lundi 19 juillet 2010

OGM = 3ème GUERRE MONDIALE

Une guerre planétaire en cours!
Il est temps de se réveiller! L'éveil est éminent! Dans une offensive musclée, le tout-commerce tente de s’imposer définitivement comme modèle universel. À nous de le refuser et de développer des alternatives.














Biotechnologie ou biodiversité

Différentes techniques sont utilisées pour améliorer les caractéristiques des plantes et leur rendement : le croisement, le bouturage, le clonage et la manipulation génétique.

En plus des effets visibles, cette dernière technique en a d'invisibles, tels que : la destruction des variétés originelles, la chasse au brevet pour obtenir la monopolisation des semences et l'instauration d'une dépendance du cultivateur par rapport au producteur/distributeur de ces nouvelles sortes de graines. Car les agriculteurs se voient effectivement proposer une espèce de kit semences/herbicide, appelé 'Roundup Ready' chez Monsanto, par exemple.

Avec la manipulation génétique, de nouvelles espèces sont donc développées. L'OGM (organisme génétiquement modifié par l'adjonction d'un gène provenant d'un autre organisme, végétal ou animal) subit une transformation au niveau de l'ADN - son support d'information génétique -. Une des difficultés à prévoir l'effet de ce type de manipulation réside dans la complexité des relations qu'entretiennent les gènes entre eux, au sein de l'ADN… Les producteurs d'OGM n'hésitent pourtant pas à insérer un gène animal dans un organisme végétal.

Ces plantes génétiquement modifiées sont supposées demander moins d'apport en engrais et en pesticides. Elles seraient plus résistantes aux maladies et auraient un bon rendement. Cependant, les résultats obtenus hors laboratoire, en situation de culture réelle, ne sont pas probants.

Néanmoins, comme les promoteurs d'OGM sont des multinationales très puissantes, elles peuvent imposer leurs produits et, de ce fait, entraîner notamment un désintérêt pour les semences originelles. Mais ce n'est qu'un aspect des risques qu'encourent ces graines dites aussi 'conventionnelles'... Elles pourraient bien disparaître, tout simplement. L'exemple du Canada est intéressant à observer à tous ces points de vue, mais aussi en sachant que l'Union Européenne (UE) est la destination principale de la production du blé canadien.


Canada : Du bon blé transgénique pour l'Europe ?

Dans la région de Montréal, la culture transgénique s'est si bien développée qu'elle représente environ 70% des surfaces cultivables.

Dans un article paru en avril 2003, le journal national belge 'Le Soir' annonçait que les sociétés de biotechnologie avaient lancé une grande offensive en faveur de l'utilisation des OGM dans l'Ouest canadien (Québec), attaque confortée par l'influence grandissante des intérêts commerciaux des chercheurs et de leurs partenaires industriels… Une pression jugée d'autant plus forte qu'elle décourage, dans le même temps, les études scientifiques indépendantes en matière de sécurité de la biotechnologie alimentaire…

Ainsi, il s'agit d'une guerre relativement discrète, mais acharnée, qui concerne directement l'Europe, vu la circulation des denrées alimentaires. La question qui se pose actuellement pour le Canada et l'UE est de savoir si l'on peut garantir la coexistence de cultures bio (sans pesticides), conventionnelles (avec pesticides) et transgéniques.

Et, pour les agriculteurs bio et traditionnels, cette cohabitation pose manifestement de sérieux problèmes. En effet, beaucoup d'entre eux se sont vu refuser une partie de leur production - ainsi que les primes qui y sont liées - parce qu'elle était contaminée par les cultures transgéniques voisines. Certains agriculteurs conventionnels, découragés, songent même à cultiver dorénavant des OGM.
Car outre la contamination, ils subissent les attaques d'insectes nuisibles repoussés par les plantes transgéniques qui, de ce fait, se concentrent sur leurs cultures en y occasionnant des pertes nettement supérieures à la normale.

Pourtant, même si l'agriculture traditionnelle vit de nombreux déboires, les résultats des cultures transgéniques ne sont guère brillants. Les grandes sociétés de biotechnologie (dont Monsanto, Bayer, BASF, etc.) avaient promis aux agriculteurs des rendements accrus avec moins de pesticides… Mais ces promesses tardent à se réaliser. Jusqu'à présent, les cultures transgéniques représentent surtout, pour nombre d'entre eux, une dépendance accentuée envers les produits chimiques toxiques, une diminution de la productivité et une augmentation des coûts, causée par l'apparition de plantes spontanées résistant au Roundup Ready !

OGM mal aimés

Alors que la multinationale Monsanto introduisait une demande d'autorisation pour cultiver du blé transgénique de type Roundup Ready au Canada et aux Etats Unis, la très puissante commission canadienne du blé, qui regroupe 85.000 producteurs de céréales, recommandait la plus grande prudence face à la possible commercialisation du blé transgénique.

