jeudi 26 septembre 2013

NOTRE VÉCU CHANGE L'ANATOMIE DU CERVEAU


Le cerveau contient environ cent milliards de neurones, établissant des connexions entre elles tout au long de la vie. Les contacts interpersonnels sont l'une des principales causes de formation de connexions neuronales.

On croyait dur comme fer jusqu'à récemment que le cerveau était immuable. Même aujourd'hui, selon la croyance populaire, des modifications du cerveau ne sont possibles que par des interventions médicales ou pharmaceutiques. Or, ce n'est pas comme cela que le cerveau fonctionne. Plutôt, le vécu de chaque personne engendre des changements continuels dans l'anatomie de son cerveau tout au long de sa vie, formant ainsi ses habiletés particulières ainsi que son caractère. Le réseau des neurones est en perpétuel réarrangement, autant relativement aux microchangements des neurotransmetteurs qu'aux grandes bases intégratives reliées à l'intelligence.

On découvre de plus en plus de liens entre la souffrance morale et le fonctionnement du cerveau. On sait maintenant que des manifestations purement biologiques au cerveau peuvent être modifiées par des expériences exclusivement humaines comme la psychothérapie, par exemple, sans aucune intervention chimique. Ainsi, la psychothérapie à elle seule peut modifier le fonctionnement du cerveau de façon permanente.

Le psychiatre Kandel (Prix Nobel 1998) a démontré la plasticité du cerveau. Par exemple, des images scannées du cerveau de musiciens témoignent de différences faisant suite à leur pratique d'instruments de musique. Leur cerveau «musical» s'est développé à la suite de leurs répétitions avec leurs instruments de musique et non à cause de gènes précis. Autres exemples : les neurones de rats élevés dans des environnements plus stimulants sont beaucoup plus branchés. Ces environnements rehaussés stimulent les rats au point que leur cerveau s'en trouve amélioré. Chez les humains, le nombre de dendrites neurales du centre du langage dans le cerveau est proportionnel au degré de scolarité d'un individu.

Pour bien comprendre, il faut savoir que le cerveau est constitué de neurones, environ cent milliards, qui établissent entre eux des connexions tout au long de la vie. Chaque neurone a une moyenne de 10 000 connexions qui le relient à d'autres neurones. Ce qui porte à environ un million de milliards de connexions dans le cerveau, faisant ainsi du cerveau la structure la plus complexe de la Terre. La connexion de chaque neurone se fait par l'émission de petites impulsions électriques qui déclenchent une substance chimique appelée neurotransmetteur, laquelle rejoint un autre neurone de cette façon, et il s'enclenche ainsi une série de répercussions sur une multitude d'autres neurones tous interconnectés. Ainsi, un seul neurone peut influencer une moyenne de 10 000 neurones à l'autre bout du processus lors de l'envoi d'un seul message. Le cerveau se forge de cette manière.

Or, savez-vous que les contacts interpersonnels sont parmi les principales causes de connexions des neurones? Dans son livre "The Developing Mind", le psychiatre Daniel Siegel explique comment l'esprit d'une personne émerge de l'activité de son cerveau, dont la structure biologique est formée par ses relations interpersonnelles dès le début de sa vie et tout au cours de sa vie. Ce qui fait dire à Siegel que «les connexions humaines forment les connexions des neurones». En effet, le vécu interpersonnel altère à la fois l'activité et la structure des connexions entre les neurones, formant ainsi les divers circuits responsables des divers processus du cerveau comme la mémoire, les émotions, la conscience de soi, etc.

Je fais le lien avec la dépression. Malheureusement, celle-ci est encore très mal comprise. On est porté à blâmer le cerveau ou les gènes, alors que les réelles explications relèvent de notre vécu et du sens que nous donnons à ce vécu. Il y a des échanges bidirectionnels constants entre notre cerveau, notre organisme et notre vécu. Ainsi, le calme ressenti à la vue d'un beau point de vue du fleuve Saint-Laurent s'accompagne d'un accroissement de l'amplitude des ondes alpha dans le cerveau. Autrement dit, le cerveau réagit en fonction de notre vécu. Nous ne sommes pas à la merci de la "mécanique biologique" de notre cerveau, puisqu'au contraire, nous agissons et notre cerveau se modifie en conséquence.

