lundi 29 décembre 2014

LE 1er "BUZZ" DE L'ANNÉE 2015 !

LE 1er "BUZZ" DE L'ANNÉE 2015 SERA "UNE PASSAGÈRE IMPRESSION DE LÉGÈRETÉ"
(ha ha !)
Le 4 janvier prochain, suite à un alignement planétaire, la gravité sur Terre sera diminuée pour quelques minutes.


EN JANVIER, LA GRAVITÉ DE LA TERRE SERA RÉDUITE PENDANT ENVIRON 5 MINUTES !

Un phénomène rare et particulièrement surprenant devrait prendre place le 4 janvier prochain selon la NASA.

Selon l’astronome Britannique Patrick Moore, à exactement 9h47 GMT (soit 10h47 en France)la planète Pluton (reclassée il y a peu en tant que telle) passera directement derrière Jupiter, en alignement avec la Terre.

Un événement rarissime qui devrait être lourd de conséquences pour quelques minutes au moins, 5 selon les spécialistes, puisque l'attraction gravitationnelle des deux planètes combinée causerait la réduction partielle de notre propre gravité.

Pour ressentir le phénomène depuis chez vous, les scientifiques vous invitent à sauter dans les airs à l'heure dite, vous constaterez le changement : il vous faudra 3 secondes pour retomber sur vos pieds au lieu de 0,2 seconde habituellement. S'ensuit une impression légère de voler, comme si vous-même vous visitiez l'espace.

vendredi 19 décembre 2014

DOCUMENTAIRE : "LA GUERRE DES GRAINES"


Enquête sur une bataille souterraine et silencieuse. En 100 ans, sous les effets de l’industrialisation de l’agriculture, les 3/4 de la biodiversité cultivée ont disparu. Alors que se renforce la main-mise sur les semences par une poignée de multinationales, un vaste arsenal réglementaire limite le droit des paysans à échanger et reproduire les semences. Enquête sur une bataille souterraine et silencieuse

Le documentaire « La Guerre des Graines », qui sera diffusé le 27 mai sur France 5, décrypte les batailles autour de la privatisation du vivant, avec l’appui de témoignages de paysans, d’élus, de militants, d’experts et d’industriels. Un film percutant et engagé.

Depuis 12.000 ans, les paysans sèment, sélectionnent et échangent librement leurs semences. Mais cette pratique ancestrale au fondement de l’agriculture est en péril. Dix multinationales contrôlent aujourd’hui 75 % du marché mondial de semences [1]. Leurs noms? Monsanto (États-Unis, 26 % du marché mondial), DuPont (États-Unis, 18 %), Syngenta (Suisse, 9 %), Limagrain (France, 5 %), suivis d’une poignée d’autres firmes allemandes, états-uniennes ou japonaises. « Que se passera-t-il si l’industrie semencière réussit à privatiser intégralement les semences agricoles? » interrogent les deux co-réalisateurs.

« L’histoire que nous allons vous raconter est celle d’une guerre inconnue mais qui nous menace tous, la guerre des graines. » C’est par ces mots saisissants que débute le nouveau film de Stenka Quillet et Clément Montfort, produit par John Paul Lepers.

Refuser l’esclavage semencier....

L’enquête de Stenka Quillet et Clément Montfort les a menés en Inde, en France et en Norvège auprès de paysans qui, pour rester libres, cherchent une alternative aux graines de l’industrie. Mais aussi dans les couloirs du Parlement à Bruxelles où se jouent régulièrement des épisodes déterminants de la guerre des graines.

Grand témoin de ce film, la scientifique et militante écologiste indienne Vandana Shiva : « la guerre des graines est dans chacune des fermes. Des fermes dans des pays comme ici, en Inde, où des paysans risquent de perdre leur approvisionnement en graines. Mais aussi les fermes plus grandes et conventionnelles qui n’auront plus d’autres choix que d’acheter des OGM, des herbicides, du Roundup, et seront coincés dans un esclavage semencier. »

Tous les géants de la semence ont décliné les demandes d’entretiens pour ce film, à l’exception d’un seul, Monsanto. La firme américaine, qui n’a semble t-il plus rien à perdre tant son image a été écornée ces dernières années par différents scandales, a ouvert les portes en France de sa plus grosse usine de semences pour l’Europe.

