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mercredi 11 février 2015

LE JUDAÏSME PROVIENT DE TEXTES SUMERO-BABYLONIENS, COPIÉ ET FALSIFIÉS !


Le Judaïsme provient de textes sumero-babyloniens copiés et falsifiés

Judaïsme et falsification : Les néo-chercheurs et les néo-scientifiques qui se sont dotés aujourd’hui d’une technologie plus adaptée, plus performante et d’un sens critique plus aigu, réécrivent petit à petit l’Histoire. Ce sens critique fait enfin surface, celui qui avait disparu ou qui n’avait jamais existé afin d’empêcher les dogmes d’être remis en question pour éviter de briser les tabous et d’ensevelir les mensonges.
Les religions, les systémes dominateurs, le darwinisme et le créationnisme vivent leur dernières heures. Même l’astronomie doit réinterpréter ses théories et ses conclusions. Le XXI siècle sera une révolution des esprits de par la fin de ces dogmes qui ont anéanti la conscience de l‘humanité en faveur d‘une élite toujours identique ; si la politique et la finance remplacent les religions, ces dernières continent malgré tout d’œuvrer dans l’inconscient, il est donc urgent d’instaurer une vraie démarche spirituelle.


Ainsi les nouveaux exégètes, paléologues, paléographes, paléoanthropologues, mythographes, astrophysiciens, historiens et archéologues nous invitent, dans de nombreux ouvrages, en librairie, à reconsidérer nos connaissances imposées par l’orthodoxie régnante et à balayer d‘un revers de la main ces trop nombreux sophismes qui nous ont fait nous égarer, nous éloigner de la vérité et qui ont permis tant d‘abus et d’injustices à l‘encontre des peuples.

Un travail impossible pour certains, car nous ne pouvons concevoir une autre réalité qu’en fonction de l’élargissement de notre propre conscience.


Depuis plus de 120 ans des découvertes importantes ont été passées sous silence comme celles des Tablettes d’argile retrouvées dans l’ancienne Mésopotamie, Sumer, Ur, Ninive, Uruk, (les + anciennes écritures à ce jour) celles de Nag Hammadi en Egypte, celles du désert de Taklamakan en Chine, au Pérou et au Mexique, l’histoire incroyable des Dogons du Mali qui connaissaient déjà comme les Sumériens (3800ans) toutes les planétes et leur composition, celle des Hopis d’Arizona et, bien d’autres, sur tous les continents.


Un silence coupable s’est abattu sur nos écrans et dans nos livres de peur que tous les enseignements acquis ne s’écroulent dans la conscience collective et qu’un séisme ravageur ne vienne détruire la vie de ceux qui ont mentis, qui continuent de nous mentir et de ceux qui se sont tout bêtement trompés.

Nous apprenons que l’histoire du Livre des Hébreux, le Tanakh, n’est que la copie falsifiée de textes retrouvés en Mésopotamie, en Akkad, en Babylonie et en Egypte. Un scribe, enfin des scribes sans scrupule (ils seraient quatre ou cinq sur plusieurs siècles) ont pioché dans l’Enuma Elish, l’épopée de Gilgamesh, celle d’Atrahasis, dans le Code d’Hammurabi, dans les croyances et les codex de l’ancienne Egypte pour se construire une identité et pour modifier à leur convenance les récits dits, mythographiques par certains, et évhéméristes par d’autres.

Ces scribes misogynes ont en premier lieu éradiqué le culte féminin pour l’ériger en un culte monothéiste, masculin, profondément phallocrate et dominateur ; puis ils ont viré les nombreux dieux de Sumer, d’Akkad, de Babylonie et d‘Egypte ; même si la Genèse reste sans équivoque quand elle parle d’Elohim, désignant un pluriel et des Néphilims.

Il faut bien reconnaître que depuis les premières versions en araméen, en hébreu, les traductions de la Septante, celle de la Vulgate, celle de l’Historiale et les divers conciles qui ont fait de très nombreuses manipulations à l’avantage du clergé, et non pour celui des croyants, avec des retraits et des ajouts successifs, il faut avouer que la Bible nous en fait perdre notre latin.

Le Christianisme reprendra à son compte plus tardivement les mêmes récits ; avec tout autant d‘irrespect envers les femmes dans l’écriture d’évangiles, de lettres et d’épitres comme ceux de saint Augustin, saint Paul et par d’autres écrits comme ceux de Tertullien par exemple, pour ne citer qu‘eux. Mais le livre apocryphe d’Enoch, aussi très violent, retiré du canon biblique car jugé dangereux par la théocratie, est clair. Les princes, les rois et les puissants (Clergé compris) doivent se faire du mouron pour s’être rendus coupables d’abus sur les faibles, en déshonorant et en ensanglant la Terre et en bafouant le vrai Dieu. La Justice sera rendue.

St Thomas : Le royaume de Dieu est en toi et tout autour de toi. Pas dans les édifices de bois et de pierre. Fend le morceau de bois et je suis là. Soulève la pierre et tu me trouveras.
Evangile apocryphe de la paix du disciple Jean qui honore la Mère au même titre que le Père ici


Le texte de la Création, celui du Déluge, ceux sur la Cosmogonie (Tiamat, Nibiru pour Sumer), l’Astronomie et la présence du ou des serpents évoquant une race reptilienne, de dieux venant du ciel se retrouvent dans des récits i-den-tiques sur tous les continents(dans 244 cultures). Ils le sont sur le fond uniquement, car, sur la forme les noms sont diffèrents en fonction des civilisations et des pays.


Ces découvertes montrent également que des sociétés antédiluviennes ont permis de transmettre leurs savoirs aux homo-sapiens et que les dieux et les déesses n’étaient en fin de compte que des hommes et des femmes très évolués technologiquement et ayant des pouvoirs psychiques et cosmo-telluriques, perdus depuis.