Les personnes en dépression ne sont pas les esclaves de leur cerveau détraqué qu'il faudrait remettre sur les rails nécessairement de façon chimique. Notre cerveau est en constante adaptation, et ceci en fonction de notre vécu, sans apport chimique externe. Le corps et l'esprit sont intimement liés. Des répercussions physiques se manifestent automatiquement à la suite de nos émotions, mais de façon temporaire, et vice versa. Dans le cas d'une dépression typique, il s'agit de changements normaux, mineurs et temporaires et non de pathologies graves du cerveau.

En résumé, ce que nous vivons au jour le jour change l'anatomie de notre cerveau. Notre personnalité est donc le fruit de l'interaction active entre notre bagage héréditaire et notre expérience concrète de la vie.

source : Yves Dalpé - Le Soleil
Merci à CC pour l'article...

PAKISTAN : UNE ÎLE SURGIE DE LA MER SUITE AU TREMBLEMENT DE TERRE !!!

Secoué par un fort tremblement de terre, le Pakistan mardi, les habitants de la côte ont pu découvrir qu’une île avait surgi des eaux de la mer d’Arabie.


Le séisme de magnitude 7,7 s’était produit dans la province du Baloutchistan faisant au moins 250 morts. À plusieurs centaines de kilomètres de là, une étrange masse sombre est apparue près de Gwadar, un port stratégique pakistanais. C’est une île de 20 mètres de haut, 200 mètres de long et 100 de large qu’ont pu découvrir les habitants. «C’est vraiment très étrange et aussi un peu effrayant de voir subitement une chose de la sorte sortir de l’eau» a indiqué un témoin. Les habitants de Gwadar l’ont baptisé « Zalzala Koh », ("la montagne du séisme").


Une île sort de l'eau après un tremblement de... par lemondefr

Un volcan de boue ?

Des scientifiques de l’Institut pakistanais d’océanographie se sont rendus sur le nouveau monticule pour l’analyser. «Notre équipe a découvert des bulles qui remontaient à la surface de l’île et prenaient feu à proximité d’une allumette» a expliqué Mohammad Danish, l’un de ces chercheurs.

Gary Gibson, sismologue à l’université de Melbourne pense qu’il s’agit d’un volcan de boue, les bulles étant composées de méthane, propane et butane. «Cela s’est déjà produit par le passé dans cette région, mais c’est un événement hors du commun» raconte t’il. Dans les quinze dernières années, trois îlots de ce type sont apparus après un tremblement de terre.

La structure serait toutefois éphémère et devrait se désagréger dans les prochaines semaines ou mois sous la force des marées.

Source : GNT

mercredi 25 septembre 2013

L'ÈRE DES ZOMBIES EST PROCHE !!!

La Russie met au point une arme psychotronique qui vous réduira à l’état de zombie!!!


Non, il ne s’agit pas d’un énième film de science-fiction mais bien de la réalité : la Russie s’arme pour le futur grâce à l’accord de son président et développe des armes à ondes magnétiques capables de vous « zombifier ». DGS vous fait découvrir cette arme terrifiante.

En 2012, le président russe Vladimir Poutine donnait son feu vert aux armes psychotroniques qui seront utilisées à des fins « politiques et stratégiques » (pour reprendre ses mots lors d’une interview donnée au Daily Mail). Cette déclaration est d’autant plus alarmante que les dégâts provoqués par de telles armes pourraient s’avérer irréversibles et causer de sévères dommages aux organes.