La stratégie de Monsanto se dévoile en partie lors d’un entretien avec l’un des responsables de cette usine située à Peyrehorade en Aquitaine. Consciente des difficultés à développer les plantes génétiquement modifiées en Europe sous la pression citoyenne, la firme mise désormais sur la multiplication des droits de propriété sur les semences.

Avant de quitter le site de Monsanto, la caméra s’attarde sur des semences de couleur rouge. Enrobées d’insecticides ou de fongicides provenant d’autres compagnies comme Bayer ou Syngenta, ces semences rappellent que Monsanto collabore étroitement avec plusieurs géants de l’agrochimie.

La fin de cette enquête conduit à Svalbard, un archipel de la Norvège situé au large du Groenland. C’est là, dans un chambre forte creusée dans la glace, qu’ont été entreposées des graines du monde entier. L’idée, conserver un double de la biodiversité végétale de la planète. Mais la présence d’entreprises privées, comme Syngenta, dans le financement de la gestion quotidienne de ce coffre-fort inquiète.

Surtout, rappellent les organisations paysannes, la seule vraie conservation se fait dans les champs des paysans et des jardiniers. Ce qui suppose d’avoir accès et de pouvoir maintenir vivante cette biodiversité. « La guerre des graines est dans chaque assiette, résume Vandana Shiva. Tant que la liberté des graines sera confisquée, alors notre nourriture le sera aussi. C’est pour cette raison que tout le monde doit être engagé pour réclamer la libération des graines. »

Documentaire : « La Guerre des Graines » 
Réalisé par Stenka Quillet et Clément Montfort (2014)

- Plus d’informations sur le blog dédié au film "La Guerre des Graines"..

Notes:

mercredi 17 décembre 2014

LA PRIVATISATION DES SEMENCES...


La privatisation des semences : Un enjeu mondial 

Ce billet du blogue Un seul monde a été écrit par Julie Lapalme, chargée de recherche et de plaidoyer à Développement et Paix.

Au Canada, l'adoption récente du projet de loi C-18 par la Chambre des communes, en troisième lecture, met en lumière un phénomène de plus en plus préoccupant, celui de la privatisation des semences et de leur contrôle par des compagnies multinationales. Cet enjeu, qui est présent dans les pays du Sud comme dans les pays du Nord, reste parfois méconnu. Pourtant, il représente une menace pour la souveraineté et la sécurité alimentaire des populations locales, pour la biodiversité de la planète et pour l'avenir de notre alimentation.


Un contrôle grandissant...

Les semences constituent la base de notre système alimentaire. Depuis des millénaires, les petit-e-s agricultrices et agriculteurs ont développé un savoir-faire permettant aux semences de grandir dans leur environnement naturel et de résister aux aléas du climat et à d'autres fléaux. C'est grâce à ce savoir-faire que l'on retrouve aujourd'hui une grande variété de fruits et de légumes, contribuant ainsi à préserver la biodiversité agricole mondiale.

Depuis quelques décennies, le secteur privé exerce un contrôle grandissant sur les semences. Selon le groupe ETC, une ONG qui travaille sur les impacts socio-économiques des nouvelles technologies, plus de 50 % du marché mondial des semences est aujourd'hui contrôlé par trois compagnies. C'est grâce à des brevets ou à des certificats que ces compagnies obtiennent la « propriété intellectuelle » de certaines semences. Ce faisant, elles tentent d'éliminer les droits séculaires des agriculteurs de conserver, d'utiliser et d'échanger les semences.

Or, les semences industrielles standardisées n'ont pas la flexibilité et l'adaptabilité des autres semences. Elles requièrent toujours le même ensemble technologique (pesticides chimiques, engrais, grosse machinerie et travaux d'aménagement), sans lequel elles ne peuvent croître. Il va sans dire que cet ensemble technologique est hautement dépendant du pétrole.

En plus des semences industrielles standardisées, certaines entreprises ont développé des semences génétiquement modifiées. Conçues pour résister aux herbicides et aux parasites, ces semences ont besoin, pour pousser, d'engrais chimiques et de pesticides, fabriqués par ces mêmes compagnies. Comme elles sont brevetées par des firmes multinationales, les agricultrices et agriculteurs ne peuvent plus conserver leurs semences pour la prochaine récolte et doivent en acheter de nouvelles auprès de ces entreprises, créant ainsi un cycle de dépendance économique.