Mais revenons à notre génie juif. Comme la sauce n’était pas encore assez épaisse et indigeste pour le commun des mortel pour que celle-ci l’empoisonne, le clergé devait imposer une théocratie sans faille, une monarchie religieuse qui dominerait le peuple par une foi aveugle pour conquérir et s’installer dans un pays. Le fondamentalisme, dans l’interprétation des textes, ne devait surtout pas être remis en question et, pour cela, la culpabilité et la peur devaient être les deux éléments fondamentaux, les deux piliers, les deux leviers par lesquels la domination allait s’exercer dans les esprits et par laquelle un obscurantisme allait s’abattre implacablement sur les peuples, pour y régner encore de nos jours.

Afin que le peuple ne puisse se rebeller, s’émanciper et s‘interroger sur ses origines, il devait avoir peur et obéir aveuglément à un Dieu puissant, cruel à la main destructrice. La Genèse est révélatrice sur ce sujet, elle est un texte plus qu’intéressant à étudier en tentant une lecture herméneutique des faits pour se rendre compte de la violence et de la cruauté de ce dieu, de certains de ses anges et de certains de ses fils.


Un dieu de l’Ancien Testament qui a usurpé les créations inscrites sur des tablettes d’argile antérieures de 2000ans à Moïse, celle d’une grande déesse sumérienne en y ajoutant sa propre vision délétère de la relation au Divin qui, en fait, nous en éloigne dans les trois religions monothéistes de la réelle Source divine et de la Création. Puis les dieux tels qu’An, Enki, Enlil et les déesses telles que la très grande Nammu (mère primordiale de la Terre et du ciel ), Innana (Isis) et Ninhursag disparaitront pour donner naissance à ce dieu unique. Et Atrahasis sera tout simplement remplacé par Noé, le Dilmun par l’Eden. Enki lui mange les plantes défendues par la déesse Ninhursag et sera remplacé par Eve et Adam pour la faute originelle. Le décalogue de Moïse et le Mosaïsme, puis le Judaïsme seront inspirés, non pas par Dieu, mais par le code Hammurabi babylonien.

Difficile à admettre car nos esprits se heurtent et s’enferment dans des croyances millénaires et comment abolir une vérité, plutôt un sophisme, répété durant deux millénaires sans que sa propre dignité ne soit atteinte ?.

Pour que Galilée fasse admettre la sphéricité, l’héliocentrisme et non le géocentrisme de la Terre , beaucoup de sang a coulé , c’est vrai ; mais aujourd’hui personne ne risque de procès pour croire à un autre début, à une autre origine.

En y introduisant un péché originel, incombant en premier à la femme, puis, à Adam, ensuite un enfer pour ceux qui ne respectaient pas la Loi, et une culpabilité de tous les instants avec une épée de Damoclès en permanence au dessus de nos têtes, pour ceux qui s‘éloignaient de ce dieu, ces hébreux refoulés, ayant quand même quelques troubles de la personnalité, pour n’employer qu’un euphémisme, et leurs descendants, sont parvenus depuis presque 3000 ans pour les Juifs, 2000 ans pour les Chrétiens et 1400 ans pour les Musulmans à entretenir le mensonge pour conserver leur pouvoir sur les peuples. Cet obscurantisme a privé les êtres humains de leur source Originelle divine et non simiesque, de leur libre-arbitre, de la quête du véritable Dieu ou Tout unifié et du chemin spirituel qui y mène.

Ces mensonges ataviques et millénaires sont encore aujourd’hui le sceau, la marque innée avec laquelle nous naissons. La faute originelle, qui n’a jamais existée, a conduit des centaines de générations à avoir peur, à vivre dans la peur des géhennes, à expier des péchés qui n’en étaient pas, et à faire mourir de trop nombreux croyants qui pensaient avoir offensé Dieu.


Cet artéfact divin a conduit la plus grande partie de l’Humanité dans l’obscurité, à la perte de la Connaissance ou de la Lumière originelle, à la haine des autres, aux guerres sanglantes et destructrices, à la confiscation de la Vérité par quelques-uns, aux pillages et aux injustices les plus dures.

Il serait temps de rendre à César ce qui est à César. Le génie du Judaïsme ne se résume donc qu’à un simple pillage et en une simple falsification d’anciens textes venant de Mésopotamie, et ce, pour s‘approprier le pouvoir et exiger par le sang une terre qui ne leur a jamais été promise par Dieu.

Pas très glorieux ni pour eux, ni pour les Chrétiens d‘ailleurs. La Terre de Palestine appartient bien en premier aux descendants des indigènes, les vrais Sémites qu’ils soient aujourd’hui musulmans, hébreux ou chrétiens, mais en aucun cas aux juifs venant pour l’ensemble de l’Europe ou des USA qui composent leur majorité. Ces croyants ou ces athées nommés injustement, le Peuple élu de Dieu pour la Terre promise, est une des plus grandes hérésies qui perdure. D’ailleurs le concept de Terre promise est bien antérieur au judaïsme puisqu’il émane de l’Inde et plus précisément de l’Himalaya et des prêtres Naacal. Ce qui n’a rien à voir avec les Sémites.

La Terre promise appartient à tous et est partout, et aucun dieu ne peut décider de choisir une poignée de croyants, sauf si il est totalement humain et profondément injuste et calculateur, pour lui offrir le bien d’autrui. La paix est donc possible. Que la Vérité se fasse.

Certaines erreurs ou mensonges source : http://sites.google.com/site/

LEXIQUE ;

11:6 « Vous ne mangerez pas le lièvre, qui rumine, mais qui n’a pas la corne fendue » V’la que le lièvre est un ruminant !