Cependant, ce concept n’est pas nouveaux et les ingénieurs en technologie militaire travaillent depuis quelques années déjà sur des armes capables de toucher directement le système nerveux et d’endommager certains organes. L’importance des micro-ondes dégagées par ce type d’armes à l’aspect futuriste peut, par exemple, instantanément stopper les battements du cœur ou faire exploser les globes oculaires.


Bien que des armes similaires, avec une dose de micro-ondes beaucoup moins importante, aient déjà été mises à l’essai en Russie (notamment contre des manifestants), cette déclaration fait frissonner : si les militaires et forces de l’ordre venaient à en être équipé, il s’agirait d’une première dans l’histoire de l’armement… Mieux vaut donc ne pas tomber sur un excité de la gâchette !

Le ministre de la défense russe, Anatoly Seryukov, va encore plus loin en décrivant ce nouveau pistolet affolant de la sorte : « c’est une arme qui doit théoriquement rendre quelqu’un docile ou même rendre la personne complètement folle en attaquant directement le cerveau ». D’où le surnom étrange de Zombie Gun. En effet, si l’arme peut court-circuiter certaines fonctions du cerveau, il est paraît envisageable pour certains que la personne touchée se transforme en légume… Ou retourne à un état primitif et sauvage dont l’unique but serait de se nourrir… Où comment transposer la célèbre série américaine The Walking Dead, à la vie réelle !


Enfin, sachez que selon une étude, si à petite dose, les ondes affectent les cellules cérébrales et l’état psychologique, à forte dose, elles peuvent régir le comportement humain et pousser les victimes au suicides.

Cette arme est une invention aussi flippante qu’impressionnante technologiquement parlant, on espère ne jamais se retrouver "zombifié". On trouve ça carrément fou que les futures forces militaires puissent un jour être équipées de telles armes. Ça nous fait froid dans le dos de penser qu’elles pourraient être utilisées sur des civils. Pensez-vous que ce type d’armement soit nécessaire pour lutter contre la criminalité ou est-ce que la militarisation va trop loin ?

source : http://dailygeekshow.com/

mardi 24 septembre 2013

ÉLOGES DU VÉLO ÉLECTRIQUE...


Un vélo (électrique) dans la tête...
article de Jean-Pierre Girard

Ok, vélo électrique. On va se payer quelques petits préjugés aujourd’hui — vous savez, ces raccourcis vaseux qui nous disculpent de réfléchir. Et vous lisez bien sûr cette chronique avec un sourire en coin (comme vous regarderiez tendrement un ami incapable de faire une chose très simple), car j’ai décidé de faire œuvre, non pas d’offrir mon corps, ou ce qui en reste, à la science, mais bien de réhabiliter la réputation de ces engins (dont l’un a bouleversé ma vie, oui monsieur).

D’abord, savoir que j’ai toujours été un gars de moto. J’avais 6 ou 7 ans quand j’ai eu le droit de me promener dans le champ avec un mini-cross Honda, ce qui en faisait mon premier petit moteur entre les jambes (expression qui ouvre toujours la porte aux blagues un rien fallacieuses en rapport au fait qu’au moins, il y avait quelque chose, ah-ah-ah, entre les jambes, ah-ah, elle est vraiment très drôle). Je suis motocycliste, donc, notamment parce que j'ai toujours détesté, mais dé-tes-té, le vélo. En campagne, pour moi, il était synonyme d’horreurs variées, des distances interminables avec neuf chances sur dix de revenir de l’école épuisé, en remontant la côte le vent dans la face. Détesté ça, toujours (sportif, je l’étais beaucoup, mais la pédale, non).

En 1996, Aurélie avait trois ans, j'ai vendu ma dernière moto (Honda Custom, 900 cc, une jolie bête dont j’entends encore le calme vrombissement, et dont je ressens toujours la chevaline puissante entre mes… jambes), et me suis acheté un Westfalia — plus sûr, pour une enfant : je n’imaginais pas ma fille à l’arrière de la moto. Et comme le West et la moto, c’est un peu la même saison, eh bien un plus un égale deux.)