Les multinationales bénéficient d'un avantage considérable. Elles peuvent promouvoir leurs semences grâce à des traités de libre-échange et à d'autres conventions internationales. Ces accords encouragent les gouvernements à adopter des lois qui interdisent aux agricultrices et agriculteurs de conserver ou d'utiliser leurs propres semences parce qu'elles ne sont pas brevetées ou certifiées.


Des pays du Sud se mobilisent...

Ces mesures créent une résistance dans les pays du Sud, où les petit(e)s agricultrices et agriculteurs constituent souvent la majeure partie de la population. Même si le travail de ces personnes fournit une grande partie de la nourriture disponible sur les marchés locaux, elles sont souvent les premières touchées par l'insécurité alimentaire. L'interdiction de conserver et d'utiliser leurs semences vient accroître leur vulnérabilité de même que celle des communautés locales qui en dépendent.

Par exemple, en Colombie, une grève nationale des agricultrices et agriculteurs a éclaté en 2012, lorsque la loi 970 a rendu illégale la conservation des semences par les femmes et les hommes paysans. L'adoption de cette loi était une condition requise par les États-Unis afin qu'ils signent un accord de libre-échange avec la Colombie. La loi 970 ouvrait la voie au monopole des multinationales sur certaines semences, en plus d'accorder à l'Institut colombien de l'agriculture le droit de saisir et de détruire les semences paysannes. Après des mois de manifestations, la loi a été suspendue.

En Zambie, la population a longtemps résisté à l'introduction des semences génétiquement modifiées. En 2002, des organisations locales ont réussi à persuader le gouvernement zambien d'interdire l'entrée de maïs génétiquement modifié. L'interdiction persiste jusqu'à maintenant, malgré la pression croissante de certains pays pour la lever.


Le Canada aussi est touché...

Comme le montre l'adoption récente par la Chambre des communes, en troisième lecture, du projet de loi C-18, appelé Loi sur la croissance dans le secteur agricole, le Canada est lui aussi menacé par la privatisation des semences. Le projet de loi C-18 implique entre autres, l'adhésion du Canada à l'UPOV 1991, une convention internationale gouvernant les droits de propriété intellectuelle sur les nouvelles variétés végétales. En vertu de cette convention, les « obtenteurs » de nouvelles variétés végétales, soit principalement de grandes multinationales semencières, acquièrent plus de pouvoir et de contrôle sur le système agricole canadien, au détriment des agricultrices et agriculteurs. Ceux-ci voient d'ailleurs leur droit de choisir, conserver et utiliser leurs semences devenir un privilège révocable.


Des alternatives possibles?

Quelles sont les alternatives à la privatisation croissante des semences? Dans son rapport final au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, au terme d'un mandat de six ans en qualité de Rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, Olivier De Schutter a recommandé de réformer de manière radicale et démocratique les systèmes alimentaires mondiaux.

Afin de parvenir à ce changement systémique, plusieurs efforts sont requis. Entre autres, il faut favoriser la diversité génétique des cultures, essentielle à la subsistance des petit-e-s agricultrices et agriculteurs et de leurs communautés et à la préservation de la biodiversité. Mais plus encore, les citoyen(ne)s doivent réclamer leur droit au chapitre quant à la provenance et au mode de production des aliments qu'ils consomment. En d'autres mots, ils doivent se réapproprier un pouvoir décisionnel sur leur alimentation et plus largement, sur leurs systèmes alimentaire et agricole.

Les résultats des mobilisations sociales qui ont eu lieu en Zambie, en Colombie et dans d'autres pays, permettent de croire qu'une plus grande participation des populations locales dans la définition de leur système alimentaire est non seulement nécessaire, mais aussi possible.


> Lire d'autres articles du blogue Un seul monde
Source : huffingtonpost

LES PRÉDATEURS DE L'INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE...

Des réfugiés dans un camp en Somalie, où la famine guette toujours.
Photo : Getty/AFP/MOHAMED ABDIWAHAB

Comment l'industrie agroalimentaire empêche l'éradication de la faim

Le directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), José Graziano da Silva, déclarait récemment qu'il y a assez de nourriture sur Terre pour éradiquer la faim et la malnutrition. Est-ce vrai? Catherine Perrin en discute avec Rodolphe De Koninck, professeur au Département de géographie de l'Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études asiatiques. 

Des Prédateurs...

