BP AURAIT-IL PLANIFIÉ LE DÉSASTRE DE LA MARÉE NOIRE!?
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UN RÉPONDANT NE RÉPOND PLUS DES DÉGÂTS DE BP!
Une employée de BP dévoile que le Centre d'Appels de l'Urgence de l amarée noire est une diversion et ne prend aucune note des appels... Cette histoire commence à prendre l'allure d'une mauvaise farce dévastatrice…(en anglais seulement)
Marée noire : nouvelle fuite près du dôme de confinement
Posted by Équipe Signes des Temps on July 19, 2010
Le Monde, 19 juillet 2010
AFP/HO La surveillance des fonds marins est de la plus haute importance pendant la période de test", a déclaré le responsable des opérations de lutte contre la marée noire pour l'administration Obama.
Les ingénieurs de BP ont détecté une fuite de pétrole souterraine aux abords du puits endommagé dans le golfe du Mexique qui pourrait être due au nouveau dôme de confinement mis en place jeudi, ont fait savoir, dimanche 18 juillet, les autorités américaines.
Quelques heures plus tôt, la compagnie britannique avait souhaité que le dispositif, qui a permis d’obturer le puits d’où se sont déversés des millions de litres de pétrole depuis le 20 avril, puisse rester en service jusqu’à l’achèvement, en août, des puits secondaires, seuls à même d’enrayer définitivement la marée noire. Des tests sur le dôme de confinement recouvrant le puits principal avaient toutefois été prolongés pour s’assurer de sa bonne étanchéité.
ANOMALIES INDÉTERMINÉES
Le gouvernement américain a ordonné dimanche à BP de l’informer sur “une fuite détectée” et sur “d’autres anomalies” près du puits sans pour autant exiger de BP qu’il enlève l’entonnoir qui empêche le jaillissement du pétrole. Dimanche soir, les pouvoirs publics ont diffusé une lettre de l’ex-amiral Thad Allen, responsable des opérations de lutte contre la marée noire pour l’administration Obama, indiquant que les résultats des tests n’étaient pas concluants. Adressée au directeur général de BP, Bob Dudley, la missive évoque une nouvelle fuite et “des anomalies de nature indéterminée à la tête du puits”.
“Je vous ordonne de me fournir une procédure écrite pour pouvoir ouvrir la vanne d’étranglement aussi vite que possible sans endommager le puits si la fuite d’hydrocarbure à côté du puits est confirmée”, écrit Thad Allen, sans donner davantage de détails sur la “fuite détectée”, ni sur les “anomalies”. “Etant donné les observations actuelles du test, y compris une fuite détectée à une certaine distance du puits, ainsi que des anomalies indéterminées à sa tête, la surveillance des fonds marins est de la plus haute importance pendant la période de test”, a dit l’ex-amiral.
“TUER LE PUITS”
C’était la première fois dimanche que le groupe pétrolier évoquait la possibilité que le puits reste fermé jusqu’à ce qu’il soit définitivement bouché grâce au creusement de puits de dérivation. Tout laissait penser jusqu’à présent que le puits serait partiellement ou complètement réouvert à l’issue d’une période de tests de quelques jours en attendant les puits de dérivation. “Nous ne voulons pas déverser à nouveau du pétrole dans le golfe si ce n’est pas nécessaire”, a expliqué dimanche le directeur d’exploitation de BP, Doug Suttles. “Nous avons bon espoir – si les indicateurs restent aussi encourageants – de pouvoir poursuivre notre test de résistance jusqu’à ce que le puits soit tué” et donc de laisser le puits fermé, a-t-il poursuivi.
“Le puits reste fermé et la pression continue de monter lentement”, ce qui est “un très bon signe”, a déclaré M. Suttles, dimanche au quatre-vingt-dixième jour de la catastrophe. La compagnie continue de travailler sur deux puits de dérivation qui doivent intercepter le puits principal à plusieurs kilomètres sous terre et permettre de le “tuer” définitivement en le bouchant à l’aide de béton. Cette opération extrêmement complexe et délicate est prévue entre fin juillet et la mi-août. D’ici là, la possibilité que, emprisonné dans le puits bouché par un gigantesque entonnoir, le pétrole comprimé ne finisse par créer des brèches et par se répandre à nouveau dans l’océan constitue la principale inquiétude des autorités et des ingénieurs de BP.
Le géant pétrolier britannique a annoncé lundi que la marée noire du golfe du Mexique lui avait coûté 3,95 milliards de dollars jusqu’ici (plus de 3 milliards d’euros) en frais divers, y compris les dédommagements déjà versés.
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