Or, depuis deux ans, j’ai un vélo électrique... (J’en entends déjà qui reniflent et se gaussent, y allant d’un air un peu gaga, style: « Ah... Juste un vélo électrique... Ah », ne voyant sur ces engins que quelques croulants qui se donnent parfois un genre. Mais, non. Voyez, partons du principe que je ne ferais pas du tout de vélo, d'accord ? Eh bien, avec mon « Vélec », non seulement j'en fais, figurez-vous, mais je n'utilise presque pas l'assistance.

Ici: vélo 101. Un vélo électrique n'est pas une mobylette. Il offre plutôt des degrés d'assistance. De zéro (aucune assistance, mais voici un vélo assez lourd, surtout le mien, car j’ai deux batteries plutôt qu'une), puis une assistance à 7%, à 15, à 30, à 60%, ou totalement. (Là, c’est une mobylette.) Évidemment, la batterie se déchargera en fonction de l’utilisation de l'assistance. Avec une batterie, si tu ne pédales pas, tu as une autonomie de près de 40 kms (et avec deux, de 75, mettons).

Mais voyons comme nos impressions nous cachent parfois la forêt, et tout ça. Toujours dans mon cas, je pédale presque tout le temps, efforts constants et dosés, ne me servant de l'assistance qu’en de rares occasions — ou alors, pour me faire un petit plaisir cruel, quand je vois arriver une côte, je ris d’elle, ainsi que du vent de face. (Avant, ces deux affaires-là me terrorisaient ; maintenant elles me font bien rigoler.) Si bien qu'avec une seule batterie, j’atteins 70 kms, et près de 140 avec deux, ce qui commence à faire une bonne balade.

Et voilà qu’on arrive dans ma tête : ma « haine » du vélo, vous l’aurez deviné, était (comme une certaine quantité d’autres choses) dans ma tête. (Vous devez savoir de quoi je parle, d’ailleurs.) Maintenant, juste l’idée de savoir qu’un petit rien entre les jambes peut m’assister quand je le désire, et me voilà cavalier de l’électrique. Car évidemment, en résumé, pour un gars qui n'en aurait pas fait du tout, ça devient un exercice très bénéfique. Et pas d'empreinte écologique.

On devrait s’ouvrir un club, ou quelque chose dans le genre, pour parler de temps en temps de ce qu’on a dans la tête.

jeanpierregirard.com

"SUPER TRASH" : LE FILM QUI VA RÉVOLTER LA FRANCE... ET LE RESTE DU MONDE...


Le 9 octobre prochain sortira en salle le film "accablant" de Martin Esposito qui révèle une vérité dérangeante, l’état des lieux dramatique du traitement de nos déchets.

Filmé à ciel ouvert dans une décharge du sud de la France (il y en aurait 2000 du même type sur le territoire), le film tourné pendant 600 jours témoigne d’une triste réalité et nourrit la révolte des spectateurs qui l’ont vu en avant-première. Ex-champion de Windsurf et passionné de photo, le réalisateur s’est installé avec 3 équipes de tournage à la Glacière, une décharge gérée par Véolia, un acteur de l’environnement et de la propreté.

Durant une soixantaine de minutes, le film a le mérite d’ouvrir le débat sur une situation souvent méconnue. Dans nos décharges se mêlent ainsi des cercueils d’enfants, des tonnes de nourriture encore consommables, des médicaments sortis d’usine et des produits toxiques. « L’enfer » résume Martin qui nous présente l’envers du décor d’une société de la surconsommation et du gaspillage. Masque au visage et caméra au poing, il témoigne de cette folie humaine en espérant qu’une prise de conscience émerge.


Martin nous explique les raisons du tournage de son film...

Lorsque j’ai vu le film d’Al Gore, Une vérité qui dérange, j’ai eu un déclic… Un choc… Une évidence… Il me fallait faire un tour du monde des décharges à ciel ouvert, un constat mondial sur la pollution liée à la surconsommation, à la surproduction et aux problèmes de recyclage…

Pour moi les pollueurs étaient les gros pays comme la Chine et les États-Unis… Et ça me rassurait de le croire. J’ai toujours cru que tout allait bien ici, en France. Je pensais qu’on était dans un pays sans gros problèmes écologiques. Je pensais que je pouvais faire confiance.

