c'est que c'est tout à fait normal. Il arrive tous les 11 ans. Nous l'avons fait à travers d'innombrables reprises sans accroc, si la différence d'un film de science-fiction, cela ne va pas de causer des catastrophes. Une autre est que cela arrive très lentement, avec le champ magnétique atteindre son plein «pic» de la polarité magnétique aux alentours du minimum solaire (donc environ 5-6 ans à partir de maintenant). C'est juste au moment où il franchit la ligne entre «négative» et «positive».

La seule chose inhabituelle sur ce commutateur particulier est que l'hémisphère nord a déjà changé et l'hémisphère sud est à la traîne. C'est quelque chose que les scientifiques déchiffrer, car il est un peu inhabituel, mais il ajoute une note d'intérêt à un maximum d'activité solaire par ailleurs plutôt médiocre.

Une des choses intéressantes au sujet de cette inversion du champ magnétique, cependant, est qu'il sera effectivement plus facile pour le vent solaire et des éjections de masse coronale à atteindre notre atmosphère, nous donnant ainsi aurores très active . C'est à cause de l'interaction entre les champs magnétiques du soleil et la Terre. Actuellement, les deux champs magnétiques pointe nord, donc, tout comme dans le cas de deux barreaux aimantés placés côte à côte, les deux pointant dans la même direction, les lignes de champ magnétique des deux ne se touchent jamais . Toutefois, lorsque le champ du soleil flips, les lignes de champ magnétique de la Terre et il sera effectivement relier .

Les champs magnétiques à la fois le soleil et la Terre sont assez faibles, cependant. Le soleil est à peu près aussi fort comme un aimant de réfrigérateur, et celui de la Terre est un peu plus faible que cela.Donc, encore une fois, aucune catastrophe de science-fiction sont en réserve pour nous.

Articles à consulter :

VOIR AUSSI CES QUELQUES VIDÉOS...


Hidden Magnetic Portals Around Earth

DOCUMENT VIDÉO DE SCIENCE @ NASA


AVERTISSEMENT !

Selon certains, ces aveux scientifiques sur l’inversion du champs magnétique solaire serait en fait un « false flag », une excuse et une distraction afin de mettre en marche l’opération « Blue Beam ».

L'inversion cyclique du champ magnétique solaire


Les courants électriques du Soleil génèrent un champ magnétique complexe qui s'étend dans l'espace interplanétaire. Ce champ magnétique se propage à travers le système solaire, emporté par le vent solaire pendant que le Soleil continue de tourner sur lui-même.

Cette rotation enroule le champ magnétique dans une immense spirale appelée "spirale de Parker" en l'honneur du scientifique qui la décrivit le premier.

La spirale de Parker :


A gauche modélisation du champ magnétique solaire s'étendant dans l'espace interplanétaire. Noter le sens opposé de la spirale de Parker (indiquée par les flèches) dans chacune des hémisphères du Soleil. A droite modèle numérique tenant compte du mouvement brownien (schémas de gauche) dans la photosphère) comparé au modèle théorique. Ces fluctuations "Alfveniques" expliqueraient la diffusion perpendiculaire des rayons cosmiques à travers le champ magnétique solaire.


Documents : J.Jokippi/U.Arizona et Steve Suess/NASA-MSFC.

Ce champ magnétique est orienté. Il est dirigé vers l'extérieur du Soleil dans l'une des hémisphères et vers l'intérieur dans l'autre hémisphère comme le montre l'illustration ci-dessus. La spirale de Parker présente ainsi des champs magnétiques opposés. L'étroite bande qui sépare les champs de différentes directions est dénommé le feuillet de courant neutre. Etant donné que cette ligne de séparation entre les deux directions ne se situe pas exactement sur l'équateur solaire, la rotation du Soleil provoque une ondulation du feuillet qui se propage dans l'espace interplanétaire avec le vent solaire. On comprendra mieux ainsi pourquoi ce feuillet de courant neutre est souvent appelé "la robe de la ballerine".

En février 2001 les scientifiques ont observé un important changement à ce sujet : le champ magnétique du Soleil s'est inversé. C'est-à-dire que le pôle nord magnétique du Soleil, qui se trouvait encore il y a quelques mois dans l'hémisphère nord, pointe aujourd'hui vers l'hémisphère Sud. C'est une situation littéralement sans dessus-dessous, "topsy-turvy" comme disent les Américains, mais pas inattendue.

Le Dr David Hathaway nous rappelle que "cela se produit toujours à l'approche du maximum solaire. Les pôles magnétiques échangent leur place lors du pic d'activité du cycle des taches solaires; c'est une bonne indication sur le fait que le maximum solaire est bien d'actualité".

Les pôles magnétiques du Soleil resteront tels qu'ils sont, avec le pôle magnétique nord pointant vers l'hémisphère Sud, jusqu'en 2013 époque où ils s'inverseront à nouveau. Pour autant que nous ayons assez de recul cette transition se produit lors du pic du cycle de 11 ans des taches solaires, avec la régularité d'un mouvement d'horlogerie.

Rappelons que le champ magnétique terrestre s'inverse également, mais de façon moins régulière. Cette empreinte est par ailleurs incrustée de façon indélébile dans les flots de lave. Les inversions sont espacées de 5000 à 50 millions d'années. La dernière inversion est survenue il y a 740000 ans. Certains géologues pensent que notre planète est en retard sur ce cycle quasi-périodique mais personne ne sait exactement quand se produira la prochaine inversion géomagnétique.

Bien que les champs magnétiques solaires et terrestres se comportent différemment, ils ont quelque chose en commun : leur forme. Durant le minimum de l'activité solaire, le champ magnétique du Soleil, tout comme celui de la Terre ressemble à un aimant présentant de grandes boucles magnétiques près de l'équateur et des champs ouverts près des pôles. Un tel champ est appelé un dipôle. En terme d'intensité, le champ dipolaire du Soleil est aussi fort que l'aimant d'un réfrigérateur, soit environ 50 gauss. Celui de la Terre est 100 fois plus faible.

Les dipôles solaire et terrestre :

Ce modèle très simple du champ magnétique du Soleil (à gauche) est à l'image du champ géomagnétique (à droite). Ils présentent tous deux de grandes boucles magnétiques près de l'équateur et des champs ouverts près des pôles. Un tel champ est appelé un dipôle. Document T.Lombry et Sciencenews adapté par l'auteur.

Lorsque l'activité du Soleil approche de son maximum et que les taches sombres parsèment son disque, le champ magnétique de notre étoile commence à changer. Les taches sombres par exemple se placent aux endroits où les boucles magnétiques sont les plus intenses, des centaines de fois plus intenses qu'en période de Soleil calme, et percent la surface de la photosphère

Ainsi que nous le verrons page suivante, ce sont les courants méridionaux qui transportent les champs magnétiques à la surface du Soleil des latitudes moyennes vers les pôles. Ceux-ci finissent par s'inverser parce que ces courants transportent des flux magnétiques orientés vers le sud vers le pôle Nord magnétique et inversement dans l'autre hémisphère. Cela a pour conséquence d'affaiblir progressivement le champ dipolaire à mesure que le flux orienté en sens contraire s'accumule dans les régions polaires du Soleil jusqu'au moment où, au paroxysme du cycle solaire, les pôles magnétiques changent de polarité et commencent à s'étendre dans une nouvelle direction.

À partir du diagramme magnétique en papillon, on peut déduire à quelle époque est survenue la dernière inversion polaire. Utilisant les données recueillies par les astronomes de l'U.S. National Solar Observatory du Kitt Peak, le Dr Hataway a pointé la valeur du champ magnétique solaire moyen en fonction de la latitude solaire jour après jour depuis 1975. Le résultat est une sorte de longue bande qui révèle l'évolution du comportement du champ magnétique à la surface du Soleil.