Deutéronome :

20:16 « Mais dans les villes de ces peuples dont l’Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. » Étrange Dieu qui commande d’exterminer les hommes, les femmes et les enfants…

34:5 La mise en terre de Moïse. Sachant que c’est lui qui est censé avoir écrit ce récit, ça pose un problème sémantique…

Josué :
6:5 Les murailles de Jéricho, dont les murailles d’enceinte se seraient écroulées au son des trompettes de guerre, A l’époque citée par la Bible, Jéricho n’était pas encore fortifiée!

1 Samuel :
28 Inspiré du poème sumérien où l’on voit l’ombre d’Enkidu sortir du Kur et se jeter dans les bras de Gilgamesh.

Cantique des cantiques :
Une suite empruntée au chant sumérien du mariage sacré: même style, même thèmes, détails, vocabulaire, mêmes personnages, monologues, dialogues, même langage fleuri et redondant. Voir par exemple le chant d’amour de Shu-Sin au chapitre XXI. Shu-Sin qui ressemble fort au roi Salomon dont l’existence n’est pas certaine et, s’il a existé, son règne n’a rien à voir avec celui décrit dans la Bible.

1Rois :
1:34 Les remparts de Jérusalem sous le roi Salomon: à cette époque là, Jérusalem, un modeste village, n’était pas fortifié

2Rois :
3:19 « vous frapperez toutes les villes fortes et toutes les villes d’élite, vous abattrez tous les bons arbres, vous boucherez toutes les sources d’eau, et vous ruinerez avec des pierres tous les meilleurs champs. » Quel est ce Dieu qui ordonne de semer la désolation?

Esther :
L’Esther du livre d’Esther vient de la déesse babylonienne Ishtar. Mardochée est le dieu assyrien Mardukéa.

Le livre de Job :
Le thème de Job découle directement des tablettes sumérienne de Nipur. Il utilise les termes même du « poème de la Création » qui décrit le combat de Mardouk contre Kingou: Yahvé brise le crâne de Léviathan comme Mardouk celui de Tiamat.

Isaïe :
2:4 « Il sera le juge des nations, L’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, Et de leurs lances des serpes: Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, Et l’on n’apprendra plus la guerre. » Des milliers d’années plus tard, toujours des guerres (dont beaucoup sont des guerre de religions): encore une prédiction ratée…

7:14 Une des nombreuses falsifications de la Bible de Jérusalem: pour augmenter le nombre de prophéties réalisées: »la jeune femme » a été remplacée par « la vierge ». Ce qui montre au passage que l’évangile de Matthieu a été rédigé très tardivement, par un non-juif qui n’avait pas accès aux textes hébreux.

9:11: largement inspiré du texte sumérien qui décrit la descente aux enfers du monarque Ur-Nammu qui arrive dans le Kur.

11:6-9 « Le loup habitera avec l’agneau, Et la panthère se couchera avec le chevreau; Le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, Et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte; Et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, Et l’enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. ». A peu près 3000 ans plus tard, toujours rien…

24:1 « La face de la Terre » ici, la Bible nous dit clairement que la Terre est plate….

Jérémie :
31:34 « Celui-ci n’enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Éternel; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché. » Toujours rien.

48:10: L’Éternel tend un piège à David. Forcément, David tombe dedans et il est puni : L’Éternel est content: il a couillonné un mortel !

49:36 « Les quatre coins de l’horizon » ici aussi, la Bible nous dit clairement que la Terre est plate….

Lamentations de Jérémie :
Ces lamentations sont reprises de « La lamentation sur la destruction de Nippur », récit sumérien.

4:20 « Le souffle de nos narines, l’oint du seigneur a été pris dans leurs fosses, lui dont nous disions: A son ombre, nous vivons parmi les nations » directement inspiré du pharaon Ramsés II : « Toi qui est le souffle de nos narines »… »faucon qui protège ses sujets de ses ailes et répand l’ombre sur eux »

Ézéchiel :
Inspiré de la déesse babylonienne Ishtar. Les sumériens l’adoraient sous le nom d’Innana, épouse de Dumuzi, le Tammouz de la Bible.

SOURCE : http://reseauinternational.net/

EN COMPLÉMENT : "IS-RA-EL ; TERRE DES PHARAONS"


lundi 26 janvier 2015

LES CHRONIQUES DE JÉRUSALEM


« Les Chroniques de Jérusalem », de Guy Delisle
publié chez Delcourt

Le roman graphique "Chroniques de Jérusalem", du Québécois Guy Delisle, propose un regard à la fois inquiétant, amusé et instructif sur la ville sainte. À la découverte d’un brassage unique et d'un musée à ciel ouvert où tout peut dégénérer...

Graphisme épuré, images bichromiques, Guy Delisle, par son récit autobiographique et son installation dans la partie Est de Jérusalem fait voyager le lecteur au cœur d’Israël et des Territoires Palestiniens. 

Chroniques de Jérusalem est un album de bande dessinée autobiographique de Guy Delisle. Il a reçu le Fauve d'or : prix du meilleur album du Festival d'Angoulême de 2012.

Dans la veine des albums précédents de Guy Delisle se déroulant en Chine (Shenzen), en Birmanie (Chroniques birmanes) et en Corée du Nord (Pyonyang), celui-ci raconte un séjour de l'auteur en Israël et en Palestine.

Synopsis :

Guy Delisle s’installe en famille à Jérusalem pour un an, dans les locaux de Médecins sans frontières, pour qui sa femme travaille. Partageant ses activités entre la préparation de son projet de bande dessinée et celles d'homme au foyer, il parcourt la ville et le pays en le croquant quotidiennement sur son carnet. Dans un pays fortement marqué par le conflit, il en montre la diversité et les contradictions.

