Affichage des articles dont le libellé est exploitation. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est exploitation. Afficher tous les articles

vendredi 15 mai 2015

LES ÉTATS-UNIS TOUCHÉ GRAVEMENT PAR LA GRIPPE AVIAIRE !


USA: Le Nebraska devient le quatrième Etat américain à déclarer l'urgence à la grippe aviaire. Déjà plus de 33 millions de volaille ont été tués dans 16 États américains!


Le gouverneur du Nebraska, Pete Ricketts, a déclaré l'état d'urgence jeudi afin d'aider à combattre la propagation de la grippe aviaire dans l'état. 

Les mesures prises par Ricketts fait du Nebraska le quatrième État américain à déclarer une urgence contre le virus qui se propage actuellement rapidement aux états Unis. 

La décision a été prise après que les responsables agricoles fédéraux aient confirmé un deuxième site positif à la présence du virus dans ses élevages. 

La décision du Nebraska suit les actions antérieures prises par les gouverneurs dans les États les plus durement touchés, l'Iowa, le Minnesota et le Wisconsin. Le virus a déjà conduit à l'abattage de plus de 33 millions de têtes de volaille dans 16 États des USA. 

La flambée d'influenza aviaire qui frappe le Nebraska fait de lui le 16e État à signaler des cas dans ses elevages. 

Les deux fermes touchées au Nebraska sont en quarantaine. 

Reuters a rapporté que l'industrie de la volaille et des oeufs américaines est touchée depuis des mois par la plus grande épidémie jamais enregistrée dans le pays. L'épidémie est actuellemnt plutôt concentrée dans les États de l'Ouest. 

Lundi dernier, le virus a été détecté dans un élevage dans l' Indiana.

© Nature Alerte / Reuters

jeudi 26 mars 2015

PSYCHOLOGIE : COMMENT L'ARGENT INFLUENCE NOTRE COMPORTEMENT


Le terme "affluenza" est un néologisme américain formé de la contraction des mots ‘affluence’ et ‘influenza’, et défini comme: "Une douloureuse maladie contagieuse, transmise par la société et dont les signes sont un sentiment de remplissage, de dette, d’anxiété et de dégoût résultant de l'idéologie du ‘toujours-plus’." Or, il est souvent dénié, considéré comme un mot creux à la mode, créé pour exprimer notre dédain culturel pour le consumérisme. Bien que souvent utilisé pour plaisanter, ce terme recouvre pourtant peut-être plus de vérité que beaucoup ne voudraient le penser. 

L’affluenza a ainsi été utilisée récemment comme argument de défense lors du procès très médiatisé d’un jeune Texan de 16 ans, conduisant sous l’emprise de l’alcool. Ce dernier a en effet soutenu que la richesse de sa famille devait le dégager de la responsabilité d’avoir causé la mort de quatre personnes. Le jeune s’en est sorti avec dix ans de mise à l'épreuve et une thérapie (payée par sa famille), ce qui a provoqué la colère de nombreuses personnes considérant que les juges s’étaient montrés trop cléments.

Le psychologue G. Dick Miller, appelé à la barre en tant qu’expert par la défense, a argumenté que l’adolescent souffrait d’affluenza, ce qui aurait pu l’empêcher de réaliser pleinement les conséquences de ses actes.

"J’aurais souhaité ne jamais avoir utilisé ce terme", a déclaré par la suite Miller sur CNN : "Tout le monde semble n’avoir retenu que ça."

Que l’affluenza soit réelle ou imaginaire, l’argent change vraiment tout, comme le dit la chanson comme le dit la chanson - et les gens appartenant aux classes supérieures ont tendance à se considérer bien différemment des autres.

La richesse (et sa quête) a été associée à un comportement immoral, et pas seulement dans des films comme Le Loup de Wall Street. Les psychologues qui ont étudié l’impact de la richesse et de l’inégalité sur le comportement humain ont constaté que l’argent peut exercer une grande influence sur nos pensées et nos actes sans qu’on en ait forcément conscience, et indépendamment de notre situation économique. Bien que la richesse soit quelque chose de subjectif, la plupart des études actuelles mesurent la richesse à l’échelle des revenus, du statut du travail ou d’autres facteurs socio-économiques, comme la réussite des études et la richesse intergénérationnelle.

Voici 7 choses à savoir sur la psychologie de l’argent et de la richesse :

Plus d’argent, moins d’empathie ? 


Plusieurs études ont montré que la richesse peut rentrer en conflit avec l’empathie et la compassion. Des recherches publiées par le journal Psychological Science ont également constaté que les personnes moins aisées déchiffraient mieux les expressions faciales d’autrui –signe majeur d’empathie– que les plus riches.

"On constate surtout que les classes défavorisées ont tendance à manifester plus d’empathie, et les classes supérieures, moins", a indiqué au Time Michael Kraus, co-auteur de l’étude. "L’environnement des classes populaires est très différent de celui des classes supérieures. Les individus issus de milieux défavorisés doivent faire face régulièrement à un certain nombre de faiblesses et de menaces sociales. Or, vous devez vraiment dépendre des autres pour qu’ils vous informent si une menace sociale ou une opportunité va survenir, ce qui vous rend plus perceptible aux émotions."

Si manquer de ressources crée une plus grande intelligence émotionnelle, avoir plus de moyens peut être l’unique source d’un mauvais comportement. Une étude de l’université de Berkeley a ainsi conclu que même de l’argent fictif peut pousser les gens à agir avec moins de considération pour les autres. Les chercheurs ont ainsi noté que lorsque deux étudiants jouent au Monopoly -l’un recevant au départ bien plus d’argent que le second- le joueur le plus riche manifeste d’abord de la gêne. Mais il se met à jouer ensuite plus agressivement, occupant davantage le terrain, et finit même par se moquer du joueur plus pauvre.

La richesse peut obscurcir le jugement moral


Il n’est pas surprenant d’apprendre que dans ce monde post-2008, la richesse peut provoquer chez quelqu’un le sentiment que tout lui est dû. Une étude de Berkeley a ainsi constaté qu’à San Francisco – où selon la loi, les voitures doivent s’arrêter devant les passages piétons pour laisser passer les gens – les conducteurs de voitures de luxe s’arrêtaient quatre fois moins que ceux conduisant des voitures moins chères. Ils étaient également plus enclins à couper la route aux autres conducteurs.