Le champ magnétique solaire s'affaiblit en raison du transfert de champs contraires dans les régions polaires. Les régions jaunes sont occupées par des champs magnétiques orientés vers le sud; les régions bleues vers le nord. Aux latitudes moyennes le diagramme est dominé par d'intenses champs magnétiques associés aux taches solaires. Durant le cycle d'activité des taches sombres, celles-ci se déplacent vers l'équateur, formant les deux ailes du papillon. Les zones bleues et rouges près des pôles révèlent l'orientation sous-jacente du champ dipolaire solaire. Ce diagramme montre que le champ magnétique s'inversa en 2001. 

Document préparé par le Dr David H.Hataway, NASA-MSFC.

Dans la figure du papillon magnétique présentée ci-dessus, le changement de couleur (du bleu au jaune et vice-versa) signifie un changement de polarité des champs magnétiques polaires. Cette transformation n'est pas confinée dans l'espace entourant immédiatement le Soleil. Grâce au vent solaire, elle s'étend dans toute l'héliosphère jusqu'à 50 ou 100 UA, bien au-delà de l'orbite de Pluton. Il faut environ un an pour que cette perturbation se propage jusqu'aux confins de l'héliosphère.

Du fait que le Soleil tourne sur lui-même (en 27 jours) les champs magnétiques solaire s'enroulent comme un tire-bouchon en prenant la forme d'une spirale d'Archimède si bien que loin au-dessus des pôles, les champs magnétiques sont enroulés à l'image d'un ressort ainsi que l'illustre le schéma du Dr Steve Suess présenté ci-dessous.

La spirale magnétique :



Ce schéma illustre l'aspect du champ magnétique du Soleil tel qu'on pourrait le décrire à 100 UA de distance. En raison de la rotation du Soleil sur lui-même, son champ magnétique s'enroule comme un tire-bouchon. Document préparé par le Dr Steve Suess, NASA-MSFC.

En raison de ces enroulements imbriqués, le Dr Hathaway reconnaît qu'il est difficile de décrire l'impact de l'inversion du champ magnétique sur l'héliosphère. Les taches solaires sont les principales sources des intenses noeuds magnétiques qui spirales vers l'extérieur du Soleil, même lorsque le dipôle magnétique s'évanoui. L'héliosphère ne subit pas seulement un bref sursaut lorsque les pôles s'inversent; il y a de nombreuses structures magnétiques complexes qui demandent à être étudiées.

Jusqu'à ce jour les physiciens n'avaient pu observer le champ magnétique du Soleil de haut en bas. Grâce à la sonde

Grâce à Ulysse les scientifiques peuvent à présent l'examiner dans la réalité. La sonde Ulysse construire grâce à un joint venture entre l'ESA et la NASA fut lancé en 1990 pour observer les latitudes très élevées du Soleil. Tous les 6 ans la sonde s'envole à 2.2 UA au-dessus des pôles du Soleil, vers un point de vue situé en-dehors du plan orbital où nul autre vaisseau n'a jamais été. Avec la mission Ulysse les astronomes ont réalisé d'importantes découvertes sur les rayons cosmiques, le vent solaire et plus encore. Grâce à Ulysse, pour la première fois les astronomes disposent des données couvrant un cycle solaire complet.

vendredi 5 juillet 2013

DEUX SOLEILS ????


DEUX SOLEILS ????
De plus en plus de témoins de par le monde !

VOUS VOULEZ RIRE !!!

Ha ha ha !!!
Nous sommes vraiment content de voir que vous ne vous laissez pas prendre à cette mystification !!!

DEUX SOLEIL???
C'est quoi cette connerie !!

NOUS DÉTESTONS DEVOIR PRENDRE CE MOYEN
MAIS IL FAUT SAVOIR FAIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE LES VÉRITÉS ET LES CANULARS

CE POST CHERCHAIT À SUSCITER DES RÉACTIONS... IL Y EN A EUT.. TRÈS PEU...
MAIS ELLES SONT ENCOURAGEANTES...

MERCI POUR VOS CRAINTES...
ET VOS AVERTISSEMENTS... (rire)

NOUS PRENONS GRANDS SOINS DE VÉRIFIER LES INFORMATIONS QUE NOUS VOUS DONNONS !!

NOUS VOULIONS METTRE LES CHOSES AU CLAIR !

LES HISTOIRES DE SOLEILS DOUBLES, ET TOUS LES CANULARS QU'ON TROUVES SUR LE WEB NUISENT ÉNORMÉMENT À LA CIRCULATION DE LA "BONNE INFORMATION"

POUR NOUS LE SYMBOLE DES 2 SOLEILS EST LE SYMBOLE DE LA CONFUSION!!!

Certainement, nous ne croyons pas en ces balivernes !!!
Deux Soleil ? Nibiru ? Vidéos recyclés ? Quelle merde !!!

Bravo à nos lecteurs perspicaces !!!
Bravo à ceux, surtout, qui ne sont pas tombé dans le piège!!!

Cela dit...
Si personne ne réagissait, nous allions mettre fin à notre blog !!!
Nous en avons raz le bol de voir des canulars prendre toute l'attention, alors qu'il y a un véritable complot qui se trame !!!!!

Merci à nos plus confiants et fidèles lecteurs...

dimanche 20 janvier 2013

INSOLITE NUAGE.... (?)

Bonjour tout le monde...
Voici un curieux nuage photographié au dessus de Montréal 
le 19 janvier 2013
!!!

vendredi 28 décembre 2012

ACTIVITÉ « O.V.N.I. » DE DÉCEMBRE 2012


AU COURS DU MOIS DE DÉCEMBRE 2012 LA FRÉQUENCE DES TÉMOIGNAGES SUR LES O.V.N.I. AUGMENTENT SIGNIFICATIVEMENT !!!... PLUSIEURS PERSONNES, AUSSI, EN ONT FILMÉS, ET CE, DANS TOUTES LES PARTIES DU MONDE ! 

Il y a tellement de vidéos qui circule sur le web en ce moment au sujet de l’activité OVNI, (et autres phénomènes célestes inusités), qu’il était impossible de mettre toutes les vidéos disponibles (nous en avons recensé pas mois d’une centaine!), mais nous vous proposons ici quelques unes parmi les plus convaincantes... 

10 décembre 2012 – Les O.V.N.I.’s font les manchettes à CBS ! Une flottille d’O.V.N.I. est vue par plusieurs témoins et filmée à San Francisco, Californie, U.S.A.



10 décembre 2012 – Au dessus de Killeen, Texas



17 décembre 2012 – Au dessus du Chili



18 décembre 2012 – Une véritable armada OVNI filmé au dessus de l’Afrique du Sud



18 décembre 2012 – West Texas



18 décembre 2012 – Flottilles d’O.V.N.I.’s vues par plusieurs témoins et filmée à Santiago, Chili



19 décembre 2012 - au dessus de Santiago, Chili



19 décembre 2012 – au dessus de Mons, en France



20 décembre 2012 – Au dessus de Dortmund



21 décembre 2012 – Sichtungen, U.S.A.



21 décembre 2012 – au dessus du Mont Bugarach



21 décembre 2012 – Au dessus de la Russie



21 décembre 2012 – Samara



23 décembre 2012 – au dessus de Sacramento, Californie, U.S.A.



24 décembre 2012 – León, Mexique



24 décembre 2012 – OVNI en forme de V au dessus de Turin en Italie



25 décembre 2012 – Arizona



25 décembre 2012 - au dessus d’Israël


jeudi 13 janvier 2011

TROUS CORONAUX & TEMPÊTES SOLAIRES!

