vendredi 31 octobre 2014

LE "SPACESHIP 2" S'ÉCRASE !!!


L'écrasement du vaisseau spatial "SpaceShipTwo", qui portait les espoirs du milliardaire Richard Branson de rendre l'espace accessible au grand public, a coûté la vie à un pilote et en a blessé un autre grièvement.

C'est aussi le deuxième accident spatial en une semaine après l'explosion de la fusée Antares, qui devait ravitailler la Station spatiale internationale, illustrant les dangers liés à l'exploration spatiale.

«Il y a un mort et un blessé grave qui a été transporté dans une structure des environs», a indiqué à l'AFP le sergent M. Singer de la police des autoroutes de Californie (California Highway Patrol).

SpaceShipTwo avait deux pilotes à bord et pouvait transporter six passagers.

Virgin Galactic, firme de l'empire Virgin de Richard Branson, n'a pour sa part pas encore donné d'indication sur le sort des deux pilotes, mais a commenté l'accident sur le réseau social Twitter.

«Le partenaire de Virgin Galactic, la société Scaled Composites, a mené un test en vol de SpaceShipTwo» vendredi, a-t-elle ainsi expliqué.

«Pendant cet essai, le vaisseau a souffert d'une grave anomalie qui s'est traduite par la perte de SpaceShipTwo», tandis que l'avion baptisé «WhiteKnightTwo» (Chevalier Blanc 2) qui l'avait transporté, accroché sous ses ailes, «a atterri en sécurité», indique Virgin.

«Nous allons travailler étroitement avec les autorités compétentes pour déterminer la cause de l'accident», conclut la société spatiale.

Un billet à 200 000 dollars

L'autorité américaine de l'aviation et de l'aérospatiale (FAA) a pour sa part indiqué dans un communiqué que «les contrôleurs au sol de la base spatiale du Mojave ont perdu contact avec SpaceShipTwo, un véhicule de vols spatiaux expérimental», qui avait décollé vers 13h00 (heure de Montréal).

«L'incident s'est passé peu de temps après la séparation du vaisseau de son véhicule de lancement WhiteKnightTwo», a précisé la FAA qui «enquête» sur l'incident.

Le flamboyant Richard Branson, qui vit l'un des revers les plus cuisants de sa carrière, a twitté que ses «pensées étaient avec Virgin Galactic et Scaled Composites» et qu'il allait «prendre immédiatement un avion pour le (désert du Mojave) pour être avec l'équipe».

Selon le site d'informations locales Kern Golden Empire, qui cite le directeur de la base spatiale du Mojave Stu Witt, une conférence de presse est prévue à 14h00 locales (17h00, heure de Montréal).

SpaceShipTwo est la version commerciale de SpaceShipOne, le premier vaisseau privé qui a atteint la frontière de l'espace en 2004 et se trouve aujourd'hui exposé de façon permanente au Musée national de l'Air et de l'Espace à Washington.

Des centaines de personnes ont déjà pris des réservations pour un vol suborbital de quelques minutes en apesanteur à bord de SpaceShipTwo, versant une avance sur les 200 000 dollars que coûte le billet, à l'instar de l'acteur américain Ashton Kutcher.

Second incident spatial en une semaine

La navette avait effectué son premier test moteur en vol il y a un an et demi.

Sir Richard avait alors affirmé qu'il amènerait sa famille dans un des vols pour montrer sa confiance dans la sûreté de ce vaisseau.

Les sociétés comme Virgin Galactic ou XCOR Aerospace espèrent créer une industrie du tourisme spatial, un espoir qui se voit ici refroidi.

C'est aussi le second incident spatial cette semaine après l'explosion mardi de la fusée Antares de la société américaine Orbital Sciences. Elle transportait la capsule non habitée Cygnus, destinée à ravitailler la Station spatiale internationale (ISS).

Elle ne transportait ni pilote, ni équipage et il n'y a eu aucun blessé.

Il s'agit du premier accident depuis que la Nasa a commencé à avoir recours au secteur privé pour ravitailler l'ISS.

Cygnus devait livrer 2,2 tonnes de produits alimentaires et de matériel pour des expériences scientifiques à l'ISS pour le compte de la Nasa.

Orbital Sciences a conclu un contrat de ravitaillement de l'ISS de 1,9 milliard de dollars avec la Nasa aux termes duquel la société doit effectuer une douzaine de missions.