Une autre étude a suggéré que le simple fait de penser à l’argent peut conduire à un comportement immoral. Des chercheurs d’Harvard et de l’université d’Utah ont établi que les participants à l’étude avaient plus tendance à mentir ou à se comporter de façon immorale après avoir entendu des mots en rapport avec l’argent.

"Même quand on est bien intentionné, même quand on pense qu’on sait reconnaître le bien du mal, il existe des facteurs qui influencent nos décisions et nos comportements dont on n’a pas conscience", a expliqué à MarketWatch Kristin Smith-Crowe, professeur en management et l’une des auteurs de l’étude. 

La richesse est associée à l’addiction. 


Si l’argent en lui-même ne provoque pas d’addiction ou de dépendance (à l’alcool, la drogue, les médicaments…), la richesse a été associée à un risque plus élevé de problèmes d’addiction. Un certain nombre d’études ont constaté que les enfants riches sont plus susceptibles d’avoir des problèmes de dépendance, possiblement en raison de la forte pression exercée par leurs parents pour qu’ils réussissent, et du fait de leur isolement. Les recherches ont aussi montré que les enfants ayant des parents riches ne sont pas forcément exempts de souci d’adaptation; en fait, des études ont constaté que les lycéens des milieux privilégiés fournissaient plus d’exemples d’inadaptation que les étudiants issus des quartiers défavorisés. Les chercheurs ont découvert que ces enfants semblaient encore plus enclins à intérioriser leurs problèmes, ce qui a été associé au problème de dépendance.

Et il ne s’agit pas que des adolescents : même à l’âge adulte, les riches consomment 27 % de plus d’alcool que les pauvres.

L’argent lui-même peut devenir addictif. 


La quête de la richesse en elle-même peut aussi devenir une obsession. Comme l’explique le psychologue Dr Tian Dayton, on considère souvent le besoin compulsif d’avoir de l’argent comme appartenant à un genre d’addictions répertoriées comme les « addictions ou dépendances comportementales », qui sont à distinguer de la toxicomanie.

Actuellement, l’idée de dépendance comportementale est largement acceptée. C’est une dépendance qui implique une relation compulsive et/ou incontrôlable avec certains comportements tels le jeu, le sexe, l’alimentation, et même… l’argent. Dans ce type d’addiction comportementale, se produit un changement neuronal semblable aux effets de l’alcool ou des drogues sur l’humeur. Quand ce type de dépendance s’exerce sur certaines activités comme regarder de la pornographie, avoir une alimentation compulsive ou un rapport obsessionnel à l’argent, cela peut déclencher la production d’hormones comme la dopamine, qui provoquent une sensation de planer similaire à la réaction chimique provoquée par la drogue. Une personne dépendante de ce genre de comportement a appris inconsciemment à manipuler l’équilibre chimique de son propre cerveau.

Bien qu’une addiction comportementale diffère d’une addiction physique, elle implique bien un comportement compulsif – en ce cas, une dépendance à la sensation positive provoquée par le fait d’avoir de l’argent ou des biens – qui peut avoir des conséquences négatives sur le bien-être de l’individu. L’addiction au fait de dépenser de l’argent – connue parfois sous le nom d’achat compulsif – est un autre genre plus répandu de dépendance comportementale associée à l’argent.

Les enfants riches peuvent être plus perturbés 


Les enfants grandissant dans des familles riches peuvent sembler tout avoir, mais tout avoir coûte parfois très cher. Les enfants plus riches ont tendance à être davantage perturbés que les enfants plus défavorisés et présentent un risque élevé d’anxiété, de dépression, de toxicomanie, de troubles alimentaires, de tricherie et de vol. Des études ont également constaté une forte proportion de ‘binge-drinking’ et de consommation de marijuana chez les enfants issus de famille blanche biparentale, ayant de hauts revenus.

"Dans des communautés en pleine ascension sociale, les enfants subissent souvent une certaine pression pour exceller dans les études et les activités extrascolaires, afin de maximiser leurs perspectives d’études à long terme. Ce phénomène peut engendrer un stress élevé", écrit la psychologue Suniya Luthar dans son article "The Culture Of Affluence." "De même, sur un plan émotionnel, l’isolation dérive souvent de l’érosion du temps familial du fait des obligations des carrières de leurs parents aisés et des nombreuses activités extrascolaires des enfants." 

On a tendance à percevoir la richesse comme « le Mal ». 


De l’autre côté de la balance, les individus ayant de plus bas revenus ont tendance à juger et à faire des généralités sur ceux qui sont plus riches qu’eux, jugeant souvent les riches comme « indifférents ». Il est cependant vrai que les pauvres doivent lutter contre leurs propres stéréotypes sociaux.

Selon le magazine Scientific American, les gens riches provoquent souvent envie et méfiance, jusqu’au point où l’on prend plaisir à les voir en difficulté. Une étude de l’université de Pennsylvanie a ainsi démontré que la plupart des gens ont tendance à associer la perception de profits avec une nuisance sociale. Quand on a demandé aux participants d’évaluer différentes entreprises et industries (certaines réelles, d’autres hypothétiques), aussi bien les gens de gauche que de droite ont catalogué les institutions faisant plus de profits comme nuisibles à tous les niveaux, indépendamment des actions réelles de l’entreprise ou de l’industrie en question.

L’argent ne fait pas le bonheur (et n’achète pas l’amour)


Dans notre quête du succès (car, après tout, qui ne voudrait pas réussir ?), on a tendance à chercher l’argent et le pouvoir, ce qui peut interférer avec ce qui compte vraiment : le bonheur et l’amour.