TEMPÊTE SOLAIRE du 6 JANVIER 2011
Voici une vidéo de la tempête ce jour du 06 janvier 2011; Remarquez le vent solaire frappant la Terre dans le coin supérieur droit, vers 17 heures.



Remarquez les lignes de champ bleues et rouges, qui commencent à s’inverser entre 7 heurs du matin; phénomène qui s’arrête brutalement vers midi. Comme si la Terre vivait une saute d’humeur avant l »heure.
Il y aurait eu ce jour-là l’apparition de « trous coronaux » sur la surface du Soleil...

DES TROUS CORONAUX ?!
Effectivement, parlant de soleil ... Une vidéo du 10 janvier montre un trou coronal presque au centre du soleil ... on devrait recevoir ça d'ici quelques jours ...
Source : NASA



"Ces zones d'où le plasma solaire s'échappe sont appelées trous coronaux car elles apparaissaient sur les premiers clichés d'observation aux rayons X comme des zones sombres."

IMPACTISME INVISIBLE : LA TERRE BOMBARDÉE




Extrait du livre "LA TERRE BOMBARDÉE"
de Michel-Alain Combes

Définitions concernant l'impactisme invisible :

Ce chapitre est consacré à la troisième forme d'impactisme (avec les formes macroscopique et microscopique), invisible celui-là, mais bien réel et particulièrement sournois, surtout à certaines époques quand le bouclier géomagnétique est provisoirement détruit et ne joue plus, pour plusieurs milliers d'années, son rôle protecteur.

Nous avons donné dans l'avant-propos une définition de l'impactisme invisible qui regroupe en fait deux impactismes assez différents, mais qui ont la particularité commune de ne pas être identifiables à l'œil nu : les particules d'une part et les poussières et les gaz d'autre part.
Rappelons cette définition sous sa forme simple :

" L'impactisme invisible concerne les rayonnements divers générés par les étoiles, dont le Soleil, et appelé impactisme particulaire, et aussi les gaz et les poussières d'origine cosmique qui rencontrent la Terre au cours de son périple dans le Système solaire et dans la Galaxie. "

Certains auteurs refusent de considérer cet impactisme comme un véritable impactisme. Cela nous semble une erreur, tout à fait infondée. C'est une source différente, mais bien réelle, de matière et de rayonnements à laquelle la Terre est confrontée en permanence, mais d'intensité très variable, et à laquelle la vie s'est parfaitement adaptée.

« Adaptée » veut dire qu'elle a évolué en fonction des quantités reçues et des conséquences qui en ont découlé. En fait, l'impactisme invisible a des conséquences uniquement biologiques et il agit donc d'une manière significative uniquement sur la biosphère terrestre. C'est la raison pour laquelle, dans La Terre bombardée de 1982, nous l'avions intégré dans le chapitre regroupant "Les conséquences biologiques et humaines de l'impactisme", et non dans celui consacré aux conséquences terrestres.

Comme nous le verrons en détail dans la partie "Conséquences", aux chapitres 15 et 16, l'impactisme invisible joue un rôle déterminant dans l'évolution des espèces, car il est à l'origine de mutations génétiques et chromosomiques, irréversibles et parfois explosives.

On le considère aujourd'hui comme responsable du "bruit de fond" des extinctions, bien mis en évidence à l'échelle géologique.

Paradoxalement, on assimile ce bruit de fond à une évolution "gradualiste", on pourrait dire "darwinienne". L'évolution "catastrophiste" concerne plutôt, selon les critères actuels, les extinctions de masse (cinq seulement ont droit à ce titre), les extinctions secondaires (une vingtaine) et mineures (une grosse trentaine), qui au total ne dépassent pas la soixantaine pour les périodes géologiques depuis le Cambrien. Mais précisons bien que cette facilité de langage ne doit pas cacher l'essentiel : l'évolution due à l'impactisme particulaire est bien, elle aussi, catastrophiste, mais elle est permanente à l'échelle géologique, alors que celle due à l'impactisme macroscopique est épisodique, ponctuée pour reprendre un terme à la mode, et associée aux "véritables" extinctions.

Dans ce chapitre, nous étudions l'impactisme invisible en tant que cause, au même titre que les astéroïdes et les comètes qui constituent, nous l'avons vu, le volet macroscopique de l'impactisme.

Pour bien saisir tout l'intérêt et l'importance de cet impactisme invisible, et aussi pour éclairer les lecteurs qui ne sont pas obligatoirement familiers de la physique et de l'astrophysique, il est utile de rappeler d'abord la définition de quelques termes et concepts usuels que nous allons retrouver dans ce chapitre et dans d'autres chapitres ultérieurs.

Aurore polaire : phénomène atmosphérique qui résulte du bombardement des molécules de la haute atmosphère par les rayonnements corpusculaires du Soleil. Elles s'étendent entre 110 et 400 km d'altitude et peuvent prendre des formes diverses.

Eruption solaire : brusque décharge d'énergie émise par les régions actives du Soleil, pouvant atteindre 1025 joules et une vitesse de 1500 km/s environ, et qui se manifeste au niveau terrestre par des orages magnétiques, des aurores polaires et des perturbations dans les communications radiotélégraphiques.

Ion : atome qui a perdu ou gagné un ou plusieurs électrons. Un ion est positif (cation) lorsqu'un atome perd un ou plusieurs électrons et acquiert ainsi une ou plusieurs charges positives. Un ion est négatif (anion) lorsqu'un atome gagne des électrons et acquiert ainsi des charges négatives.

Neutrino : particule de masse nulle et dénuée de charge électrique, émise dans la radioactivité bêta en même temps que l'électron. Les neutrinos solaires sont émis par le cœur thermonucléaire du Soleil.

Plasma : gaz porté à haute température, formé d'un ensemble d'électrons négatifs et d'ions positifs en équilibre avec des molécules et des atomes non ionisés dont le nombre est d'autant plus faible que la température est plus élevée. C'est un milieu sur lequel les champs électromagnétiques ont une influence prépondérante.

Rayonnement : ondes et particules associées, assurant un transport d'énergie dans tout l'Univers à partir de sources multiples. On distingue principalement le rayonnement corpusculaire, formé essentiellement par des particules telles que protons, neutrons, électrons et noyaux, et le rayonnement électromagnétique, associé, lui, à des ondes électromagnétiques ou à des photons associés.

Rayons cosmiques : radiations provenant de l'espace intersidéral, constituées par des particules animées d'une très grande énergie (quelques dizaines de milliards d'électronvolts) provoquant dans l'atmosphère l'explosion d'atomes et la formation de gerbes de corpuscules.

Vent solaire : flux de particules chargées, principalement des protons et des électrons, qui s'échappent en permanence de la couronne solaire dans le Système solaire jusqu'à plusieurs milliards de kilomètres, et dont certains effets sont assez comparables à ceux du vent terrestre. Sa vitesse au voisinage de la Terre varie énormément selon l'activité du Soleil : entre 250 et 850 km/s, ce qui est une vitesse tout à fait considérable. Il a une grande influence sur le champ magnétique terrestre.

UNE DÉCOUVERTE RÉVOLUTIONNAIRE : LA RADIOASTRONOMIE

James Maxwell (1831-1879), le célèbre physicien anglais, avait pressenti le caractère électromagnétique de la lumière, découverte majeure qui fut prouvée par son confrère allemand Heinrich Hertz (1857-1894). Celui-ci, en 1888, mit le premier en évidence l'existence d'ondes radio, utilisables comme moyen de transmission. Ces deux géants de la physique, qui ont chacun une unité qui porte leur nom (1), allaient être à la base de tous les développements ultérieurs qui ont débouché sur une autre découverte révolutionnaire et totalement imprévisible pour tous les chercheurs antérieurs : les corps célestes, et l'Univers en général, nous envoient des messages sous forme de rayonnements invisibles mais néanmoins décelables à certaines longueurs d'onde.