Au lieu de se contenter de faire du tourisme avec un guide vert, il dessine ce qu’il voit, rapporte ce qu’il entend, tente de nous plonger dans une ambiance sans donner trop de leçon de géopolitiques et sans jouer l’humanitaire de base. D’ailleurs, l’humanitaire dans son couple, c’est sa femme qui travaille à Médecins sans frontières…

La famille, avec ses deux enfants, s’installe donc à Jérusalem et Guy devient à la fois "mère" au foyer et observateur indépendant de la vie quotidienne.

"Vie quotidienne" et non pas "relations politico-militaires" entre Palestine et Israël.

Certains reprochent à Guy Delisle d’avoir voulu rester relativement neutre dans un conflit complexe où mêmes les plus experts s’y perdent. Au contraire, nous trouvons que c’est un ton juste que d’avoir montré la vie quotidienne, celle où des êtres vivants doivent vivre, survivre, éduquer leurs enfants, développer leurs entreprises, trouver du travail… et, même, vivre leur foi. 

Guy Delisle, avec son carnet et son crayon, nous offre tout cela en cadeau.

Bien sûr, il ne peut pas s’abstenir de montrer quelques scènes originales pas toujours flatteuses pour des extrémistes ou des militaires, pour des religieux ou des touristes inconséquents… Les communautés, le blocus de Gaza, les colonies, et les considérations onusiennes sont relatés avec justesse et humanité. Il y aborde, bien sûr, le mur de séparation, véritable obsession graphique. Et aussi Hébron, avec sa poignée de « colons énervés », l’effervescence de Ramallah, les plages de Tel-Aviv.

Et à chaque fois, il le fait en témoin non en juge. Il livre ses découvertes au fil de la marche, sans jamais poser de jugement définitif sur ce qu’il observe. Les scènes de la vie domestique donnent lieu à beaucoup d’humour et de dérision. 


Avec simplicité et fraîcheur, le dessinateur a croqué la ville entière, son architecture de musée à ciel ouvert, ses communautés, ses mélanges, ses scènes quotidiennes, ses tiraillements… Le tout avec une intention descriptive, lui qui définit son travail comme "du reportage tranquille, en laissant les choses venir".

Mais aussi, Guy Delisle aborde les questions concernant la guerre et les difficultés communautaires : la galère des checks-points où l’armée israélienne filtre les allers et venues entre Territoires et Israël, la dangerosité de certains lieux, notamment près du Mur de séparation en Cisjordanie long de plus de 700 kilomètres ou encore la situation extrêmement complexe d’Hébron, ville située officiellement dans les Territoires Palestiniens , mais qu’une poignée de colons juifs s’obstine à occuper. 

Cette bande-dessinée, est déjà un véritable petit chef-d’œuvre. Pour la qualité graphique de l’œuvre, mais aussi pour la clarté et l’inspiration de son récit. Cette bande-dessinée est beaucoup plus qu’une simple bande-dessinée. C’est du grand journalisme, des chroniques éloquentes, un témoignage hors pair et prenant. Ce livre nous fait faire un véritable voyage à Jérusalem ! Une référence! 

À lire absolument!!!!

vendredi 4 février 2011

ÉNIGMES AUTOUR DU "DÔME DU ROCHER" À JÉRUSALEM


LE DÔME DU ROCHER

Le "dôme du Rocher" ou "la coupole du Rocher" (en arabe : قبة الصخرة , Qubbat As-Sakhrah; en hébreu : כיפת הסלע, Kippat ha-Sel‘a), appelé parfois "mosquée d'Omar" à tort, « premier monument qui se voulut une création esthétique majeure de l'Islam », est un sanctuaire érigé sur ordre du calife Abd al-Malik ben Marwan à Jérusalem, sur l'Esplanade des mosquées (Haram al-Sharif), troisième lieu saint de l'islam, où s'élève aussi lamosquée al-Aqsa. Achevé en 691-692, il est actuellement associé au "miraj".

HISTOIRE :

Comme cela est noté dans l'une des inscriptions en arabe qui courent dans le bâtiment, le "dôme du Rocher" est construit en l'an 72 de l'hégire, c’est-à-dire en 691 ou 692 de l'ère chrétienne, sous le règne d'Abd al-Malik.

Il s'élève sur le "haram al-Sharif", l'esplanade de l'ancien temple de Jérusalem, dont une première version aurait été édifiée par le roi biblique Salomon, et une seconde, au VIe siècle av. J.-C., agrandie au Ier siècle av. J.-C. par Hérode Ier le Grand.

Après une nouvelle destruction en 70 de l'ère chrétienne, sur ordre de Titus, l'esplanade était restée inoccupée, jalonnée seulement de quelques ruines. La construction du dôme marque le début d'un programme de constructions sur le haram al-Sharif, qui compte notamment la mosquée al-Aqsa ou encore la coupole de la chaîne (qubbat al-Shakhra).

Élément central et majestueux de cet ensemble, le dôme fut restauré à de nombreuses reprises.

Dès le début du IXe siècle, le calife abbasside Al-Mamun faisait ainsi effacer le nom d'Abd al-Malik pour le remplacer par le sien sur l'inscription. Ensuite, chaque dynastie maîtresse de Jérusalem depuis les Fatimides jusqu'aux Ottomans a cherché à poser sa marque sur l'édifice, tout en conservant sans doute le plan et les proportions originales.

Durant les Croisades du XIIe siècle, l'édifice est transformé en église sous le nom de « Templum Domini », tandis que la mosquée al-Aqsatoute proche est transformée en palais par Baudouin de Boulogne. Les deux monuments sont tous deux rendus au culte musulman en 1187après la prise de Jérusalem par Saladin.

Néanmoins, de nombreux éléments ont été remplacés, dans les mosaïques intérieures, où l'on note en particulier des restaurations mamelouks maladroites, dans la coupole, de nombreuses fois reconstruite, ou encore dans les plafonds peints, dont les motifs peuvent être datés du XIIIe siècle.

