La possibilité d’irradier des aliments pourrait être étendue. Sous prétexte d’hygiène, l’industrie agroalimentaire aurait ainsi plus facilement accès à une technique qui appauvrit les denrées mais est également toxique.
Ionisation, rayonnement ionisant sont les termes officiels. On peut aussi trouver l’expression pasteurisation électronique ou pasteurisé à froid.
Concrètement, les aliments qui portent cette mention ont été irradiés, on les a bombardés de rayons émis par des atomes radioactifs émetteurs gamma.
L’irradiation des aliments (ou ionisation, cela attire moins notre attention) est une méthode de conservation et de décontamination des aliments qui consiste à soumettre ceux-ci à un rayonnement ionisant. Du fait qu’elle neutralise les bactéries indiquant le pourrissement, cette technique permet aux aliments irradiés de paraître sains même lorsqu’ils ne le sont pas.
L’irradiation des aliments ne les rend pas (en principe) radiocatifs, mais boulverse leur structure et induit des effets néfastes pour la santé. Elle détruit une bonne partie des élément nutritionnels : vitamines, antioxydants, enzymes, acides gras. L’utilisation de cette technologie détruit l’équilibre de la flore bactérienne, ce qui fragilise l’organisme.
L’ionisation des aliments fait également apparaître dans ceux-ci, des composés chimiques (cyclobutanones) dont certains sont cancérigènes et susceptibles de provoquer des malformations génétiques. Une équipe de chercheurs, parmi les meilleurs spécialistes mondiaux ont réalisé en 2002, une étude franco-allemande qui a démontré que certains cyclobutanones sont cytotoxiques, génotoxiques et promoteurs de cancer du colon chez le rat. La commission européenne a refusé ces conclusions et les études complémentaires déclarées nécessaires n’ont jamais été conduites.
L’énergie nucléaire utilisée pour ioniser les aliments n’est pas sans danger pour ceux qui travaillent dans ce secteur et pour les habitants proches des intallations d’irradiation...
La production alimentaire intensive est vulnérable aux vagues d’empoisonnements alimentaires. Après l’utilisation massive d’antibiotiques qui a provoqué la résistance des agents pathogènes à ces médicaments, l’irradiation permet maintenant de masquer les mauvaises pratiques en matière d’hygiène. En particulier, en ce qui concerne les aliments importés de pays, où les conditions de production sont pires que celles des pays industrialisés.
Pour le moment, une vingtaine de produits sont autorisés en France à subir ce traitement de choc. Mais avec le développement des échanges, on assiste depuis quelques années à une dérive : des aliments issus d’autres pays de l’Union européenne ont obtenu des dérogations et sont autorisés à subir ce traitement.
Avec la libre circulation des marchandises; ils se retrouvent dans nos magasins.
"Une trentaine de produits serait aujourd’hui concernés", alerte le Collectif français contre l’irradiation des aliments. "Et ce sont des familles entières qui sont visées!" (Une enquête menée au sujet de aliments concernés démontre que le chiffre augmente de jour en jour et qu'il ne s'Agit pas d'une trentaine mais bien du double!)
Par exemple, toutes les volailles sont autorisées à l’irradiation. Si, pour le moment, le coût de ce type de traitement a freiné son développement, l’avènement de filières de plus en plus structurées en vue de répondre aux normes des marchés export peut nous faire craindre un recours de plus en plus fréquent à l’irradiation.
Jusqu'à présent, la pression de l'opinion publique a été forte pour s'opposer à l'ionisation des aliments. Ainsi, selon les organisations de consommateurs, cette technologie n'offre pas de réels bénéfices aux consommateurs, ce serait même plutôt le contraire et pourrait tromper ceux-ci sur la fraîcheur réelle des produits !
LES MÉFAITS DE L’IRRADIATION DES ALIMENTS
L'irradiation des aliments dégrade la qualité de ceux-ci notamment en détruisant les vitamines qu'ils contiennent et en faisant apparaître de nouveaux composés chimique dont certains sont cancérigènes. Malheureusement, voici une raison de plus pour manger naturel (Bio).
Ainsi l'ionisation peut détruire jusqu'à 80% de la vitamine A des œufs et 48% du Béta carotène du jus d' orange ! De plus l'ionisation des aliments peut faire apparaître dans ceux-ci des composés appelés cyclobutanones, qui sont des promoteurs du développement de cancers et causent des dommages génétiques chez le rat.
Chez l'homme on sait qu'il créent des dommages aux cellules et au gènes (cytotoxicité et géno-toxicité). . D'autres composés tels les radicaux libres ou le benzène, le toluène … apparaissent lors de l'ionisation d'aliments (ces composés sont connus pour favoriser l'apparition de cancers, maladies cardio-vasculaires, …).
Une riche littérature scientifique illustre ces dangers. Pourtant la Commission européenne ou l'OMS (organisation mondiale de la santé) refusent toujours de prendre en compte ces dangers mis en évidence par ces études scientifiques. Pourquoi ?
De plus, à la fin de l’année, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) doit rendre un nouvel avis sur ce sujet et tout porte à croire qu’elle va trancher pour un règlement nettement plus permissif.
Pour l’industrie alimentaire, l’irradiation permet une meilleure conservation des denrées périssables. Les rayons qui sont de très haute énergie détruisent les micro-organismes (bactéries, levures, moisissures). Ils ralentissent le mûrissement et inhibent la germination. C’est pratique, quand les aliments voyagent sur des milliers de kilomètres ou quand les conditions d’élevage ou de fabrication laissent à désirer. Mais cette opération de nettoyage appauvrit par la même occasion la qualité nutritionnelle des aliments. Des études indépendantes ont montré que la quantité de vitamines était ainsi réduite après une irradiation.