M. De Koninck qualifie les modèles d'agriculture actuels de prédateurs, et juge qu'on a usé d'arguments fallacieux pour convaincre les pays du tiers-monde de renoncer à des modèles d'agriculture pourtant efficaces. Les modes de production commerciale contribuent à la destruction de la biosphère, et l'accroissement continuel de la production est sans fondement puisque la redistribution des richesses n'a jamais lieu. 

Rodolphe De Koninck, professeur au Département de géographie de l'Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études asiatiques, 
 Photo : Radio-Canada/Olivier Lalande 

Une production suffisante :

« On produit actuellement assez pour nourrir 9 milliards et demi de personnes sur la planète. Nous sommes, aux dernières nouvelles 7,2 milliards [d'humains]. L'idée selon laquelle il faut se dépêcher parce qu'en 2050 nous serons 9 ou 10 milliards, ce n'est pas vrai. On produit déjà assez », affirme le spécialiste. 

Selon M. De Koninck, le seul espoir de renverser la tendance est dans l'éducation des citoyens et dans une réglementation courageuse de la part des États. « Ce qui, bien sûr, n'est pas à l'ordre du jour. Nous sommes dirigés par deux gouvernements antiréglementation. »

Audio Fil : Réflexion sur la production agricole mondiale avec Rodolphe de Koninck : ICI

Source : Ici Radio-Canada

vendredi 12 décembre 2014

SACRILÈGE À NAZCA!


Les autorités en colère contre Greenpeace après leur coup d’éclat à Nazca !

La dernière action de Greenpeace au Pérou a suscité la polémique, une semaine seulement après que l’organisation écologiste ait projeté un message depuis le site archéologique du Machu Picchu, les activistes ont souhaité attirer l’attention depuis les lignes de Nazca où ils ont déposé des banderoles au niveau du célèbre hiéroglyphe représentant un colibri. Le ministère de la Culture du Pérou a dénoncé cette action en affirmant que les militants ont pénétré de façon « illégale et préméditée, et sans la moindre autorisation » dans cette zone intangible inscrite au patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO. C’est lundi, dans la région d’Ica, que des activistes de Greenpeace ont décidé de frapper les esprits, en marge du sommet sur le changement climatique COP20, qui se déroule dans la capitale du Pérou, Lima.

Les membres de Greenpeace ont déposé des lettres de couleur jaune afin d’inscrire le message suivant « Time for change: The future is renewable » (« C’est le temps de changer! L’avenir est renouvelable »), un court texte qui pouvait être lu seulement depuis le ciel comme les célèbres dessins de Nazca.

« Cette zone, déclarée patrimoine culturel de l’humanité, est un endroit où il est strictement interdit d’intervenir en raison de la fragilité qui entoure les figures », ont déclaré les autorités.Il faut savoir que les visites sur le site sont strictement encadrées, les chefs d’État comme les ministres doivent obtenir une autorisation spéciale pour fouler les sols fragiles de cette zone qui suscite autant la curiosité que la fascination depuis près de 1500 ans.

Il y a quelques jours c’est au Machu Picchu (30 novembre), célèbre cité inca, que sept membres de Greenpeace ont projeté le message « sauvons le climat, le soleil est la réponse » en anglais, en espagnol, en portugais, en allemand, en français et en hindi, une projection réalisée depuis le Temple du soleil vers la montagne voisine de Huayna Picchu.


Mauro Fernández, représentant de Greenpeace pour la zone andine, a justifié l’intervention au Machu Picchu par « l’opportunité historique » que cela représente, l’objectif étant que les leaders politiques conviés à participer au sommet climatique de Lima puissent être interpellés sur les dangers toujours plus grands du changement climatique. C’est pourquoi le site archéologique du Machu Picchu a été choisi, lieu sacré de la civilisation précolombienne inca où se réunissaient les adorateurs du soleil, Greenpeace signale que l’énergie renouvelable peut-être la solution : « Si les pays privilégient l’énergie du vent et de l’énergie solaire nous pourrions éviter les pires impacts du changement climatique, comme les inondations, la fonte des glaciers ou encore l’augmentation du niveau de la mer. Il n’y a plus d’excuses, les leaders politiques doivent agir ».


