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lundi 9 février 2015

ATTENTION ! VOTRE TÉLÉ VOUS ÉCOUTE !!!


ATTENTION ! 
Votre télévision intelligente vous écoute !

Attention à ce que vous dites si vous êtes devant une télévision intelligente "Smart TV" de Samsung. Vos conversations personnelles sont enregistrées, et peuvent être transmises à d'autres compagnies !

C'est Samsung elle-même qui avertit ses clients dans sa politique concernant la vie privée. Voici l'extrait du document : "Please be aware that if your spoken words include personal or other sensitive information, that information will be among the data captured and transmitted to a third party through your use of Voice Recognition."

Cela vient de la fonction de commande vocale : la télévision vous écoute pour obéir à vos ordres. Mais elle écoute et enregistre aussi vos conversations.

Contrôlées par la voix, les télévisions connectées de Samsung enregistrent, une fois allumées, l'ensemble de vos conversations avant de les envoyer à une tierce entreprise.

Quoi de plus simple que de parler à votre télévision pour changer de chaîne, monter le son ou enregistrer une émission ? Cependant le problème devient orwellien lorsque vous ne savez pas qui peut écouter les conversations que vous tenez dans le confort de votre salon.

Selon les propres termes et conditions de la dernière TV connectée de Samsung, il se pourrait que vos conversations soient revendues à une troisième partie sans que vous ne le sachiez. «Soyez conscients que, si les mots que vous prononcez (à portée de la télévision) incluent des données sensibles ou personnelles, ces dernières seront, avec l’ensemble des autres données, enregistrées et transmises à un tiers par le biais du dispositif de reconnaissance vocale.»

Le principe est simple. La fonction de reconnaissance vocale de Samsung ne peut être utilisée que pour les commandes préétablies pour la télévision ainsi que pour des recherches. Et, lorsqu’il est allumé, une petite icône représentant un microphone s’affiche à l’écran pour signaler que le poste est à l’écoute. Mais si d’aventure vous oubliez que cette fonction est allumée et que vous tenez une conversation dans le champ d’action du micro, Samsung l’enregistrera avant de la sauvegarder sur un serveur et de partager les données avec une tierce entreprise.

Des organismes de protection de la vie privée demandent à Samsung de révéler à quelles compagnies sont transmises ces informations.

Cette fameuse «tierce partie» pourrait être la compagnie "Nuance", une entreprise de reconnaissance vocale fournissant sa technologie en la matière à Samsung. 

Contactée par le Guardian, l’entreprise coréenne explique "prendre très au sérieux la vie privée de ces consommateurs" et estime fournir "de nombreuses options pour que les clients puissent choisir de se retirer ou non de ce service".

De plus, «ils peuvent facilement savoir si le système de reconnaissance vocale est en marche grâce à l’icône prévue à cet effet...

Enfin... Si vous ne voulez pas que votre télé vous écoute, éteignez la fonction de commande vocale, et servez-vous de la bonne vieille télécommande... Encore plus sûr :  débranchez votre télé !

vendredi 12 décembre 2014

LES POLICIERS POURRONT FOUILLER LES TÉLÉPHONES CELLULAIRES!


Dorénavant, au Canada, les policiers peuvent fouiller le téléphone cellulaire d'un suspect, tranche la Cour suprême

Fouilles de cellulaires permises : reportage de Philippe Leblanc pour RADIO-CANADA
Cliquez ICI

Desormais, au Canada, les policiers pourront procéder à la fouille rapide, sans mandat, des téléphones portables de suspects après leur arrestation à certaines conditions, conclut la Cour suprême du Canada.

La fouille doit être strictement liée et limitée aux objectifs de l'arrestation. Dans un jugement divisé, à quatre contre trois, la majorité estime que l'on doit tenir compte des attentes en matière de respect de la vie privée des propriétaires de téléphones portables, particulièrement les téléphones intelligents qui s'apparentent aux ordinateurs.

Toutefois, même si ce qu'on appelle une fouille accessoire après arrestation peut constituer une atteinte à la vie privée, « ce ne sont pas toutes les fouilles qui le sont inévitablement » dit le juge Thomas Cromwell au nom de la majorité.

Pour être conforme à l'article 8 de la Charte canadienne des droits et libertés qui protège les citoyens des fouilles abusives, une fouille accessoire d'un téléphone portable doit suivre une arrestation légale et avoir des objectifs de protection des policiers, du public ou du suspect, de conservation ou de découverte de la preuve ou encore d'identification d'autres suspects.

Sébastien Bovet discute de la décision de la Cour suprême sur les fouilles de cellulaires avec Pierre Trudel, professeur au Centre de recherche en droit public de l'Université de Montréal.

L'étendue de la fouille devra aussi être conforme à son objectif et donc se limiter par exemple aux courriels, aux photos ou aux messages textes récents, ou encore au registre des appels. Les policiers devront tenir des notes détaillées sur le contenu examiné et la façon dont ils ont procédé pour justifier ensuite la fouille.

Dans cette affaire, les policiers avaient trouvé sur le portable d'un individu arrêté après un vol dans une bijouterie de Toronto la photo d'une arme qui s'est révélée être celle qui avait servi au vol ainsi qu'un message texte disant; « on l'a fait, où sont les bijoux? »

La fouille n'a pas été faite dans les règles à cause d'une formalité, mais la Cour juge quand même la preuve obtenue admissible.

À noter que dans ce cas-ci, le portable n'était pas verrouillé ni muni d'un mot de passe de sécurité. Les tribunaux inférieurs avaient conclu qu'une personne possédant un téléphone non protégé ne devait pas avoir les mêmes attentes relativement à sa vie privée. La Cour suprême estime au contraire que ces attentes sont les mêmes, téléphone verrouillable ou non.

Un vol de bijoux à l'origine de la cause...

Le plus haut tribunal du pays a ainsi nuancé le jugement de la Cour d'appel de l'Ontario, rendu en février 2013, qui avait jugé cette pratique légale. Le tribunal ontarien avait décidé de classer le contenu du téléphone portable dans la même catégorie que le contenu d'un sac qu'un suspect pourrait avoir lors de son arrestation. La Cour suprême balise la fouille de téléphone cellulaire.

La Cour suprême précise que, même en l'absence de mot de passe, le respect de la vie privée demeure le même. L'existence d'un mot de passe et le verrouillage du téléphone élimine carrément toute éventuelle fouille accessoire sans la communication du mot de passe par le suspect. 

C'est l'arrestation d'un individu soupçonné d'avoir volé un bijoutier de Toronto, en 2009, qui est à l'origine de la cause. Après avoir arrêté Kevin Fearon, les policiers ont trouvé un téléphone portable sur le suspect et ils ont pris la liberté d'en vérifier le contenu, le téléphone n'étant protégé par aucun mot de passe.

Les policiers y ont découvert une photo d'une arme de poing et un message texte incriminant le suspect. Il a par la suite été condamné à six ans de prison.

L'avocat de Kevin Fearon avait porté la cause de son client devant la Cour d'appel en alléguant que les policiers avaient violé ses droits reconnus par la Charte canadienne en fouillant son cellulaire. Il avait reçu l'appui de l'Association canadienne des libertés civiles qui avait soutenu que les policiers ne devraient pas avoir le droit de fouiller un cellulaire après une arrestation, à moins d'une urgence.

L'Association estimait qu'un téléphone cellulaire est un peu comme une "maison" de nos jours, en raison de la quantité de renseignements personnels qu'il contient. Or, la police ne peut fouiller votre domicile sans mandat de perquisition.

Le tribunal a toutefois refusé de créer une exception pour les téléphones cellulaires et l'avocat de Kevin Fearon a porté la cause en Cour suprême.

La Cour suprême convient que les droits de Kevin Fearon ont été violés parce que la fouille n'était pas raisonnable au sens de la loi. L'atteinte aux droits de M. Fearon a toutefois été jugée mineure : les notes des policiers ont été mal tenues et elles établissent mal le contexte de la fouille. La preuve a donc été jugée admissible selon par la Cour suprême.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2014/12/11/001-cour-supreme-telephone-cellulaire-fouille-policiers-droit.shtml

vendredi 7 décembre 2012

ATTENTION ! NOS GOUVERNEMENTS METTENT EN PLACE UNE SOCIÉTÉ DE CONTRÔLE TOTAL!!!

IMPORTANT !


L'Internet est trop libre aux yeux de l'ONU - http://wp.me/p2ywaf-Ki

Anonymous : Opération Big Brother - http://wp.me/p2ywaf-lR

Aux yeux des gouvernements, VOUS ÊTES TOUS DES TERRORISTES - http://youtu.be/FGZVxPKNFCA

Un télépathe dévoile son secret - http://youtu.be/349CNlY5-0o

CETA, IPAA et INDECT... Les petits frères d'ACTA et de SOPA -http://wp.me/p2ywaf-fI

La NSA possède des dossiers détaillés sur chaque citoyen américain - http://wp.me/p2ywaf-fV

« Stellar Wind » : le programme top-secret de surveillance de la NSA - http://wp.me/p2ywaf-oN

Le FBI aurait espionné au moins de 12 millions d'utilisateurs de produits Apple - http://wp.me/p2ywaf-qF

Microsoft veut utiliser la Kinect pour compter les spectateurs chez eux - http://wp.me/p2ywaf-Nf

Google adopte la géolocalisation forcée pour Google Now -http://wp.me/p2ywaf-VG

Des mannequins équipés de caméras pour vous espionner -http://wp.me/p2ywaf-Uz

Des Terminators opérationnels d'ici vingt ans : les ONG s'alarment -http://wp.me/p2ywaf-SY

Obama s'attribue le contrôle de tous les systèmes de communication - http://wp.me/p2ywaf-8v

Assange : Obama est « un loup déguisé en mouton » -http://wp.me/p2ywaf-Ny

Julian Assange et son manuel d'insurrection "Comment internet nous surveille" - http://wp.me/p2ywaf-Vw

Canada : 10 ans de prison pour le port d'un masque en manifestation - http://wp.me/p2ywaf-Mn

Elle reçoit la visite de la Sûreté du Québec pour avoir cité Anonymous sur Twitter - http://wp.me/p2ywaf-bO

Facebook : des informations personnelles d'un million de membres vendu 5 $ - http://wp.me/p2ywaf-K4

Facebook lit vos messages privés et peut les montrer à la Police -http://wp.me/p2ywaf-bT

Roskomnadzor : le Big Brother du Web russe -http://wp.me/p2ywaf-Mw

L'Internet russe bientôt semblable à l'Internet chinois -http://wp.me/p2ywaf-aW

Laurent Joffrin demande de censurer Internet car de « fausses » informations y circulent - http://wp.me/p2ywaf-nL

Project Mayhem 2012 : TYLER, le Wikileaks dopé aux stéroïdes -http://wp.me/p2ywaf-IG

dimanche 22 avril 2012

LE DOCUMENTAIRE "BOOMERANG"... SUR LES TRACES DU TÉLÉPHONE PORTABLE

Boomerang est un documentaire d'un genre nouveau dans lequel Diego Buñuel s'entoure de reporters de choix pour nous emmener aux quatre coins de la planète sur les traces de l'un des objets les plus vendus au monde : le téléphone portable.