Cependant, c'est sans doute le décor extérieur qui est le plus marqué par ces restaurations : au milieu du XVIe siècle(deux dates sont inscrites, équivalent à 1545 et 1551/52), sur ordre de "Soliman le Magnifique", il a été complètement remplacé par un revêtement de carreaux de céramique ottomans.

Entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle, le monument a fait l'objet d'au moins quatre campagnes de restauration : en 1720-21 à la demande du sultan Ahmed III; en 1817 pour Mahmud II ; dans le troisième quart du XIXe siècle(1853-1874), à l'initiative d'Abdülmecid, mais terminée par Abdülaziz ; entre 1918 et 1928 par l'architecte anglais C.R. Ashbee.

Monument majeur de l'art islamique, le dôme du Rocher a très tôt fait l'objet d'études. Dès 1900, l'archéologue suisse Max Van Berchem a relevé les inscriptions, et Marguerite Van Berchem publie une étude sur les mosaïques en 1932 dans l'ouvrage de KAC Creswell, "Early muslim architecture", qui lui-même propose une analyse approfondie du monument. Mais le scientifique qui s'est le plus penché sur le monument est sans contestes Oleg Grabar, qui publie ses premières hypothèses sur sa signification en 1959. Ses articles constituent le plus important corpus sur ce sujet, sur lequel de nombreux scientifiques ont planché.

L'INSOLITE GROTTE DU ROCHER

Le Rocher abrite une grotte, à laquelle on accède par un escalier. Attestée comme mosquée en 902-903, elle est pourvue d'un mihrab dont la datation fait débat : K.A.C. Creswell, suivi par Klaus Brisch et Géza Féhévari estime qu'il est contemporain du dôme, mais Eva Baer, sur des critères stylistiques, a remis en cause cette datation, estimant que l'œuvre ne peut dater d'avant le IXe siècle, et qu'elle aurait été commandée par un membre de la famille Ikhshidide ou Fatimide.

En 1911, le capitaine Montague Parker, jeune officier britannique animée par la recherche du « trésor de Salomon », entreprit de creuser clandestinement dans cette grotte après avoir tenté durant deux ans d'atteindre le dôme par un système de souterrains ; mais rapidement découvert, il dut s'enfuir. Cet incident donna lieu à une véritable crise diplomatique, et plus tard, à de nombreuses interprétations « New Age ».


LE DÔME DU ROCHER

Le mouvement clandestin juif et le Mont du Temple

Depuis 2009, de plus en plus d'article et de missives circulent sur le web concernant un supposé complot d'extrémistes juifs visant à faire sauter le « Dôme du Rocher » à Jérusalem.

Cette idée n'est cependant pas nouvelle : au début des années 80, la police démantelait un mouvement clandestin juif qui s'était fixé le même but...
Quel était ce mouvement?
Quels étaient ses objectifs et son idéologie?

1. Le Mouvement clandestin juif

Pour mieux comprendre ce que fut le mouvement clandestin juif (ou Jewish Underground) et ses ramifications dans le présent, il est nécessaire de focaliser notre attention sur une date: le 17 septembre 1978. C'est à cette date en effet que Menahem Begin, premier membre du Likoud à devenir premier ministre, signait à Camp David les accords de paix avec l'Égypte. Ces accords prévoyaient une rétrocession des territoires du Sinaï à l'Égypte et marquaient le début du plan d'autonomie pour les Palestiniens de la bande de Gaza.

Pour beaucoup de juifs de droite, dont notamment les membres du Gush Emunim, le "parti des croyants" (mouvements des colons juifs) et le Kach ("Ainsi!", un parti extrémiste fondé par le rabbin Meir Kahane), Begin était considéré - avant la signature des accords - comme un héros.

D'une part par le soutien explicite qu'il apportait aux mouvements de droite comme le Gush (qu'il n'hésitait pas à appeler "mes chers enfants"), mais également comme premier politicien de droite à devenir premier ministre.

Depuis la création d'Israël en effet, la politique avait toujours été dominée par les travaillistes (dont Ben Gourion fut probablement la figure la plus connue). On peut se faire une idée de l'admiration des nationalistes israéliens pour Begin en lisant ces mots de Meir Kahane, fondateur du mouvement Kach

"Pour la première fois depuis sa création, l'État d'Israël a, au poste de Premier Ministre, un homme qui pense comme un juif, agit comme un juif, parle à la télévision avec une kippa sur sa tête et en fait prononce "cet unique petit mot" que nous avons attendu que prononcent Ben-Gurion, Sharett, Eskhol, Golda, Rabin et Pérès [NDT, le petit mot en question est "Dieu"]. (...) Il cite les psaumes et remercie le Tout-Puissant. Miracle? Miracle des Miracles." (Kahane, 1977, p.20)

Kahane, élu membre à la Knesset, également connu pour ses positions racistes anti-arabes, fut assassiné en 1990 par un extrémiste musulman (son parti fut plus tard interdit).

En signant ces accords, Begin était soudain devenu un traître, provoquant des réactions extrêmement vives dans les milieux nationalistes juifs. A la veille de la date limite du retrait du Sinaï en avril 1982, les étudiants des écoles religieuses nationalistes (Yeshivot) arrivèrent par centaines pour soutenir les familles de colons qui devaient être évacués. Les étudiants établirent également deux colonies (Don-Yehiya, 1994, p. 276).

Des membres de la Knesset se joignirent également aux protestataires. Pourtant rien n'y fit: Begin, soutenu par son ministre de la défense Ariel Sharon, envoya 20.000 soldats qui évacuèrent les colons.

Une autre conséquence, plus radicale, de la signature des accords de paix, fut la création en 1978 d'un mouvement clandestin juif (Jewish Underground) dont les membres provenaient du camp sioniste nationaliste et tout particulièrement du Gush Emunim.