Mais face au tollé provoqué par la présence des militants de Greenpeace à Nazca, le responsable de l’organisation a tenu à présenter ses excuses hier mercredi : « Greenpeace s’excuse pleinement auprès du peuple péruvien pour l’offense causée… Nous regrettons profondément », tel est le communiqué diffusé par le propre directeur exécutif international, Kumi Naidoo, qui voyagera cette semaine à Lima pour s’excuser personnellement devant les autorités péruviennes.

Ce n’est pas la première fois que l’organisation environnementaliste se mobilise sur les terres péruviennes, le 15 mai 2008, le Machu Picchu avait déjà été au coeur de protestations à l’occasion de l’organisation à Lima du sommet ALC-UE. Cette fois, des activistes d’origine chilienne, argentine, colombienne, australienne ou encore allemande avaient déployé des banderoles jaunes sur lesquelles on pouvait lire en anglais « danger : biocombustible. Sauvons les forêts pour sauver le climat ».

Toutefois, les autorités péruviennes ne se montrent guère réceptives au mea culpa de Greenpeace et le vice-ministre de la Culture, Luis Jaime Castillo, a rétorqué « Nous n’acceptons pas les excuses. Ils ne reconnaissent pas leur action néfaste ».

L’archéologue Pedro Pablo Alayza a affirmé à l’agence d’AFP que « que les dommages occasionnés par Greenpeace sont visibles avec les photos aériennes prises après le retrait des inscriptions déposées dans le désert », et les experts regrettent qu’ils n’aient pas porté des protections sur leurs chaussures comme l’exigent les règles de sécurité.

Mardi, le gouvernement péruvien a évoqué « un attentat contre le Patrimoine culturel de tous les Péruviens et de toute l’humanité », puisque le site de Nazca est inscrit depuis 1994 sur la liste du patrimoine culturel de l’UNESCO.


L’héritage des lignes de Nazca a été mentionné lors de l’ouverture de la COP20, lorsque Christiana Figueres, secrétaire exécutive rattachée à l’évolution du climat des Nations Unies, a exhorté les délégués à adopter des « lignes d’action sur le climat aussi indélébiles que les lignes de Nazca ».

Localisés dans la plaine côtière aride du Pérou à quelque 400 km au sud de Lima, les géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana s’étendent sur environ 450 km² . Ces lignes, tracées dans le sol entre 500 av. J.-C. et 500 apr. J.-C., soulèvent une des grandes énigmes de l’archéologie en raison de leur nombre, de leur nature, de leur taille et de leur continuité. Certains de ces géoglyphes représentent des créatures vivantes, d’autres des végétaux stylisés ou des créatures fantastiques, d’autres encore des figures géométriques de plusieurs kilomètres de long. Les experts estiment qu’elles étaient liées à une fonction rituelle alors que ces cultures vouaient un intérêt particulier à l’astronomie.

(Aline Timbert)


Source : http://www.actulatino.com/2014/12/11/perou-les-autorites-en-colere-contre-greenpeace-apres-leur-coup-d-eclat-a-nazca/#zuDsvhPk25zPHcAW.99

LES POLICIERS POURRONT FOUILLER LES TÉLÉPHONES CELLULAIRES!


Dorénavant, au Canada, les policiers peuvent fouiller le téléphone cellulaire d'un suspect, tranche la Cour suprême

Fouilles de cellulaires permises : reportage de Philippe Leblanc pour RADIO-CANADA
Cliquez ICI

Desormais, au Canada, les policiers pourront procéder à la fouille rapide, sans mandat, des téléphones portables de suspects après leur arrestation à certaines conditions, conclut la Cour suprême du Canada.

La fouille doit être strictement liée et limitée aux objectifs de l'arrestation. Dans un jugement divisé, à quatre contre trois, la majorité estime que l'on doit tenir compte des attentes en matière de respect de la vie privée des propriétaires de téléphones portables, particulièrement les téléphones intelligents qui s'apparentent aux ordinateurs.

Toutefois, même si ce qu'on appelle une fouille accessoire après arrestation peut constituer une atteinte à la vie privée, « ce ne sont pas toutes les fouilles qui le sont inévitablement » dit le juge Thomas Cromwell au nom de la majorité.

Pour être conforme à l'article 8 de la Charte canadienne des droits et libertés qui protège les citoyens des fouilles abusives, une fouille accessoire d'un téléphone portable doit suivre une arrestation légale et avoir des objectifs de protection des policiers, du public ou du suspect, de conservation ou de découverte de la preuve ou encore d'identification d'autres suspects.