Il n’existe pas de corrélation directe entre revenus et bonheur. Une fois atteint un certain niveau de revenus pouvant subvenir à nos besoins élémentaires et soulager la pression (certains disent environ 37.000 euros par an, d’autres 55.000), la richesse ne fait plus vraiment la différence au niveau du bien-être et du bonheur. Elle a même plutôt des effets négatifs sur le bien-être. Les gens extrêmement riches souffrent plus de dépression. Certaines données suggèrent que ce n’est pas l’argent en lui-même qui conduirait à l’insatisfaction, mais l’effort constant pour en acquérir. Les valeurs matérialistes ont même été associées à une satisfaction relationnelle plus faible.

Il y a cependant une bonne raison de se réjouir: plus d’Américains commencent à regarder au-delà de l’argent et du statut social quand il s’agit de définir la réussite dans la vie. Selon une étude de 2013 de LifeTwist, seul un quart des Américains croient encore que c’est la fortune qui détermine le succès.

Source : Le HuffPost | Par Carolyn Gregoire

samedi 7 février 2015

DES OPPOSANTS AMÉRICAINS AUX PROJETS DES SABLES BITUMINEUX SONT VISITÉS PAR LE "FBI" !


Des opposants américains aux sables bitumineux reçoivent des visites du FBI...

Des opposants au pétrole issu des sables bitumineux ont été contactés par des enquêteurs du FBI dans plusieurs États américains après avoir participé à des manifestations qui ont retardé l'acheminement d'équipement lourd destiné à l'industrie pétrolière canadienne.

Des visiteurs inattendus tentent d'entrer en contact avec des militants contre le pétrole aux États-Unis - ils cognent à leur porte, les appellent, leur envoient des messages texte et contactent des membres de leur famille. Ces visiteurs sont des agents du FBI, la police fédérale américaine.

Des opposants au pétrole issu des sables bitumineux ont été contactés par des enquêteurs du FBI dans plusieurs États, après avoir participé à des manifestations qui ont retardé l'acheminement d'équipement lourd destiné à l'industrie pétrolière canadienne.


Un avocat qui travaille avec ces manifestants dit être personnellement au courant que des dizaines de personnes ont ainsi été contactés dans le nord-ouest des États-Unis, et estime que leur nombre est probablement beaucoup plus élevé.

Selon Larry Hildes, ces visites inattendues se sont produites au cours des derniers mois dans l'État de Washington, en Oregon et dans l'Idaho.

Les enquêteurs semblent s'intéresser aux actions liées aux sables bitumineux et à l'oléoduc Keystone XL. Chaque fois, les visiteurs répètent le même discours, indique-t-il: il ne s'agit pas d'enquêtes criminelles, les militants ne sont pas accusés de quoi que ce soit, mais les enquêteurs veulent en savoir plus sur leur mouvement.


M. Hildes conseille aux militants de ne rien dire, et la plupart ont suivi ses recommandations. Ce manque de communication fait en sorte qu'il est difficile de comprendre exactement ce que cherche le FBI.

Les activités des opposants aux sables bitumineux sont-elles au centre d'une enquête du FBI, ou s'agit-il simplement d'une coïncidence? La police fédérale américaine ne le dit pas. Elle indique simplement qu'elle enquête sur des crimes potentiels, et non sur les mouvements politiques.

«Le FBI a l'autorité de mener une enquête quand elle a des motifs raisonnables de croire qu'un individu est engagé dans des activités criminelles ou planifie de le faire, a déclaré une porte-parole de l'agence, Ayn Dietrich. Cette autorité concerne les activités illégales, et non les opinions politiques d'un individu.»

Mais pour les militants, l'opposition aux sables bitumineux semble être le dénominateur commun des personnes contactées par le FBI.

Le gouvernement canadien assure qu'il n'est aucunement impliqué dans ces efforts du FBI. Un porte-parole a indiqué être au courant des manifestations pour empêcher l'acheminement d'équipement lourd à l'industrie pétrolière canadienne, mais a affirmé n'en avoir jamais discuté avec les agences américaines chargées de l'application de la loi.

Herb Goodwin, du mouvement Wild Idaho Rising Tide, est de ceux qui ont reçu une visite du FBI et de la police de Bellingham, dans l'État de Washington, mais il n'a pas l'intention d'arrêter de participer aux manifestations. Il fait partie d'un groupe de quelque 100 000 personnes qui ont signé un engagement de désobéissance civile si l'administration Obama venait à approuver le projet d'oléoduc Keystone XL.

Pour lui, il s'agit en quelque sorte d'une «mission» pour contrecarrer l'exploitation des sables bitumineux au Canada et dans la formation de Bakken, aux États-Unis.

«Si nous n'arrêtons pas ces choses, nous ne pourrons jamais faire la transition vers d'autres sources d'énergie qui ne polluent pas l'atmosphère», a-t-il dit.

vendredi 5 décembre 2014

LE CAUCHEMAR DE LA CONSOMMATION = RÉVEILLEZ-VOUS !


N’avez-vous jamais ressentis l’horreur, comme si nous vivions un cauchemar? Un cauchemar horrible d’exploitation, de consommation, de dépendances, de destruction ?!!!

Aujourd'hui, nous vivons à une folle époque de surconsommation, mais très peu de gens savent comment les produits que nous consommons arrivent jusqu’à nous… 

En conséquence, nous sommes devenus déconnectés des réalités, de la nature, de la Terre, de l’origine de notre nourriture et de tous nos biens, et veillant à notre santé, pourvoyant la richesse et source de tous les bonheurs!

Le sympathique clip "Wake Up Call: End the Nightmare of Consumption", nous invite à ouvrir les yeux, et à nous conscientiser d’avantage, au sujet de notre monde mené par les corporations et le commerce… Un bref aperçu des coûts réels, et des répercussions réelles, qui se cachent derrière certains de nos biens les plus précieux – entre autre, de nos gadgets électroniques. En vérité, les bidules de l’ère des nouvelles technologies seraient-ils des cadeaux empoisonnés?

"Wake Up Call" relie les points entre les étapes d'extraction, de production, la consommation et l'élimination... Cette court-métrage révèle que, bien que nos gadgets nous paraissent serviables et élégants, leur apparence est bien souvent trompeuse.

Ce nouveau court-métrage a été réalisé par Steve Cutts, pour la Fondation Gaia (www.gaiafoundation.org)

mardi 16 septembre 2014

LA FACE CACHÉE DU PIPELINE DE TRANS-CANADA


Il est gros. Très gros...