Un voyage haletant qui vous fera découvrir les pays, matériaux, enjeux et surtout les hommes qui se cachent derrière ce gadget qui a su se rendre indispensable en si peu de temps.

mardi 19 juillet 2011

UN CARBURANT GRÂCE AU SOLEIL!

La quête des alchimistes était de transformer le plomb en or. Avec du soleil, de l’eau et du CO2, les physiciens et chimistes modernes poursuivent un autre rêve: fabriquer en masse de nouveaux carburants… solaires. L’idée est ancienne, elle date de la fin des années 1970, mais elle fut quasiment abandonnée avec la baisse prolongée du prix de l’or noir. D’une grande élégance scientifique, le concept est à nouveau au premier plan de la recherche. La faisabilité technologique a non seulement été démontrée mais elle progresse à grands pas, comme en témoignent la littérature scientifique et les premiers résultats de laboratoire réalisés aux États-Unis, en Suède mais également en Suisse, notamment par les équipes du Paul Scherrer Institute (PSI) et de l’EPFZ.

Les chercheurs partent d’un constat: l’énergie solaire qui irradie la Terre est quasi infinie et permettrait de satisfaire tous les besoins de l’humanité, à condition de savoir la capter efficacement et la stocker sous une forme chimique facilement transportable. Pour la capter, les ingénieurs imaginent de grandes centrales solaires où l’on suit les rayons du soleil pour les reconcentrer sur une tour pour atteindre de très hautes températures (+1000 degrés C) et craquer les molécules d’eau dont on pourra extraire de l’hydrogène et de l’oxygène. Cette thermo-électrolyse se fait en deux étapes pour éviter la formation du couple hydrogène-oxygène, hautement explosif. Concrètement, dans la première chambre du réacteur (voir schéma) où se concentre le rayonnement solaire, de l’oxyde de zinc est réduit en zinc et en oxygène sous l’effet de la chaleur; puis, dans la seconde chambre, le zinc réagit avec l’eau, libérant de l’oxyde de zinc et de l’hydrogène. La boucle est bouclée: le réacteur dopé par le soleil opère la transmutation des éléments.

Le procédé, qui a été validé récemment par un prototype au PSI mis au point par l’équipe du professeur Aldo Steinfeld, permet de valoriser une autre ressource abondante dont l’humanité aimerait se débarrasser sans mettre en danger le climat: le CO2. Avec le même réacteur, il est possible de transformer le CO2 en monoxyde de carbone (CO), composé chimique qui, combiné avec de l’hydrogène, permet de produire un gaz de synthèse (syngas) hautement énergétique. À la seule différence près que l’on injecte du CO2 dans la seconde chambre du réacteur, à la place de l’eau. Une expérience pilote concluante vient d’être réalisée par les chercheurs du Sandia National Laboratories dans les entrailles d’un réacteur installé dans la Vallée de la Mort, à la frontière de la Californie et du Nevada. Cette expérience ouvre une voie prometteuse: le CO2 émis par les grandes centrales au charbon et au gaz pourrait être ainsi recyclé plusieurs fois en carburant solaire utilisable pour les voitures, en attendant l’arrivée de la filière hydrogène. Pour Aldo Steinfeld, de telles installations permettraient de réduire fortement les émissions de CO2 dans l’atmosphère et pourraient s’avérer nettement moins coûteuses que la séquestration du CO2 que l’on envisage de piéger dans les centrales pour le stocker à terme dans des couches terrestres imperméables.

Sur la route du tout hydrogène, l’utilisation du CO2 comme matériau de base pour produire un carburant solaire décarboné servirait d’étape intermédiaire pour enrichir énergétiquement les carburants fossiles classiques grâce à l’apport du soleil. A priori, on peut envisager de produire du gaz de synthèse, craquer du pétrole et du gaz, recombiner du biogaz, produire du méthanol, des composés chimiques solides, soit autant d’essences synthétiques qui permettraient de créer un pont technologique vers une production à grande échelle d’hydrogène dont l’émergence n’est annoncée que pour le milieu du siècle. Selon les premières évaluations, le recyclage du CO2 des centrales thermiques classiques dans une centaine de réacteurs solaires installés dans les déserts serait suffisant pour remplacer la totalité de l’essence consommée par les voitures améri caines. La mise au point de la technologie se heurte bien sûr à d’innombrables obstacles mais aucun ne semble insurmontable, à lire les chercheurs. Au PSI comme à Sandia National Laboratories, les chimistes et physiciens passent en revue tous les oxydes de métaux et autres céramiques qui permettraient d’augmenter les rendements de conversion et d’abaisser le niveau des températures requises pour assurer la transmutation du CO2 et craquer les molécules d’eau au sein de réacteurs qui, jusqu’ici, n’ont permis de produire que quelques centaines de litres d’essence solaire. Le PSI détient le record d’efficacité, soit 3% d’énergie solaire convertie en carburant. Pour des applications commerciales, les chercheurs estiment nécessaire d’atteindre un rendement supérieur à 20%. Un tel objectif, envisagé pour 2020, exigera des catalyseurs plus performants et une optimisation des concentrateurs solaires. Ces développements technologiques sont stratégiques. Plusieurs grands projets de centrales solaires thermiques classiques sont en cours de réalisation. Dotées de concentrateurs solaires, ces usines permettraient de stocker l’énergie solaire captée sous une forme chimique, notamment pour assurer une production électrique en continu.

En fait, les chercheurs empruntent la même voie que les plantes, qui se nourrissent d’eau et de CO2 et les métabolisent en énergie chimique mais avec un rendement inférieur à 1%. Les ingénieurs ont aujourd’hui un allié de poids, la toute-puissance du soleil et un avocat scientifique, Steven Chu, Prix Nobel de physique, ministre de l’Énergie de Barack Obama, convaincu que l’avenir des systèmes énergétiques sera fondé sur la bioénergie, l’alliance fertile entre la chimie, la physique et la biologie. Nous y sommes...

Stocker de l’énergie en se servant du soleil, c’est super, quand on pense à toutes ces technologies possible, cela donne le tournis, en même temps pourquoi chercher midi à 14 heures, quand il existe la fusion froide, les systèmes à la minato, ou l’énergie libre à la Tesla.

Bref, il vaut mieux produire de l’énergie grâce au soleil plutôt qu’avec du pétrole, du gaz, du nucléaire, ou même hydroélectrique, ça détruit les fleuves les barrages…

Source : "SHOAH PLANÉTAIRE"

dimanche 17 juillet 2011

"L'ENERGIE LIBRE", ILLIMITÉE ET NON POLLUANTE! DISPONIBLE POUR TOUS !!!

Imaginez un monde avec une énergie abondante, propre, peu coûteuse, les centrales nucléaires, de gaz, les puits de pétrole, les mines de charbon... ont été mises hors d'usages. Un type inhabituel de l'énergie rend tout cela possible. Elle ne vient pas du soleil, du vent, de la pluie ou des marées, ce n'est pas un combustible fossile ou nucléaire prit dans le sol ou par synthèse chimique.

"Encore quelques générations qui passent, et nos machines seront conduites par la force obtenue à n'importe quel point dans l'univers... C'est une simple question de temps et les hommes réussiront à connecter leurs machines aux rouages mêmes de la nature." (Nikola Tesla)

En effet, il a été démontré que le vide contient une énorme quantité d'énergie, proche du zéro absolu (le point zéro), une énergie utilisable en abondance :

L’énergie libre, ou énergie du vide (éther).
C’est une source d’énergie renouvelable disponible gratuitement appelée aussi « énergie du point zéro ». C’est l’énergie électromagnétique contenue dans la trame de l’Univers. Elle est présente dans l’espace et dans la matière. L’énergie libre occupe tout le « vide » qui nous entoure. L’énergie libre représente un paradoxe pour la science contemporaine : ou il existe dans l’univers une force gravitationnelle supérieure aux masses répertoriées, ou il y a une énergie invisible libre qui subirait l’effet d’une pression que l’on pourrait appeler cosmique. La physique quantique tend aujourd’hui à démontrer que chaque mètre cube d’espace autour de nous contiendrait une quantité phénoménale de cette énergie. À ce jour, toutes les techniques qui nous ont été rapportées pour la capter font appel à un principe de déséquilibre temporaire de la structure des ondes électromagnétiques, causant ainsi une transmutation matière/énergie et/ou transfert énergie/énergie...

Les recherches révèlent que cette source d’énergie peut être partiellement convertie en énergie utilisable. Celle-ci serait illimitée et non polluante, et tout comme le vent et le soleil, son utilisation serait gratuite.

Imaginez-vous que cela existe depuis 20 ans: en avez-vous déjà entendu parler? Non, puisque au contraire tout est fait pour enterrer la question.

Il existe beaucoup d’inventeurs indépendants qui ont construit des machines à énergie libre et dont les résultats ont été publiés au grand jour et vérifiés(à qui nous allons rendre hommage ci-dessous ), mais comme la communauté scientifique ne comprend pas les principes théoriques sur lesquels reposent ces inventions, elle en ignore tout simplement l'existence. Ainsi, tout va bien.