Sébastien Bovet discute de la décision de la Cour suprême sur les fouilles de cellulaires avec Pierre Trudel, professeur au Centre de recherche en droit public de l'Université de Montréal.

L'étendue de la fouille devra aussi être conforme à son objectif et donc se limiter par exemple aux courriels, aux photos ou aux messages textes récents, ou encore au registre des appels. Les policiers devront tenir des notes détaillées sur le contenu examiné et la façon dont ils ont procédé pour justifier ensuite la fouille.

Dans cette affaire, les policiers avaient trouvé sur le portable d'un individu arrêté après un vol dans une bijouterie de Toronto la photo d'une arme qui s'est révélée être celle qui avait servi au vol ainsi qu'un message texte disant; « on l'a fait, où sont les bijoux? »

La fouille n'a pas été faite dans les règles à cause d'une formalité, mais la Cour juge quand même la preuve obtenue admissible.

À noter que dans ce cas-ci, le portable n'était pas verrouillé ni muni d'un mot de passe de sécurité. Les tribunaux inférieurs avaient conclu qu'une personne possédant un téléphone non protégé ne devait pas avoir les mêmes attentes relativement à sa vie privée. La Cour suprême estime au contraire que ces attentes sont les mêmes, téléphone verrouillable ou non.

Un vol de bijoux à l'origine de la cause...

Le plus haut tribunal du pays a ainsi nuancé le jugement de la Cour d'appel de l'Ontario, rendu en février 2013, qui avait jugé cette pratique légale. Le tribunal ontarien avait décidé de classer le contenu du téléphone portable dans la même catégorie que le contenu d'un sac qu'un suspect pourrait avoir lors de son arrestation. La Cour suprême balise la fouille de téléphone cellulaire.

La Cour suprême précise que, même en l'absence de mot de passe, le respect de la vie privée demeure le même. L'existence d'un mot de passe et le verrouillage du téléphone élimine carrément toute éventuelle fouille accessoire sans la communication du mot de passe par le suspect. 

C'est l'arrestation d'un individu soupçonné d'avoir volé un bijoutier de Toronto, en 2009, qui est à l'origine de la cause. Après avoir arrêté Kevin Fearon, les policiers ont trouvé un téléphone portable sur le suspect et ils ont pris la liberté d'en vérifier le contenu, le téléphone n'étant protégé par aucun mot de passe.

Les policiers y ont découvert une photo d'une arme de poing et un message texte incriminant le suspect. Il a par la suite été condamné à six ans de prison.

L'avocat de Kevin Fearon avait porté la cause de son client devant la Cour d'appel en alléguant que les policiers avaient violé ses droits reconnus par la Charte canadienne en fouillant son cellulaire. Il avait reçu l'appui de l'Association canadienne des libertés civiles qui avait soutenu que les policiers ne devraient pas avoir le droit de fouiller un cellulaire après une arrestation, à moins d'une urgence.

L'Association estimait qu'un téléphone cellulaire est un peu comme une "maison" de nos jours, en raison de la quantité de renseignements personnels qu'il contient. Or, la police ne peut fouiller votre domicile sans mandat de perquisition.

Le tribunal a toutefois refusé de créer une exception pour les téléphones cellulaires et l'avocat de Kevin Fearon a porté la cause en Cour suprême.

La Cour suprême convient que les droits de Kevin Fearon ont été violés parce que la fouille n'était pas raisonnable au sens de la loi. L'atteinte aux droits de M. Fearon a toutefois été jugée mineure : les notes des policiers ont été mal tenues et elles établissent mal le contexte de la fouille. La preuve a donc été jugée admissible selon par la Cour suprême.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2014/12/11/001-cour-supreme-telephone-cellulaire-fouille-policiers-droit.shtml

dimanche 7 décembre 2014

JIM CAREY RÉVÈLE LE SECRET DES ILLUMINATI EN PLEIN SHOW TÉLÉ


Écoeuré du mensonge l'acteur Jim Carrey révèle le secret des Illuminati en pleine télévision!!!