J’ai commencé à filmer dans une décharge sur la Côte d’Azur, à deux kilomètres de chez mes grands-parents. Je croyais n’y consacrer qu’une semaine de tournage et enchaîner avec mon tour du monde.

Mais très vite j’ai vu que la folie humaine était aussi présente chez moi, en France. J’ai vu les rivières empoisonnées par ce jus de décharge dont je ne connaissais pas encore le nom : le lixiviat. Alors, jour après jour, pendant deux ans, j’ai filmé ce trou immense qui peu à peu s’est transformé en montagne de millions de tonnes de déchets. Révolté, j’assistais à un drame environnemental et écologique.

Ma mission est de témoigner, là où j’ai grandi,dans ma région, dans mon pays, dans l’endroit que je pensais connaître mieux que personne.

Et de terminer par un message d’espoir :

Je crois qu’il n’est pas encore trop tard. Nous pouvons encore arrêter ce désastre. On doit agir. On doit se remettre en question, revoir toute la chaîne de production et de consommation… du début à la fin. C’est mon devoir de montrer, c’est notre devoir à tous de témoigner, pour agir ensemble afin que les choses changent, avant qu’elles ne nous tuent.

Le film réalisé de manière entièrement indépendante a lancé un projet de financement participatif pour lui permettre de se faire connaître et lance le débat sur la gestion de nos déchets. Soutenu par de nombreuses associations, Martin Esposito espère collecter 30 000 euros pour lui donner de la visibilité en achetant des espaces publicitaires et en organisant des campagnes événementielles.

lundi 23 septembre 2013

COMMENT L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE A CORROMPU LA SANTÉ...


Médicaments Meurtriers et Crime Organisé : comment Big Pharma a corrompu la Santé
Par le Dr Peter Gøtzsche, MD.

« La raison principale pour laquelle nous prenons tellement de médicaments, c’est que les compagnies pharmaceutiques ne vendent pas de médicaments ; elles vendent des mensonges au sujet des médicaments. C’est ce qui différencie les médicaments de n’importe quoi d’autre dans la vie… Pratiquement tout ce que nous savons au sujet des médicaments c’est ce que les compagnies pharmaceutiques ont choisi de nous dire et ce qu’elles ont choisi de communiquer à nos médecins… La raison pour laquelle les patients ont confiance dans leurs médicaments est le fait qu’ils extrapolent la confiance qu’ils ont dans leurs médecins en la reportant sur les médicaments que ces derniers leur prescrivent. Bien que les médecins savent beaucoup de choses sur les maladies, la physiologie humaine et la psychologie, les patients ne se rendent pas compte que leurs médecins savent très, très peu de choses sur les médicaments qui n’aurait pas été soigneusement élaboré, concocté, ficelé par l’industrie du médicament… Si vous ne pensez pas que le système est hors contrôle, alors s’il vous plaît, écrivez-moi pour m’expliquer pourquoi les médicaments sont la troisième cause de décès… » (Extrait de l’introduction)

Les médicaments sur ordonnance sont la troisième cause de mortalité après les maladies cardiaques et le cancer.

Dans son ouvrage révolutionnaire, le Dr Peter C. Gøtzsche lève le voile sur l’industrie pharmaceutique. La mascarade de son comportement frauduleux tant en matière de recherche que de commercialisation et le mépris moralement répugnant pour la vie humaine sont la norme. L’auteur fait des rapprochements convaincants avec l’industrie du tabac, révélant une vérité extraordinaire au-delà de tous les efforts qui visent à semer la confusion, comme à détourner l’attention du public et des politiciens. Le livre aborde en détails et avec des données probantes, la défaillance extraordinaire d’un système causé par la criminalité généralisée, la corruption comme par les tentatives infructueuses de réformes radicales.