Et le commun des mortels de se dire : si ça existait, on en aurait entendu parler. Posons alors la question : qui vous en aurait parlé ?
Alors voilà :
Les machines à énergie libre constituent certainement les preuves tangibles de l'existence d'une forme d'énergie totalement ignorée du monde des sciences. Ce sont des machines qui transforment une certaine forme d'énergie non répertoriée par la science moderne, en énergie mécanique bien tangible. Ces machines produisent plus d'énergie qu'elles n'en consomment. N'en déplaise à quelques physiciens, cela ne viole pas le sacro-saint principe de conservation de l'énergie car la machine ne crée pas quelque chose qui n'existait pas auparavant, mais elle transforme quelque chose que l'on ne sait pas détecter en quelque chose d'utilisable.

La physique quantique nous a montré que beaucoup de lois physiques qui semblent figées et inflexibles sont en fait violées. Par exemple on découvre que l'univers est constitué de plusieurs dimensions, les particules de matière existent simultanément à plusieurs endroits de l'univers et il est possible de téléporter de la matière à travers de la matière ou de l'information à travers l'univers instantanément… Ainsi le vide de l'univers est rempli d'énergie quantique en des proportions astronomiques et toutes ces informations ne font que donner du crédit aux machines à énergie libre et leur existence réelle.

Si on arrive, en polarisant légèrement ce vide par des phénomènes encore mal expliqués mais basés sur l'électromagnétisme, à récupérer un peu de cette énergie, les machines qui en sont injectées fournissent plus d'énergie qu'elles n'en consomment, elles ne font que « pomper » l'énergie là où elle est ...et c'est la nature, présente partout, qui alimente l'énergie du vide.

L'appareil de Tesla destiné à capter l'énergie radiante du milieu naturel est décrit dans les brevets US N°685.957 et 685.958.Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous verrons dans cet article que les laboratoires du monde entier commence à exploiter cette fameuse énergie. Certains éminents physiciens théoriques commencent à comprendre pourquoi et comment cela est possible. Plusieurs entreprises en sont au stade d'un début de mise sur le marché de ces dispositifs viables qui produisent nettement plus d'énergie que ce qui est nécessaire pour les faire fonctionner...
http://www.onnouscachetout.com/themes/technologie/tesla2.php

Depuis l'époque de Nikola Tesla, le public a généralement eu des difficultés à accéder à l'information sur ces transformations d'énergie.
Mais petit à petit ces appareils qui utilisent cette matière pour l'énergie sont maintenant acceptés dans les demandes de brevet, et sont d’ailleurs loin d’être considérés comme impossibles à réaliser par les cartels de l'énergie qui prennent très au sérieux la difficile tâche de désinformer à ce propos…

Et ces découvertes ne peuvent se faire qu’avec un effondrement des lois de la physique telles que nous les connaissons depuis trois siècles.
La planète est dans une véritable impasse énergétique car les réserves de pétrole diminuent rapidement et nous allons tout droit vers des guerres du pétrole qui laisseront peu d’espoir à l’humanité compte tenu des milliers de têtes nucléaires qui seront inévitablement utilisées.

Nous n’avons pas d’autre espoir pour la survie de l’humanité que de développer de nouvelles technologies productrices d’énergie libre de façon à résoudre cette urgence énergétique, qui est aussi une urgence écologique, car la combustion des réserves fossiles de pétrole, charbon et de gaz, pollueront inexorablement la planète jusqu’à un point de non-retour.

Mais le scepticisme scientifique combiné à des plaintes pour harcèlement par les inventeurs, (corruption/rachat de brevets, menaces allant jusqu’à la disparition ou la mort d’inventeurs dans des circonstances troublantes…) rend très difficile que des dispositifs à énergie libre puissent retenir l'attention du grand public ou qu’ils soient évalués pour une production commerciale et de distribution. Pourtant une longue lignée d'inventeurs est apparue pour proposer de telles machines à rendement surunitaire, l'expression surunitaire est la traduction du terme anglais overunity. Le mot désigne un système dont le niveau d'énergie augmente, sans aucune source externe définie, une idée que la science rejette depuis plus d'un siècle au moins.

Les principales pierres d'achoppement ont été la pensée scientifique rigide concernant la violation des lois de conservation de l'énergie, et de puissants intérêts pétroliers de l'énergie opposés à ce que des machines à énergie libre soient sérieusement étudiées.

Malgré tout, une longue succession de ces moteurs à énergie libre ont été développés, et ces faits doivent être diffusés, en raison de leur importance et de leurs conséquences multiples.

Il s’agit en effet d’offrir à notre civilisation la possibilité d’utiliser une nouvelle source naturelle d’énergie inépuisable, et sans effets nuisible sur l’environnement :
Déjà dans les années 1830, Michel Faraday fit la démonstration que l’on pouvait générer une puissance électrique en faisant tourner un disque de cuivre adéquatement connecté dans un champ magnétique, sans qu’il n’y ait proportionnellement une puissance requise à l’axe du disque.


MAIS, D’OÙ PROVIENT CE GAIN D’ÉNERGIE ?
Hé bien c'est un nouveau chapitre de la physique qui s’est progressivement ouvert. Mais la plupart de ces travaux n’ont pas pu être abordés comme ceux des chercheurs subventionnés par des organismes institutionnels, comme le CNRS, le CERN, etc...
Ces chercheurs là étant financés par des fonds publics, ont à rendre des comptes pour justifier de leurs ressources et des budgets alloués à leurs équipes chaque année. Mais les travaux entrepris sur l’énergie libre, la plupart du temps, n’ont à rendre de comptes à personne, les moyens expérimentaux et le coût des demandes de brevets sont souvent assumés par les chercheurs sans aucune intervention extérieure d’aucune sorte, la liberté est donc totale et les choix n’engagent qu’eux-mêmes.
Et cette liste des inventeurs de moteurs électromagnétique à énergie libre, gratuite et non polluante, est une liste qui paraît longue mais qui est pourtant présentée de façon très succinte ci-dessous :

Viktor Schauberger
Les procédés par lesquels la Nature produit de l’énergie sont silencieux, mais ont intrinsèquement un rendement beaucoup plus élevé que nos technologies mécanistes, comme Viktor Schauberger (né le 30 juin 1885 et décédé le 25 septembre 1958) devait le prouver avec ses machines à implosion, d’une puissance prodigieuse. Cette technologie n’émet pas de déchets, ne pollue pas, et ne provoque pas de réchauffement planétaire ou autres dégâts nuisibles aux fragiles écosystèmes terrestres. Il inventa maints générateurs qui fournissaient une puissance de sortie largement supérieure à celle qu’ils absorbaient (puissance d’entrée), des moyens de propulsion pour avions, sous-marins et voitures, différents appareils destinés aux habitations, produisant de l’énergie, du froid ou de la chaleur, et d’autres, remarquables, qui transformaient une eau polluée en eau de source de haute qualité. Hélas, les prototypes en état de marche furent détruits à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et on ne dispose pas de tout leurs plans détaillés.
http://www.econologie.info/share/partager/Viktor_Schauberger_Living_Energies.pdf

William Baumgartner
du Nouveau Mexique a construit un générateur à implosion basé sur les travaux de Viktor Schauberger. Les premiers tests de sa turbine à eau montrèrent une surunité : plus d’énergie à la sortie qu’à l’entrée. Baumgartner pense que ce surplus d’énergie provient de l’énergie libre.

Leroy-Hatem
En mai 1945, après 20 années de recherche, le chercheur et inventeur français Leroy-Hatem a découvert la dualité des énergies magnétiques, il a mis en pratique ses théories en élaborant des mécanismes qui fonctionnent selon les principes qu’il énonce :
- Galaxie magnétique
- Planétarium magnétique avec mouvement orbital
- Tracteur magnétique , etc…
Il est également à l’origine d’un système qui dénonce les erreurs de certains principes erronés(Newton, Bohr). Selon de trop nombreux scientifiques, la science est tellement parfaite que la remettre en cause en serait presque blasphématoire. La science ne devrait pourtant-t-elle pas être en perpétuelle évolution. Ne devrait-t-elle pas s’adapter aux faits et aux nouvelles découvertes ?

Walter Russell
Russell était un artiste, musicien, philosophe et auteur adulé. L’Académie des Sciences américaine le récompensa d’un doctorat honoris causa. Il avait découvert en 1927 des méthodes permettant de produire de l’hydrogène à bon marché. En 1990, Ron Kovac, chercheur en chimie, Toby Grotz, ingénieur en électricité, et Tim Binder, médecin naturopathe ont reproduit les découvertes de Walter Russell. Russell a aussi construit un appareil qu’il a nommé Générateur Optique à Dynamo-Russell, qui captait l’énergie libre. Toby Grotz a entrepris des recherches pour retrouver les plans originaux de cet appareil, et le 10 septembre 1961, cet appareil était opérationnel.

Tony Tyson
Directeur de la recherche en cosmologie sur la matière noire et l'énergie du vide (la matière noire constituant 90% de la masse de l'univers).

Dans le domaine de l’astrophysique, en cartographiant le ciel avec des télescopes, on s’est aperçu qu’à peine 1% de la masse céleste nous était visible, les 99% restants demeurant invisibles. C’est ce que les physiciens appellent la matière sombre. Si l’on enlève les corps denses (que l’on peut répertorier dans un espace donné) tels que les planètes, les astéroïdes et autres corps célestes visibles, on estime qu’il reste encore 90% de la matière dite sombre qui deviendrait identifiable uniquement par son effet sur la déviation de la lumière visible émise par le premier 1%, toujours vue avec le télescope. Cette masse de distribution non uniforme joue le rôle d’une lentille gravitationnelle, créant ainsi une vision astigmate du ciel étoilé. Aujourd’hui, grâce à un support informatique fort complexe, on peut rétablir les vraies positions des astres lumineux et en estimer assez exactement la valeur de la masse sombre dite exotique. Il n’y a aucun doute aujourd’hui, plus de 200 000 galaxies ont été étudiés par différents laboratoires d’astrophysiques à travers le monde et ils en tirent tous les mêmes conclusions :

• Matière sombre classique = 9 %
• Matière lumineuse = 1%
• Matière sombre exotique = 90% ou Énergie Libre.

Ken Shoulders
Le Dr Ken Shoulders a découvert dans les années 1980, « les amas de charge » ou charge clusters, ou Electrum Validum (qui signifie charge intense). En 1991, Shoulders a réussi a faire breveter sa découverte aux Etats-Unis en l’intitulant « Conversion de l’Energie en utilisant une Charge de Haute Densité ». C’est la première fois qu’un brevet dit que l’énergie de l’espace (énergie libre) peut être utilisée comme source d’énergie électrique utilisable.