“J’en ai marre des Secrets et des Mensonges” dit Jim Carrey sur les Illuminati dans la télévision nationale US

Pour faire sa grande entrée, Carrey se présente sur la scène de Kimmel (animateur) faisant un geste évident de la main “in-your face”, comme on le voit dans l’image ci-dessus. La foule a crié et applaudi avec jubilation, et il n’était pas clair si elle criait parce qu’ils étaient conscients du symbole de la main, ou s’ils étaient simplement heureux de voir l’acteur après une courte période loin de Hollywood au cours des dernières années...

Carrey passe une période de temps prolongée à faire le symbole du triangle avec les mains tout en faisant dépasser sa langue du centre, tandis que Kimmel curieux observe depuis son bureau...


Le public se calme enfin et Carrey s’assoit, après quoi Kimmel demande “What Is that exactly? Is that a gang sign?”. Carrey tire envers Kimmel un regard surpris et dit en riant “Oh like you don’t know what it is,” Kimmel répond “No I don’t.”

“So you don’t know what it is, Jimmy Fallon (animateurs américains) doesn’t know, David Letterman doesn’t know what it is, all the comics in show business don’t know what this is?” a t-il dit tout en faisant le geste du triangle Illuminati avec les mains une fois de plus.

Pour ceux qui ne sont pas sûr à ce que Carrey fait référence, le triangle avec un symbole au milieu (généralement un œil omniscient) représente les Illuminati. Les références aux Illuminati sont devenus omniprésents à Hollywood, comme on le voit dans un certain nombre de films, émissions de télévision, des vidéos musicales, et même des spectacles.

Après Kimmel continue de nier le fait de savoir ce que fait Jim, l’acteur révèle alors enfin le message !: “Come on Jimmy, I’m here to blow the whistle off of this whole thing. I’m sick and tired of the secrets and the lies, it’s the secret symbol of the Illumi-nutty, and you’re a part of it. It’s the all mocking tongue.”

Carrey continue à expliquer combien de personnes dans l’industrie du divertissement ont été embauchés par le gouvernement pour distraire les masses pour nous rendre heureux et docile, afin que nous ne sachions pas ce qui se passe réellement. Carrey ajoute également qu’ils décident ces choses “out in the woods in a circle, naked.”

Ensuite, il révèle que les Illuminati essaie de transformer les masses en «drones de consommation“, après quoi il reçoit un faux appel téléphonique auquel il répond... À la fin les deux effectuent le geste!


Si vous voulez en savoir plus , c’est ici: http://www.collective-evolution.com/2...

vendredi 5 décembre 2014

LE CAUCHEMAR DE LA CONSOMMATION = RÉVEILLEZ-VOUS !


N’avez-vous jamais ressentis l’horreur, comme si nous vivions un cauchemar? Un cauchemar horrible d’exploitation, de consommation, de dépendances, de destruction ?!!!

Aujourd'hui, nous vivons à une folle époque de surconsommation, mais très peu de gens savent comment les produits que nous consommons arrivent jusqu’à nous… 

En conséquence, nous sommes devenus déconnectés des réalités, de la nature, de la Terre, de l’origine de notre nourriture et de tous nos biens, et veillant à notre santé, pourvoyant la richesse et source de tous les bonheurs!

Le sympathique clip "Wake Up Call: End the Nightmare of Consumption", nous invite à ouvrir les yeux, et à nous conscientiser d’avantage, au sujet de notre monde mené par les corporations et le commerce… Un bref aperçu des coûts réels, et des répercussions réelles, qui se cachent derrière certains de nos biens les plus précieux – entre autre, de nos gadgets électroniques. En vérité, les bidules de l’ère des nouvelles technologies seraient-ils des cadeaux empoisonnés?

"Wake Up Call" relie les points entre les étapes d'extraction, de production, la consommation et l'élimination... Cette court-métrage révèle que, bien que nos gadgets nous paraissent serviables et élégants, leur apparence est bien souvent trompeuse.

Ce nouveau court-métrage a été réalisé par Steve Cutts, pour la Fondation Gaia (www.gaiafoundation.org)

jeudi 4 décembre 2014

UN TRIANGLE JAUNE QUI FAIT POLÉMIQUE !


Destinés à faciliter la prise en charge sanitaire des personnes vivant dans la rue, la ville de Marseille a mis au point le dispositif dit du "triangle jaune".

L'idée est de distribuer à tous les SDF un de ces triangle jaunes, pour qu'il le porte sur lui en tout moment, afin d'aider les intervenants sur le terrain...