La radioastronomie (2), à l'origine de laquelle est attaché le nom de l'ingénieur américain Karl Jansky (1905-1950) qui mit en évidence, en 1931, l'existence d'ondes venant de l'espace, permit de se rendre compte de l'extraordinaire violence de l'Univers, à travers l'étude d'une multitude d'astres différents. Le Soleil fut bien sûr le premier sujet d'étude, ses émissions ayant des conséquences directes pour la Terre, mais rapidement les radioastronomes mirent en évidence des "objets" et des "phénomènes" nouveaux (3), comme les quasars, les pulsars, les radioétoiles, les radiogalaxies, les restes de supernovae, les nuages et les molécules interstellaires, le rayonnement cosmologique et le rayonnement synchrotron. On peut vraiment dire qu'avec la radioastronomie, c'est une nouvelle vision de l'Univers qui apparut, beaucoup plus complète (et aussi complexe) que l'ancienne qui se limitait à la fort étroite fenêtre optique. Des raies spectrales particulièrement intéressantes furent mises en évidence, comme la "raie 21 cm" de l'hydrogène à l'état atomique.

LES DIFFÉRENTS TYPES DE RAYONNEMENTS

La Terre reçoit constamment du Soleil et de l'Univers galactique et même extragalactique des ondes électromagnétiques sous forme de rayonnements, dont l'œil humain (appareil d'enregistrement très imparfait) ne perçoit qu'une très faible partie : la lumière visible.

On sait que ces ondes éléctromagnétiques rencontrent la Terre à diverses longueurs d'onde et ces divers rayonnements extraterrestres sont étudiés avec soin par les astrophysiciens (4). Ceux-ci essaient de percer leurs secrets et de comprendre ainsi les divers phénomènes qui se produisent dans l'Univers, grâce notamment à des ballons-sondes, des fusées et des satellites spécialement équipés, car notre atmosphère est opaque à la plus grande partie du spectre électromagnétique.

Les ondes visibles ont des longueurs d'onde s'étalant de 3000 à 8000 angströms (c'est-à-dire allant de 0,3 à 0,8 micromètre) : c'est la fenêtre optique. On démontre en physique que l'énergie transportée par un photon (particule de charge nulle associée à une onde éléctromagnétique) est inversement proportionnelle à sa longueur d'onde. Cela signifie que les rayonnements ultraviolet (UV), X et gamma qui suivent le rayonnement visible dans le spectre électromagnétique ont une longueur d'onde de plus en plus petite et une énergie de plus en plus élevée. Le domaine de l'ultraviolet s'étale de 100 à 3000 angströms, celui des rayons X de 0,2 à 100 angströms (leur énergie va de 0,1 à 50 keV) et celui des rayons gamma concerne les longueurs d'onde inférieure à 0,2 angström (leur énergie est supérieure à 50 keV). Ces trois catégories de rayonnements sont principalement d'origine solaire, mais proviennent aussi pour une petite part d'objets galactiques.

Il faut insister sur cette chance extraordinaire qu'ont les astronomes contemporains de posséder une matière première comme la lumière, qui est diffusée par les astres de l'Univers sous des formes diverses, et de savoir en déchiffrer le contenu (le message) grâce à la spectroscopie. Longtemps, leurs prédécesseurs en furent réduits à l'étude de la seule fenêtre optique. La technique, adjointe numéro 1 de la science, a permis progressivement d'ouvrir d'autres fenêtres,
véritables ouvertures sur un monde qui ne demande qu'à se laisser déchiffrer :

le rayonnement infrarouge pour tout ce qui est froid ;
le rayonnement ultraviolet pour tout ce qui est chaud ;
le rayonnement radio pour tout ce qui est bruyant ;
les rayonnements X et gamma pour tout ce qui est violent.

Toute une gamme hétéroclite d'objets et de particules totalement insoupçonnés auparavant a pu être mise en évidence. Une chose est sûre, l'Univers est extrêmement violent, même si l'homme, à son échelle et avec sa "vue basse et sélective", ne s'en rend pas compte. Comme nous l'avons montré au chapitre 5, nous vivons bien dans un Univers cataclysmique, à une échelle qui nous dépasse largement.


L’ASTRONOMIE DE LA VIOLENCE

On appelle astronomie de la violence celle concernant les rayonnements X et gamma (5/6). C'est tout à fait justifié. Le développement de la recherche spatiale, à partir des années 1960, a permis d'observer notre Univers dans des domaines du spectre électromagnétique jusque-là inexplorés, pour la bonne raison que notre atmosphère terrestre est un écran fort efficace pour toute une série de rayonnements.

On sait que c'est grâce à cette atmosphère "imperméable" (en période ordinaire) que la vie terrestre est possible (sous sa forme actuelle), car les photons les plus énergétiques (ultraviolets, rayons X et gamma) sont piégés et n'atteignent pas le sol. Cette astrophysique des hautes énergies a donc connu un développement prodigieux en moins d'un demi-siècle et a totalement renouvelé notre conception de l'Univers.

Deux satellites spécialisés, l’allemand ROSAT (RÖntgenSATellit) (7), lancé en 1990, et l’américain GRO (Gamma Ray Observatory) (8), baptisé par la suite Compton, lancé en 1991, ont permis à l'astronomie des rayons X de faire (déjà) sa première révolution et ont contribué à une multitude de découvertes.

L'astronomie gamma, qui est la plus énergétique (après celle concernant les rayons cosmiques), concerne des longueurs d'onde inférieures à 0,01 angström (rappelons que la fenêtre optique s'étale entre 3000 et 8000 angströms). Les astrophysiciens des hautes énergies caractérisent plutôt les photons gamma par leur énergie, exprimée en kiloélectrons-volts (1 keV = 103 eV) ou même en mégaélectrons-volts (1 MeV = 106 eV). Ainsi on observe des photons galactiques avec une énergie supérieure à 50 MeV.

Nous l'avons dit, l'astronomie X et gamma, c'est l'astronomie de la violence. C'est la raison pour laquelle ses sources sont généralement associées aux phases ultimes, cataclysmiques, de l'évolution des étoiles massives, comme les supernovae, les étoiles à neutrons et même les trous noirs.

On sait, en particulier, que l'explosion des supernovae contribue à la formation d'éléments plus lourds que le fer (que la nucléosynthèse ordinaire n'est pas en mesure de produire) qui s'accompagne de l'émission de raies gamma caractéristiques des divers éléments nouvellement créés. Ces supernovae sont également associées à des émissions violentes de rayons X et radio, comme c'est le cas pour notre nébuleuse du Crabe, résidu de la supernova de 1054 observée par les Chinois dans la constellation du Taureau. On parle aujourd’hui d’hypernovae.

Le rayonnement gamma se caractérise par des sursauts de très courte durée (souvent inférieurs à une seconde), des bouffées d'énergie émises de toutes les directions de l'Univers que l'on qualifie souvent de flashs, tellement leur durée est infime à l'échelle du temps astronomique. Ce n'est que dans les années 1990 que l'on a pu réellement mettre en évidence une "contrepartie" à ces sursauts dans les trois autres domaines du rayonnement : les domaines visible, infrarouge et X. L'apport d'autres satellites modernes, comme l'américain Hubble (pour le visible) et l'italo-néerlandais BeppoSAX (pour les domaines X et gamma), a été déterminant et a complété le fantastique travail effectué par ROSAT et GRO.