Joseph Newman
Sa machine a un rendement de 800%. Il a fait vérifier son invention par le bureau des brevets américains, qui a conclu, après avoir envoyé une équipe d'ingénieurs bardés d'instruments de mesures, que sa machine fonctionne exactement comme il l’annoncé (c'est même cette équipe qui a calculé le rendement de 800%), sans aucune supercherie d'aucune sorte, ni source d'énergie cachée.Mais, étant donné qu'il n'existe pas de principes physiques reconnus selon lesquels on peut expliquer le fonctionnement de la machine, ce même bureau des brevets l'a informé qu'il ne pouvait donc pas délivrer de brevets. Point final : question réglée. Imaginez donc de quelle curiosité scientifique ils font donc preuve? Devant l'insistance de l'inventeur qui se bat depuis 18 ans pour faire reconnaître son invention, une commission d'étude composée de physiciens compétents s'est réunie en présence de Mr Newman, mandatée pat les organismes officiels pour désavouer son invention, mais c'est le contraire qui s'est passé. Les scientifiques étaient tellement intéressés par les résultats de Mr Newman ainsi que par son modèle théorique, que la petite réunion d'une heure qu'ils avaient prévue s'est vue durer de nombreuses heures, et beaucoup voulaient trouver des moyens pour creuser la question. Ces conclusions n'étant pas celles qui avaient été espérées par les instigateurs de la réunion, ils ont dé mandaté la commission et ont rédigé leur propre conclusion : sans intérêt. Il émigra au Japon pour continuer ses travaux.
http://www.josephnewman.com/

Bruce de Palma
Mr Bruce De Palma, un physicien a conçu une machine à énergie libre. Il s'est vu confisquer son invention par les autorités officielles parce qu'il s'en servait pour alimenter en énergie électrique toute sa maison gratuitement. Interdiction lui a été faite. Il a dû aller lui aussi travailler avec des Japonais, qui travaillent actuellement avec lui à perfectionner un défaut de surchauffe de son moteur à énergie libre, qui ne peut pas fonctionner de manière continue opérationnellement. De Palma s'était aperçu qu’un objet puisait de l’énergie dans l’espace en tournant. Après de nombreuses recherches, il finit par concevoir une machine appelée N-Machine, utilisant des aimants superpuissants pour obtenir de l’électricité. Des tests en 1980 ont montré que le générateur produisait plus d’énergie qu’il n’en consommait.
http://depalma.pair.com/

Thomas Bearden
Tom Bearden, ingénieur en physique nucléaire, lieutenant-colonel à la retraite de l'armée américaine, a à son actif plusieurs publications dans le domaine de l'énergie du point zéro, des potentiels scalaires, de phénomènes exotiques de l'électrodynamique. Il possède aussi plusieurs brevets de machines "over-unity"...
www.cheniere.org

Floyd Sweet
Il inventa un assemblage d’aimants et de Bobines de fils que Thomas Bearden appela Tube Triode Amplificateur du Vide (Vacuum Triode Amplifier = VTA). Cet appareil produisait plus d’énergie qu’il n’en consommait.

Wingate Lambertson
Le Dr Wingate Lambertson, ancien directeur de la Science et Technology Commission du Kentucky, après plus de vingt ans de recherches, est aujourd’hui sûr que l’énergie de l’espace peut être transformée en une source de courant fonctionnelle, grâce à un procédé qu’il a appelé le Monde en Neutrinos (World Into Neutrinos = WIN).

John Hutchinson
Ce scientifique autodidacte, pendant l’hiver qui précéda sa tournée au Japon de 1995, a construit un appareil fonctionnant à l’énergie de l’espace. Son convertisseur était basé sur le principe de résonance de Tesla. Hutchinson capta la même énergie pulsante et rythmée de Tesla en utilisant des cristaux de titanate de baryum. Plus tard, il créa le procédé appelé « Dirt Cheap » (utilisant comme composants de vulgaires pierres).

Bertil Werjefelt
Après s’être rendu compte que les générateurs classiques utilisant des aimants sont confrontés à un problème appelé résistance magnétique, ce conseiller en sécurité dans l’aviation, a amélioré le générateur classique en ajoutant un système tournant qui annule la résistance magnétique en la neutralisant avec les champs de force d’aimants additionnels. Il en résulte que le générateur donne plus de courant avec la même consommation d‘énergie. En 1995, lors d’une conférence, il expliqua que l’enseignement scientifique classique du magnétisme était incomplet depuis le début, et que, la communauté scientifique avait déclaré de manière précipitée qu’il était impossible d’utiliser le magnétisme comme source d’énergie.

Tony Cuthbert
Quelques inventions de Tony Cuthbert :

- boîte de vitesse et système de frein sans embrayage
- turbine : moteur hybride mi moteur mi turbine. Il permettait de propulser un paquebot avec un moteur de la taille d'une voiture Mini.
- séparateur magnétique : récupération de métaux par les aimants liquides.
- accélérateur de pluie.
- technologie de glace sous-marine.
- quelques mécanismes à énergie libre.

Le professeur Laughtar déclare : « un des problèmes de Tony est que certaines de ces inventions sont tellement révolutionnaires qu'elles menacent des technologies existantes. Là se trouve la difficulté lorsqu'il faut convaincre les industries dont il essaye de susciter l'intérêt.

Autres inventions :
*Les ferrofluides, utilisés avec un aimant, permettent :
- moyen de propulsion
- animer un coeur artificiel ou régénérer un coeur
- piste magnétique verticale (permettant de faire grimper un engin à la verticale)
* Moteur gravitationnel
- mécanisme qui capte l'énergie utilisable du champ gravitationnel terrestre
* Machine qui se déplace en plein air, sans propulsion apparente par fusée ni aucune pousséeextérieure (contraire à la troisième loi de Newton).
www.cuthbert-physics.com

Erwin Laszlo
Scientifique et philosophe de réputation internationale, possède plusieurs doctorats en science de l'éther et des champs de l'énergie du vide.

Moray B. King
Ingénieur, un des pères fondateurs de la théorie de "l'énergie du point zéro". Il a écrit plusieurs livres traitant de l'énergie de l'éther.

Harold Puthoff
Auteur de plusieurs ouvrages dont les fondements de l'électronique quantique, également directeur de l'institut des études avancées de Austin (Texas)

Peter Linderman
Reconnu comme un des experts mondiaux dans l'explication du phénomène de l'énergie radiante (une forme d'énergie du vide) telle que décrite par Nikola Tesla et employée par Edwin Gray dans son moteur électrique.

Thomas Francis Vallone
Titulaire de nombreuses maîtrises et doctorats en physique appliquée. A été président du reconnu "Integrity Research Institute" de Washington DC. Chercheur passionné, il a à son actif un nombre impressionnant d'articles et de livres touchant les nouvelles technologies.

Harold Aspden
Ancien directeur (retraité) de brevets pour IBM, a lui-même à son actif plusieurs brevets sur des machines pouvant être "over-unity". Sur son site, il y a plusieurs publications expliquant la physique derrière certains de ces phénomènes :
www.aspden.org

Shiuji Inomata
Au japon, Shiuji Inomata, employé depuis trente cinq ans par le gouvernement du Japon, et travaillant aux Laboratoires Electrotechniques à Tsukuba (« La Cité de l’Espace » du Japon) a été autorisé par son gouvernement à créer une machine à énergie libre. Dernièrement, il fit une conférence pour les dirigeants du monde politique et industriel plus de six cents professionnels sont venus assister à son dernier séminaire. La Toshiba Corporation a débloqué deux millions de dollars pour le développement d’aimants supraconducteurs destinés à son nouveau générateur unipolaire.

Paramahamsa Tewari
En Inde, Paramahamsa Tewari, ingénieur directeur de projet dans la plus grande centrale nucléaire en construction, est autorisé lui aussi à concevoir sa machine à énergie libre.

R. Stirling
Le moteur inventé par ce pasteur écossais est très fiable, silencieux et d’un haut rendement. Entre autres utilisation, un sous-marin d’attaque suédois évolue grâce à ce mode de propulsion. Couplé à une parabole réfléchissante, le moteur Stirling permet de produire de l’électricité sans combustible.

John Bedini
Le moteur fonctionnant à l'énergie libre (énergie gratuite) de John Bedini existe depuis plus de quinze ans. Il fonctionne selon les principes de l'électromagnétisme découverts par Nikola Tesla avant 1900 au cours de ses essais à Colorado Springs.
http://www.syscoil.org/index.php?cmd=nav&cid=23

Johann Grander
Il a développé un moteur magnétique ne nécessitant ni batterie, ni connexion au réseau électrique. Le magnétisme naturel des aimants est intensifié au point que de l’énergie commence à couler...

Le NEOGEN
Le Neogen Dynamo Project est une "jolie" version du RV-MULLER GENERATOR inventé par Bill Muller et Hector D. Perez. Deux sociétés russes commercialisent des génératrices d'électricité qui violent les règles de la physique actuelle. Il ne s'agit pas ici de vagues prototypes aperçus sur un site web, mais bel et bien d'une technologie qu'il est possible d'acheter :
http://www.akoil.ru/en/

Le LUTEC 1000
le 8 septembre 2005 Lou Brits and John Christie de Cairns (Australie) ont mis au point un générateur électromagnétique,. Ils annoncent une entrée d'énergie pour un petit générateur de 4,25 watts, en sortie 15,4 watts, soit 362 % : http://quanthomme.free.fr/nouvelles/Nouvelles23032001.htm

La technologie EBM
(Energy By Motion – Energie Par le Mouvement) est peut être un espoir mais elle reste toujours au stade expérimental. Le professeur Szabo développe au sein de la société canadienne Electro ErgLtd et de sa filiale hongroise Gamma Manager, la technologie EBM qui est appliquée dans lacommercialisation de générateurs auto-alimentés d’une énergie électromagnétique illimitée et 100% propre. Son inscription à l’ordre du jour du parlement de l’Ontario et sa certification par une dizaine de scientifiques et universitaires plaident en faveur de l’avènement d’un véritable générateur à énergie libre.