En fait, le pipeline Énergie Est de la compagnie TransCanada serait le plus grand jamais construit en Amérique du Nord s’il voyait le jour. Une toute nouvelle vidéo produite par le Conseil des Canadiens et Équiterre expose les principales controverses entourant ce projet.

Saviez-vous, par exemple, que ce pipeline traverserait plus de 900 cours d'eau, y compris les sources d'eau potable de millions de Canadiens? Et qu’il entraînerait une augmentation de la production des sables bitumineux de 40 %? La "Face cachée d’Énergie Est" répond à vos questions en 4 minutes. N’hésitez pas à partager pour révéler l'autre côté de la médaille!


Pour en savoir plus, consultez : www.equiterre.org/sablesbitumineux

lundi 18 mars 2013

LA QUESTE DE L’OR NOIR : LE SECRET DES 7 SOEURS

« Le Secret des Sept Sœurs »


Les 7 sœurs, ce sont les sept compagnies pétrolières dont les dirigeants se sont partagé le monde, au cours d'une chasse au coq de bruyère, en 1928. Une partie de chasse dont les conséquences secouent encore la planète...


C'est cette "véritable et inavouable histoire du pétrole" que raconte le réalisateur Frédéric Tonolli dans un documentaire de 210 minutes en quatre parties, produit par Sunset Presse, pour France 5, depuis l'été 2009. Un projet très ambitieux, mêlant archives, reconstitutions, entretiens chocs et "road movie pétrolier dans un monde de brut".


1 : TEMPÊTES ET FORTUNES DU DÉSERT

Dès le début du siècle et, plus encore après la Seconde Guerre mondiale, les grandes puissances occidentales nouent des relations étroites avec les états pétroliers afin d'assurer aux sept soeurs la mainmise sur les gisements du Moyen-Orient.

Lassés de voir leurs états spoliés, certaines voix s'élèvent contre cette exploitation, comme celle, avortée, du premier ministre iranien Mossadegh en 1951. En 1960, les états producteurs de pétrole s'unissent et créent l'OPEP. L'influence des sept sœurs est donc menacée.

C'est paradoxalement le choc pétrolier de 1973 qui leur permet de rebondir. Néanmoins, le contrôle de cette région du monde reste capital, comme l'ont prouvé récemment les conflits irakiens de 1991 et 2003. 


2 : SAFARI DANS L’ELDORADO 

Le Moyen-Orient n'a pas constitué l'unique source de pétrole pour le monde occidental. Les "sept sœurs" se sont mises en quête de nouveaux gisements et l'Afrique est devenue leur nouveau terrain de jeu.

Dès les années 1930, la présence de pétrole dans le Sahara est suspectée... Lors de sa campagne victorieuse de 1942, le maréchal Leclerc laisse des garnisons dans le Sud algérien et en Libye afin de poser les jalons d'une future exploitation. 

Le pétrole est en effet bien là et l'exploitation intensive est lancée par les "sept sœurs" mais, rapidement, des difficultés apparaissent...


3 : LA DANSE DE L’OURS 

Les gisements du Caucase et de Sibérie ont assuré la puissance de l'Union soviétique. Néanmoins, dès 1983, les Saoudiens, alliés des Américains, inondent le marché de barils, faisant ainsi chuter les cours.

Pour les Russes, qui vont aussi perdre le Caucase avec la chute du bloc communiste, l'impact économique est violent. N'ayant pas les moyens de rénover les installations pétrolières, Boris Eltsine décide de les privatiser.

C'est la naissance d'une génération d'oligarques qui va devenir puissante, trop puissante. Son successeur, Vladimir Poutine, va user de stratagèmes pour reprendre la main...


4 : LE TEMPS DES MENSONGES

Les États-Unis contrôlant une grande partie du pétrole du Moyen-Orient, sa rivale, la Chine se tourne vers de nouveaux partenaires.

L'Asie et l'Afrique noire font partie de ses fournisseurs. C'est également le cas du Venezuela d'Hugo Chavez toujours au pouvoir malgré le coup d'état de 2002 appuyé par les sept sœurs.

Exaspérés de ne rien voir des retombées économiques du pétrole, les peuples tunisien, égyptien et libyen finissent par se révolter et renversent leurs dirigeants.

Contraintes de se tourner vers de nouvelles solutions, les compagnies historiques repoussent toujours plus loin les limites...



vendredi 22 février 2013

LA MALÉDICTION DU GAZ DE SCHISTE

Zamosc, en Pologne orientale : au hasard d'un tournage dans cette région rurale, Lech Kowalski rencontre en 2009 des paysans sur les terres desquels de grandes firmes américaines ont commencé à prospecter pour extraire du gaz de schiste. Fissures dans les murs des fermes, pollution des eaux, bulldozers investissant des champs à quelques dizaines de mètres des habitations... Les villageois sont inquiets. Or cette situation locale n'a rien d'anecdotique et témoigne d'un phénomène qui menace aujourd'hui toute la planète. Bradford County, aux États-Unis, est au gaz de schiste ce que l'Arabie Saoudite est au pétrole. Mais on est loin de l'image idyllique d'une "énergie non conventionnelle" propre et d'exploitation aisée que veulent donner les industriels. Dans ce petit comté du nord-est des États-Unis, le réalisateur filme des paysages dévastés et l'épuisement physique et psychologique des habitants...

jeudi 22 novembre 2012

"GASLAND" : VERSION INÉDITE

Nous vous proposons, ici, une version inédite de GASLAND avec l’aimable autorisation de KANIBAL Films Distribution. Cette version de 46 minutes a été réalisée par le Collectif Citoyen Lotois NON aux gaz de schiste afin d’être projetée partout en France lors de débats citoyens.