Jusqu'à présent le gouvernement canadien s'est abstenu de prendre position, en diluant les responsabilités au maximum. Les multinationales ont donc pu installer les cultures transgéniques et réaliser leurs essais dans le plus grand secret. Ainsi, les OGM se sont retrouvés dans les assiettes, sans dire leur nom. Car il n'y a ni étiquetage, ni système de traçabilité, même à l'heure actuelle. Par contre, parmi les cultivateurs, le questionnement a grandi face aux risques environnementaux. Ils se plaignent également de la diminution de la qualité des graines conventionnelles qui leur sont fournies et de la séparation spatiale (ou ségrégation) insuffisante entre les différents types de cultures comme dans l'entreposage des récoltes.

Mais surtout, ils sont directement interpellés par le risque de pollinisation croisée entre plantes conventionnelles et OGM. Le dommage réel de cette guerre pourrait bien résider dans la disparition des semences naturelles par contamination transgénique… Car la dissémination ou pollinisation croisée signifie qu'il ne serait effectivement plus possible de trouver d'autres graines que transgéniques. Les OGM remplaceraient progressivement et de facto les cultures conventionnelles et bio.

Face à l'apparition possible du blé transgénique, quelque 950 agriculteurs biologiques du Saskatchewan ont intenté, fin décembre 2002, un recours collectif contre les compagnies multinationales Monsanto et Aventis. Ces fermiers demandaient à être dédommagés pour leurs pertes dues à la contamination du colza bio par du colza transgénique, pertes estimées à 14 millions de dollars. Avec le manque de ségrégation actuel entre les différents types de cultures, il est fort probable que la présence du blé transgénique entraînera une propagation incontrôlée des gènes modifiés dans le génome du blé de l'Ouest canadien… Et cela, « à un taux plus rapide et sur une étendue plus vaste que ceux qui ont été constatés avec le colza », estime René van Acker, professeur à l'Université du Manitoba.

En outre, d'autres axes de résistance non négligeables se font jour : les consommateurs canadiens et l'Union Européenne. D'une manière générale, le rejet des OGM est un des plus violent jamais observé à l'égard de produits mis sur le marché. En ce qui concerne la population canadienne, les sondages indiquent qu'elle attend clairement de savoir ce qu'elle consomme. Du coup, les grands distributeurs se sentent concernés et émettent l'idée d'un étiquetage volontaire des produits mis en rayon. Quant à l'UE, jusqu'ici grande importatrice de blé canadien, elle est beaucoup plus circonspecte à l'égard des OGM que ne le sont les autorités de ce pays. Ainsi, les exportations du Canada vers l'Europe se sont effondrées. De plus, de grands importateurs de produits alimentaires asiatiques (Japon, Chine, etc.) ont récemment adopté l'approche restrictive de l'Europe. Plus de 35 pays ont mis en place ou annoncé des mesures limitant les importations en OGM et/ou exigeant l'étiquetage des produits qui en contiennent.

Après les consommateurs, les détaillants et les distributeurs, la méfiance gagne à présent les producteurs alimentaires et les agriculteurs.

Par ailleurs, contrairement à ce que laissait supposer cette incursion musclée au Québec, la progression globale des cultures transgéniques stagne au Canada. Et, au final, c'est peut-être un tournant important que s'apprête à négocier ce pays, troisième producteur mondial d'OGM, après les Etats Unis et l'Argentine.

D'incontrôlables ravageurs

Parmi les dangers, on compte :

Le monopole sur le vivant. De tout temps, le paysan a produit ses semences. Mais si les OGM envahissent les champs, cette indépendance sera révolue. Car les grandes multinationales privées déposent des brevets sur les gènes qu'elles ont identifiés. De ce fait, elles s'approprient le vivant, au détriment des pays les plus pauvres - dont les ressources génétiques sont pillées - et de tous les éleveurs ou agriculteurs. Leur accès aux semences et leur droit à produire ce dont ils ont besoin pour vivre sera soumis au diktat de ces grandes firmes. Ils devront effectivement payer des 'royalties' chaque année pour pouvoir ressemer. Pourtant, on peut s'interroger sur la légalité d'une telle mainmise : découvrir n'est pas créer - ces gènes existent depuis des millénaires - et il suffit de songer que si on applique ce principe à l'oxygène -découvert lui aussi à un moment donné -, nous serions obligés de payer chaque jour pour l'air que nous respirons !

L'absence de recherches indépendantes, aux résultats accessibles, sur l'innocuité des OGM. Ce manque d'information rend impossible une évaluation adéquate des risques pour la santé. Il signifie aussi que les consommateurs deviennent des cobayes d'expérimentations scientifiques ne bénéficiant pas d'un suivi médical. Au Canada, par exemple, la recherche publique est obligée de s'allier aux multinationales pour survivre. Ainsi, les études sur d'autres développements possibles de l'agriculture - y compris biologique - sont quasi inexistantes.