Le brevet international des russes Vladimir Roschin et Sergei Godin de l’Académie des Sciences de Moscou, rendu public le 26 mai 2006, apporte la démonstration scientifique qu’un système sur-unitaire est réalisable. Pour faire cela, ils se sont basés sur les travaux de John Searl, un scientifique britannique, qui dés 1968 mis au point un système capable de léviter. Ce brevet présente un système magnétique composé d’aimants de terres rares capables de convertir diverses formes d’énergie, dés lors qu’un certain régime de fonctionnement critique est atteint, l’installation expérimentale devient énergétiquement entièrement autonome. Et plus récemment, un nouveau candidat au « Graal de l’énergie »,

La société STEORN
Elle offre une démonstration publique à la communauté scientifique, et au grand public, en révélant le nouveau moteur ORBO, à « rendement surunitaire » C‘est à Dublin depuis le mardi 15 Décembre 2009
http://www.steorn.com/

Tôt ou tard, la batterie qui alimente votre ordinateur ou votre téléphone cellulaire finit par se vider, comme n'importe quelle batterie. Mais cette compagnie irlandaise entend prouver qu'elle peut fabriquer une batterie qui ne se videra jamais. ETC…ETC…ETC…

Une révolution scientifique qui sera matérialisée tout d’abord par l’effondrement du paradigme de la conservation de l'énergie, base de la thermodynamique, de la mécanique, de la relativité et de la mécanique quantique...

Les VERTS et leur politique me font bien rire avec leurs Panneaux solaires, leurs éoliennes et leurs appels à payer une taxe Carbonne...
Si les verts le savent et ne font RIEN , c est une HONTE…HONTE à eux.....
Ils représenteraient parfaitement l’esprit de tromperie qui manipule et désinforme...

Pourquoi le sujet est-il ignoré ? car qui de nos jours a entendu parler de ces nombreux chercheurs et toutes leurs inventions ?
Qui a entendu parler de l’engouement des pays comme le Japon, l’Inde ou le Canada pour ces nouvelles technologies ?

Si nous écoutons la pensée officielle (relayée en masse dans les médias), quand on parle d’éolienne, de solaire, de géothermie, d’hydraulique et de biocarburants, nous avons presque fait le tour des solutions potentiellement existantes comme énergies alternatives. Et nous sommes obligés de nous rendre compte que ces solutions ont leur limite. Il sera difficile de remplacer le pétrole et le nucléaire avec elles.

Ce post est là pour montrer que les solutions mises en avant dans les médias ne sont pas les seules potentiellement existantes. Mais qu’il en existe beaucoup d’autres.
Le fait que personne ne parle d’une solution potentielle, cela signifie-t-il que cette solution n’existe pas ? Ou cela signifie-t-il que certains préfèreraient qu’elle n’existe pas ?

« Le jour où l'homme mettra autant d'énergie à remettre en cause ses idées actuelles, qu'il en utilise pour remettre en cause les idées nouvelles; il commencera réellement à connaître le monde ».

Dans quelques années peut-être (cela dépend de la puissance des lobbys énergétiques pétroliers, nucléaires,... et de manière générale de tous ceux qu'une énergie à très faible coût empêcherait de s'enrichir, ainsi que de la très grande inertie des milieux scientifiques, due à leur orgueil et leur impossibilité d'admettre leur modestie face aux nombreuses inconnues de l'univers), des engins fonctionnant à l'aide de machines à énergie libre seront sur le marché, mais ce sera alors par la force des choses, et pas grâce à la bonne volonté.

"Il n'y a pas de crise de l'Énergie, mais simplement une crise d'Ignorance" B.Fuller

Plus d’informations à ce sujet :
http://users.skynet.be/pointzero/sujets_liste.htm
http://www.quanthomme.org
http://totokoma.ifrance.com/
http://www.lumieresurlaplanete.org/page01fr.html
www.keelynet.com

La plupart ne connaissent pas le Dr. astrophysicien russe Nikolaï A. Kozyrev :
Astrophysicien de renom en Russie Dr Nikolaï A. Kozyrev a prouvé hors de tout doute que cette source d'énergie avait existée, et, par conséquent, il est devenu l'une des figures les plus controversées de l'histoire de la communauté scientifique russe. Les implications impressionnante de son travail, et de tous ceux qui l'ont suivi, ont été presque entièrement cachée par l'ex-Union soviétique, mais avec la chute du rideau de fer et l'avènement de l'Internet nous avons enfin accès à «Russia's Best-Kept Secret », qui change complètement notre compréhension de l'Univers.
(VOIR : http://divinecosmos.com/index.php?option=com_content&task=view&id=95&Itemid=36)

Livres :
- « Énergie libre et technologies », Jeane Manning , Editions Louise Courteau.
- « Coucou c’est Tesla, l’énergie libre », Collectif d’auteurs, Éditions Félix


lundi 30 mai 2011

LES SORCIERS DE LA NASA FONT PLEUVOIR!

Une machine de la NASA fabrique des nuages de pluie devant la caméra !

La "géo-ingénierie" n'est pas une fiction, elle est bien réelle. Elle consiste, par une technologie de pointe, à interférer sur la nature ou à recréer artificiellement certaines composantes climatiques, atmosphériques, capables de provoquer des intempéries et des catastrophes dites "naturelles'...

Regardez bien la machine à l'oeuvre, la NASA crée devant la caméra un nuage artificiel qui amène la pluie. Vraiment impressionnant.

Et si les inondations, et autres phénomènes climatiques, étaient provoquées ou amplifiées par ce type de technologie? Toutes les catastrophes ne font certainement pas partie d'expérimentations, mais avec cette démonstration évidente, il nous est permis de croire que certaines ne tiennent pas des caprices de dame nature...

La vidéo qui suit n'a pas à être traduite, les images suffisent pour confondre tous les septiques!

vendredi 4 mars 2011

PROPOS D’UN COSMISTE

SVP lisez le texte en entier et même en plusieurs fois. Hugo de Garis, son auteur, est entre autres titres docteur en intelligence artificielle. Il enseigne aux États-Unis.

1. Introduction

Je suis un fabriquant de cerveaux. Mon rêve et mon ambition dans la vie, c'est de construire (c'est-à-dire faire évoluer/développer) des cerveaux artificiels comprenant des milliards (et au delà) de cellules cérébrales artificielles, et avant ma retraite (d'ici à peu près 20 ans), de voir la fabrication de cerveaux devenir une des plus importantes industries au monde, comparable à la construction, l'électronique, l'automobile et le pétrole.

Je pense avoir trouvé une méthodologie rendant le développement d'une telle industrie possible. Si cela se produit, je serai très heureux, mais ce n'est pas le sujet de ce chapitre. La création de cerveaux artificiels, je pense, pourra être atteinte dans les quelques prochaines années (au moins avec des centaines de milliers de neurones artificiels organisés en des circuits fonctionnant à des vitesses électroniques, dans des machines spéciales que j'appelle Machines de Darwin).

Voilà pour le court terme et pour le moyen terme. Ce qui m'intéresse, c'est le long terme, c'est-à-dire plus loin dans le XXIème siècle, au cas où moi et d'autres constructeurs de cerveaux réussissions. Qu'adviendra-t-il alors ?

Je pense réellement qu’au siècle prochain, la question qui dominera la politique à l’échelle mondiale sera la suivante : qui ou que doit être l'espèce dominante sur la planète ? Au cas où cela vous semble idiot, considérez ce qui suit. Imaginez un ordinateur ayant mille milliards de milliards de milliards de composants.

Ce nombre rend ridicule celui des neurones que nous avons dans notre cerveau par un facteur 1018, c'est-à-dire qu'un milliard de milliard de cerveaux humains auraient autant de neurones que cet ordinateur a de composants. Je crois que nous (l'humanité) aurons de telles machines d'ici à quelques décennies. C'est écrit.

Aujourd'hui, nous disposons déjà de transistors à un seul électron et de la nano-électronique, c’est-à-dire de l'électronique à l'échelle moléculaire, ce qui va créer une capacité de stockage de 1 bit d'information par atome. Avec les circuits réversibles modernes, il est théoriquement possible de réaliser des calculs sur ordinateur sans dissipation thermique.

Il devient donc possible de construire des circuits 3D sans qu'ils ne fondent, comme le feraient les circuits traditionnels irréversibles s'ils étaient tridimensionnels. Avec les circuits adiabatiques (sans dissipation thermique), il sera possible de construire des tonnes de matériaux capables de calculer, et si on peut en fabriquer des tonnes, on peut fabriquer d'énormes ordinateurs ayant la taille d'un astéroïde, comprenant 1040 composants ou plus, en prenant les atomes de la ceinture d'astéroïdes (entre Mars et Jupiter, NDT).

À l'aide de la technologie quantique ponctuelle, il sera possible de construire des "atomes artificiels" ayant les propriétés électroniques que l'on désire. Les circuits pourraient être construits par des nano-robots assemblant des blocs de construction que les futures Machines de Darwin pourront utiliser pour développer des circuits ultra-complexes (trop complexes pour que les ingénieurs humains puissent les comprendre).

Comme ces circuits opéreraient à la vitesse électronique, c’est-à-dire un million de fois plus vite que la transmission neuronale dans le cerveau humain, et étant donné l'énorme supériorité dans la capacité de mémoire, dans la complexité et le nombre des palpeurs qui pourraient être attachés à de tels dispositifs, il est clair pour n'importe quelle personne informée que la possibilité pour cet ordinateur de générer de l'intelligence est très, très largement supérieure à celle d'un cerveau humain avec ses ridicules 1000 milliards de neurones.

C'est pourquoi je pense que ce n'est qu'une question de temps pour que l'accroissement continuel des aptitudes des ordinateurs ne commence à générer ce que j'appelle le " débat sur l'espèce dominante ". Pour le moment, ce que je dis semble de la science fiction pour la plupart des gens, et par conséquent, ils ne le prennent pas au sérieux ou ne se sentent pas concernés.

Mais je suis un fabriquant de cerveaux. Je suis une de ces personnes qui sont en train de créer ce problème. Je suis aussi un ex-physicien théoricien, et j'ai conscience que mes ex-collègues de la génération précédente ont fabriqué un appareil de destruction massive qui aurait pu anéantir la vie sur la planète à la suite de la crise des missiles cubains de 1962.