GASLAND par latelelibre

LE CAUCHEMAR GAZ DE SCHISTE : LA SUITE DE "GASLAND"

La suite de GASLAND, le documentaire choc de Josh Fox sorti en 2010 sur le danger des gaz de schiste. Cette fois-ci, il a mis la main sur des documents prouvant que le problème des fuites est bien connu depuis toujours par l'industrie et qu'ils sont incapable d'y remédier.

vendredi 31 août 2012

UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE

Un extrait du film de Keny Arkana sur la mondialisation, les privatisations à marche forcée, et la marchandisation générale. Un film qui montre à quel point les mêmes politiques sont appliquées dans tous les pays, causant partout les mêmes dégats avec la complicité des gouvernements.


Un autre monde est possible par boreale

jeudi 17 mai 2012

LES ASSASSINS ÉCONOMIQUES...



John Perkins a été ce qu'on appelle aux États-Unis un "assassin économique" (economic hit man). Ces hommes travaillent pour la CIA et la constellation de ses sociétés écrans. Ils sont la première ligne de la machine de domination américaine au service des multinationales. Leur travail consiste à influencer et à corrompre les dirigeants de pays dont les ressources intéressent les Etats-Unis, et surtout à les convaincre de s'endetter pour développer les infrastructures de leur pays en faisant appel à des entreprises américaines, ce qui permet de récupérer intégralement l'argent prêté avant même qu'il ne soit remboursé.

Une fois que le pays est lourdement endetté arrive inévitablement le moment où il ne peut plus rembourser. Il doit alors solliciter de nouveaux emprunts pour rembourser les précédents, et se soumettre en contrepartie à des conditions qui sont toujours les mêmes:

- autoriser l'armée américaine à installer une base
- laisser les multinationales exploiter les richesses du pays à moindre frais
- ouvrir son marché aux produits américains, y compris dans l'agriculture
- réduire les dépenses publiques notamment pour les dépenses sociales, les services de santé et l'éducation
- privatiser les services publics comme l'eau, l'énergie, les transports... 
Il en résulte à chaque fois un appauvrissement et une dégradation des conditions de vie pour les populations, et bien souvent une destruction de l'environnement.

Lorsque des dirigeants soucieux des intérêts de leur peuple refusent de mettre le doigt dans cet engrenage, les "chacals" entrent en jeu. Ce sont les agents qui financent les mouvements d'opposition, développent une agitation politique, organisent les coups d'état, et au besoin les assassinats. Ils sont intervenus en Iran dans les années 1950 pour évincer le président démocratiquement élu Mossadegh (qui avait nationalisé l'industrie pétrolière) et le remplacer par la dictature du Chah. Ou encore au Chili contre Salvadore Alliende. Ou plus récemment avec le coup d'état manqué contre Hugo Chavez en 2002.

Dans le cas où les assassins économiques et les chacals échouent successivement, l'armée US intervient. C'est ce qui s'est passé en Irak et en Afghanistan.

Voici un documentaire sur les assassins économiques, basé sur une interview de John Perkins.



dimanche 13 mai 2012

LA 11ÈME HEURE…


"La 11è heure" est une profonde réflexion sur l'homme et sa relation avec l'environnement, un film qui rejoint "Home" de Yann Arthus Bertrand dans la prise de conscience du parcours de l'humanité.

Pendant des millénaires, l'homme avait pour seule source d'énergie le Soleil. Les végétaux tirent leur énergie du Soleil, et l'homme utilisait ces végétaux pour se nourrir, pour s'habiller ou pour se chauffer. Il utilisait aussi les animaux, nourris eux-mêmes par les végétaux, donc là encore par le Soleil. La quantité maximale d'énergie disponible pour l'humanité était donc déterminée exclusivement par l'énergie reçue du Soleil et transformée par d'autres organismes vivants. Tant que cette limite a existé, la population humaine est toujours restée en dessous de 1 milliard.

Puis, l'homme a découvert le moyen d'utiliser des énormes réserves d'énergie solaire: les carburants fossiles, c'est à dire "l'énergie de millions d'arbres pendant des millions d'années", comme le dit très bien Yann Arthus Bertrand dans "Home". Il y eut d'abord le charbon, puis une énergie encore plus concentrée avec le pétrole et le gaz.

Dès lors, en 150 ans (c'est à dire une fraction de seconde dans l'histoire de la Terre), les moyens de la civilisation humaine ont été décuplés, permettant à l'homme d'améliorer radicalement son confort matériel, de voyager ou de transporter des marchandises facilement d'un bout à l'autre de la planète, d'édifier de gigantesques mégapoles, d'exploiter encore plus de ressources naturelles, de transformer des milliards de tonnes de matières premières en objets matériels, et même d'aller sur le Lune.

Mais cette énergie a aussi donné à l'humanité davantage de puissance destructrice, rendant possible des guerres et une pollution de l'environnement à une échelle inédite.

Enfin, ce pactole énergétique a permis d'augmenter considérablement la production agricole, ce qui a rendu possible l'augmentation exponentielle du nombre d'humains sur la planète.

Toute la société que nous connaissons a été édifiée sur le pétrole. Or le pétrole est en voie d'épuisement, et son utilisation massive est en train de provoquer un réchauffement climatique (bien réel) dont les conséquences seront la disparition de l'humanité (ou son retour à l'âge de pierre) dans le cas d'un emballement probable de ce réchauffement si la température globale augmente de plus de 2°.

Beaucoup de choses concernant le futur sont incertaines. Mais il existe un petit nombre de choses absolument certaines et prévisibles. Et l'une de ces certitudes est que notre modèle de société fondé sur le pétrole est condamné à brève échéance... 


La 11è heure - part 1/5 par syti


La 11è heure - part 2/5 par syti


La 11è heure - part 3/5 par syti


La 11è heure - part 4/5 par syti


La 11è heure - part 5/5 par syti

Source : SytiNet

mardi 8 mai 2012

LES IMPASSES DU SYSTÈME CAPITALISTE …

COMMENT 30 ANS DE LIBÉRALISME ONT DÉTRUIT NOS SOCIÉTÉS?!


La crise actuelle est partie des "subprimes" mais il s'agit en fait d'une crise systémique qui aurait eu lieu de toute façon car elle est l'aboutissement de 30 ans de déséquilibres profonds créés par le libéralisme, ou plus exactement l'ultralibéralisme, cette idéologie fabriquée sur mesure par les élites économiques pour servir leurs intérêts et satisfaire leur avidité sans limite.