La dissémination incontrôlable des OGM. Contrairement aux autres formes de pollution, la contamination génétique s'étend à mesure que les plantes et micro-organismes poussent et se reproduisent. D'une part, les OGM peuvent se croiser avec des plantes sauvages de la même espèce ou apparentées. Ce mécanisme s'appelle la 'pollinisation croisée'. Ainsi, des hybridations spontanées peuvent se produire entre le colza modifié et des variétés sauvages du radis, du navet, du chou et de la moutarde, créant de nouvelles familles de 'super mauvaises herbes', plus résistantes que les variétés naturelles et qui, de ce fait, ont toutes les chances de supplanter les plantes 'normales'. Le pollen peut parfois parcourir plusieurs kilomètres. La plantation de bandes de cultures non transgéniques entourant les champs d'OGM pour tenter de protéger la flore indigène s'est avérée inefficace, surtout lorsque les plantes transgéniques sont cultivées à une échelle commerciale… Pour bien faire, il faudrait que les bandes-tampons soient plus larges que les champs d'OGM eux-mêmes.

Les semences transgéniques peuvent en plus se disperser au moment de la récolte ou rester dans le sol et germer au cours des années suivantes. Lorsque de telles plantes apparaissent dans des cultures ultérieures d'espèces différentes, elles deviennent des 'mauvaises herbes' indésirables difficiles à enlever, vu leur résistance aux pesticides. D'autre part, la contamination peut également avoir lieu par un processus plus complexe. Par exemple, une étude allemande a démontré que le gène de résistance au pesticide porté par le colza transgénique a pu se transférer à des bactéries, par l'intermédiaire des abeilles qui butinaient ces OGM. Par la même occasion, le miel qu'elles produisaient était génétiquement modifié.

Les producteurs d'OGM ne savent pas toujours précisément ce qu'ils ajoutent à la plante qu'ils manipulent. Ainsi, en mai 2000, une équipe de chercheurs belges dirigée par le scientifique De Loose, a démontré que, dans le soja Roundup Ready de Monsanto, on trouvait des fragments d'ADN supplémentaires à l'insert annoncé. Des renseignements importants sur la source et la fonction du segment non identifié manquaient encore en 2001. Cette découverte rendait l'évaluation originelle des risques liés à ce soja invalide et, logiquement, il aurait dû être considéré comme illégal. Ce ne fut pas le cas.

La réduction de la biodiversité. Les plantations génétiquement modifiées se font traditionnellement en 'monoculture'. La variété des semences utilisées est donc limitée par définition. De plus, vu la pollinisation croisée, les modifications génétiques deviennent irréversibles et tendent à uniformiser la végétation et la faune sauvages. Les OGM ayant tendance à supplanter les variétés originelles, ils mettent en danger tous les écosystèmes et le développement de l'espèce humaine elle-même.

Le développement d'allergies. Des gènes insérés provoquent des allergies pour toute une catégorie de personnes ou d'animaux et insectes qui ne l'étaient pas au produit naturel. Par exemple, le maïs Starlink, en 2000, a été modifié avec un gène issu de la noix du Brésil. Ce maïs était produit par la firme Aventis/Monsanto et aurait dû être réservé uniquement à l'alimentation animale. Il s'est néanmoins retrouvé dans produits de consommation humaine. De nombreuses personnes sont allergiques aux fruits secs oléagineux dont font partie les noix. A cause de cette modification génétique, elles le devenaient aussi au maïs transgénique.

La création de « super mauvaises herbes » et d'insectes hyper résistants. Des plantes (appelées Bt*) du nom du gène de cette bactérie inséré en elles) résistent à certains insectes car elles produisent elles-mêmes des toxines insecticides. En conséquence, la quantité de ces toxines augmente, les plantes en sont gorgées, les insectes qui sont en contact permanent avec elles développent une résistance et les producteurs bio risquent de perdre à terme leur arme naturelle par excellence. De fait, la résistance au Roundup Ready par les herbes qu'il est censé combattre est de plus en plus largement avérée.

(*) Le Bt (Bacillus thuringiensis) est une bactérie que l'on trouve à l'état naturel dans le sol. Il est utilisé traditionnellement par les producteurs bio pour lutter contre les ravageurs.

L'accroissement de l'utilisation des pesticides. Les agriculteurs peuvent dorénavant pulvériser leurs cultures en permanence sans endommager celles-ci puisqu'elles sont résistantes aux pesticides.
La consommation de l'herbicide Roundup Ready de Monsanto a augmenté partout où ces plantes modifiées ont été introduites (trois fois plus en trois ans, en Argentine). Les insectes et animaux bénéfiques aux cultures - les abeilles, les coccinelles, les batraciens, les oiseaux, etc.- sont fragilisés par l'ingestion de ces pesticides et ne peuvent plus remplir leur rôle d'alliés.















En outre, l'apparition de 'super mauvaises herbes' rend nécessaire l'utilisation de doses de produits combinés plus toxiques.
L'affaiblissement ou l'annulation de l'efficacité des traitements antibiotiques. De nombreux OGM contiennent des gènes conférant une tolérance aux antibiotiques (tels que la néomycine, la streptomycine - employée pour lutter contre la tuberculose en Inde -, etc.).
Ces gènes servent uniquement de « marqueurs », indiquant si la modification génétique de la plante est réussie ou non. Ils auraient pu être ôtés à une étape ultérieure de la procédure de modification, mais une telle opération aurait retardé la commercialisation de ces OGM… et les profits des producteurs.