Mais le dit symbole du "triangle jaune" est vivement critiqué. D'ailleurs, ce mercredi, la ministre de la Santé a jugé le dispositif "contraire à l'éthique".

La "bonne intention" a viré au tollé. Faire porter aux SDF une carte d'identité sanitaire sous la forme d'un triangle jaune... C'est ce qu'on peut appeler une fausse bonne idée.

 

Lancée à la rentrée par le SAMU social de la ville de Marseille, la "carte secours", a déjà été distribuée à 300 SDF. Les autres iront au pilon. Il est pour l'instant question de changer le visuel... 

Effectivement, plusieurs personnes se sont plaint de ce "triangle jaune" et lui donne une symbolique malsaine qui semble d'inspiration "illuminati".


De plus; ce triangle jaune peut aussi évoquer l'étoile jaune imposée aux juifs par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale.


Un "triangle jaune" qui passe mal. Et dernièrement, une tribune libre sur le site Agora Vox dénonçait "une initiative plus que douteuse qui rappelle des heures sombres de notre histoire". En cause : le triangle jaune au dos de la carte qui peut évoquer, en effet, à la fois l'étoile jaune imposée par les Nazis aux Juifs et le triangle rose utilisé dans les camps pour désigner les homosexuels.

Second aspect de la polémique. Sur la carte figurent notamment les pathologies et les allergies du porteur. (Sur ce badge qui doit être attaché à l'extérieur et être visible sera écrit le nom, le prénom de la personne et le numéro de sécurité sociale. Il y aura aussi les maladies chroniques que la personne a, comme le diabète, l'insuffisance cardiaque, mais aussi le VIH et la schizophrénie,)


Quelle est la logique de ce dispositif?! Qui donc pilote cette expérience? Quel est le texte de loi qui l'encadre?", s'interroge plusieurs personnes concernées. qui dénonce une "discrimination" et "un dispositif qui nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire".

La municipalité était déjà revenue en arrière en début de semaine en limitant les informations de cette carte à l'identité de son porteur, une personne à prévenir en cas d'urgence ainsi que le rhésus sanguin.

Cette carte "permet avant tout aux pompiers et au personnel soignant de recueillir des données essentielles afin d'identifier, d'aider efficacement et souvent de sauver la vie" des SDF, avait affirmé le 2 décembre Xavier Mery, adjoint au Maire de Marseille délégué à l'intégration et à la lutte contre l'exclusion dans un communiqué visant à défendre "une action respectable" contre "les mauvais esprits".


Questionnée par l'AFP lors de sa visite à Marseille, ce même jour, Marisol Touraine a clairement désapprouvé la carte de secours lancée par la Ville : "Au-delà du caractère désagréable de voir un triangle jaune apposé sur les vêtements de certains de nos concitoyens, je veux dire qu’il n’est pas acceptable que l’état de santé, les pathologies des citoyens soient inscrites noir sur blanc sur leur poitrine".

La ministre de la santé a ensuite conclu : "Cette démarche me paraît absolument contraire à toute l’éthique qui doit présider à la prise en charge sanitaire de nos concitoyens et je souhaite que les initiateurs de cette démarche y mettent fin le plus rapidement possible".

"Accrochez-là à l'extérieur d'un sac à main, d'une sacoche...", précise le mode d'emploi. "Un triangle jaune avec des maladies dessus... C'est tellement gros que j'ai cru à une blague !", raconte Arnaud, un sans-abri régulièrement hébergé à l'UHU de la Madrague, à La Provence.

Un débat au-delà du seul "triangle jaune". Contactée par Europe1, l'équipe mobile de la Croix-Rouge de Marseille qui va régulièrement à la rencontre des SDF lors de maraudes est dubitative sur le dispositif. " En maraude, les personnes dans la rue nous disent rarement leur nom même quand on les connait depuis longtemps, elles préfèrent donner un surnom", souligne-t-on en pointant la question des "libertés individuelles" : "c'est délicat de demander à quelqu'un son numéro de sécurité sociale comme cela et puis porter cette carte autour du cou cela ressemble à une étiquette que l'on vous colle".

Même son de cloche du côté du Secours Populaire de Marseille qui ne voit pas vraiment "l'utilité" de cette carte pour des informations qui peuvent être facilement obtenues "en parlant, en dialoguant et en étant à l'écoute de la personne à la rue".