La première question que se sont posé les astrophysiciens est bien sûr celle-ci : " Où tous ces phénomènes prennent-ils naissance : dans la Galaxie ou dans le domaine extragalactique ? ". Plusieurs milliers de sursauts gamma ont déjà été répertoriés par les différents satellites spécialisés qui se sont succédé.

Il semble aujourd’hui indiscutable qu'ils proviennent de toutes les directions de l'Univers, ce qui privilégie l'origine extragalactique, puisqu'une origine uniquement locale (galactique) devrait déboucher sur une distribution préférentielle le long de la Voie Lactée. Cette hypothèse extragalactique a de plus en plus de partisans puisqu’elle répond mieux aux observations, mais deux autres "écoles" postulent pour une origine principalement galactique.

Certains astrophysiciens dans les années 1980 penchaient plutôt pour un gigantesque halo de matière entourant notre Galaxie à quelque 320 000 années lumière, qui se serait formé à la suite de l'éjection d'étoiles à neutron galactiques. La question associée à cette hypothèse "galactocentrique" était donc celle-ci : " Pourquoi n'observe-t-on pas une concentration de sursauts gamma autour des galaxies voisines, notamment celle d'Andromède qui est très proche à l'échelle de l'Univers ? ".

Une troisième "école" était résolument progalactique et prônait une origine proche pour les sursauts gamma, car ceux-ci existent aussi, cela est indéniable. Pour la première fois le 28 février 1997, un sursaut gamma, baptisé GRB 970228 (GRB pour Gamma Ray Burst et les chiffres pour la date concernée), qui a duré 80 secondes et qui a pu être localisé avec précision, a été également enregistré en X. Dès le 3 mars, l'intensité du sursaut avait diminué d'un facteur 20. En moins d'un mois, la source s'est déplacée sur le ciel de quelques millièmes de seconde d'arc. Ce mouvement infime, mais très important pour la crédibilité des différents modèles en concurrence, est compatible avec une étoile dense et proche, puisque située à environ 320 années lumière. L'origine galactique est donc quasi certaine pour ce sursaut.

Mais cela ne veut pas dire que les autres hypothèses doivent être éliminées pour autant. Rien n'empêche que les trois hypothèses dont nous avons parlé (et même d'autres) soient vraies, puisqu'il n'y a aucune raison de croire que les événements cosmiques de toute nature soient différents dans les différentes régions de l'Univers. Partout, les mêmes causes ont les mêmes effets. Simplement, évidemment, les événements galactiques étant les plus proches, ils ont une meilleure chance d'être détectés et d'être privilégiés dans les modèles des astrophysiciens.

Reste à savoir une chose essentielle : pourquoi une telle violence ? L'imagination des scientifiques, surtout des astrophysiciens, a fait merveille sur ce sujet totalement neuf, et plus d'une centaine d'hypothèses ont été proposées. Différents modèles répondent mieux aux observations, critère indispensable pour un minimum de crédibilité. Parmi ceux-ci, celui de l'étoile à neutron tient la corde, même si d'autres restent tout à fait possibles.

Rappelons qu'une étoile à neutron est une étoile extrêmement dense (densité voisine de 100 millions de tonnes par cm3) et de très petites dimensions (diamètre de 10 à 20 km seulement) qui est constituée essentiellement d'un gaz de neutrons. Leur masse est comprise entre 1,5 et 3 masses solaires, insuffisante pour avoir créé un trou noir (minimum 4 masses solaires et diamètre de 25 km environ). Les étoiles à neutron sont le résidu stellaire des explosions de supernovae et se manifestent sous forme de pulsars. Ces objets cosmiques, découverts en 1967, sont des sources de rayonnement bien connues (surtout dans le domaine radio, mais aussi domaines optique, X et gamma) qui se caractérisent par des émissions très brèves et extrêmement régulières (avec des périodes comprises entre 1,5 milliseconde et plus de 3 secondes), en relation certaine avec leur rotation extraordinairement rapide.

Pour les partisans de l'hypothèse extragalactique, la production des rayonnements serait liée à la coalescence (fusion) d'étoiles à neutron, ou bien encore à la rencontre entre une étoile à neutron et un trou noir. L'énergie dégagée serait liée à des tremblements du pulsar dus principalement à la vitesse de rotation vertigineuse et se traduirait par l'émission des bouffées de rayonnement observées.

Mais, répétons-le, nous n'en sommes qu'au tout début des recherches et bien des surprises attendent les astrophysiciens. Leurs modèles sont toujours bien simplistes comparés à la réalité et à la complexité des phénomènes cosmiques. Pour le moment, d'après tous les spécialistes, les sursauts gamma constituent l'un des mystères les plus épais de l'Univers. Le XXIe siècle permettra dans ce domaine (comme dans beaucoup d'autres) des avancées, sinon décisives tout au moins significatives.

Les brillants résultats obtenus dans cette spécialité de l’astronomie de la violence sont l’occasion de rappeler tout le bénéfice que les astrophysiciens sont en droit d’espérer de l’apport de futures sondes spécialisées. L’argent investi ne l’est pas en vain.

LES RAYONS COSMIQUES


























Il existe encore un rayonnement extraterrestre beaucoup plus énergétique que les précédents, connu sous le nom de rayonnement cosmique (9) . Il s'agit d'un flux de particules chargées électriquement (et non plus de photons comme c'est le cas pour les rayons X et gamma), constitué principalement de noyaux d'atomes d'hydrogène appelés protons (90 %) et de particules alpha (noyaux d'hélium), provenant du Soleil et de la Galaxie et qui traversent l'Univers à une vitesse voisine de celle de la lumière.

Dans ce rayonnement figurent encore en quantité très secondaire des noyaux d'atomes plus lourds (jusqu'au groupe du fer, de masse atomique 56), des électrons et des photons gamma. Les physiciens ont observé que l'énergie individuelle de certaines particules du rayonnement cosmique peut dépasser 1014 MeV, ce qui est absolument énorme, puisque c'est une énergie suffisante pour envoyer une masse de 1 kg à plusieurs mètres de hauteur.

Fort heureusement, en période normale, c'est-à-dire quand la Terre possède son champ magnétique et sa magnétosphère, la plupart de ces rayonnements cosmiques (qui sont des particules chargées, rappelons-le car c'est très important) subissent l'influence de ce champ magnétique et sont piégés dans les ceintures de Van Allen. Celles-ci ont été découvertes par le physicien et astronome américain James Van Allen (1914-2006) dès le début de l'ère spatiale. C'est en dépouillant les données transmises par le satellite Explorer, lancé en 1958 par la NASA, que ce chercheur mit en évidence un flux de particules de haute énergie piégées dans la magnétosphère terrestre.

Il nous faut dire quelques mots sur cette magnétosphère terrestre qui est un paravent indispensable en période normale. On la définit comme la zone extérieure à l'atmosphère s'étendant autour de la Terre, dans laquelle le champ magnétique subit l'influence de l'activité solaire. Elle a une forme très particulière puisque le champ magnétique est déformé sous l'effet du vent solaire et que les perturbations subies ne sont pas partout identiques. De ce fait, la partie tournée vers le Soleil, "côté jour", est comprimée et s'étend seulement jusqu'à dix ou quinze rayons solaires (70 000 à 100 000 km), alors que l'autre partie, "côté nuit", s'étend très profondément dans l'espace (plusieurs centaines de rayons terrestres).

Comme nous le verrons dans les chapitres consacrés aux conséquences de l'impactisme, quand cette magnétosphère ne fait plus son office de paravent lors de la disparition du champ magnétique, c'est la catastrophe pour la vie (la vie existante s'entend). Les rayonnements de toute nature, et notamment les rayons cosmiques qui sont les plus énergétiques, franchissent le mur de l'atmosphère et l'irradiation cosmique joue à plein, avec comme conséquence immédiate une augmentation notable de la radioactivité. A forte dose, la majorité des espèces terrestres n'aiment pas cela !