« L’essentiel de l’ouvrage de Peter est consacré à la mise en valeur du fait que l’industrie pharmaceutique a systématiquement corrompu la science en amplifiant les bénéfices et en minimisant les méfaits de ses médicaments. En tant qu’épidémiologiste, ses énormes connaissances et sa passion du détail qui en ont fait un leader mondial dans la critique des études cliniques, Peter est ici sur un terrain très solide. Son nom s’ajoute à celui de nombreux autres, y compris d’anciens éditeurs du New England Journal of Medicine qui ont dénoncé cette corruption. Il montre aussi comment l’industrie a acheté des médecins, des universitaires, des revues, des organismes professionnels, des associations de patients, des départements universitaires, des journalistes, des organismes de régulation, et des politiciens. Ce sont les méthodes mêmes de la mafia. »
(Extrait de la Préface de Richard Smith, ancien rédacteur en chef du British Medical Journal)

Peut-on comparer l’industrie pharmaceutique à la mafia ?
Richard Smith (BMJ Group)

Extrait de la préface du livre du Dr. Peter Gøtzsche, MD., Directeur du Centre Cochrane Nordique : « Deadly Medicines and Organised Crime : How Big Pharma has Corrupted Healthcare » (« Médicaments meurtriers et crime organisé. Comment Big Pharma a corrompu la Santé. ») par Richard Smith, paru dans le BMJ Group (Groupe du British Medical Journal Blog)

Corruption systématique

L’essentiel de l’ouvrage de Peter est consacré à la mise en valeur du fait que l’industrie pharmaceutique a systématiquement corrompu la science en amplifiant les bénéfices et en minimisant les méfaits de ses médicaments. En tant qu’épidémiologiste, ses énormes connaissances et sa passion du détail qui en ont fait un leader mondial dans la critique des études cliniques, Peter est ici sur un terrain très solide. Son nom s’ajoute à celui de nombreux autres, y compris d’anciens éditeurs du New England Journal of Medicine qui ont dénoncé cette corruption. Il montre aussi comment l’industrie a acheté des médecins, des universitaires, des revues, des organismes professionnels, des associations de patients, des départements universitaires, des journalistes, des organismes de régulation, et des politiciens. Ce sont les méthodes mêmes de la mafia.

Le livre ne permet pas aux médecins ni aux universitaires d’éviter le blâme. En effet, on pourrait faire valoir que les compagnies pharmaceutiques font ce qu’on attend d’elles pour maximaliser les rendements financiers des actionnaires, mais les médecins et les universitaires sont censés avoir une vocation plus élevée.

Les lois qui obligent les entreprises à déclarer les sommes qu’elles payent aux médecins montrent que de très nombreux médecins sont redevables à l’industrie du médicament, et que beaucoup reçoivent des sommes d’argent pour conseiller les entreprises ou pour donner des conférences en leur nom. Il est difficile d’échapper à la conclusion que ces "leaders d’opinion" sont achetés. Ce sont les "mercenaires" de l’industrie.

Et comme avec la mafia, malheur à quiconque dénonce ou apporte des preuves qui ne sont pas favorables à l’industrie. Peter raconte plusieurs histoires de dénonciateurs pourchassés, tout comme le roman de John Le Carré mettant en scène une société pharmaceutique impitoyable et qui est devenu un bestseller, ainsi qu’un film à grand succès d’Hollywood.

Il n’est donc pas tout à fait fantaisiste de comparer l’industrie du médicament à la mafia, et le public, en dépit de son enthousiasme pour les médicaments, reste sceptique par rapport à l’industrie pharmaceutique. Dans un sondage réalisé au Danemark, le public a classé l’industrie du médicament en second rang par rapport aux firmes en lesquelles il avait le moins confiance et un sondage réalisé aux États-Unis a classé cette industrie tout en bas avec l’industrie du tabac et les industries pétrolières...