Le libéralisme avait déjà été appliqué dans les années 20, avec notamment une dérèglementation du secteur bancaire. Il en a résulté la crise de 1929 et la grande dépression qui a suivi et dont le monde n'est sorti que "grâce" à la guerre.

Suite au désastre qu'il avait engendré, le libéralisme avait été mis au placard, remplacé par le keynésianisme, c'est à dire une intervention régulatrice et stimulatrice des états dans l'économie.

Mais dès la fin de la seconde guerre mondiale, un groupe de personnes inspirées et réunies par Friedrich von Hayek (le pape de l'ultra-libéralisme, en photo ci-contre) ont fondé la "Société du Mont-Pèlerin", un club de réflexion dont le but était de convertir à nouveau les états au libéralisme.

36 personnalités étaient présentes lors de la première conférence le 10 avril 1947, dont Hayek bien sûr, Milton Friedman (prix Nobel d'économie et l'un des principaux théoriciens du libéralisme), Karl Popper, Maurice Allais, et Bertrand de Jouvenel(politicologue et économiste libéral, controversé pour son passé pendant l'occupation et son interview complaisante d'Adolf Hitler en 1936, il est aussi le fondateur du think tank de prospective "Futuribles").

Pour promouvoir l'idéologie libérale et la diffuser dans les cercles dirigeants, les membres de la Société du Mont Pélerin ont fondé une centaine d'autres think tanks et réseaux d'influence, comme la Heritage Foundation, le Cato Institute ou le Manhattan Institute.

Leur stratégie a atteint son but dans les années 80 avec l'arrivée au pouvoir de personnalités politiques entièrement acquises au libéralisme, en particulier Margaret Thatcher et Ronald Reagan.

Dès lors, les états ont progressivement abdiqué de leur pouvoir au bénéfice des multinationales et des banques. Ils ont privatisé et déréglementé massivement l'économie, en faisant disparaitre la quasi totalité des contraintes et des contrôles, laissant se développer les paradis fiscaux afin de faciliter l'évasion fiscale, et permettant aux grandes entreprises et aux plus fortunés d'échapper presque totalement à l'impôt. Les états se sont également désengagés de l'économie, abandonnant toute politique industrielle, cessant de préparer le long-terme, et privatisant tout ce qui pouvait devenir une source de profit pour le secteur privé, détruisant ou abandonnant les services publics.

Parmi les mesures inspirées par le libéralisme, il y eut en particulier la dérégulation du système bancaire aux Etats-Unis où l'administration Clinton avait supprimé le garde-fou mis en place par Roosevelt suite à la crise de 1929 pour interdire aux banques de dépot d'être en même temps des "banques d'investissement", c'est à dire de spéculer en bourse avec l'argent des déposants.

Mais la mesure clé a été la suppression des barrières douanières et du contrôle des changes. C'est ce qui a rendu possible la "mondialisation", c'est à dire la libre circulation des marchandises et des capitaux, permettant aux entreprises de "délocaliser" pour exploiter la main d'oeuvre à bas coût dans les pays du tiers-monde, et augmenter ainsi la concurrence sur un marché du travail désormais mondialisé lui aussi.

Cela a été possible grâce à la complicité des dirigeants de droite et de gauche, du fait de leur liens avec les multinationales et les banques, directement ou à travers les think tanks ou "clubs de réflexion" où se retrouvent l'élite des pouvoirs financiers, économiques, politiques et médiatiques.

Les délocalisations massives qui s'en sont suivi ont provoqué la désindustrialisation des pays occidentaux et un appauvrissement sans précédent de la population ordinaire, au point de faire disparaître les classes moyennes par le chômage, la précarité généralisée et la baisse des salaires réels. Dans le même temps, les délocalisations favorisaient l'essor spectaculaire de la Chine et quelques autres "pays émergents" où se concentraient les délocalisations, bouleversant au passage les équilibres géopolitiques.

Mais pendant qu'une majorité de la population s'est appauvrissait, la minorité bénéficiaire de la mondialisation s'enrichissait, dont une extrême minorité de façon astronomique, ce qui permettait à des statistiques en trompe-l’œil d'afficher une hausse moyenne des revenus de 2% par an.

L'effondrement du pouvoir d'achat des classes moyennes est la véritable cause de la dépression économique actuelle dont la "crise des subprimes" n'a été que le déclencheur.



Une hyper inflation masquée

La baisse des salaires réels est aussi le résultat d'une hyper inflation, elle aussi masquée dans des statistiques officielles dont les produits de référence ne sont pas du tout représentatifs des dépenses ordinaires d'un ménage. Cette hyper inflation résulte de la baisse de la valeur intrinsèque de la monnaie, du fait de la monnaie créée en excès par les banques et les marchés financiers. En transformant les variations boursières en profit, les "investisseurs" créent de la monnaie sans contrepartie en biens nouveaux dans l'économie réelle. C'est ce qui crée l'inflation, car chaque dollar ou chaque euro correspond à une fraction plus petite des biens disponibles. C'est ainsi que se sont envolés les prix du logement, de l'alimentation et de l'énergie (les 3 biens réels les plus essentiels), une hausse amplifiée par la spéculation immobilière et la spéculation boursière sur les matières premières industrielles et agricoles. 

Cette spéculation qui a attisé l'inflation est elle-même le résultat de l'excès d'enrichissement des plus riches. Car ceux qui ont déjà tout placent leurs masses de capitaux en excès sur les marchés financiers et dans l'immobilier, créant des "oscillations destructrices" et des bulles spéculatives qui explosent en faisant à chaque fois des dégâts dans l'économie réelle.


Les causes de la crise financière

Conformément aux commandements de l'idéologie libérale, les états avaient laissé se développer sans aucun contrôle le marché des "produits dérivés", ces titres financiers complexes qui permettent de démultiplier les variations boursières, à la hausse comme à la baisse, grâce à des "effets de levier" cumulés pouvant atteindre 100 (en clair, permettant de jouer 100 millions en bourse avec un capital de seulement 1 million). En seulement 15 ans après leur création au début des anées 1990, les produits dérivés ont pu se développer sans aucun controle, jusqu'à atteindre le montant astronomique de 683.000 milliards de dollars en 2008. A elles toutes seules, les banques Citigroup et Bank of America détiennent chacune 17.500 milliards en produits dérivés, dont une part importante a perdu toute valeur mais reste inscrite dans les bilans à la valeur d'achat, dissimulant ainsi des pertes abyssales.