Pour en revenir aux rayons cosmiques en période normale, c'est-à-dire durant au moins 90 % du temps, outre la partie piégée dans les ceintures de Van Allen, une autre partie se heurte à la carapace atmosphérique. La très grande majorité de ces rayons primaires de très haute énergie rescapés se désintègre à l'occasion de collisions (10) avec les atomes de l'atmosphère, pour former des gerbes de particules secondaires moins énergétiques. Celles-ci, à leur tour, en entrant en collision avec d'autres atomes atmosphériques engendrent une troisième génération de particules, et ainsi de suite. Il en résulte que le rayonnement cosmique reçu à la surface terrestre est en grande partie composé de produits de désintégration (11).

En période ordinaire, on a constaté que l'intensité du flux du rayonnement cosmique augmente d'environ 20 % lorsque l'on passe de l'équateur au pôle, cela étant dû à la forme caractéristique de la magnétosphère et de l'épaisseur, variable selon les latitudes, des diverses couches atmosphériques. Quoique très affaiblis en arrivant au sol, les rayons cosmiques maintiennent depuis toujours à la surface de la Terre un taux important de radioactivité, bien supérieur à celui engendré par les activités humaines, même à l'époque actuelle avec la prolifération des centrales nucléaires. Contrairement à la radioactivité à haute dose dont nous avons parlé et qui est néfaste, la relativité normale, ordinaire, est bénéfique à la croissance harmonieuse des êtres vivants.

L’ÉTOILE « SOLEIL »

Le Soleil (12/13) est le maître absolu du Système solaire (il représente à lui tout seul 999/1000 de la masse totale), bien qu'il soit intrinsèquement une étoile banale de la Galaxie (type G2 et magnitude absolue + 4,8). En première approximation, c'est une sphère de gaz incandescents, d'un rayon de 696 000 km (soit 109 rayons terrestres) et d'une masse de l'ordre de 2,1027 tonnes (333 000 masses terrestres en gros), au centre de laquelle la température atteint près de 15 millions de degrés. Sa densité moyenne est de 1,4 g/cm3 (soit environ un quart de la densité terrestre). On considère qu'il est constitué en gros de 73 % d'hydrogène, de 25 % d'hélium et de 2 % seulement d'éléments plus lourds (parmi lesquels le carbone, l'azote, l'oxygène et le fer). Sa surface nous est bien connue avec ses diverses manifestations de violence dont certaines ont des répercussions jusque sur la Terre.

C'est dans le noyau solaire (le cœur nucléaire qui pourrait atteindre jusqu'à 20 % du rayon de l'étoile), que l'on soupçonne d'avoir une densité de l'ordre de 140/160 g/cm3 (soit 100 fois la densité moyenne) qu'a lieu l'essentiel de la production d'énergie par la classique transformation d'hydrogène en hélium selon deux processus différents : le cycle proton-proton et le cycle carbone-azote. On sait que cette "combustion nucléaire" libère une fantastique quantité d'énergie, sous une double forme de chaleur et de lumière. Car c'est cela la principale caractéristique du Soleil : c'est une machine à fournir de l'énergie. A chaque seconde, on estime qu'environ 600 millions de tonnes d'hydrogène sont "brûlés", un chiffre tellement énorme qu'il ne parle pas vraiment à l'échelle humaine.

Le cheminement de l'énergie produite dans le Soleil a été étudié très en détail par les astrophysiciens solaires et il est bien connu, du moins dans ses grandes lignes.

L’ANATOMIE DU SOLEIL

En partant du centre vers l'extérieur, on se trouve en présence de six zones, d'une importance très différente. Les trois premières occupent chacune environ un tiers du rayon solaire, les trois zones externes que sont la photosphère (la surface du Soleil), la chromosphère et la couronne (l'atmosphère) ne constituant que la partie visible du Soleil.

Nous allons dire quelques mots sur ces six zones, car il est indispensable de savoir le strict minimum sur notre étoile, source numéro un de l'impactisme particulaire.

le noyau. Le centre du Soleil est occupé par un noyau (ou cœur), entre 0 et 0,3 rayon solaire, au sein duquel la température varie de 15 millions de degrés au centre à 7 millions à l'extérieur. La densité est de l'ordre de 150 g/cm³ et baisse jusqu'à 10 g/cm³ à la limite du noyau. Evidemment, dans ces conditions extrêmes, aucune combinaison moléculaire n'est possible et les atomes sont ionisés. Le plasma central est constitué d'ions d'hydrogène et d'hélium en agitation thermique permanente. C'est dans ce cœur de l'étoile qu'a lieu pour l'essentiel la transformation d'hydrogène en hélium et aussi la production des neutrinos. Il faut aussi savoir que ce cœur est déjà appauvri en hydrogène après une vie de 4,6 milliards d'années et que c'est donc entre 0,1 et 0,2 rayon solaire que la production d'énergie est maximale.

la zone radiative. C'est la zone intermédiaire comprise entre 0,3 et 0,7 rayon solaire, de loin la plus massive. La température diminue de l'intérieur vers l'extérieur de 7 à 1 millions de degrés et la densité de 10 à 1. Les photons produits dans le noyau traversent cette large zone en transportant la quasi-totalité de l'énergie solaire vers la surface, à une vitesse très lente puisqu'on estime à quelques millions d'années le temps nécessaire. Dans le vide un tel trajet serait effectué par la lumière en à peine une seconde.

la zone convective. C'est la zone externe comprise entre 0,7 et 0,999 rayon solaire, qui ne représente seulement que 2 % de la masse de l'étoile. La température diminue de 1 million de degrés à 15 000 K et la densité de 1 g à 3 ´ 10-6 g/cm³. Son rôle principal est d'évacuer vers l'extérieur l'énergie générée par les deux zones internes. On pense qu'elle est traversée de "tubes" de champ magnétique responsables de l'activité solaire et de son cycle et qu'elle est le lieu d'un formidable brassage de matière et de rayonnement.

la photosphère. C'est la "surface" du Soleil à laquelle on attribue une profondeur de l'ordre de 400 km seulement. La température augmente de l'extérieur (4000 K) vers l'intérieur (8300 K) avec une moyenne de 6000 K environ. La pression et la masse augmentent également quand on s'enfonce vers l'intérieur. Cette surface se caractérise par sa structure granulée, avec des granules de forme ronde ou polygonale, d'un diamètre pouvant aller de 200 à 1800 km, qui sont des bulles de gaz de 200 à 300° plus chaudes que la surface. C'est dans cette zone qu'apparaissent les taches solaires, baromètre de l'activité solaire.

la chromosphère. Cette couche a environ 8000 km d'épaisseur, avec une température de 5000 K dans la partie basse et de 20 000 K dans la partie haute. C'est déjà l'atmosphère du Soleil, considérée comme l'atmosphère basse, c'est-à-dire une zone très inhomogène en température et en densité, formée d'une grande variété de structures différentes : spicules, protubérances, facules. Elle est le siège des éruptions solaires, phénomène important lié souvent à l'apparition des taches solaires.

la couronne solaire. C'est la partie extérieure de l'atmosphère solaire, zone de transition entre le Soleil lui-même et l'espace interplanétaire, dont l'aspect varie en fonction de l'activité solaire. En fait, on distingue plusieurs composantes coronales (K, F, E et T). La caractéristique essentielle de la couronne est son extraordinaire température qui peut atteindre plusieurs millions de degrés, c'est-à-dire près de 1000 fois plus que la température de la chromosphère.