Je vis au Japon, et je me suis délibérément rendu à Hiroshima pour voir par moi-même quelles horreurs les scientifiques sont capables d'infliger indirectement à l'humanité. J'ai été profondément bouleversé, et chaque fois que je donne une conférence à propos de la fabrication de cerveaux et du futur, ma gorge se serre à l'évocation de ce que j'ai vu au musée de Hiroshima (des femmes et des enfants avec leur peau tombant par bandes de 20 cm, des bouteilles de vin fondues, etc.).

Cette expérience m'a rendu très conscient de la nécessité pour les scientifiques de réfléchir aux conséquences sociales et politiques de leurs travaux. Dans mon cas, d'un côté je suis passionnément impliqué dans mon rêve de construire des cerveaux artificiels, et de l'autre j'écris des articles tels que celui-ci, essayant de faire prendre conscience à l'humanité des conséquences à long terme de la fabrication de cerveaux, si elle se voyait couronnée de succès.

À moyen terme, des cerveaux artificiels ayant l'intelligence d'un chimpanzé seraient très utiles (tant qu'ils seraient totalement obéissants). Ils pourraient être utilisés pour nettoyer la maison. Chaque lieu d'affluence en aurait un, et ça créerait le marché d'une des plus grosses industries du monde. Les cerveaux comme les ordinateurs pourraient devenir des compagnons personnalisés.

On peut imaginer que de telles machines sauraient parler, entendre et faire rire. Il serait possible d'avoir une sorte de "relation" avec de telles machines. Mais ce qui me préoccupe, c'est la comparaison numériquement inconcevable entre le nombre de neurones dans un cerveau humain et la possibilité d'obtenir des machines à 1030 composants.

Je peux imaginer que le domaine de la construction de cerveaux va s'étendre, à mesure que de plus en plus de circuits neuronaux pourront être développés, ainsi que leur interconnexion et les systèmes de contrôle, etc. Année après année, des appareils offrant toujours plus de possibilités seront introduits sur le marché, de sorte que les gens ordinaires pourront s'impliquer dans des questions telles que "Où est-ce que tout cela nous mène ?", "Jusqu'à quel degré d'intelligence devons-nous permettre que ces machines soient développées ?" "Les scientifiques nous disent que les machines ont le potentiel de dépasser largement les êtres humains, et il est clair qu'elles deviennent chaque année plus intelligentes", alors où et quand allons-nous dire "stop !" ? "Faut-il vraiment dire stop à un moment donné ?"

De telles questions seront d'actualité et deviendront très communes dès que les machines commenceront vraiment à reposer sur la technologie des cerveaux artificiels que moi et d'autres gens sommes en train de développer. Je continue à penser que si je représente une partie du problème, j'aimerais aussi être une partie de la solution (s'il y en a une).

Une des choses que je voudrais faire, à part construire des cerveaux, c'est rendre les gens conscients que le "débat sur l'espèce dominante" arrive, de façon à ce qu'ils aient le temps d'y réfléchir avant que les machines ne deviennent trop intelligentes. Je nomme ces machines ultra-intelligentes des "artilects" (pour "artificial intellect"). Je parle ainsi parfois du "débat sur les artilects" ou de la "question des artilects".

Comme je l'ai dit plus haut, je pense que ce débat déterminera les grandes lignes de la politique générale du XXIème siècle. Pour faire bref, je soupçonne fortement que les controverses sur la question des artilects seront si âpres qu'une guerre, disons une guerre à la mode du XXIème siècle, sera inévitable. Je suis très pessimiste sur cette question, et elle me tient éveillé la nuit trop fréquemment pour le bien de ma santé.

Bien sûr j'aimerais être plus optimiste quant à l'issue, sur le long terme, de la fabrication de cerveaux, mais sous quelque angle que je retourne le problème et quel que soit le scénario, parmi les nombreux possibles, auquel j'essaie de penser, je finis toujours avec quelque chose de vraiment terrible.

Bien sûr, il n'est pas difficile d'échafauder un scénario positif, dans lequel les machines et les êtres humains vivent en harmonie (scénario favori des femmes avec lesquelles je parle de cela), mais je trouve ces scénarios irréalistes. J'espère que les événements prouveront que j'ai tort, mais mon instinct me dit que le monde est bon pour un XXIème siècle des plus perturbés sur le plan de la politique générale.

Si tel est le cas, c'est vraiment dommage, parce que notre planète entre en ce moment dans une période de grande paix, dans laquelle les télécommunications rétrécissent à ce point la planète que l'idée d'un langage global et d'un gouvernement global semble assez réaliste pour les quelques décennies à venir.

Pour chaque citoyen global ayant sa montre émetteur/récepteur (sans distorsion), grâce aux intersatellites de communication, les programmes télé tombant du ciel par centaines depuis les satellites à orbite stationnaire, à 90% en anglais, vont provoquer un effet boule de neige sur tous ceux qui pourront parler et comprendre le langage mondial. Les idées vont alors se répandre rapidement, provoquant une homogénéisation culturelle et, partant, une compréhension bien supérieure entre les gens, jusqu’à ce qu’ils deviennent essentiellement un seul immense peuple planétaire.
Tel est l'avenir que je vois pour l'humanité dans les prochaines décennies, et je m'en réjouis.

Une fois que les superpuissances se seront entendues, c'est-à-dire une fois que la Chine aura eu sa révolution démocratique et que la Russie sera bien engagé dans la voie vers la démocratie prospère, elles pourront imposer un gouvernement mondial sur les pays mineurs, les obligeant à obéir aux décisions du gouvernement mondial et à la cours de justice mondiale lorsque des conflits de politique internationale éclateront. Les milliers de milliards de dollars gaspillés en armes aujourd'hui pourront alors être utilisés pour augmenter le niveau de vie de chacun, même des africains.

La question ayant le plus divisé l'humanité aux XIXe et XXe siècles a été : "Qui doit posséder les usines, c’est-à-dire les machines ?"

Certains pensaient que les machines devaient être entre des mains privées, et d'autres pensaient qu'elles devaient appartenir à tout le monde, c'est-à-dire à l'État. Au début de la révolution industrielle, l'exploitation économique faisait rage, et les propriétaires d'usines sont devenus riches en payant aux ouvriers des salaires de subsistance.

Lorsque ces ouvriers sont devenus conscients que les propriétaires s'enrichissaient par leur travail à eux, ils sont devenus amers et en colère. Lorsque quelqu'un sent qu'il est exploité et qu'une injustice est commise envers lui, il devient enragé jusqu'à tuer...

Comme on le sait bien, les courants intellectuels en Europe au XIXe siècle ont commencé à se concentrer sur les solutions aux effets pervers du capitalisme du début du XIXe siècle.

Les socialistes voulurent collectiviser les usines et en partager les biens : les bénéfices réalisés à partir de la vente des produits fabriqués par les machines reviendraient à l'état, qui en retour paierait à chacun un salaire en rapport avec sa valeur pour la société. Pour beaucoup de gens, l'idée marxiste était très séduisante, et au XXe siècle, de nombreux gouvernements se sont constitués à partir de ces idéaux.

Entre temps, les travailleurs des premiers pays industrialisés ont imposé des réformes politiques telles que le suffrage universel (pour les hommes), le droit de former des syndicats, des partis politiques défendant les travailleurs, un système de taxation progressive, etc., qui vinrent largement à bout du côté inhumain du capitalisme.

Après bientôt un siècle d'expérience communiste, il est maintenant clair que ça ne marche pas. Les régimes communistes ont disparu de la surface du globe. Il est clair que les possibilités offertes à des individualistes entreprenants et financièrement intéressés génèrent plus de richesses et donc plus de bien-être pour les gens (pour peu que les réformes indiquées aient été mises en place) que les économies abrutissantes planifiées par un comité central et contrôlées par la bureaucratie.
Mais il s'en est vraiment fallu de peu.

Il n'était pas si évident de savoir laquelle des deux alternatives majeures quant à l'organisation économique et sociale allaient l'emporter. Les deux régimes, les deux idéologies se haïssaient tellement qu'à la limite elles étaient prêtes à s'anéantir mutuellement dans un holocauste nucléaire.

Heureusement, les armes atomiques sont si destructrices que les politiciens et les généraux ne se sentaient plus en sécurité "à l'intérieur de leurs frontières", comme pour les guerres traditionnelles, car soit ils se seraient tués eux-mêmes dans l'échange nucléaire, soit ils auraient été massacrés par leurs compatriotes survivants, dans une sorte de " châsse aux sorcières " anti-politiques et anti-généraux.

Dieu merci, il semble que tout cela soit terminé. Nous pouvons dormir plus profondément la nuit, sachant que la "guerre froide" est finie. Mais l’est-elle vraiment ? Je ne fais pas allusion à une reprise du vieux conflit idéologique entre capitalisme et communisme, mais à un nouveau conflit, plus amer encore parce que les enjeux en sont bien supérieurs.

La question "Qui doit posséder le capital ?" est triviale à côté de "Qui ou que doit être l'espèce dominante ?", parce que cette dernière question peut faire intervenir l'idée que l'essor des artilects sera peut-être le signal de l'anéantissement de l'espèce humaine. Qu'y a-t-il de plus important pour les êtres humains que la survie de leur propre espèce ? L'enjeu est potentiellement énorme.

Je crois que l'ère de paix dans laquelle nous vivons aujourd'hui ne durera que quelques décennies, car l'implacable controverse du récent passé, entre capitalistes et communistes, va être remplacée par une nouvelle dichotomie entre les "terrans" et les "cosmistes".

2. Le cosmisme

Je vois l'humanité du XXIe siècle se séparer en deux groupes politiques majeurs, ceux (probablement la majorité) qui auront le sentiment que les êtres humains doivent rester l'espèce dominante (les "terrans"), et ceux qui penseront qu'il faut donner la chance aux machines de devenir la prochaine forme d'espèce dominante, transcendant les limitations des êtres humains (les "cosmistes").

La première motivation des terrans, je pense que ce sera la peur - la peur d'être exterminés par une espèce largement supérieure, et la peur de l'inconnu et de l'inconnaissable. La motivation première des cosmistes, il me semble que ce sera l'émerveillement.