Le "Jewish Underground" était composé de deux factions: l'une était dirigée par Yehuda Etzion et prévoyait de faire sauter le Dôme du Rocher.

L'autre, dirigée par Menachem Livni, avait pour objectif de punir les Arabes et venger ainsi la mort de juifs (Don-Yehiya, 1994, p. 278-279). Cette dernière faction se mit en évidence au début des années 80 par des attaques contre les maires de villes palestiniennes de Naplouse ou Ramallah.

Alors que ces attaques avaient eu un certain écho à l'époque, la découverte du complot orchestré par le mouvement clandestin pour faire sauter le Dôme du Rocher (appelé aussi "l'abomination" par les extrémistes juifs) provoqua un choc lors de sa découverte en 1984 et une vague de protestations au sein du camp nationaliste.

2. Sionisme et messianisme

Les membres du mouvement clandestin étaient habités par de profondes convictions messianiques: la victoire éclatante remportée par Israël lors de la Guerre de Six Jours était considérée comme le signe divin d'une rédemption prochaine. Se fondant sur les écrits des rabbins Kook père et fils (Abraham Itzhak Hacohen Kook, premier rabbin en chef des implantations juives en Israël et son fils Zvi Yehuda Kook), Etzion et Yeshua Ben Shoshan (autre membre fondateur du mouvement) voyaient dans le sionisme séculaire un mouvement saint "dont l'émergence annonçait le début de la rédemption venue du ciel" (Sprinzak, 1993, p.470).

Contrairement aux mouvements fondamentalistes anti-sionistes pour qui le sionisme "n'est que la parodie sacrilège d'une rédemption qui ne saurait venir que de Dieu" (Mayer, 2001, p.33), les extrémistes nationalistes et ses branches dissidentes comme le mouvement clandestin considèrent que le "sionisme occupe une fonction dans le plan messianique et qu'il est donc vital et sacré. Il y a une mission juive que seul le sionisme peut remplir. Mais une fois qu'il aura réalisé son destin et qu'il se sera épuisé lui-même et son sécularisme, sa religiosité latente fera son apparition" (Aran, 1991, p.276).

En d'autres termes, le nationalisme n'est qu'une étape sur la route qui mènera à la rédemption.

Dans une perspective de rédemption, la rétrocession de territoires à l'Egypte constituait donc un pas en arrière. Etzion et Ben Shoshan y voyaient le signe divin qu'un affront avait été commis:

"Littéralement messianiques, les deux [Etzion et Ben Shoshan] se convainquirent que le pas en arrière de Camp David devait avoir des causes plus profondes que la faiblesse de Begin. Il aurait pu s'agir d'un signal direct venu du ciel indiquant qu'un affront majeur avait été commis, une erreur responsable de ce désastre politique. Seul un acte majeur de désacralisation pouvait expliquer l'amplitude du désastre: la présence, sanctionnée par le gouvernement israélien "d'infidèles" et de leur temple sur le Mont du Temple, le site juif le plus saint, l'endroit où avait été bâtis le premier et le second temple et où serait bâti le (futur) troisième temple." (Sprinzak, 1989, p.176)

Contrairement à leurs maîtres à penser, Zvi Yehuda Kook et Zvi Tau (considéré par certains comme le fils spirituel de Zvi Ehuda Kook) qui, voyant le soutien du peuple israélien au plan de paix de Begin voulaient cesser leurs activités (Don-Yehiya, 1994, p.277), Etzion et Ben Shoshan décidèrent de monter une opération pour détruire le Dôme du Rocher. Cependant l'opération n'eut pas lieu: aucun rabbin n'avait accepté de donner son accord (Sprinzak, 1986).

3. Pourquoi faire sauter le Dôme du Rocher?

Les deux extrémistes agissaient en pensant que Dieu les avait punis pour ce qu'ils considéraient comme un affront: la construction du Dôme du Rocher sur le Saint des Saints juifs. On trouve une explication alternative - et plus récente - aux efforts des extrémistes juifs pour faire sauter le Dôme du Rocher dans une interview du rabbin Yisrael Ariel, un ancien membre du "Mouvement pour stopper le retrait du Sinaï" et un des plus ardents défenseurs du mouvement clandestin juif:

"Aujourd'hui nous devons nous demander: pourquoi Dieu nous a-t-il fait cela [Ariel parle ici du plan de désengagement d'Ariel Sharon de la bande de Gaza]? Pourquoi après deux décennies, sommes-nous à nouveau confrontés à une crise de ce genre? (...) Je ne dirai que ceci: lorsque le Créateur, le Saint, ne peut placer sa shekhina ("présence divine") nulle part, pourquoi devrions-nous nous reposer? Lorsque les années passent et qu'aucune action adéquate n'est entreprise, les plaies se déchaînent. À l'époque de David, plus de 70'000 personnes payèrent de leur vie le fait que le tabernacle ne soit pas déplacé à Jérusalem - alors que voulons-nous aujourd'hui? Nous qui n'avons fait aucun sacrifice, la colère divine ne devrait-elle pas s'abattre sur nous? Le Saint veut que nous commencions et il continuera. Donc commençons!" (Haaretz,31.12.2004)

On peut donc distinguer différents objectifs poursuivis par les extrémistes voulant faire sauter le Dôme du Rocher:

a) apaiser le courroux divin provoqué par la désacralisation du lieu où devrait être reconstruit son temple;

b) hâter la reconstruction du troisième temple sur le Mont du Temple .