Une autre société SpaceX avait, elle, réussi le lancement de sa capsule non habitée Dragon vers la Station spatiale internationale (ISS) pour une quatrième mission de livraison de fret le mois dernier.

lundi 27 octobre 2014

LA PLUS GRAVE MENACE DE L'HUMANITÉ...

Illustration de fissures dans le permafrost, un sol gelé pendant plus de deux ans consécutifs 

Réchauffement climatique et dégel du permafrost : "la plus grave menace de l'humanité !"

Le permafrost, soit le nom donné aux sols gelés des régions arctiques, est parfois appelé "bombe à retardement". En dégelant, il libère de grandes quantités de carbone et de méthane. Des gaz qui auraient un effet dévastateur sur la planète, alerte Dorota Retelska, docteure en biologie.

L’effet de serre a déjà élevé la température de la Terre de presque un degré et nous en voyons les conséquences.

Aujourd’hui, les glaces d’Arctique, du Groenland et d’Antarctique fondent vite. Le WWF rapporte que la moitié d’espèces d’animaux vertébrés a déjà disparu.

La spécialiste climat de la Banque mondiale déclarait récemment que moins d’aliments ont pu être cultivés sur la Terre en 2013, et qu’il y en aura de moins en moins ces prochaines décennies. L’eau salée s’infiltre dans les champs situés en bord de mer, les vagues de chaleur et les sécheresses tuent les cultures. L’acidification des océans empêche la croissance des huîtres, et d’autres mollusques marins. Les plages Atlantiques sont érodées, et le moustique tigre tropical a fait son apparition dans le Sud-Est de la France.

Les accords internationaux pourraient mener à une réduction d’émissions de gaz à effet de serre qui limiterait le réchauffement à deux degrés. Ce seuil a été choisi car, au-delà, le climat terrestre risque de se dérégler complètement.

Le permafrost est une bombe à retardement...

Le permafrost, terres gelées du grand Nord, est parfois appelé une bombe à retardement. Il contient un énorme danger. En dégelant, il pourrait libérer une grande quantité de gaz à effet de serre qui ferait monter la température terrestre de plusieurs degrés.

Dans le permafrost sont congelés des restes de plantes et d’animaux anciens, y compris des dépouilles de mammouth. Dès que le sol dégèle, ces débris fermentent et le gaz carbonique et le méthane s’échappent dans l’atmosphère. Le méthane cause un effet de serre 23 fois plus important que le gaz carbonique (sur 100 ans).

Le permafrost va-t-il dégeler ? En Alaska, il dégèle et occasionne des glissements de terrains. La Sibérie se couvre de petits lacs de fonte de permafrost. Une partie du permafrost se trouvant sous les mers s’est dangereusement réchauffée et des bulles de méthane s’échappent du fond.

Il s'agirait d'un cataclysme planétaire...

J’ai interrogé le spécialiste russe du permafrost, le professeur Sergey Zimov. Il pense que si la température terrestre augmente de 3-4 degrés, le permafrost va dégeler sur plusieurs dizaines de mètres de profondeur avant la fin du siècle.

Actuellement, il se réchauffe et fond en surface. S'il dégèle, il libérera dans l'atmosphère les gaz à effet de serre qu'il contient. La température sur Terre pourrait alors augmenter de plusieurs degrés ou dizaines de degrés supplémentaires.

Avec des vagues de chaleur insoutenables pour l’Humain ? Des tempêtes dix fois plus importantes que les cyclones d’aujourd’hui ? Quelle partie de la planète resterait alors habitable ? Où pourrions-nous encore cultiver de la nourriture ? Il s’agirait d’un cataclysme planétaire qui bouleverserait totalement les conditions de vie sur Terre.

Si nous laissons le réchauffement augmenter, nous risquons cet avenir-là. 

Arrêter le réchauffement avant le drame...

Nous vivons déjà le changement climatique. Nous verrons ses conséquences au cours des prochaines décennies. Mais pouvons limiter les dégâts et laisser un monde vivable à nos enfants.

Il vaut mieux arrêter le réchauffement avant que le permafrost ne dégèle, et que les glaciers ne se détachent. Certains glaciers sont déjà fissurés au point que leur détachement de leur base est inéluctable. Tôt ou tard, ils partiront à la dérive et fonderont, élevant le niveau de la mer. Le permafrost sous-marin est proche de 0 degrés, émet des bulles de méthane et s'approche d’un point de non-retour.