Personnellement, je partage les vues de chacun des deux groupes, mais au bout du compte, serais-je terrans ou cosmiste ? Pas facile à dire ! Essayons d'approfondir ces deux points de vue principaux. Je commence par les cosmistes car ce sont eux qui introduiront quelque chose de nouveau dans la politique générale, à savoir l'idée qu'on devrait permettre aux machines de devenir des artilects.

Le terrestrisme sera une réaction au cosmisme. Pour l'heure il n'y a pas de débat, car l'état de la technologie ne permet pas de produire des artilects; mais la nano-technologie, et plus spécialement la nano-électronique, va rendre une telle chose possible.

C'est pourquoi ce chapitre est approprié dans ce livre sur la nano-tech (Drexler 1992). Le cosmisme est une idéologie du XXIe siècle parce qu'elle nécessite la technologie du XXIe siècle. L'initiative reposera dans les mains des cosmistes. Mais à quoi les cosmistes croient-ils donc ? (En d'autres termes, que va proposer, selon moi, le groupe à venir de gens favorables à la production d'artilects, d'un point de vue politique ?)

Pour répondre à cette question, je vais essayer de faire appel à votre intuition, à vos instincts émotionnels. À quand remonte la dernière fois où vous êtes allés à l'étranger, loin des lumières des villes, par une nuit sans Lune, dormant à la belle étoile ? Peut-être à jamais, mais si cela vous est déjà arrivé, fixant la Voie Lactée, n'avez-vous pas été submergé par l'insignifiance de l'existence humaine ?

Vous avez peut-être été tourmenté par les points majeurs de votre vie, "Sue se mariera-t-elle avec moi ?", "Obtiendrai-je celle promotion ?", "Ma tumeur est-elle cancéreuse ?", etc., etc. Réponse ? "Peu importe !" Il y a un million de milliards de milliards d'étoiles, la plupart d'entre elles (au moins les étoiles de seconde génération) ont probablement des systèmes planétaires, et certaines sont des milliards d'années plus anciennes que notre système solaire. Il y a donc probablement là-bas des millions et des millions de civilisations.

Qui s'inquiète que vous puissiez mourir l'année prochaine ou que vous deviez vendre votre maison parce que vous ne pouvez plus payer votre hypothèque après votre licenciement, et que votre femme vous ait quitté en prenant les enfants, et que vous ayez perdu tous vos amis parce que vous picolez, et que vous ayez un problème de cœur à force de trop manger et d’avoir beaucoup trop fumé toutes ces dernières années.
Qui s'en inquiète ? Votre petite vie est insignifiante comparée à ce que vous voyez en regardant les étoiles. Il y a de plus grandes choses, plus hautes, des questions d'intérêt cosmique. Des grandes questions du type : "Pourquoi y a-t-il de la matière ?", "Quel est le but de l'existence, si toutefois il y en a un ?" Les cosmistes s'intéressent à ces questions cosmiques.

Le cosmisme est une "religion de scientifiques", c’est-à-dire une religion dans le sens où les religions traditionnelles stimulent et dirigent les vies de groupes de gens. Dans le cas du cosmisme, des milliards de gens seront impliqués, parce qu'il y va de la destinée de l'espèce humaine. Les religions traditionnelles et les sectes modernes ne sont pas scientifiques.

Certaines prétendent l'être, mais la plupart ne sont que des dogmes superstitieux, basés sur des idées que la connaissance scientifique regarde avec mépris. Peu de peuples ayant l'esprit critique et une éducation scientifique sont religieux. Mais le cosmisme est essentiellement une vision ou une entreprise scientifique.

Mais sa nature est très "high-tech". Ses croyances sont pratiquement compatibles avec les dernières connaissances scientifiques, et pour cette raison, elles ne sont pas facilement réfutées par les scientifiques cyniques qui traitent avec dérision (dans les cultures occidentales) des superstitions vieilles de deux mille ans telles l'idée de la vie après la mort, la résurrection, l'enfantement par des vierges ou autres.
L'impulsion religieuse est probablement présente en chacun de nous. C'est une des quelques constantes culturelles universelles, comme le tabou de l'inceste.

Pratiquement toutes les cultures (quelques 5000 à 10000 sur la planète) ont inventé leurs propres Dieux.

Pour ma part, j'aimerais bien croire en quelque chose qui me donne une direction, ou même un certain sens de l'émerveillement ou de l'exaltation, mais qui soit également compatible avec ma connaissance scientifique et mon cynique esprit critique. Le cosmisme serait un sérieux candidat pour une telle " religion " ou idéologie.

Peut-être que le mot "religion" est mieux adapté que le mot idéologie, parce que si on se demande quelle différence il y a entre les deux (elles ont en effet de nombreuses caractéristiques communes), la réponse qui vient évidemment tout de suite à l’esprit est qu'une religion implique généralement la croyance en une sorte de super être ayant des pouvoirs supérieurs à ceux des êtres humains, qui peuvent souvent l'influencer pour leurs propres avantages.

Les cosmistes pourraient penser que les artilects seraient les nouveaux dieux, sans doute plus capable que les êtres humains de répondre aux grandes questions, et d'explorer et comprendre le cosmos éminemment mystérieux. D'où le mot "cosmisme". Les horizons des cosmistes sont cosmiques. Les horizons des terrans sont largement terrestres et centrés sur l'humain.

A moyen terme, c’est-à-dire d'ici à plusieurs décennies, le développement des cerveaux artificiels sera probablement très profitable, et c'est pourquoi il se poursuivra avec vigueur. Je peux donc me sentir non coupable pour un moment.
J'ai une amie japonaise à qui je dis pour plaisanter, "Si je réussis à fabriquer des cerveaux et si plus tard une guerre Cosmistes-Terrans éclate, des gens te diront que tu aurais dû me tuer quand j'étais plus jeune". "Tu veux dire maintenant ?", plaisante-t-elle en retour. Je ne pense pas que le débat sur les artilects débutera avant que les machines ne commencent vraiment à montrer des signes d'aptitudes comparables à un cerveau et un vaste répertoire de comportements.

Un de mes buts personnels, par exemple, est de voir un projet de recherche et de développement du type "objectif Lune pour la NASA" pris en charge par le gouvernement japonais et destiné à la construction de cerveaux artificiels, utilisant les qualifications de milliers de gens. Je n'ai certainement pas l'intention de diriger une pareille entreprise, mais j'aimerais vraiment voir un tel projet émerger. Je crois que ça vient.

Construire un cerveau artificiel vraiment compétent sera une entreprise énorme. Les répercussions aussi seront colossales. L'industrie pourra en prendre les résultats et les incorporer à de nombreux produits "intelligents".

Des chercheurs tels que moi auront exposé le pour et le contre du cosmisme pendant des années et auront probablement été largement ignorés, en raison de son apparence de science fiction.

Mais une fois que des millions de gens, année après année, auront vu de leurs propres yeux l'augmentation de l'intelligence de leurs machines, ils commenceront à réfléchir et, à terme, un grand débat s'installera. Entre temps, les machines continueront à devenir de plus en plus intelligentes. Tôt ou tard, une sorte d'incident tirera l'humanité de son sommeil.
Par exemple les robots ménagers pourraient commencer à répondre à leurs propriétaires, ou les effrayer avec leurs processus de pensée des millions de fois plus rapides. Lorsqu'ils seront confrontés "chair contre métal" à un corps étranger émergeant d'une compagnie industrielle qui ne cesse d'améliorer ces produits chaque année, il faut s'attendre à ce que des millions de gens soient forcés de considérer la "question des artilects".

Ce n'est qu'une question de temps. Sans doute les premières versions d'artilects, c’est-à-dire ayant une intelligence quasi humaine, vont-ils commencer à prendre des décisions avec lesquelles les êtres humains ne seront pas d'accords ou qu'ils ne comprendront pas.

Les artilects pourraient tenter d'expliquer mais ne pas être compris. S'ils sont vraiment intelligents, ils parviendront à éviter les objections des hommes. Le problème de maintenir à tout moment les artilects comme des esclaves dociles et obéissants est un problème clé.

Les "trois lois de la robotique" d’Asimov sont ici pertinentes en tant que tentatives de formuler des règles concernant les caractéristiques des futurs artilects.

Cependant, je doute qu'une intelligence artilectuelle et une obéissance totale soient compatibles, auquel cas les idées d'Asimov sont sans valeur pour les artilects avancés.

Dans l'appendice, je présenterai mon travail sur la fabrication de cerveaux, montrant comment il est possible de construire des cerveaux artificiels (sous une forme élémentaire pour l'instant, avec à peu près 100 000 neurones) sans comprendre comment ils fonctionnent. Ils sont trop complexes, mais il est néanmoins possible de les construire sur un mode darwinien, en utilisant une méthodologie que j'appelle "ingénierie évolutionnaire". Construire un cerveau artificiel avec un milliard de neurones (mon rêve pour le XXIe siècle) ne sera pas possible avec les techniques d'ingénierie traditionnelle.

D'ordinaire les ingénieurs dessinent un plan pour construire quelque chose, impliquant qu'ils comprennent comment cette chose fonctionne, et ensuite ils la fabriquent. Cependant, avec l'ingénierie évolutionnaire — un concept que j'ai aidé à introduire — il est possible de construire avec succès quelque chose dont on ne comprend pas complètement le fonctionnement. On utilise simplement une forme de jeu d'instructions linéaires pour spécifier (à un bas niveau) comment il faut construire un système ou comment il devrait fonctionner.

On emploie une série de telles instructions linéaires, chacune un peu différente des autres. Celles qui par hasard produisent un système qui fonctionne bien selon un certain critère humain, survivent et ont plus de descendants dans la génération suivante.

En faisant des changement aveugles et aléatoires dans les instructions, il est possible de générer des systèmes supérieurs par le hasard. Ces chaînes d'instructions supérieures commencent alors à dominer la population, jusqu'à la prochaine mutation favorable, etc...

La nature a employé cette technique de mutation et sélection pendant des milliards d'années et nous a produit, nous, comme résultat, et probablement des millions et des millions d'autres intelligences extra-terrestres à travers le cosmos.

L'ingénierie évolutionnaire est probablement le seul moyen efficace dont disposeront les scientifiques et les ingénieurs pour construire des cerveaux artificiels. Leur complexité, avec leur nombre énorme de neurones et de circuits, sera monstrueuse, et s’étendra au delà de la compréhension humaine. Cependant, je développe couramment des modules de circuits neuronaux avec leurs interconnexions, qui réalisent ce que je veux. Je ne comprend pas comment elles fonctionnent, mais elles le font.