Le problème devient encore plus grave avec le développement de la présentation sous plastique de nombreux aliments. Plutôt que d’irradier les produits au moment de leur préparation, de nombreux producteurs ont réalisé qu’ils limitaient encore plus les risques de contamination en les irradiant une fois emballés. Or l’ionisation des matériaux plastiques produit des substances toxiques susceptibles de passer dans l’aliment lui-même, notamment des perturbateurs endocriniens.
"On déconseille aujourd’hui de chauffer un biberon au micro-ondes dont le niveau d’énergie est faible, alors qu’en est-il de l’irradiation qui utilise un niveau d’énergie élevé à tel point que le même procédé est utilisé de façon industrielle pour déréticuler les plastiques, c’est-à-dire changer leur structure moléculaire", explique Roland Desbordes président du CRIIRAD.
De plus, la dose maximum de 10 kilograys (kGy) peut être dépassée dès "qu’une nécessité technologique" l’impose. L’industrie agroalimentaire dispose donc d’une grande marge de manœuvre.
Mais, pour le moment, aucune étude n’a été menée pour évaluer les conséquences de l’irradiation des produits sous plastiques. Les autorités de santé en profitent donc pour ne pas prendre position tout en reconnaissant que la question est pertinente !
On attend sans doute que le processus soit généralisé tandis que plusieurs pays ont décidé de s’engager sur cette voie hygiéniste, comme le Mexique, l’Inde et la Chine…
Rester vigilant :
Voici la listes non exhaustive des aliments qui risque d’avoir subit un traitement irradiant :
· les herbes aromatiques séchées,
· les épices,
· les condiments du type ail, oignon, échalotes,
· les légumes et fruits frais,
· les flocons et germes de céréales,
· les volailles,
· les crevettes congelées…
L'irradiation ne se contente pas d'exterminer les germes indésirables, par la même occasion ils détruisent instantanément toutes les vitamines, les antioxydants, les enzymes, les acides gras, et dans le cas des viandes rouges, certains composants naturellement présents dans les fibres deviennent cancérigènes.
D'ailleurs, le professeur Samuel Epstein, de la faculté de médecine de l'Illinois, expert auprès de la FDA (Food and Drugs Administration), a bien tenté de soulever le problème, mais il n'a pas été entendu et personne n’est arrivé à contrecarrer ce projet inquiétant, pour la santé de l’humanité. Un projet initié par l’OMC(Organisation Mondiale du Commerce).
LES RAISONS DÉRAISONNABLES DE L’OMC
L’OMC a persuadé l'Union européenne de procéder au plus vite à l’irradiation des aliments… Il la pressa d'assouplir sa législation sur l'ionisation des aliments : elle y voit là un moyen d'accroître encore un peu plus la mondialisation des échanges commerciaux de nourriture au détriment des systèmes de production locaux durables et de petite taille, déstabilisent encore davantage les marchés, en concurrençant les productions locales avec des productions d'aliments en provenance des pays en voie de développement où les coûts de production sont très bas…Ces produits dénutris et sans fraîcheur pourront ensuite être revendus sur nos marchés !
La commission de l'environnement du Parlement européen avait indiquée que l'irradiation (ionisation) devrait être indiquée sur l'emballage des aliments concernés. Obligatoire depuis un décret du 8 mai 1970, ainsi que toutes les importations.
En France, les produits qui ont été irradiés doivent porter la mention « traité par ionisation » ou « traité par rayonnement ionisant ». Aussi, quand il s’agit de produits en vrac, une affiche doit être apposée à proximité indiquant clairement que les aliment ont été traitées.
Mais en France comme ailleurs, les contrôles sont incohérents, et très variables… et nettement insuffisants.
EN AMÉRIQUE DU NORD ON SE FAIT DISCRET...
Au États-Unis ou au Canada, on semble ne pas s’inquiéter de savoir ou de ne pas savoir. Aucun aliment qui a subit des traitement n’est étiqueté en tant que tel. En vérité, en Amérique du Nord, les aliments irradiés circulent librement, se retrouvent partout : chez les fournisseurs, dans nos épiceries, dans nos assiettes…
En Amérique du Nord la liste des aliments irradiés ne cesse de s’allonger! Maintenant plusieurs fruits « dits frais » provenant de d’autres pays (ou provenant des U.S.A.-même) sont irradiés, justement afin de les conserver « frais » le plus longtemps possible (même si cela empêche souvent ce fruit de bien mûrir, et d’avoir une texture et une saveur normale).
Parmi ces fruits, on retrouve les fraises, les cerises, les agrumes (citrons, oranges, pamplemousses…), les mangues, bananes, noix de coco, ananas, les raisins, les melons et une foule d’autres fruits qui jadis étaient réputés pour ne pas pouvoir se conserver longtemps ou parce qu’ils étaient transporteurs de bactéries, germes ou autres vermines…
Il faut aussi savoir que 90% des fruits séchés sont désormais irradiés…
Au Canada, dans la Vallée d’Okanagan ou les fruits sont très réputées au Canada, on a aussi commencé à irradier les fruits… Même les canneberges! Et surtout les pommes, les pêches, les prunes et les poires
Il semble que l’Amérique du Nord a fait son choix en ce qui concerne les aliments irradiés :
- D’abord, ne pas nuire inutilement à l’industrie alimentaire, et aux grossistes
- Ensuite : ne pas faire paniquer inutilement les consommateurs
- Et finalement; adopter la philosophie : « Ce qu’on ne sait pas ne nous fait pas mal.. »
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