Outre ces deux objectifs on peut également encore distinguer entre un objectif purement politique - torpiller définitivement le processus politique entre Israël, les Palestiniens et les autres pays arabes - et un autre objectif religieux: le Mont du Temple étant une source d'énergie et de vitalité, il doit être détruit pour enlever leurs forces aux arabes. Cette thématique est reprise dans les écrits du rabbin cabaliste Yeshua Ben Sasson :

"Cette conception qui voit le Mont du Temple comme une source de vitalité et de force qui affecte la situation dans laquelle se trouvent les habitants d'Israël est partagée - pour le meilleur et pour le pire - par la plupart des activistes du Mont du Temple. Il y a 25 ans, cette croyance amena le rabbin Yeshua Ben Sasson à identifier le Mont du Temple comme la fontaine d'où les ennemis d'Israël tiraient leur vitalité et leur force." (Haaretz, 31.12.2004)

Dans les conceptions messianiques, l'approche du rédempteur est précédée d'une "série de cataclysmes si profonds et si uniques qu'ils semblent dissoudre les lois de la nature et de la mortalité" (Rapoport 88, p.208).

Cette période est donc considérée comme une période de grands maux et de grands malheurs. Dans cette perspective, un terroriste pourrait - en présence d'événements dissonants par rapport à la prophétie - tenter de provoquer lui-même ces grands maux. La destruction du Dôme du Rocher et ses conséquences politiques au niveau mondial pourrait remplir cette fonction.

4. Trois scénarios pour l'avenir

Le messianisme constitue un des traits essentiels de la doctrine du Gush Emunim. Pour ses membres, les événements qu'ont été la création de l'Etat d'Israël en 1948 et la victoire quasi-miraculeuse et fulgurante de 1967 constituent des signes de la rédemption prochaine du peuple juif. Pour les adeptes de cette doctrine, Dieu s'est à nouveau manifesté, démontrant qu'il n'avait pas abandonné ses enfants et qu'il était prêt à les soutenir.

Les événements qui ont suivi devaient cependant contredire cette doctrine: la victoire à la Pyrrhus de 1973, les accords de Camp David de 1978 et les accords d'Oslo en 1993.

Dans ce genre de situations de dissonance entre doctrine messianique et disconfirmation effective sur le terrain, trois scénarios sont possibles:

1) un affaiblissement des mouvements religieux par l'abandon de ses membres de la doctrine messianique et par une démission du mouvement à titre individuel;

2) la recherche d'un prétexte biblique pour expliquer les revers et l'adoption d'une attitude passive ;

3) une hyperactivité religieuse qui pourrait culminer dans des actes de terrorisme suicidaire (Sprinzak, 1998, p.122-123)

5. Hyperactivité religieuse: malédictions et complots

Le plan de désengagement du Premier Ministre Ariel Sharon marque une étape supplémentaire dans la succession des événements dissonants vis-à-vis de la doctrine messianique. Depuis l'annonce du plan, on a observé en Israël une recrudescence de l'activité religieuse: on peut signaler d'une part la répétition d'une malédiction cabalistique proférée à l'encontre de la personne considérée comme l'obstacle au plan de rédemption et d'autre part la découverte de complots visant à détruire le Mont du Rocher.

À la veille de l'assassinat d'Ythzak Rabin en 1995, un groupe de rabbins - qui le considéraient comme un ennemi du peuple juif pour avoir cédé des terres aux Palestiniens - avait prononcé à son encontre une malédiction cabaliste appelée pulsa denura ("les lanières de feu").

Cette malédiction - considérée comme l'une plus terribles de la cabale - condamnait sa victime à périr dans les 30 jours qui suivaient (les sources diffèrent ici: pour d'autres sources, le délai donné à la victime serait d'une année) (Stern, 2003, p.96; Haaretz, 4.05.2005). 31 jours plus tard, Rabin était mort.

On a pu observer que, après l'annonce du plan de désengagement, Ariel Sharon avait été menacé - comme l'avait été Ythzak Rabin - de la pulsa denura. Ainsi Yosef Dayan, un des rabbins responsables de la malédiction contre Rabin déclarait:

"Si des rabbins disent qu'une "pulsa denura" doit être organisée, je suis prêt à le faire immédiatement (...) Il y a des gens qui veulent Sharon mort... je fais partie de ceux-là. M'est-il interdit de combattre?" (AP 15.09.2004; Newsweek 4.10.2004)

Comme l'ont montré les événements de ces dernières semaines, le prochain retrait de la bande de Gaza a également re-activé et stimulé des plans pour faire sauter le Dôme du Rocher.

Ainsi, le 17 mai 2005, le quotidien "Haaretz"(17.05.2005) signalait que cinq juifs, associés à un complot pour faire exploser le Dôme du Rocher avec une roquette anti-char, avaient été arrêtés ("Voice of America", 17.05.05). Le quotidien révélait également la découverte par les autorités d'un second complot. Les terroristes auraient lancé des grenades après avoir tiré leur roquette et se seraient suicidés.

6. En Conclusion

En guise de conclusion, il faut souligner que tous les religieux juifs ne participent pas du messianisme typique du Gush Emunim et même au sein du mouvement, seule une très faible minorité est prête à franchir la ligne de la non-violence, comme les protagonistes du mouvement clandestin juif dans les années 1980.

Jusqu'au retrait définitif en septembre de la bande de Gaza, les services de sécurité intérieure israéliens auront fort à faire pour déjouer les complots de cette minorité visant à s'attaquer à l'un des monuments les plus saints de l'Islam, le Dôme du Rocher. Comme nous avons essayé de le démontrer ici en faisant un bref historique du mouvement clandestin juif, les projets de destruction du Dôme du Rocher et l'hyperactivité religieuse sont réapparus systématiquement depuis les premières concessions de l'Etat d'Israël aux Palestiniens.