« Si vous ne pensez pas que le système est hors contrôle, alors s’il vous plaît écrivez-moi pour m’expliquer pourquoi les médicaments sont la troisième cause de décès. » Dr. Peter Gøtzsche, M.D.

« L’industrie pharmaceutique est la plus lucrative, la plus cynique, la moins éthique de toutes les industries, de tous les domaines réunis. Et ça se passe dans le domaine de la santé, ça me paraît deux fois plus grave. » Pr Philippe Even

Source: blogs.bmj.com

Free chapter from Deadly Medicines and Organised Crime: How big pharma has corrupted healthcare (Chapitre (18) gratuit en anglais sur le thème « Pousser les enfants au suicide avec les pilules du bonheur. »)

dimanche 22 septembre 2013

LE MOMENT LE PLUS DANGEREUX POUR L'HUMANITÉ : EN NOVEMBRE 2013 !


Avec tous les problèmes de fuites d'eau, on aurait tendance à oublier le programme de la feuille de route de Tepco, l'enlèvement en novembre des barres de combustible de l'unité 4.

Le moment le plus dangereux pour l'humanité : la piscine de combustible de l'unité 4 de Fukushima. "C'est un problème de survie"

La communauté mondiale se doit de prendre en charge Fukushima aujourd'hui.

Nous sommes actuellement à deux mois du moment le plus dangereux peut-être pour l'humanité depuis la crise des missiles cubains.

Il n'y a aucune excuse à ne pas agir. Toutes les ressources que notre espèce peut rassembler doivent se focaliser sur la piscine de l'unité 4 de Fukushima.

Le propriétaire de Fukushima, Tokyo Electric (Tepco), dit que d'ici 60 jours va commencer une tentative pour enlever plus de 1300 barres de combustible usagé d'une piscine en très mauvais état perchée à 30 mètres du sol. La piscine repose sur un édifice sévèrement endommagé qui penche, s'enfonce et qui pourrait facilement s'effondrer avec un autre séisme, si ce n'est pas de lui-même.

Les quelques 400 tonnes de combustible de cette piscine pourraient libérer 15.000 fois plus de radiations qu'Hiroshima.

Une chose est sûre concernant cette crise, c'est que Tepco n'a les ressources ni scientifiques, ni techniques, ni financières pour la gérer. Pas plus que le gouvernement. La situation demande un effort mondial coordonné des meilleurs scientifiques et ingénieurs que notre espèce peut rassembler.

Pourquoi est-ce aussi sérieux ?

Nous savons déjà que des milliers de tonnes d'eau largement contaminée s'écoulent sur le site de Fukushima, entraînant un brouet diabolique d'isotopes à longue vie vers le Pacifique. Des thons irradiés par des retombées imputables à Fukushima ont déjà été pêchés au large de la Californie.

Nous pouvons nous attendre à bien pire...

Tepco continue à déverser toujours plus d'eau sur un site proche de trois cœurs de réacteur en fusion qu'il doit continuer à refroidir coûte que coûte. Des panaches de vapeur indiquent qu'une fission pourrait se poursuivre quelque part en souterrain. Mais personne ne sait exactement où se trouvent exactement ces coriums.

Une grande partie de cette eau irradiée se trouve maintenant dans un millier d'immenses mais fragiles réservoirs qui ont été assemblés à-la-va-vite et éparpillés autour du site. Plusieurs fuient déjà. Ils pourraient tous être fracassés par un prochain séisme, libérant des milliers de tonnes de poisons permanents dans le Pacifique.

L'eau qui coule à travers le site déstabilise aussi les structures subsistantes de Fukushima, dont celle supportant la piscine de l'unité 4.

Plus de 6000 assemblages de combustible reposent dans la piscine commune à juste 50 mètres de l'unité 4. Certains contiennent du plutonium. La piscine ne possède aucun confinement au-dessus. Elle est vulnérable à une perte de refroidissement, à l'effondrement d'un bâtiment proche, à un autre séisme, à un autre tsunami.