Les conséquences de la transgression des barrières reproductives entre les espèces sont imprévisibles. Par les techniques du génie génétique, ces transferts - qui étaient des événements exceptionnels et accidentels pendant les 3,5 milliards d'années de l'évolution du vivant sur Terre - sont devenus, en vingt ans, des manipulations courantes en laboratoire, puis en milieu naturel.


Stratégie des multinationales

Dale Adolph, anciennement à la tête du Conseil canadien du canola - soja oléagineux - et un des principaux promoteurs des cultures issues du génie génétique, a déclaré en avril 2002 dans le Western Produceur : « La superficie totale consacrée aux cultures transgéniques dans le monde prend de l'ampleur. Cela pourrait bien mettre un terme au débat. Ca peut paraître terrible à dire, mais il semble que c'est en ne donnant pas d'alternative au consommateur que nous soyons en train de gagner la bataille. »

Sept ans après la mise sur le marché des OGM de Monsanto, l'immense majorité des cultures transgéniques sont cantonnées à seulement trois régions : les Éats-Unis, le Canada et l'Argentine. En 2002, Monsanto était directement ou indirectement à l'origine de 91% des plantations d'OGM, dont la plus grande partie a été manipulée pour résister à son herbicide Roundup Ready (du glyphosate).

Jusqu'en 1995, les OGM étaient confinés en laboratoire ou à des essais à faible échelle. Cinq ans après, ils couvraient des dizaines de millions d'hectares, mettant les citoyens devant le fait accompli.

Malgré cela, en avril 2003, la stratégie commerciale de Monsanto a été qualifiée de 'risquée' par Innovest Strategic Value Advisors (un centre d'étude des investissements sociaux et environnementaux mondialement connu) qui prédit à la multinationale des sous performances à moyen ou long terme.

En 2002 Monsanto a perdu 1,7 milliards de dollars américains avec ses produits transgéniques très controversés. A ces lourdes pertes risquent de s'en additionner d'autres, dues à des pollutions génétiques - comme celle du maïs Starlink en 2000 qui a coûté 1 milliard de dollars à Monsanto - ou aux promesses non tenues de ces technologies.

L'an dernier, on a observé une diminution de 24% des ventes de Roundup et autres herbicides non sélectifs.


C'est pas moi, c'est lui!

Les grandes multinationales se distinguent aussi par leur courage. Afin d'éviter toute responsabilité, elles s'ingénient depuis des années à faire obstruction à l'étiquetage, en invoquant des raisons confondantes de mauvaise foi. Les pressions des USA, en particulier, rendent de plus en plus improbables des lois claires destinées à le régir. Le droit minimum du consommateur n'est-il pas de savoir ce qu'il met dans son assiette ?

Ce refus des multinationales s'explique de deux façons : premièrement, si le public ignore ce qu'il absorbe, il ne peut faire opposition aux OGM ; deuxièmement et principalement, sans étiquetage, pas de « traçabilité », donc impossibilité de remonter la filière de la production en cas de problème décelé (au niveau de l'environnement, de la santé, …). Grâce à cet escamotage des pistes, la ou les multinationales responsables peuvent aisément esquiver la charge financière découlant des dégâts causés.

En 2000, malgré une opposition massive du Parlement Européen au maïs transgénique, la Commission a fini par céder aux pressions des USA. On évalue pourtant à 70% le nombre de citoyens européens opposés aux aliments génétiquement modifiés.


Moisson record, famine accrue...

Parmi les grands arguments en faveur des OGM, mis en avant par l'industrie des biotechnologies, se trouvent la résolution du problème de la faim dans le monde et la protection de l'environnement par un usage réduit de pesticides, mais aussi des surfaces agricoles, censées avoir un meilleur rendement. Mais dans la pratique, les OGM ont généré plus de pauvreté, de famine et de dégâts environnementaux.

En Argentine, par exemple, si la production a augmenté, c'est parce que les surfaces cultivées ont doublé. La culture de soja transgénique constitue donc une menace supplémentaire pour les précieuses zones forestières tropicales du pays.
De plus, les OGM sont destinés essentiellement à l'exportation et le profit en revient à quelques privilégiés, grands producteurs, responsables de la fermeture des petites et moyennes exploitations agricoles.
Parallèlement à cet enrichissement important de quelques-uns, la population se voit dépossédée de la possibilité de cultiver, donc de se nourrir, et son environnement se détériore, vu l'usage intensif des pesticides et la déforestation.


Multinationales de bienfaisance

En Argentine toujours, les promoteurs des biotechnologies ont reçu des appuis publics et privés pour la mise en place d'un vaste programme de distribution de produits alimentaires à base de soja transgénique aux citoyens les plus pauvres.

En 1999, même scénario en Inde où les USA ont prétendu offrir 7,5 millions de dollars d'aide d'urgence aux paysans de l'état d'Orissa qui venaient de subir le passage d'un cyclone très puissant. Une grande partie de la somme promise a été convertie en nourriture, comprenant un mélange de maïs/soja, de l'huile végétale et du blé. En fait, les multinationales se sont servies de cette occasion pour introduire des OGM subventionnés par leur état, à l'insu des consommateurs indiens démunis, transformés du même coup en cobayes.

En bref, d'une manière très avantageuse, les multinationales espéraient se créer des ouvertures sur le marché indien.