Les complots contre le troisième lieu saint de l'Islam et les menaces proférées à l'encontre Premier Ministre Ariel Sharon après l'annonce de son plan de retrait ne constituent donc pas un fait exceptionnel, ni nouveau. Cependant, comme l'a montré l'assassinat d'Ythzak Rabin, les actes d'un individu isolé, imprévisibles pourraient avoir des conséquences dramatiques sur tout le Proche-Orient et sur le monde.


LE « 3ème TEMPLE »!
L’OCCUPATION PRÉPARE JÉRULASEM À LA VENUE DE L’ANTÉCHRIST!


Le temps de l'Antéchrist semble imminent .. Les sionistes sont déterminés, plus que jamais, à reconstruire le 3ème temple…

Des sources révèlent que l’occupation est en pleins préparatifs pour la venue de l'Antéchrist ! Ajoutant que, selon la prophétie d’un rabbin juif du 18ème siècle, cette synagogue sera établie à la date mentionnée sur les ruines de la Mosquée Aqsa!

L’occupation a la forte intention de démolir la Mosquée, mais les conditions actuelles ne sont pas favorables pour le faire, ont noté les sources.

Ces sources ont précisé qu’il y a un accord entre le gouvernement et les partis en Israël pour l’ouverture le 16 mars 2010, de cette synagogue, ainsi qu’une coopération palestinienne de l’autorité de Mahmoud Abbas pour faciliter la cérémonie d’ouverture et empêcher toute initiative islamique pour défendre la Mosquée.

À la lumière des préparatifs israéliens pour réprimer toute initiative de défense de la sainte Mosquée ce 16 mars 2010, l’autorité d’occupation empêche tous les fidèles jérusalémites de moins de 50 ans d’entrer à la Mosquée et a lancé une vaste campagne d’arrestations contre les jeunes palestiniens de la ville sainte.

Pour leur part, les milices d’Abbas ont kidnappé hier jeudi 14 citoyens palestiniens supposés affiliés au Hamas dans les gouvernorats de Tulkarem, Naplouse, Jenin et Qalqiliya.

Le temps de l'Antéchrist semble imminent .. Les sionistes sont déterminés, plus que jamais, à reconstruire le « 3ème Temple »!
Selon les événements en cours, l'Antéchrist est peut-être déjà parmi nous ..

JÉRUSALEM EST L’AXE CENTRAL DE L’HISTOIRE UNIVERSELLE
Al Aqsa en danger, le début de la Fin...


Mathieu 24 verset 15 nous met en garde : « Lorsque l'abomination de la désolation s'établira en lieu et place de la Mosquée du Dôme qui aura été détruite, nous nous trouverons à la Fin du Monde »

Or il se trouve que cette semaine, des bulldozers ont entrepris la destruction de deux chambres ainsi qu'une porte de ladite Mosquée

La prophétie s'accomplit .. Les sionistes maçonniques sont entrain de briser le présent lieu de culte pour y bâtir le 3ème Temple où il sera fait vie de cette abomination…

L'Homme, introduira dans un lieu sacré, par la force de l'autorité publique et par son art, une construction qui lui sera propre…

Soyez certains, vous qui lisez mes lignes, que nous appartenons à cette tranche de millénaire qui verra de ses yeux advenir la Fin

Quand donc vous verrez dans le lieu saint l' Abomination de la Désolation, dont le prophète Daniel a parlé.

Là ce sera Le Signe ultime de la fin des temps. Quel est le lieu Saint ?

Il s'agit du sanctuaire le plus sacré au monde, où était placé l' Arche d' Alliance, avec les Tables des Dix Commandements de Moïse, dans l' Ancien Temple de Jérusalem, à l'époque du roi Salomon...

Or nous entendons de plus en plus de bruits sur Jérusalem, et sur l'intention de juifs Orthodoxe de reconstruire le Temple de Jérusalem à l'identique du roi Salomon, sur l'Esplanade des Mosquées...

Si le Temple de Salomon est construit à l'identique cela signifie qu'il y aura édification de ce Lieu Saint... Quand la reconstruction sera opérée, on y déposera le fameux symbole religieux pour lequel le Christ est mort il y a 2000 ans, à savoir l'Abomination de la Désolation...

Alors ce sera vraiment la fin de cet Ancien Monde et le début du Nouveau. Jérusalem est la cité Sainte. C'est là que débute l'histoire de l'humanité à travers l'Ancien Testament et le Nouveau Testament et c'est que l' histoire de l'humanité prendra fin.

Jérusalem est l'Axe central de l'Histoire du Monde...
L'Antéchrist y établira son empire de domination sur le Monde…

RESTRICTION D’ACCÈS AU DÔME DU ROCHER

- Le dôme

Son accès est interdit aux non-musulmans alors que jusqu'en 1998, il leur était autorisé s'ils étaient munis d'un billet d'entrée.

Le 12 mai 2009, Benoît XVI se rend au "Dôme du Rocher", devenant ainsi le premier pape à y pénétrer.

Depuis ces dernières années, Israël autorise l'accès au Dôme du Rocher uniquement aux hommes et aux femmes mariés, respectivement âgés d'au moins 50 et 45 ans.

- L'esplanade

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, l'accès à la zone était également interdit aux non-musulmans. À partir de 1967, ceux-ci se sont vu accorder un droit d'accès restreint, mais les prières non musulmanes restent interdites sur le Mont du Temple.

En 2000, la visite considérée comme provocatrice du Premier Ministre israélien Ariel Sharon au Mont du Temple déclencha la Seconde Intifada. Cet évènement entraîna le retour de l'interdiction d'accès aux non-musulmans.

En 2006, la zone fut rouverte aux visiteurs non musulmans, sauf le vendredi et pendant les jours fériés pour les musulmans.

En 2009, la zone est toujours ouverte aux non musulmans, mais l'accès aux mosquées ne leur est pas permis.

Le 28 janvier 2011, le Dôme du Rocher est survolé par une curieuse sphère lumineuse