Le permafrost est recouvert par une couche de terre qui dégèle en été (Flickr/U.S. Geological Survey/CC)

Les spécialistes du méthane (le groupe d'urgence du méthane arctique) conseillent d’arrêter tout de suite les émissions de gaz carbonique et de planter énormément d’arbres pour capter le gaz carbonique de l’air. L’effet de serre diminuerait, ainsi la température terrestre reviendrait à la normale, et le permafrost resterait gelé.

On peut tous réduire notre empreinte carbone...
Si nous le savons, nous pouvons tous réduire l’effet de serre

Moi, je pédale, j’ai acheté des croquettes végétaliennes à mon chat, je recycle mes ordures. j’ai pris un appartement plus petit et mieux isolé. Je voyage moins, j’essaie de manger bio et local. Je cultive mon potager et je participe à la construction de maisons écologiques. J’achète moins d’objets, des objets écologiques, locaux, ou au vide-grenier. J’ai réduit mon empreinte carbone de trois fois environ. L’index CO2 qui apparaît sur les objets de consommation facilitera bientôt les choix.

Selon l’ONU, nous sommes face à la plus grave menace de l’histoire de l’Humanité. Il est important d’agir vite.

La conférence COP 21, qui se déroulera à Paris en décembre 2015, sera peut-être l’événement le plus important du monde, car un accord limitant fortement les émissions de gaz à effet de serre éloignerait la menace de dégel de permafrost et d’un emballement cataclysmique du climat.

Mais sera-t-il suffisant ?

Source : Dorota Retelska
Docteure en biologie

ROGER WATERS : "COMMENT LES GOUVERNEMENTS OCCIDENTAUX ONT LAISSÉ TOMBER LES ENFANTS PALESTINIENS


Roger Waters, membre fondateur, auteur et principal compositeur des Pink Floyd

Ma fille unique, India, vient juste de donner naissance à ma première petite fille, en pleine santé, belle, 4 Kg et demi. Je suis fou de joie. Je pleure de joie.

Et pourtant, ma joie est entachée de chagrin. Cette nouvelle née a été la cause d’une réflexion sur le monde dont elle hérite. Cette enfant, qui m’est si chère, aura toutes ses chances, son avenir est grand ouvert. Je ne peux, cependant, m’empêcher de voir en elle le reflet d’autres enfants moins heureux. Je suis hanté par les visages d’enfants innocents morts gazés en Syrie, soit par leur propre gouvernement, soit par des groupes rebelles, par les petites filles enlevées au Nigeria, par les quatre petits garçons voués à la mort alors qu’ils jouaient au football sur une plage à Gaza, par les enfants tués et mutilés dans les écoles de l’UNRWA, et par les visages de ces enfants qui ont survécu dans tous ces endroits, qui devraient être radieux et plein de curiosité et sont au contraire plein de crainte et traumatisés.

Je déteste ces attaques ignominieuses sur les enfants à travers le monde et la nature généralement abjecte des réponses qui leur sont faites par nos dirigeants. La mainmise sur la plus grande partie du monde par le militarisme et le fondamentalisme religieux, deux choses que j’abhorre, met à mal les efforts collectifs pour créer un meilleur avenir pour nos enfants. Au risque d’être accusé par les apologistes du gouvernement d’Israël de me démarquer, je concentrerai cependant ici mes observations sur l’assujetissement colonial du peuple indigène palestinien et l’occupation illégale des terres entre la mer Méditerranée et le fleuve Jourdain.

Plus de 500 petits ont été brutalement massacrés par les Forces de Défense Israéliennes (IDF) cet été pendant les 50 jours d’assaut sur la minuscule bande de territoire côtier qu’est Gaza. Les décennies d’injustice impitoyable affrontées par les enfants palestiniens et leurs familles, qui vivent sous la terreur de l’occupation et du siège israéliens, sont une tâche, pas seulement sur le gouvernement israélien, mais aussi sur notre humanité tout entière.