On voit à travers l'étude très sommaire des six zones principales du Soleil comment l'énergie, formée dans le cœur, traverse ensuite les couches radiative et convective, atteint la photosphère et quitte l'étoile. Le Soleil est bien une formidable machine à produire de l'énergie, et à produire aussi les conditions nécessaires à la vie. Sans Soleil, évidemment pas de vie.

Le satellite américano-européen SOHO (SOlar and Heliosphere Observatory) (14), lancé en 1995 pour étudier le Soleil sous toutes les coutures, a permis plusieurs avancées décisives. Il a notamment découvert dans le Soleil, près des deux pôles, d'étranges mouvements gazeux comparables aux courants-jets de l'atmosphère terrestre. Ces courants polaires sont de véritables "fleuves de plasma", comme les ont appelés les spécialistes, qui circulent sous la surface solaire à environ 130 km/heure. D'autre part, des phénomènes analogues aux alizés terrestres ont été aussi repérés près de l'équateur dans deux ceintures larges de 65 000 km, de part et d'autre de cet équateur solaire. Ils se traduisent par des bandes gazeuses en interaction qui se déplacent à des vitesses différentes et qui ont une durée de vie de 11 ans, comparable et en liaison avec celle du cycle solaire. Ce double phénomène très intéressant est totalement indiscernable de la Terre et il a fort surpris les spécialistes du Soleil.

Mais ces nouveautés peuvent-elles vraiment être qualifiées de "surprises" ? Il est bien évident que nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec notre étoile. On ne connaît encore que très imparfaitement l'intérieur du Soleil, et les modèles actuels devront être constamment réactualisés. Les sondes spécialisées, notamment, permettront de nombreuses autres avancées significatives.





LE SOLEIL ET LA TERRE

Le Soleil est notre étoile et il est donc de très loin l'astre principal du Système solaire (15/16), puisque nous avons dit qu'il monopolise à lui seul 999/1000 de la masse totale. Et pourtant, ce Soleil n'est qu'une étoile absolument insignifiante par rapport aux milliards d'autres qui peuplent la Galaxie. On voit bien le rapport de force de tous les composants de l'Univers : l'homme n'est rien par rapport à la Terre, qui n'est rien par rapport au Soleil, qui n'est rien par rapport à la Galaxie, qui n'est rien par rapport à l'Univers dans son ensemble. La Terre n'existe qu'à l'échelle du Système solaire, dont elle est un élément tout à fait mineur, même si nous, ses habitants, lui accordons une importance un peu démesurée.

Bien évidemment, la vie terrestre est totalement tributaire du Soleil, et elle n'existe qu'en fonction de lui et grâce à lui. Nos ancêtres l'avaient bien compris, eux qui en firent leur premier dieu, celui à qui ils devaient tout.

Cette vie ne peut exister que parce que le Soleil est une étoile relativement stable, même si elle a une activité permanente légèrement variable selon les époques. Certains astronomes (17) considèrent que le Soleil est en fait une étoile magnétique variable et quasi périodique possédant une récurrence de 22 années. D'autres ont noté depuis longtemps (18) que si le Soleil était une étoile très variable, comme Mira Ceti (la Merveilleuse de la Baleine) par exemple, dont le débit d'énergie varie d'un facteur 100 en 330 jours, l'équilibre thermique de la Terre en serait très profondément modifié, avec des conséquences inévitables sur le monde vivant. La biosphère serait détruite dans sa quasi-totalité et l'homme bien sûr n'existerait pas, n'aurait jamais pu exister.

Cette importance démesurée que l'homme s'accorde peut être battue en brèche quand le Soleil pique une petite colère, ou plus simplement en période de forte activité solaire. Car, comme toutes les autres étoiles comparables, il génère toute une gamme de rayonnements qui ont une interactivité avec l'atmosphère terrestre, et donc avec nous.

Dans le Parisien Libéré du 18 février 1980 (19), un très intéressant article concernant la période d'activité solaire alors près de son maximum commençait avec un gros titre accrocheur : " Lorsque le Soleil brûle... la Terre s'enflamme ", suivi du chapeau de présentation suivant :

"Lorsque le soleil brûle, la terre s'enflamme. Pas au sens propre bien sûr, mais il est aujourd'hui démontré que les périodes d'intense activité solaire comme celle que nous traversons en ce moment ont des répercussions sur notre planète, aussi bien sur la vie des plantes que sur celle des hommes.

Or, en notre année 1980, alors que des crises graves secouent le monde, les éruptions qui bouleversent la couronne solaire sont les plus importantes que l'on ait jamais connues. Ceci explique-t-il cela ? On peut se le demander et certains savants en sont persuadés, même s'ils n'osent pas le dire tout haut. "

Quels sont les rapports exacts entre l'activité solaire et la vie terrestre ? La liaison est indéniable, mais à quel niveau ?

On connaît surtout bien sûr le problème des cernes des arbres qui ont permis de repérer les années chaudes dans le passé historique et ainsi d'établir un calendrier climatologique d'une fiabilité incontestable, en liaison avec le cycle solaire.
Autre exemple bien connu : la variabilité de l'atmosphère et la quasi-impossibilité de prédire le retour de certains satellites qui ont vu leur durée de vie sérieusement écourtée (notamment Skylab 1 en 1979) parce que la haute atmosphère était nettement plus dense que prévu, anomalie en relation certaine avec l'activité solaire.

Cette corrélation entre le cycle solaire et les perturbations qui affectent notre globe intrigue, mais jusqu'où peut-on aller ? Certains médecins, durant le second semestre de 1979, ont annoncé une recrudescence significative des crises cardiaques et une nervosité très sérieusement accrue chez les jeunes alors que l'activité solaire était proche du maximum. Ils voyaient la raison de ces troubles dans les orages magnétiques supportés par la Terre et beaucoup plus violents qu'en période calme. Humains et animaux seraient plus "électriques" en période de forte activité solaire, avec des conséquences parfois imprévisibles sur leur comportement psychique. Nous reparlerons de cet intéressant sujet dans la partie " Conséquences ", mais nous allons voir maintenant ce qu'il faut savoir des éruptions solaires et du vent solaire

Notes

1. Rappelons que le maxwell (symbole Mx) est l'unité de flux du système électromagnétique CGS et que le hertz (symbole Hz) est l'unité de fréquence (1 Hz est la fréquence d'un phénomène dont la période est de 1 seconde).

2. Naissance de la radioastronomie (ouvrage collectif), Les Cahiers de la Science, HS 8, 1992

3. L'astronomie de l'invisible (ouvrage collectif), Sciences et Avenir, HS 33, 1980.

4. H. Breuer, Atlas de la physique (Livre de Poche, coll. La Pochothèque, 1997). Titre original : Atlas zur physik (1987). Une mine de renseignements pour les non-spécialistes.

5. J.-P. Dufour, Sur la trace des phénomènes les plus violents de l'Univers, Le Monde, p. 24, 25 avril 1997.

6. G. Vedrenne, L'astronomie des sursauts gamma, La Recherche, 122, pp. 536-545, 1981.

7. B. Aschenbach, H.-M. Hahn and J. Trümper, The invisible sky (Verlag, 1998). Ce livre, sous-titré Rosat and the age of X-astronomy, raconte l’histoire du formidable satellite allemand ROSAT, spécialisé dans l’étude des sources célestes de rayonnement X qui a permis la découverte de plus de 120 000 sources nouvelles. C’est l’un des grands satellites de l’astronomie moderne qui a démontré que l’Univers invisible est incroyablement violent.