Ce sont les effets de levier des produits dérivés qui expliquent comment les banques ont pu perdre des dizaines de milliards au point de se retrouver en faillite.

Parmi ces produits dérivés, il y avait les fameux "subprimes", des emprunts immobiliers titrisés qui transféraient des banques vers les acheteurs de titres le risque de non remboursement. De plus, la collusion entre les banques et les agences de notation chargées d'évaluer les risques a conduit à leur sous-estimation délibérée.


La phase finale de la crise financière

Les banques et les assurances ont joué au casino boursier des sommes colossales qu'elles ne possédaient pas, et elles ont perdu.

Dans un premier temps, les pertes ont été transférées aux états, selon le principe du libéralisme qui consiste à privatiser les bénéfices et nationaliser les pertes. 

Les états ne disposant pas réellement de l'argent qu'ils avaient prêté aux banques, ils l'ont emprunté... aux banques, celles-ci ayant le pouvoir de créer de la monnaie par le simple fait de prêter de l'argent (voir le film "L'argent-dette" de Paul Grignon).

Le renflouement des banques ainsi que la baisse des recettes fiscales (du fait de la crise) ont fait exploser la dette publique des pays occidentaux, alors qu'elle avait été préalablement creusée par la désindustrialisation, la baisse des revenus (causée par la stagnation des salaires, le chômage et la précarité), l'effondrement de la consommation, l'évasion fiscale et les allègements d'impôts pour les riches et les grandes entreprises.

La plupart des pays occidentaux sont maintenant au bord de la faillite, avec des niveaux d'endettement de près de 100% du PIB, voire davantage.

Le transfert des pertes des banques sur des états déjà affaiblis n'était pas tenable très longtemps. C'est pourquoi nous en arrivons aujourd'hui à la phase finale du grand hold-up: le transfert des pertes bancaires vers les citoyens de base.

Les uns après les autres, les gouvernements de droite et de gauche sont en train d'adopter des plans "d'austérité" qui vont diminuer les revenus et les prestations sociales (retraites, allocations chômage, systèmes d'assurance maladie) tout en augmentant les impôts et les taxes. On peut aussi prévoir que la crise servira de prétexte à finir de privatiser ce qui peut encore l'être, principalement dans les secteurs encore publics et semi-publics (énergie, poste, santé, éducation, justice, police, forces armées...).

Le libéralisme a sapé la démocratie, ruiné les classes moyennes, abandonné les citoyens au bon vouloir des multinationales, et transformé les ex pays riches en "pays en voie de sous-développement". Au final, le libéralisme aura entièrement détruit nos sociétés par l'anéantissement des états-nations et l'explosion des inégalités, nous faisant revenir aux conditions sociales du Moyen-âge avec une minorité de très riches et la misère pour le plus grand nombre. 

 

"LE CAPITALISME DEPUIS 1975" est un documentaire de Jean Druon (réalisateur de "Alerte à Babylone") sur la totale victoire idéologique du libéralisme et la façon dont il a pris le pouvoir dans le monde, avec notamment une interview de Milton Friedman réalisée au Mont Pélerin près de Genève, lors d'une réunion de la société du même nom... 






vendredi 4 mai 2012

MA MONDIALISATION...

Fonds de pension, délocalisation, mondialisation font désormais partie de notre langage quotidien, mais demeurent des notions abstraites, souvent angoissantes. A travers le regard plutôt "atypique" d'un chef d'entreprise de la vallée de la mécanique de précision en Haute-Savoie, le film raconte cette phase récente du capitalisme dominé par des mécanismes financiers "globaux" et implacables. Victimes de leur succès, toutes les plus grosses entreprises de la vallée ont déjà été rachetées par des sociétés financières dont l'unique souci est la rentabilité maximale dans des temps records. Une illustration parfois drôle, et le plus souvent cruelle, du choc des cultures entre l'industrie et l'univers de la finance. 

mardi 1 mai 2012

DES MILLIARDAIRES AMÉRICAINS VEULENT EXPLOITER LES ASTÉROÏDES!!!



Des milliardaires américains à la conquête des astéroïdes 

Forte du soutien de plusieurs milliardaires américains, la société Planetary Resources espère exploiter dans un futur plus ou moins proche les ressources que peuvent renfermer les astéroïdes passant près de la Terre. Miracle ou mirage ? 

Le projet peut paraître fou mais Sergey Brin et Eric Schmidt, respectivement co-fondateur et président de Google, y croient, tout comme le réalisateur de films à succès James Cameron. Tous les trois ont en tout cas apporté leur caution financière à la société Planetary Resources qui a dévoilé, mardi 24 avril, son plan pour transformer les astéroïdes en nouvelles terres de conquête pour l'Homme. 

“Nous comptons mettre les ressources de l’espace à la disposition de l’humanité”, a assuré, mardi, lors d’une conférence de presse Peter Diamandis, co-fondateur de Planetary Resources et aussi pionnier du tourisme spatial. 

Pour mener à bien sa grand œuvre, la toute nouvelle société espère mettre en orbite dans les deux ans à venir des télescopes qui permettraient de cartographier les astéroïdes passant à proximité de la Terre. Il y en existerait environ 1 500 actuellement, rappelle le site spécialisé Space.com, qui ont au moins 50 mètres de largeur et, selon les estimations de Peter Diamandis, “10 % d’entre eux recèlent de l’eau ou d’autres ressources qui ont une valeur commerciale”. 

Après avoir identifié les mines spatiales susceptibles de dissimuler de l'or, du nickel, du fer ou du platine encore faut-il pouvoir les exploiter. “Dans un petit astéroïde riche en platine, on peut en extraire davantage que l’ensemble de la production mondiale actuelle”, s’enflamme Peter Diamandis, qui reste peu disert sur le calendrier des opérations. 