Là où les gouvernements et le conseil de sécurité des Nations Unies ont failli à leur prise en compte de l’occupation israélienne et de l’assujetissement des Palestiniens, des gens à travers le monde s’approchent progressivement du but. Je suis récemment rentré de Bruxelles où j’étais membre du jury du non-juridique Tribunal Russell pour la Palestine. Nous étions réunis, dans une session spéciale d’urgence, pour examiner les actions des IDF cet été à Gaza, pour entendre les témoignages de ceux qui y étaient, et pour déterminer si les actions des IDF pouvaient avoir constitué des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, ou même, peut-être, des actes de génocide. Le gouvernement d’Israël avait été invité à nous rejoindre, mais a refusé de répondre.

Après avis d’éminents avocats internationaux et délibération avec eux, le tribunal « a trouvé l’évidence de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, de crimes d’assassinat, d’extermination et de persécution et aussi d’incitation au génocide ». Des conclusions dans ces termes, aussi graves soient-elles, ont trop souvent peu de signification pour la communauté internationale. Elles ne peuvent nous faire percevoir de manière viscérale, nous en sécurité dans nos maisons, les souffrances de ces gens. Elles ne montrent pas que l’agression d’Israël sur Gaza a laissé approximativement 373.000 enfants palestiniens qui ont un besoin immédiat d’aide psychologique spécialisée. Ces enfants ont été tellement traumatisés par la terreur, la mort et la destruction de leur vie quotidienne, qu’ils ont un besoin urgent de Thérapie du Stress Post-Traumatique (PTST). En d’autres termes, ils sont victimes de commotion cérébrale. Nous savons tous que la PTST est extrêmement perturbante à regarder chez des hommes adultes, chez nos propres soldats de retour de l’étranger, mais chez des enfants entièrement innocents dont la terre, selon les lois internationales, a été illégalement colonisée et occupée depuis des décennies, c’est douloureux et impossible à conscientiser.

Tragiquement, les gouvernements occidentaux, ceux qui ont le pouvoir de faire quelque chose à propos du sort douloureusement difficile de ces enfants, ne considèrent trop souvent que les craintes d’Israël tout en minimisant les réalités terrifiantes auxquelles sont confrontés les enfants palestiniens.

Ce fut le cas il y a quelques temps lorsque le président Barack Obama a déclaré « Nous devons trouver des moyens de changer le ‘statu quo’ afin que les citoyens israéliens soient en sécurité dans leurs maisons et les écoliers dans leurs écoles, à l’abri de possibles tirs de roquette, mais tout autant que nous ne nous trouvions pas devant cette tragédie, que des enfants palestiniens puissent être tués. » On évoque ici essentiellement des centaines d’enfants palestiniens morts comme une pensée secondaire.

En fait, le président Obama soutient fermement le Congrès qui fournit à Israël les avions et les tanks et les bombes et les drones et les missiles qui prennent les vies innocentes des Palestiniens. Selon le Service de Recherche du Congrès, « Israël est le plus grand bénéficiaire cumulatif de l’aide américaine à l’étranger depuis la seconde Guerre Mondiale. A ce jour, les Etats-Unis ont fourni à Israël 121 milliards de dollars en aide bilatérale.Presque toute l’aide bilatérale américaine à Israël se fait sous forme d’assistance militaire. » Est-ce que les contribuables américains veulent réellement que leurs impôts en dollars durement gagnés soient envoyés en Israël pour tuer et mutiler des vieillards et des femmes et des enfants enfermés sans défense dans ce qui est principalement une prison à ciel ouvert ?

Pour rendre justice au Président Obama, au moins a-t-il dit au Premier Ministre Netanyahu que les choses devaient changer. C’est un pas dans la bonne direction. La réaction de Netanyahu a été d’accuser le Président Obama d’être ‘non-Américain’ ! Non-Américain ? Etant donné tout les connotations négatives de ces mots qui nous ramènent comme ils le font jusqu’à la sombre époque de la chasse aux sorcières sous McCarthy, le commentaire du Premier Ministre Netanyahu est non seulement une erreur, mais il est aussi inadapté et grossier.

Trois fois en six ans, le gouvernement américain s’est tenu aux côtés d’Israël quand ses soldats bombardaient Gaza. On peut espérer que l’avertissement du Président Obama sur le « statu quo » et le léger blâme contre Netanyahu porteront leurs fruits. Malheureusement, le faible cessez-le-feu actuel ne fait que mettre en scène encore une autre agression. Plutôt que de considérer et de soulager le manque fondamental de liberté des Palestiniens, – et nonobstant les appels de Jewish Voice for Peace (Voix Juives pour la Paix) et le raz-de-marée croissant de protestations éloquentes de la part d’individus ou de groupes juifs, en Israël ou aux USA, attachés à l’engagement central du judaïsme à l’humanité, – le gouvernement israélien semble satisfait de rouer Gaza de coups encore et encore, répétant cette obscénité qui consiste à tuer des enfants dans le ghetto qu’est Gaza.