Les sources : tous ces renseignements ont été trouvés sur divers sites, dont essentiellement celui de Greenpeace, grâce aux multiples liens qu'il permet-il mentionne également la bibliographie dont les rédacteurs se sont inspirés - et celui de l'association 'Sacrée Terre !


Des OGM de guerre… aux drogues ou à la terre ?

En 1999, le gouvernement américain a commencé à développer des 'fungi', des moisissures génétiquement modifiées qui détruisent les plantes psychotropes, y compris le cannabis. Cette nouvelle arme de la guerre aux drogues est plutôt contestable. Quelle éthique détermine l'extermination de plantes qui jouent un rôle fondamental pour l'homme depuis des millénaires ?

Car tous les agents destructeurs du cannabis s'attaquent forcément aussi au chanvre, puisqu'ils ne forment qu'une seule et même plante. Ainsi, sous le prétexte (aussi illusoire que fallacieux) d'éliminer les drogues, le gouvernement américain détruirait une ressource en voie de redécouverte, inépuisable en matière de fibres, d'huile et de graines nutritives.

De plus, les moisissures modifiées sont génétiquement instables : elles mutent facilement. Elles peuvent par exemple se reproduire avec des fungi naturels et créer de nouvelles variétés transgéniques. Introduites dans l'environnement naturel, leur implantation sera irréversible.

En outre, elles sont importées dans des biotopes qui leur sont étrangers; ces pathogènes exotiques peuvent donc causer des problèmes écologiques tout à fait imprévisibles, en se propageant de leur cible à d'autres organismes.

Une des espèces fortement menacées par les fungi est le houblon (humulus lupulus). Il est génétiquement proche du chanvre puisque issu d'une même famille végétale. Au moins dix agents pathogènes de ces moisissures modifiées peuvent contaminer communément les deux plantes.

Tout comme le houblon, d'autres espèces sont mises en danger : les urticaceae (les orties) et moraceae (les mûriers). Elles peuvent être attaquées par au moins vingt agents pathogènes des fungi, également destructeurs du chanvre.

Pesticides sans frontière















L'Union Européenne (UE) interdit l'usage de certains pesticides sur son sol. Cependant, ces produits continuent à être développés par les grandes multinationales pour être vendus et pulvérisés dans le tiers-monde où sont notamment cultivés des fruits destinés au marché européen.

De plus, parmi les pays candidats à l'UE, certains utilisent toujours des pesticides ou herbicides interdits dans l'UE car leur législation nationale les y autorise.

La crise qui a eu lieu en 2002 en Allemagne au sujet du nitrofen (voir encadré) a montré qu'une solution devait être trouvée d'urgence pour éliminer proprement ces substances chimiques nocives qui contaminent le sol et, par conséquent, les réserves d'eau potable.

On estime qu'il en reste encore des centaines de milliers de tonnes dans les états candidats à l'adhésion bien que l'on ne puisse pas déterminer avec précision où elles sont stockées actuellement. Pour se conformer aux lois européennes, ces pays doivent s'en débarrasser. Les produits incriminés peuvent être brûlés, mais dans des installations spécifiques que ne semblent pas posséder les pays candidats.

La commission du Parlement Européen en charge de ce problème leur a proposé une aide financière pour localiser et acheminer leurs stocks de pesticides sur des sites de l'UE équipés à cet effet. De fait, l'UE préfère procéder elle-même à la destruction, étant donné qu'un pays comme la Hongrie, par exemple, a une législation très souple en matière de brûlage de déchets dangereux … Qui ne sera pas modifiée, même lors de son entrée dans l'UE !

(Source: bulletin trimestriel d'Agalev - parti écolo de Flandres-, janvier 2003)

En dépit de leur utilisation massive, l'efficacité des herbicides est assez discutable. Une étude (*) portant sur les années 1945 à 1986 démontrait que la quantité de principes actifs produite avait été multipliée par 33 alors que la concentration de ces substances l'était par 10, soit une augmentation totale de la puissance de ces produits de 33.000%.

Malgré cette croissance impressionnante, les pertes sur les récoltes n'ont pas diminué. Au contraire.

(*) Reynders L., 1991, Bestrijdingsmiddelen

Du nitrofen dans le bio

Le nitrofen est un désherbant cancérigène interdit depuis plus de treize ans en Allemagne. Son usage était néanmoins autorisé dans l'ex-Bloc Soviétique.
En 2001, à Malchin, en ex-RDA, il est entré dans la chaîne des denrées alimentaires biologiques. Ces produits avaient été stockés dans un entrepôt, ayant abrité du nitrofen avant la réunification. Les tests faits en juin 2002 ont révélé que l'entrepôt n'avait pas été nettoyé puisqu'il restait 2 grammes de désherbant par kilo de poussière.

Source : AFP, juin 2002

En matière de cannabis, le bio ne règne pas non plus en maître. Il n'existe d'ailleurs aucun label 'bio garanti'...
Actuellement, en Hollande, on donne abusivement ce nom aux cultures réalisées sur terreau… N'importe quelle terre, quoi que l'on y ait mis. De plus, cela ne certifie pas l'absence d'usage de pesticides durant la croissance de la plante.
De gros producteurs utilisent même des produits chimiques qui ne sont admis que pour les plantes florales, pas pour les denrées alimentaires. Ils sont censés au moins ne plus pulvériser quinze jours avant la récolte, mais même cette règle n'est pas toujours observée. L'absence de respect de normes qualitatives est une des tristes conséquences de la prohibition.