8. Cet observatoire spatial, d'un poids de 17 tonnes, est équipé de quatre appareils d'observation différents, notamment d'un détecteur de rayons gamma appelé Batse (Burst And Transient Source Experiment) qui s'est avéré exceptionnellement efficace et utile pour le progrès de l'astrophysique.

9. J.-N. Capdevielle, Les rayons cosmiques (PUF, QS 729, 1984).

10. Comme nous le disons souvent, les collisions sont la règle dans l'Univers, aussi bien au niveau macroscopique qu'à celui des particules.

11. J. Linsley, Les rayons cosmiques de très haute énergie, Pour la Science, 11, pp. 61-72, 1978.

12. J.-C. Pecker, Sous l'étoile Soleil (Fayard, 1984).

13. P. Lantos, Le Soleil en face (Masson, 1997). Un excellent livre sur le Soleil et sur les rapports Soleil-Terre qui nous sert de référence principale. On se rend compte à sa lecture de l'extrême importance de la magnétosphère terrestre qui sert littéralement de paravent pour un grand nombre de radiations particulièrement dangereuses.

14. F. Baudin et S. Koutchmy, La mission SoHO. Vers un nouveau Soleil ?, L’Astronomie, 111, pp. 286-311, 1997.

15. Sciences et Avenir (collectif), Soleil. Le destin d'une étoile, HS 107, 1996.

16. A. Acker, Astronomie. Introduction (Masson, 1992).

17. R.-M. Bonnet, Le Soleil, étoile variable, Revue du Palais de la Découverte, 6, 58, pp. 24-43, 1978.

18. A. Boischot, Le Soleil et la Terre (PUF, QS 1233, 1966).

19. F. Lancel, Lorsque le Soleil brûle... la Terre s'enflamme, Le Parisien Libéré, p. 26, 18 février 1980.

samedi 8 janvier 2011

DE GIGANTESQUES OVNI'S AUTOUR DE NOTRE SOLEIL?!



Ce sujet pose plus de questions, qu’il n’apportera de réponses, mais il est toujours bon pour l’esprit de s’interroger…

Nous avons déjà parlé des vaisseaux géants en orbite autour de Saturne, et aussi des ovnis qui orbitent autour de la Terre depuis un petit moment ( voir en fin d'article), il semblerait que depuis pas mal de temps, ce soit au tour de notre Soleil d’avoir de la visite…

La NASA met en ligne une base de données relative au programme STEREO (Solar Terrestrial Relations Observatory) destiné à l'étude du Soleil, et régulièrement d’étranges clichés apparaissent, puis sont retirés "nettoyés" et remis en ligne, certains sont tout de même toujours consultables, et échappent au "filtrage".

Ces clichés amènent à se poser des questions quant aux corps qui apparaissent sur certains d'entre eux.

Pour rappel le Soleil a un diamètre de ~1,4 million km, la Terre ~12.700 km. Ces corps atypiques orbitant autour du Soleil, révélés grâce à ces images officielles, sont par conséquent gigantesques.

Dans la base de données - ici ou là - des "artéfacts" se déplacent au gré des périodes, et aucune information explicative n’est donnée...

sur ces photos par exemple, un immense "objet" est présent...



Source photo :
http://stereosc.nascom.nasa.gov/browse/2010/01/25/behind/euvi/195/2048/20100125_011530_n7euB_195.jpg

Et à gauche de celle-ci, que représente ce corps ?



Source Photo :http://stereossc.nascom.nasa.gov/browse/2010/01/25/behind/euvi/195/2048/20100125_115530_n7euB_195.jpg

Insistons sur le fait que ce sont bel et bien des images officielles. En fait il y a des dizaines de cas similaires dans les références en question. Et en raison de la taille colossale présumée des objets - en comparaison avec celle du Soleil - a priori il ne peut s'agir de comètes ou d’astéroïdes.



Source : http://aleth.over-blog.com/article-des-corps-atypiques-orbitent-autour-du-soleil-43654880.html

Alors qu'est-ce exactement ? Et s'il s'agit seulement d'éléments rejetés par le soleil; pourquoi donc la NASA s'efforce d'en effacer la présence sur ces clichés.
À juste titre, nous sommes en droit de nous poser la question...

Pourquoi Soho et Stereo photographient des "anomalies" aussi gigantesques autour de notre Soleil en ce moment, et pourquoi, notre Soleil est en panne en ce moment, et ceci dans la plus totale incompréhension de nos scientifiques ??

lundi 3 janvier 2011

PHÉNOMÈNES CÉLESTES SURPRENANTS EN RUSSIE ET AU PAKISTAN !!!

OBSERVATIONS D’UN PHÉNOMÈNE CÉLESTE INUSITÉ EN RUSSIE !



Plusieurs Objets volants non identifiés ont commencés à apparaître dans le ciel au-dessus de la ville d'Elista, capitale de la République de Kalmoukie au sud de la Russie, en décembre de l'année qui s'achevait et début du nouvel an de 2011.

En Décembre 2010, des centaines de résidents d’Elista disent avoir vu des phénomènes célestes particuliers et des manifestation OVNI au-dessus de leurs têtes rapporte la « Nezavisimaya Gazeta ».

Une des observation les plus stupéfiante a eut lieu le 22 Décembre 2010 : des témoins ont dit avoir vu deux cercles concentriques dans le ciel 3-7 h, heure locale. Le cercle intérieur était en rotation dans le sens horaire, et l'externe était en rotation en sens inverse.

D'autres disent avoir vu un objet triangulaire projetant des faisceaux devant lui.
Les deux observations ont été filmées, et les images ont été diffusées à la télévision locale.

Les reporters expliquent qu'il pourrait s’agir seulement de phénomènes atmosphériques, mais ils ont promis d'enquêter sur l'incident à fond…

Les scientifiques ne peuvent pas donner une explication claire au sujet du "phénomène atmosphérique" dans le ciel au-dessus Elista.



Le scientifique russe Gennady Belimov a déclaré que le mystérieux phénomène au dessus d’Elista n'était pas le seul phénomène inusité qui s’est déroulé en Russie au cours de la période de Noël…

Entre autre, une résidente de la ville de Volzhsky dans la région de Volgograd a dit qu'elle a vu un « arc-en-ruban » autour de la Lune dans la nuit du 20 Décembre. D'autres témoins on déclaré que l'observation a duré environ 30 minutes.
Aussi, un peu partout en Russie, plusieurs témoignages d’objet de forme triangulaire…

De nombreux habitants de Elista prennent ces phénomènes très au sérieux.

Badma Mikhalayev, le président du département de physique théorique de l'Université de l’État de Kalmoukie, n'exclut pas l'existence de civilisations extraterrestres, même si, a-t-il ajouté, les cercles dans le ciel au-dessus d’Elista pourraient ne pas être nécessairement d’origine extraterrestre.

L'ancien chef de la république, un homme d'affaires multi-millionnaire, Kirsan Ilioumjinov, a dit qu'il n'était pas surpris par les phénomènes OVNI. L'ancien chef de la république, actuellement le président de la Fédération internationale des échecs, a même déjà affirmé par le passé qu’il avait personnellement rencontré et communiqué avec des êtres extraterrestres vêtus de combinaisons spatiales jaune. D’ailleurs, le fonctionnaire a exhorté chacun à ne pas avoir honte de parler des étrangers en public.

De tels incidents, a-t-il indiqué, continuent de se produire non seulement en Kalmoukie, mais dans d'autres territoires de la Fédération de Russie : "Ils apparaissent un peu partout maintenant… Ils apparaissent près de Moscou, au-dessus de Moscou, et dans de nombreux autres territoires du pays.

PHÉNOMÈNE CÉLESTE AU PAKISTAN

Un phénomène presque semblable a été vu au Pakistan... Voici une vidéo époustouflante du phénomène céleste!