L’administration Obama réprouve la résistance violente palestinienne en tant que moyen d’acquérir la libération des Palestiniens. Et beaucoup de gens, dont moi, condamnent le lancement au hasard de roquettes et autres missiles qui peuvent toucher des cibles civiles. Je dis peuvent, parce qu’elles y arrivent rarement. En juillet et août derniers, je crois qu’il y a eu cinq morts civils israéliens. Leurs amis et leurs familles ont ma profonde sympathie ; tout être aimé qui meurt est une tragédie.

Ayant dit cela, c’est une faute morale de réprouver la résistance non-violente.

La résistance non-violente à l’occupation israélienne et aux sévices infligés au peuple indigène palestinien emprisonné est un devoir moral pour nous tous.

C’est pour ces raisons de conscience et en tant qu’admirateur de Gandhi, du Dr. King, de Nelson Mandela et d’innombrables autres camarades morts, que je suis un supporter enthousiaste du mouvement non-violent Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Si vous souhaitez rejoindre les centaines de milliers de ceux qui conduisent déjà le bus de la liberté BDS, ce lien (http://www.bdsmovement.net/timeline) vous donnera de plus amples informations. Le gouvernement israélien remarque lorsque des musiciens, pour protester, refusent de jouer en Israël ; lorsque Stephen Hawking soutient le boycott académique en se retirant de la conférence présidentielle d’Israël ; et lorsque n’importe lequel d’entre nous demande à son supermarché local ou à la boutique du coin s’ils vendent quoi que ce soit qui soutienne les colonies illégales dans les territoires occupés.

Comme l’a dit Gandhi, « D’abord ils vous ignorent, puis ils se moquent de vous, puis ils vous combattent, et puis vous gagnez. »

Le temps est venu d’internationaliser et d’élargir le combat au-delà de BDS, via les Nations Unies, la Cour Internationale de Justice et le Tribunal Pénal International.

Nous avons besoin de ces institutions internationales car, trop souvent, la propagande subvertit le sens commun, raille les approches non-violentes, et nous cache les injustices évidentes que soutiennent nos gouvernements. Les dirigeants israéliens – mais aussi la Ligue Anti-Diffamation (ADL) – ont sans cesse argumenté cet été pour défendre les bombardements israéliens sur Gaza. L’argument qui était présenté au peuple américain à travers les principaux médias était essentiellement celui-ci : « Si les Américains étaient attaqués dans leurs villes, ils répondraient à chaque coup comme le font les Israéliens. » Cette ligne de défense, cette hasbara, oublie le fait qu’Israël a occupé, assujetti et emprisonné les Palestiniens depuis des décennies. Le revers de cet argument israélien est, bien sûr, celui-ci : « Si les Américains avaient été emprisonnés et assujettis sous occupation pendant des décennies, riposteraient-ils aussi vigoureusement que les Palestiniens ? »

Le commentaire le plus impressionnant et le plus dérangeant que j’aie lu pendant le massacre commis par Israël cet été fut : Au moins cette fois-ci, il y aura moins d’orphelins palestiniens puisque des familles entières ont été liquidées. Imaginez le désespoir de la mère, du père, ou du grand-père, tous trop conscients de leur impuissance à protéger les plus vulnérables d’entre eux, leurs enfants.

Je pleure quelquefois, de désespoir, et je ne m’en excuse pas. Le jour où je cesserai de pleurer sur les enfants innocents morts (en l’occurrence à Gaza) sera le jour où, pour citer George Orwell, « Il n’y aura plus d’amour, excepté l’amour de Big Brother ».

Assurément, nous pouvons faire mieux que cela.

J’ai parlé de ma fille et de ma petite fille en commençant, non pas parce que j’en suis démesurément fier, comme tout père et grand-père le serait, mais parce que j’abhorre le fait que nous, qui payons nos impôts aux USA, n’exigeons pas de notre gouvernement qu’il permette à nos frères et sœurs palestiniens de jouir de la même liberté que celle dont nous jouissons, dont je jouis, y compris la joie d’avoir des enfants et des petits enfants pour illuminer nos vies.