Encore une fois, si la santé était la première préoccupation de la société, il y a longtemps que le cannabis serait légalisé et son commerce régulé.
Petit à petit, des producteurs de substances nutritives essayent quand même de créer des gammes de produits bio ou qui tendent à l'être. C'est bien sûr une évolution positive Mais, en l'absence de normes et de contrôles, il est bien difficile d'avoir une certitude sur leur qualité.

Les gens du métier, surtout ceux qui privilégient le bio, estiment que la mise sous s'avère nécessaire, notamment pour que cette appellation ne soit pas usurpée par des producteurs peu scrupuleux. Peut-être serait-il temps de penser à créer un label bio européen ? Il devrait comprendre un cahier de charges commun et des contrôles sérieux. En attendant, il vous reste deux options : cultiver vous-même, en cherchant à vous procurer des produits bio, ou trouver des personnes de confiance auprès desquelles vous approvisionner.

Maladie de Parkinson : le paraquat associé au maneb, de quoi trembler !

La combinaison de ces deux produits (voir encadrés) très couramment utilisés dans l'agriculture jusqu'en 1994, en Europe et aux ÉtatsUnis, causerait des dommages au cerveau tout à fait comparables à ceux provoqués par la maladie de Parkinson.
Les expériences relatées brièvement ci-dessous sont le fruit du travail d'une équipe de scientifiques de Rochester, New York, USA. Elle était composée de : M. Thiruchelvam, BJ Brockel, EK Richfield, RB Baggs et DA Cory-Slechta du Département de la Médecine Environnementale - Médecine Laboratoire Animale et du NIEHS (Centre de Sciences de la Santé Environnementale), à l'Université de Rochester.
Les chercheurs ont entamé leur travail en constatant l'absence de bases d'étude convaincante sur la transmission d'une pathologie similaire à la maladie de Parkinson. Ils se sont concentrés sur l'analyse d'expositions environnementales comme agents déclencheurs. L'herbicide 'paraquat' avait été impliqué de façon répétée pour son impact sur le système dopamine (voir encadré), mais dans une étude qui n'envisageait que l'exposition à ce seul agent chimique.
La focalisation sur cet herbicide en particulier ignorait ainsi le chevauchement géographique de son utilisation avec d'autres éléments chimiques agricoles, reconnus pour leur impact négatif sur le système dopamine, y compris le 'maneb', un fongicide.
L'étude des scientifiques de Rochester cherchait à déterminer si les expositions combinées au paraquat et au maneb produisaient des effets additionnels et corroboraient l'idée d'un impact multiple pour l'environnement, incluant une implication dans le développement de la maladie de Parkinson.
En pratique, six souris ont été injectées avec du paraquat et/ou du maneb, soit seuls, soit en combinaison, à raison d'une fois par semaine, durant un mois. Des périodes durables de diminution d'activité motrice ont été observées directement après les injections, mais seulement lorsqu'elles étaient combinées, avec des retours à la normale au bout de 24 heures.
Des réductions d'immuno réactivité ont été mesurées trois jours après la dernière injection.
Autrement dit, ces substances toxiques conjuguées provoquent effectivement des dysfonctions comportementales et des désordres dégénératifs neurologiques chez les souris. Les résultats de ces expériences sont également des éléments probants permettant d'affirmer que ces deux produits associés ont aussi des effets dommageables sur les cerveaux humains.
Le fait que cette exposition combinée ait un impact accru, qui vise préférentiellement le système dopamine, laisse à penser qu'elle peut être un facteur important de risque pour la maladie de Parkinson. Ces découvertes soulèvent en conséquence des questions sur la bonne appréciation de la nocivité de ces produits, basée sur des niveaux d'effets dérivant d'une exposition à une unique substance et non à la combinaison de plusieurs.

Depuis 1994, en Europe, les lois concernant l'usage des pesticides ont changé : le paraquat et le maneb notamment ont été interdits. Cependant, comme les pays candidats n'ont pas encore adopté ces lois et qu'ils ont des réserves de ces substances nocives, elles sont écoulées dans des cultures illégales, comme le cannabis !