Cap sur les astéroïdes? 

L'entreprise promet «d’ajouter des milliers de milliards de dollars au PIB mondial», en créant une «nouvelle industrie» et «une nouvelle définition» du terme «ressources naturelles». Au vu des personnes présentes et des promesses, la seule explication possible, selon la Technology Review du MIT, c'est un projet pour aller exploiter les ressources d'un astéroïde. 

Fer, nickel et métaux précieux, comme le platine qui y serait en grande quantité... 

Les ressources terrestres sont en quantité limitée. Depuis longtemps, la science-fiction a envisagé d'aller extraire des minerais sur des astéroïdes. Un gros caillou de 250 km de diamètre comme Psyché, situé dans la ceinture d'astéroïdes orbitant entre Mars et Jupiter, contiendrait des quantités de fer, de nickel et de platine suffisantes pour satisfaire la consommation terrestre pendant plusieurs centaines de milliers d'années. 

“C’est un investissement à très long terme”, a reconnu Planetary Resources dans son communiqué de presse accessible sur son site Internet. Mais pour ces aventuriers du commerce galactique, le jeu en vaut largement la chandelle. Ils estiment que l’exploitation commerciale des astéroïdes représente un marché de 1 000 milliards de dollars. “C’est sans compter l’impact indirect que la découverte de tous ces gisements peut avoir sur le prix des téléphones portables ou des téléviseurs qui nécessitent ces matériaux pour leur construction”, juge Peter Diamandis. Ces ressources qui, jusqu’à présent, étaient chères parce que rares deviendraient abondantes et donc bien meilleur marché. 

"Une petite armée" 

Des rêves d'eldorado spatial auxquels tout le monde n'adhère pas. La construction et le lancement dans l’espace d’un robot chargé d’exploiter un astéroïde coûte près de 1 milliard de dollars. Et il en faudrait “une petite armée”, selon Planetary Resources pour mener à bien leur projet. Mais, selon le magazine américain « Time », les richissimes investisseurs embarqués dans l'aventure auraient déjà mis 50 milliards de dollars au pot de Planetary Resources. 

Reste la question de la rentabilité du projet. “Même pour des matériaux très précieux comme l’or ou le platine, qui peuvent valoir jusqu’à 1 500 dollars l’once, un voyage spatial pour ramener deux onces reviendra toujours à près de 1 milliard de dollars”, souligne mercredi le quotidien britannique "Telegraph". 

Surtout, “tous ces matériaux sont chers car ils sont rares, note Henry Hertzfeld, spécialiste de l’économie spatiale à l’université George Washington. Et si Planetary Resources en ramène beaucoup sur Terre, les prix vont baisser tout comme les revenus de Planetary Resources.” L'argument est imparable. 

LE MARKETING DE LA FOLIE

mercredi 4 janvier 2012

LES "SOCIÉTÉS" : "THE CORPORATIONS"

Il y a 150 ans, la société par action était une institution peu importante. Aujourd'hui elle est omniprésente. Comme l'église, la monarchie et le parti communiste en leur temps, la société est l'institution prédominante. Ce documentaire étudie la nature, l'évolution, l'impact et le probable avenir de la société moderne.

À VOIR ABSOLUMENT!!!!!!


lundi 26 décembre 2011

LE DOCUMENTAIRE "THRIVE" :

THRIVE est un documentaire non conventionnel qui lève le voile sur ce qui se passe réellement dans notre monde... En suivant l'argent en amont, on y fait la découverte de la consolidation mondiale du pouvoir dans presque chaque aspect de nos vies.
THRIVE aborde des sujets chauds concernant les nouvelles technologies, la science, les changements planétaires, les problèmes humanitaire... THRIVE est un documentaire qui cherche à conscientiser les gens sur ce qui se déroule présentement sur notre belle planète mise en péril par quelques individus mal intentionnés... Et l'instauration du Big Brother et d'un Nouvel Ordre Mondial totalitaire!!!
Du reste, THRIVE offre des solutions concrètes, des stratégies sans précédent et des idées audacieuses afin de pouvoir récupérer nos vies et notre avenir.
Peut-être un peu "New-Age" sur les bords, mais tout de même THRIVE est un documentaire qui met en perspective les réels enjeux auxquels l'humanité est confronté...

THRIVE EST UN DOCUMENTAIRE À VOIR ABSOLUMENT!

f

vendredi 16 décembre 2011

LA PÉTROLIÈRE "TOTAL" EXPLOITERA LES SABLE BITUMINEUX DU CANADA!

La société Total s’installe de pied ferme dans la destruction totale
Le Canada a approuvé un nouveau projet mené par le français Total pour l'exploitation de sables bitumineux dans la province de l'Alberta, a annoncé jeudi 8 décembre le ministre des ressources naturelles, Joe Oliver.

Le ministre a précisé dans un communiqué que l'évaluation environnementale du projet était achevée et s'est félicité du fait que cet investissement "sera une source d'emplois et de croissance pour le pays".

874 MILLIONS DE BARILS SUR VINGT ANS

La mine Joslyn North représente au total 9 milliards de dollars canadiens (6,6 milliards d'euros) en nouveaux investissements au Canada, a précisé M. Oliver. Elle rapportera plus de 10 milliards de dollars aux gouvernements de l'Alberta et du Canada au cours des quarante prochaines années. Joslyn North entre dans le cadre d'un partenariat entre le groupe français et le canadien Suncor.

Son entrée en service est envisagée pour 2017 et la production devrait atteindre dans la première phase 100 000 barils de bitume par jour. A terme, le potentiel de la zone de 221 km2 est estimé à 874 millions de barils sur vingt ans.

Convoités en raison de l'augmentation des cours du pétrole, les sables bitumineux, source de pétrole non conventionnel, nécessitent toutefois des techniques d'extraction complexes et polluantes. Les associations écologiques, qui en ont fait l'une de leurs bêtes noires, leur reprochent ainsi l'engloutissement de vastes quantités d'eau, la destruction d'hectares de forêts et la pollution des sols et des nappes phréatiques.

Source © Le monde

KUMI NAIDOO VISITE LES SABLES BITUMINEUX...