- Roger Waters

P.S. Le vote historique de lundi à la Chambre des Communes du Parlement britannique, La Mère des Parlements, par 274 voix contre 12, en faveur d’une motion déclarant « que cette chambre croit que le gouvernement devrait reconnaître l’État de Palestine à côté de l’État d’Israël, comme une contribution pour assurer la solution à deux Etats », démontre un changement remarquable dans la volonté britannique de recourir à une pression morale sur le gouvernement israélien pour mettre fin à l’occupation et rechercher une juste paix.

Au moins pour aujourd’hui, je suis fier d’être britannique.

Si seulement l’exécutif du gouvernement américain – et le Congrès – suivaient leur exemple. En me fondant sur le succès des militants américains avec BDS et Open Hillel, je suis convaincu que le peuple américain se retrouvera tellement au fait de la situation qu’il poussera ses élus au Congrès à prendre une position de principe sur la liberté et l’égalité des droits pour le peuple palestinien. Ce n’est qu’une question de temps. Notre rôle est de hâter l’arrivée de ce jour.

Source: Agence Média Palestine
Traduction : J. Ch.
SIGNEZ LA PÉTITION ICI : Agence Média Palestine

vendredi 24 octobre 2014

LES COMPTEURS INTELLIGENTS SONT UN RÉEL DANGER POUR LES POPULATIONS


Une première étude clinique documente les effets nocifs des compteurs intelligents

Un médecin de famille australien a documenté rigoureusement 92 cas de patients atteints de symptômes d’électrosensibilité survenus après l’installation d’un compteur d’électricité émettant des radiofréquences (RF) pulsées.

Première mondiale, l’étude de cas de la Dre Federica Lamech n’a pas encore été publiée par une revue scientifique révisée par des pairs. Selon l’American Academy of Environmental Medicine (AAEM), elle n’en est pas moins «scientifiquement valide» et «montre clairement les effets néfastes des émissions de compteurs intelligents sur la santé de la population humaine». Association internationale fondée en 1965, l’AAEM regroupe des médecins et autres professionnels de la santé qui s’intéressent à l’impact de l’environnement sur la santé.

Les symptômes observés chez les patients du Dr Lamech comme la fatigue, les maux de tête, les palpitations cardiaques ou les étourdissements sont en corrélation avec les lignes directrices de l’Association médicale autrichienne pour le diagnostic et le traitement des problèmes de santé liés aux champs électromagnétiques (CEM), souligne l’AAEM. Ils ont également pu être déclenchés en laboratoire par l’exposition au CEM dans des conditions contrôlées (à double insu et avec exposition placebo) : ni les patients, ni les chercheurs ne savaient qui était exposé ou non aux CEM.

«La littérature scientifique révisée par des pairs démontre la corrélation entre l’exposition aux CEM/RF et des maladies neurologiques, cardiaques et pulmonaires ainsi que des troubles de la reproduction, la dysfonction immunitaire, le cancer et d’autres problèmes de santé, ajoute l’AEEM. La preuve est irréfutable.»

L’organisme insiste sur le fait qu’il est «extrêmement important» de noter que la grande majorité des 92 patients australiens n’étaient pas électrohypersensibles avant l’installation du compteur nouvelle génération. La Dre Lamech conclut que les compteurs intelligents « peuvent avoir des caractéristiques uniques qui abaissent le seuil de développement des symptômes des gens ».

Santé Canada et Hydro-Québec n’ont pas voulu commenter cette étude clinique non publiée. «Santé Canada a conclu que l'exposition à l'énergie RF des compteurs intelligents ne pose pas de risque pour la santé publique», explique sa porte-parole Sara Lauer. «Hydro-Québec effectue une vigie scientifique serrée des publications scientifiques sur le sujet et les données montrent clairement que les allégations avancées par certaines personnes, dont certains cliniciens, quant aux effets des radiofréquences ne sont pas confirmées par des études expérimentales rigoureuses», ajoute le relationniste de la société d’État, Patrice Lavoie.

Souvent appelés compteurs intelligents, les compteurs nouvelle génération transmettent aux services publics les informations sur les quantités d’électricité, de gaz ou d’eau consommées dans les immeubles. La transmission de cette information se fait sans fil, à l’aide de radiofréquences de type micro-ondes (typiquement aux fréquences 900 mégahertz et 2,4 gigahertz).