La dopamine, en bref
La dopamine est une substance résultant de la transformation d'une matière organique (la dopa ou dihydroxyphénylanine) et est essentiellement produite par les neurones de deux structures cérébrales bien localisées. Elle est un précurseur de l'adrénaline et de la noradrénaline - ce qui signifie que la dopamine se transforme en ces deux substances après réaction chimique. Elle a des effets identiques à ceux qu'on obtient par stimulation du système nerveux sympathique, système qui assure la régulation du fonctionnement des viscères : le cerveau, le cœur, les poumons, le foie, les intestins, les reins, etc.
Tout comme l'adrénaline et la noradrénaline, la dopamine agit sur les récepteurs alpha - produisant une vasoconstriction et une accélération cardiaque -, sur les récepteurs bêta - causant une dilatation des bronches- et sur le système nerveux central - entraînant une excitation -. Elle intervient également dans la focalisation de l'attention et dans la mémoire de travail.
Paraquat, un tueur en suspension
De 20.000 à 40.000 paysans et ouvriers agricoles meurent chaque année dans le monde des suites de l'utilisation de pesticides. Et de 2 à 5 millions de personnes doivent lutter quotidiennement contre leurs effets négatifs sur la santé. Ce sont les agriculteurs du Sud qui sont les plus touchés, notamment parce que seule une infime minorité d'entre eux a les moyens de se protéger contre ces substances dangereuses. Et pourtant l'alternative existe. L'agriculture biologique a déjà démontré qu'elle peut aussi s'appliquer avantageusement dans les pays du Sud.
La multinationale Syngenta, dont le siège est à Bâle, est le plus grand groupe agrochimique du monde (pesticides et semences).















Syngenta est né de la fusion des départements agricoles de Novartis et de la firme anglo-suédoise Astra-Zeneca. Le défoliant paraquat, vendu par Syngenta sous le nom de 'Gramoxone', reste un des produits avec lesquels le groupe bâlois, qui le commercialise dans plus d'une centaine de pays, réalise le plus de chiffre d'affaires.
Il est abondamment utilisé dans les grandes plantations de bananes, de cacao, de café, de coton, de palmiers à huile, d'ananas, de caoutchouc et de canne à sucre, mais aussi par les petits paysans, sur leurs propres terres.
Le paraquat est vivement critiqué depuis les années 60 à cause de ses terribles conséquences sur la santé de ses utilisateurs.
En effet, ceux qui l'emploient régulièrement souffrent de faiblesse de la vue, de détresse respiratoire, de blessures cutanées et de diarrhées, mais aussi de la chute des ongles des mains et des pieds. Et on recense d'innombrables cas d'intoxications mortelles. Les mammifères, les oiseaux, les poissons et les amphibiens souffrent également d'être exposés à cet herbicide.
Seuls sept états européens et quatre pays en voie de développement ont interdit ou fortement limité l'utilisation de ce produit. En Suisse, il est totalement interdit.
En Suède, l'autorité de surveillance KEMI estime que « Il ne doit absolument pas être utilisé car, outre ses effets dévastateurs sur la santé humaine, le paraquat s'accumule dangereusement dans le sol. »
Les pluies, ou tout mouvement de terrain, pourraient entraîner les résidus de paraquat dans les nappes phréatiques et les contaminer
source principale : www.bio-suisse.ch, site d'une organisation qui lutte contre la production et l'usage de ce dangereux herbicide.

Le maneb, un pique-assiette durable
Ce fongicide est également appelé éthylène bis (dithiocarbamate) de manganèse. Dans sa notice d'utilisation, il est simplement annoncé comme irritant pour les voies respiratoires et pouvant entraîner une sensibilisation par contact avec la peau.

Dans le cadre d'un programme communautaire coordonné de contrôle spécial, 20 pesticides différents ont été recherchés sur quatre produits (choux-fleurs, poivrons, grains de blé et melons) et environ 4 700 échantillons ont été analysés. Cependant, les 20 pesticides n'ont pas été recherchés sur tous les échantillons.
Sur les 20 pesticides couverts par le programme coordonné, les résidus les plus fréquents étaient ceux d'endosulfan (16,9%), suivis par le groupe maneb (11,5 %). Les résidus dépassant le plus souvent les LMR (limite maximale raisonnable) étaient des résidus de méthamidophos (8,7%), suivi par le groupe maneb (1,1%). En ce qui concerne les dépassements de LMR, les principales combinaisons pesticide/produit étaient méthamidophos/poivrons et groupe maneb/choux-fleurs.
Les résultats de ces recherches montrent donc la persistance plus importante de certains pesticides, dont le maneb.

Plus de pesticides, moins d'enfants
Extrait de l'article général publié dans : Spectra Analyses, (1999), 208, 5/6, 19-22 Les micropolluants à effets modulateurs endocriniens par Pr. Yves Levi de la Faculté de Pharmacie, à l'Université de Paris Sud, Laboratoire Santé Publique Environnement (yves.levi_RNU_cep.u-psud.fr)

Dans l'environnement, on trouve de nombreux polluants chimiques à effets modulateurs endocriniens, dont le maneb, le DDT, le Lindane, etc.
Un modulateur endocrinien peut être défini comme une substance exogène (extérieure) à l'organisme considéré. Il interfère sur la régulation d'hormones naturelles, entre autresresponsables dans le corps de l'homéostase (capacité d'autorégulation d'un système biologique lorsque des conditions physiologiques se modifient - la température, la pression du sang, etc.), de la reproduction et/ou du développement.