Au total, plus de 11.000 assemblages de combustible sont dispersés sur le site de Fukushima. Selon Robert Alvarez, expert de longue date et ancien responsable du département de l'énergie, il y a 85 fois plus de césium léthal sur le site qu'il n'y en a eu de libéré par Tchernobyl.

On continue de trouver des "points chauds" de radioactivité un peu partout au Japon. On entend parler d'une intensification des taux de problèmes thyroïdiens parmi les enfants de la région.

Dans l'immédiat, l'essentiel est que ces barres de combustible doivent sortir de la piscine de l'unité 4 dès que possible.

Juste avant le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 qui ont détruit le site de Fukushima, le cœur de l'unité 4 avait été enlevé pour maintenance et rechargement de routine. Comme quelques deux douzaines de réacteurs aux US et d'autres bien trop nombreux dans le monde, la piscine conçue par General Electric dans laquelle repose aujourd'hui le cœur se trouve à 30 mètres en l'air.

On doit toutefois garder immergé le combustible usagé. C'est son revêtement, un alliage de zirconium, qui s'enflammerait spontanément s'il était exposé à l'air. Longtemps utilisé dans les ampoules de flash des appareils photos, le zirconium brûle avec une flamme chaude extrêmement vive.

Toute barre exposée émet suffisamment de radiations pour tuer en quelques minutes quiconque se trouve à côté. Un embrasement pourrait obliger tout le personnel à quitter le site et rendrait inopérable la machinerie électronique.

Selon Arnie Gundersen, ingénieur depuis 40 ans dans l'industrie nucléaire pour laquelle il fabriquait autrefois des barres de combustible, celles du cœur de l'unité 4 sont inclinées, endommagées et fragilisées au point de s'effriter. Les caméras ont montré d'inquiétantes quantités de débris dans la piscine, qui est elle-même endommagée. [Dans une interview, Arnie disait : "Ils ont admis que tout le bore s'était désintégré. Cela peut enclencher une réaction en chaîne nucléaire si les barres arrivent en contact les unes des autres dans la piscine."]

Les risques techniques et scientifiques pour le vidage de la piscine de l'unité 4 sont spécifiques et redoutables, dit Gundersen. Mais ce doit être fait avec 100 % de perfection.


Que la tentative échoue, les barres pourraient se retrouver exposées à l'air et prendre feu, dégageant d'horribles quantités de radiations dans l'atmosphère. La piscine pourrait même s'écraser au sol, déversant les barres dans un tas qui pourrait entrer en fission et peut-être exploser. Le nuage radioactif qui en résulterait menacerait la santé et la sécurité de nous tous.

La première retombée de Tchernobyl en 1986 a atteint la Californie en dix jours. Fukushima en 2011 est arrivé en moins d'une semaine. Un nouvel incendie de l'unité 4 déverserait un flot continu de poisons mortels radioactifs pendant des siècles.

L'ancien ambassadeur Mitsuhei Murata dit que des rejets à grande échelle de Fukushima "détruiraient l'environnement mondial et notre civilisation. Ce n'est pas compliqué, ça dépasse tout débat sur les centrales nucléaires. C'est un problème de survie humaine."

Ni Tokyo Electric, ni le gouvernement du Japon ne peuvent faire cela tout seuls. Il n'y a aucune excuse au déploiement concerté d'une équipe coordonnée des meilleurs scientifiques et ingénieurs de la planète.

Nous avons tout au plus deux mois pour agir... !!!

Pour le moment, nous envoyons une pétition aux Nations-Unies et au président Obama pour mobiliser la communauté mondiale scientifique et technique afin qu'elle prenne en charge Fukushima et le travail de la mise en sécurité de ces barres de combustible.


Si vous avez une meilleure idée, donnez-y une suite s'il vous plaît. Mais faites quelque chose et faites-le maintenant.

Article de Global Research trouvé ICI via Bistro Bar Blog