Les compteurs intelligents seraient un risque «sérieux» pour la santé de la population
Une sommité internationale contredit les affirmations d’Hydro-Québec


Selon un chercheur de réputation mondiale, les compteurs-émetteurs de radiofréquences proposés par Hydro-Québec pourraient constituer un risque sérieux à la santé.

Dans un mémoire déposé la semaine dernière dans le dossier des compteurs intelligents, le Dr David Carpenter, une sommité internationale en matière d’impacts de champs électromagnétiques, affirme que « l’état de la recherche scientifique établit de façon suffisante qu’il est fort probable que les compteurs-émetteurs de radiofréquences (RF) proposés dans le programme d’Hydro-Québec puissent constituer un risque sérieux et engendrer des dommages irréversibles pour la santé, notamment des séquelles biologiques autres que celles résultant d’un effet thermique ».

Le Dr Carpenter, qui témoignera devant la Régie de l’énergie le 17 ou le 18 mai prochain, a fait ses études médicales à l’Université de Harvard. Il dirige aujourd’hui l’Institut de santé environnementale de l’Université d’Albany, dans l’État de New York en même temps qu’il enseigne à l’École de santé publique du même État. Auteur de deux livres sur les champs électromagnétiques et d’environ 350 articles scientifiques, il est aussi coauteur du rapport Bioinitiative, qui synthétise les effets biologiques des RF, démontrés par 2000 études scientifiques.

Ce rapport a notamment servi de base au Conseil de l’Europe et à ses conseillers scientifiques pour qu’il recommande aux 25 d’appliquer le principe de précaution en matière d’électromagnétisme et de radiofréquences.

Le mémoire du Dr Carpenter démolit les affirmations du Dr Michel Plante, le médecin consultant d’Hydro-Québec qui a soutenu notamment que les compteurs choisis par la société d’État sont sans danger, même pour ceux qui disent souffrir d’électrosensibilité, une maladie qui n’existe pas à son avis.

Dans le chapitre qui traite de la querelle scientifique sur les effets des RF, le Dr Carpenter indique que les milieux scientifiques ont commencé à s’interroger publiquement sur la présence de médecins associés aux industriels dans les organes étatiques ou internationaux qui établissent les normes réglementaires sur les RF, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ou encore dans les comités de révisions scientifiques des grandes revues. Un des auteurs à l’origine de ce questionnement a nommément visé dans un article le « Dr Michel Plante d’Hydro-Québec comme étant un de ces participants problématiques qui a des liens avec l’industrie ».

Selon le mémoire de ce spécialiste, « il a été établi hors de tout doute raisonnable qu’il y a des effets nocifs pour la santé humaine à des niveaux d’exposition aux RF bien inférieurs aux niveaux où on constate des effets thermiques ». Présentement, les recommandations des autorités étasuniennes et canadiennes suggèrent de ne pas dépasser 6 millions de microwatts par mètre carré (uW/m3). S’appuyant sur la méta-étude Bioinitiative, le Dr Carpenter estime qu’il n’est pas sécuritaire pour les humains d’être exposés à des compteurs qui émettent à l’extérieur plus de 1000 uW/m3 et plus 100 uW/m3 à l’intérieur des maisons.

La mauvaise prémisse des normes canadiennes et étasuniennes, dit-il, suppose qu’il n’y a pas d’impacts pour la santé sauf si on mesure des effets thermiques, comme ceux produits par les micro-ondes ou les téléphones cellulaires. Mais des centaines d’études portant sur les cellules, dit le Dr Carpenter, démontrent l’existence d’impacts tout aussi réels sur le métabolisme cellulaire à des taux bien inférieurs aux normes en vigueur.

De plus, dit-il, les études démontrent que de très faibles expositions peuvent aussi altérer l’intégrité de l’ADN, engendrer des aberrations chromosomiques, provoquer la mort de cellules, de neurones cervicaux et augmenter la production de radicaux libres, etc.