Le système endocrinien comporte certains organes producteurs d'hormones comme, en particulier, la thyroïde, le pancréas, l'hypophyse ou encore les organes reproducteurs (testicules ou ovaires).
La présence de polluants chimiques dans l'environnement provoque chez les animaux exposés des perturbations de la fonction sexuelle et de la reproduction, favorisant en outre l'apparition de cancers hormonaux dépendants.
Leur impact sur l'homme n'est certainement pas négligeable via son alimentation, les particules de l'air, l'eau ou les matériaux qui l'entourent. Dans certains cas, les animaux comme l'être humain ont sûrement atteint la limite de leurs capacités à inactiver ou détoxiquer ces molécules. Le problème est exemplaire car il illustre parfaitement la nécessité de développer des outils d'analyse sophistiqués et adaptés, permettant notamment l'évaluation des effets biologiques globaux.
Parmi la liste de ces polluants chimiques figurent des pesticides organochlorés, des détergents, des plastifiants, des métaux lourds...

Toutes les mesures de leur impact ont été réalisées sur des mammifères, des crustacés, des algues, des plantes ou des cellules en culture avec une extrapolation parfois délicate à l'organisme humain. De nombreuses expériences menées également sur des hamsters, des souris ou des rats démontrent la responsabilité de nombre de ces polluants concernant la malformation des testicules et les modifications du cycle de reproduction. Chez la femme, les risques concerneraient donc majoritairement les pathologies de l'utérus et des ovaires, le cancer du sein et les avortements spontanés.

Herbe ou herbicides, faut-il choisir ?
Selon une enquête menée par l'équipe du Dr Evzin Ruzicka, neurologue à l'Université Charles de Prague (République Tchèque), auprès de tous les patients traités pour la maladie de Parkinson dans un centre de Prague, le cannabis permet de soulager leurs symptômes. Les chercheurs leur ont demandé de remplir un questionnaire sur la consommation de cannabis et plusieurs symptômes de la maladie de Parkinson. Sur les 630 questionnaires envoyés, 339 (54%) ont été retournés.
Parmi les réponses, 25% des personnes interrogées ont indiqué avoir utilisé le cannabis. La plupart l'avaient consommé par voie orale, sous forme de feuilles fraîches ou sèches.
Dans ce groupe, 39 patients (46%) ont noté avoir ressenti une atténuation générale des symptômes de la maladie de Parkinson après le début de la consommation de cannabis. 26 (31%) ont indiqué une amélioration dans les tremblements au repos et 38 (45%) ont ressenti un soulagement de la bradykinésie (lenteur excessive des mouvements volontaires). Un soulagement de la rigidité musculaire a été signalé par 32 (38%) et 12 (14%) ont déclaré ressentir une amélioration de la dyskinésie (perturbation des mouvements, due à différentes causes dont des lésions des nerfs moteurs, du cervelet, etc. ).
Les personnes interrogées ont mentionné que l'amélioration des symptômes s'est produite en moyenne de 1 mois à 7 semaines après avoir commencé à consommer du cannabis. Les patients qui en prenaient depuis au moins trois mois étaient plus susceptibles de ressentir un soulagement des symptômes que ceux qui avaient une expérience moins longue.
(Source : Reuters Health du 13 novembre 2002)

Une autre étude, menée par le Dr Vincenzo Di Marzo et son équipe, a été effectuée sur des rats chez lesquels a été provoqué le modèle animal de la maladie de Parkinson. Les résultats de cette recherche indiquent que la modulation du système de transmission des cannabinoïdes endogènes (produits par le corps) peut se révéler utile dans le traitement de la maladie.

(Source : Di Marzo V, et al. Des taux élevés de cannabinoïdes endogènes dans le pallidum associés à une réduction des mouvements chez un modèle animal atteint de la maladie de Parkinson. FASEB J - 2000; 14:1432-1438)
Le traitement de la maladie de Parkinson par la levodopa pourrait causer une dyskinésie (trouble du mouvement). Dans une étude pilote réalisée sur sept patients, un groupe de chercheurs de l'Université de Manchester a montré que le nabilone, un dérivé synthétique du THC, a réduit significativement la dyskinésie induite par la levodopa chez ces personnes. (Source : Sieradzan KA, et al. Neurology - 2001 Dec 11; 57(11):2108-2111)

Le chanvre, c'est coton !

Pour produire une bonne récolte, les plantes doivent être cultivées dans un biotope adéquat, comprenant à la fois un climat adapté et une protection naturelle contre les maladies.
L'introduction de variétés étrangères dans un milieu dépourvu des ennemis naturels de leurs ravageurs rend obligatoire l'usage de pesticides… Et cette utilisation est d'autant plus nécessaire si les plantes sont exploitées industriellement, car elles risquent de contracter des maladies de concentration.
Les plantations de coton requièrent d'énormes quantités de pesticides.

Dans les régions où il est cultivé, on estime que la moitié de la production en pesticides y est consacrée.
Selon l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), 1,5 million de travailleurs du coton sont annuellement victimes d'intoxications graves aux pesticides et près de trente mille en meurent.

Sachant que le chanvre est un producteur de fibres pour le moins concurrentiel, qu'il donne des textiles plus résistants que ceux réalisés en coton, que des variétés adaptées à toutes les régions du globe peuvent très bien pousser sans pesticides -puisqu'elles le font déjà sans l'aide de l'homme- est-il stupide de penser que le chanvre pourrait avantageusement remplacer le coton ?

1 commentaire:

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