Quant aux études portant sur les humains, elles ont démontré à des taux bien inférieurs aux normes nord-américaines des changements dans les fonctions cérébrales, incluant des pertes de mémoire, des retards dans l’apprentissage, des baisses de performance chez les enfants, des maux de tête, des impacts sur les fonctions neurogénératives, des déséquilibres des fonctions immunitaires, des baisses de la mélatonine et des troubles de sommeil, des déséquilibres hormonaux, des problèmes cardiaques et des problèmes de tension artérielle, des inflammations et des effets sur la gestation, y compris des fausses couches, des cancers chez les enfants et les adultes, comme la leucémie, les tumeurs cérébrales, etc...

Ressermement des normes

Le mémoire de Dr Carpenter, disponible sur notre site Internet en lien avec cet article, cite des dizaines d’études scientifiques.

Si la querelle scientifique n’aboutit pas encore à un resserrement des normes, c’est qu’on n’a pas encore relié tous ces impacts sur la santé dans une théorie globale qui l’expliquerait complètement, dit-il. Le poids des représentants des industriels dans les organismes réglementaires s’ajoute, dit-il, aux fausses prémisses qu’ils continuent de défendre, comme celle voulant que la température du corps doit augmenter de 1 degré Celsius pour qu’il y ait impact biologique mesurable. C’est d’ailleurs pourquoi, précise-t-il, même les organismes réglementaires nord-américains, y compris le Canada, suggèrent désormais d’appliquer le principe de précaution au phénomène des radiofréquences.

Concrètement, si elle voulait placer ses clients à l’abri de ces risques importants, Hydro-Québec devrait privilégier la transmission par câbles, téléphoniques ou optiques, des données de ses compteurs intelligents, conclut le Dr Carpenter.

Source : Le Huffington Post, et le journal Le Devoir

jeudi 9 octobre 2014

LES "CHEMTRAILS" NE SONT PAS DES "CONTRAILS" !


Pilotes,scientifiques et docteurs dénoncent les Chemtrails!
Vidéo résumé du conseil régional du mont Shasta Californie été 2014 :

vendredi 3 octobre 2014

35 000 MORSES ÉCHOUENT SUR UNE PLAGE !

Alaska: 35.000 morses s'échouent sur une plage faute de banquise
Photographie de l'agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA), montrant quelque 35.000 morses échoués sur une plage dans le nord-ouest de l'Alaska, le 27 septembre 2014.

Des images surprenantes, qui en disent long sur les conséquences du réchauffement climatique. Quelque 35.000 morses se sont échoués sur une plage dans le nord-ouest de l'Alaska. Ce rassemblement record est dû à la fonte des glaces de l'Arctique, conséquence du réchauffement climatique, affirme l'institut américain de géophysique.

Le 27 septembre, les morses ont été observés par voie aérienne près de Point Lay. Quatre jours plus tôt, ils n'étaient que 1.500, ont expliqué des experts de l'USGS. «C'était près de 24 fois plus», a insisté Megan Ferguson, spécialiste de la surveillance aérienne des mammifères marins pour l'agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA), qui participait à la conférence.

«Changement de l'environnement arctique»

Elle a souligné qu'il s'agissait d'une estimation visuelle des experts du NOAA et de l'USGS, et que ce chiffre serait affiné. Megan Ferguson a également noté que davantage d'ours bruns avaient été remarqués au même endroit et qu'en revanche, des baleines grises qui étaient présentes dans les environs jusque dans les années 90, avaient disparu, «signe d'un changement de l'environnement arctique».

D'après Chadwick Jay, chercheur à l'USGS, ce nombre anormal de morses échoués «est vraiment une conséquence du réchauffement climatique» et de la «diminution de la couche de glace» dans l'océan Arctique à la fin de l'été. D'ordinaire, les animaux vivent sur la banquise et pêchent dans des eaux peu profondes.


Impact sur la mortalité des morses?

Mais avec la fonte importante des glaces cet été, les morses se sont retrouvés à des profondeurs trop importantes pour pouvoir se nourrir et ils ont donc cherché refuge sur la terre ferme pour y pêcher plus facilement, a expliqué Chadwick Jay. Ce phénomène propre aux morses du Pacifique et plus précisément de la Mer des Tchouktches, d'après l'USGS, «ne se produisait pas il y a dix ans», précise l'institut sur son site.

Si les experts ne savent pas encore si ce changement des comportements des morses peut avoir un impact sur leur mortalité, ils estiment que les bébés morses sont plus fragiles sur la terre ferme et que les animaux perdent plus d'énergie à rechercher des proies sur terre que lorsqu'ils sont installés sur la glace.