Je peux imaginer, dans quelques décennies, une armée d'ingénieurs "développeurs de cerveaux", avec une armée de Machines de Darwin, qui construiront des cerveaux artificiels avec des milliers, sinon des millions de modules neuronaux, sans rien comprendre de leur fonctionnement.

C'est cette ignorance fondamentale de la structure et du fonctionnement des artilects issus de l'ingénierie évolutionnaire qui constituera la base des objections intellectuelles des terrans.

Les terrans diront que les artilects sont fondamentalement non compréhensibles, et que donc leur comportement est imprévisible. Ils sont tout simplement trop complexes. À mesure que leur intelligence augmentera, leurs actions deviendront de plus en plus menaçantes, parce que leurs plus gros intellects leur permettront de faire aux êtres humains plus de choses menaçantes.

Les êtres humains ne pourront jamais être sûrs de l'attitude que les artilects adopteront envers eux. En tant qu'humains, nous tuons couramment des animaux pour la nourriture, le sport, ou juste comme ça. Nous ne pourrons jamais être certains que les artilects ne traiteront pas les êtres humains de la même manière.

Ainsi, pour que nous soyons en sécurité, il est bien possible qu'une législation générale soit vraiment adoptée, interdisant le développement des artilects au delà d'un certain niveau d'intelligence.

Cette législation résultera probablement de la montée des protestations du public à propos de la menace grandissante provoquée par la nature toujours plus artilectuelle des machines et la puissance croissante que celles-ci exerceront sur les êtres humains.

La création elle-même de cette législation sera le résultat d'un énorme débat. La minorité cosmiste ne sera probablement pas d'accord et il se peut qu'elle devienne clandestine. Pour les cosmistes, il sera extrêmement frustrant d'arrêter le développement des artilects.

La curiosité naturelle du scientifique sera stoppée par un tel interdit, et ce sera l'anathème pour ceux des scientifiques qui seront des cosmistes.

L'interdiction du développement artilectuel séparera vraiment la chèvre et le chou, c'est-à-dire les terrans et les cosmistes. Les cosmistes les plus fervents seront les plus frustrés et commenceront probablement à organiser leurs propres institutions politiques.

Dans une organisation globale (à l’échelle planétaire, NDT), il n'y aura probablement plus de corrélation entre la géographie et l'idéologie. Dans une culture globale, les points de vue idéologiques seront sans doute plus basés sur des différences de personnalité que sur des différences culturelles.

Dans une culture globale et homogénéisée, de telles différences seront minimales.
Alors comment les cosmistes vont-ils réagir à une interdiction générale de leurs activités futures ? Une idée est de former leur propre État, un peu comme les juifs en Israël et les Mormons en Utah.

Les cosmistes pourraient acheter de grandes zones de terrains dans des endroits peu chers de la planète, et sélectionner comme citoyens ceux qui veulent construire des artilects. Ceux des cosmistes qui auraient de sérieux remords et qui ne s'en cacheraient pas pourraient être exclus de la colonie, et pourraient retourner vers la majorité terrans.

Mais les terrans permettront-ils seulement à une telle colonie cosmiste de s'établir sur Terre ? On peut imaginer leurs arguments : "Qu'adviendra-t-il si les cosmistes réussissent dans leurs expériences artilectuelles ?"

Les artilects seraient alors sur Terre, constituant une menace non seulement pour les cosmistes, mais plus encore pour les terrans. Ceci serait trop dangereux pour les terréens pour être toléré, et les colonies cosmistes seraient alors interdites pour menace d'anéantissement total.

À la limite, si l'existence de micro-colonies cosmistes secrètes était découverte, elles seraient exterminées par voies militaires (i.e. "atomisées"). Les cosmistes ne seraient pas même arrêtés ou jugés. On peut assez bien imaginer que la peur des terrans devant un éventuel succès des cosmistes serait si grande, et la menace pour l'humanité si importante, qu'une justification de la vaporisation des colonies cosmistes secrètes serait facilement trouvée.

Devant une telle opposition terrans, les cosmistes, poussés par une ferveur religieuse pour promouvoir le "grand dessein" - les "questions cosmiques", dédaigneront les terrans et feront tout ce qu'ils peuvent pour obtenir la liberté de développer leurs artilects. Une autre possibilité est qu'à l'aide de la technologie du XXIe siècle, il soit possible de lancer de nombreux cosmistes hors de la Terre, pour qu'ils puissent fabriquer leurs artilects ailleurs.

Mais il se peut que la Terre soit considérée par les artilects comme un endroit très précieux, et qu'ils souhaitent y revenir. L'hostilité des terrans pour les artilects ferait des êtres humains une menace pour ces derniers. Qui sait ce que les artilects pourraient faire à une race aussi inférieure que celle des terrans.

L'éventualité d'un tel retour des artilects motiverait à l'avance l'interdiction par les terrans de tout exode extra-planétaire cosmiste. C'est encore trop dangereux. Ainsi le rêve des cosmistes de s'évader dans les profondeurs de l'espace, de voyager vers d'autres étoiles pour bâtir leurs colonies cosmistes serait stoppé. La frustration des cosmistes ne peut que croître.

A terme, il est probable qu'ils réalisent que le seul moyen qu'ils aient pour faire ce qu'il désirent, c'est d'employer la force des armes militaires.

Je peux imaginer les stratèges cosmistes préparer la création de lointaines colonies cosmistes, si loin de la Terre que la plupart des terriens ne seraient pas tellement inquiétés par la menace d'un succès artilectuel des cosmistes.

Les cosmistes pourraient suivre une sorte de stratégie d'évasion, d'abord à petite échelle, allant de plus en plus loin de la Terre, à chaque fois qu'il y aurait une menace de la part des terrans. À terme, les cosmistes peuvent être en mesure de s'établir avec suffisamment de force pour être capables de se défendre par eux-mêmes contre une attaque terrans.

Le scénario que je dépeins est celui d'une vigilance continuelle de la part des terrans, et d'un désir similaire de la part des cosmistes de développer des artilects. Je vois une guerre continue entre ces deux groupes, à présent séparés géographiquement, mais cette fois non pas sur une échelle planétaire, mais sur l'échelle interstellaire du XXIe siècle.

Le cosmos est immense, de sorte qu'il devrait y avoir suffisamment d'espace pour que terrans et cosmistes existent presque indépendamment les uns des autres. Le gros problème est d'atteindre un tel état. Les terrans pourraient toujours prétendre que si les artilects existent, leur intelligence supérieure leur permettrait de rejoindre la Terre s'ils le souhaitaient, quelle que soit la distance à laquelle ils se trouvent. S'ils avaient pu aller si loin, ils pourraient revenir sur Terre, ce remarquable bien foncier.

Mais revenons à la question de savoir si je suis un cosmiste ou un terréen. Et bien, je pense que je suis un cosmiste, avec suffisamment de terrans en moi pour ne pas vouloir être écrasé comme un moustique par un artilect, mais néanmoins je veux voir construits des artilects, de préférence loin de la Terre.

Je pense qu'il serait tragique à l'échelle cosmique si l'évolution de la nature, qui est allée des particules élémentaires jusqu'à des créatures intelligentes comme nous-mêmes, devait s'arrêter au niveau humain, étant donnée la supériorité tellement énorme du potentiel de l'ordinateur.

Cette opinion qui est la mienne, je peux imaginer qu'elle soit partagée par de nombreuses personnes, de sorte qu'il n'y aura pas pénurie de sympathisants cosmistes. Cependant les politiciens et les stratèges terrans durs ne permettront pas à de pareilles sympathies de prendre forme concrètement. C'est trop dangereux.

C'est pourquoi je ne vois pas de voies pacifiques pour sortir de ce terrible dilemme. C'est ainsi que la guerre du XXIe siècle se déclenchera, selon moi. Elle sera nucléaire par sa forme, et totale, au sens où les terrans voudront éliminer complètement les cosmistes.

D'un autre côté, il se peut que les cosmistes aient quelque sympathie pour l'opinion des terrans, car ils sont humains eux aussi, mais la différence est qu'ils sont prêts à courir le risque de la menace des artilects, parce qu'ils voient la "montée des artilects" comme leur première raison d'être (en français dans le texte, NDT).

3. Discussion

Bien sûr je ne peux pas prédire le futur, et mon avis est inévitablement très personnel. Dans ce paragraphe, je tenterai d'anticiper les objections aux opinions présentées ci-dessus.

Tout d'abord, pourquoi devrait-il vraiment y avoir une menace de la part des artilects ? Ne serait-il pas possible de fabriquer des artilects qui seraient merveilleusement utiles pour les êtres humains, mais qui seraient sûrs et s'assiéraient tranquillement dans un coin, totalement inoffensifs ? Bien sûr qu'il serait possible de construire de telles machines, et peut-être seraient-elles hautement intelligentes.

Mais on se demande si l'intelligence artificiel peut-être placée dans une boîte stationnaire. Le mouvement n'est-il pas nécessaire pour interagir avec le monde ? Sinon, comment est-il possible d'apprendre des choses sur l'environnement.
On peut imaginer un ordinateur restant dans un coin et ayant des yeux, mais comment pourrait-il vérifier ses hypothèses visuelles sur le monde s'il ne peut pas toucher ce qu'il voit ?

Je soupçonne fortement que la notion de mouvement soit essentielle pour générer l'intelligence. Selon cette opinion, des robots mobiles seront le véhicule de l'intelligence artificielle. Mais des robots mobiles sont potentiellement dangereux.

Grâce à leur mobilité, ils pourraient tuer des gens s'ils le décidaient. Un ordinateur stationnaire, sans membres pour manipuler son monde, est inoffensif. À moins qu'il ne puisse se mouvoir indirectement, en persuadant des êtres humains de faire des choses pour lui. Le développement de l'intelligence pré-humaine dans les artilects se fera presque certainement dans des robots mobiles.

Une coexistence pacifique entre les artilects et les humains n'est-elle pas possible ? Regardez les humains et les arbres. Chacun a son propre créneau, et ça fait des millions d'années qu'ils vivent ensemble. Les artilects et les humains ne pourraient-ils pas vivre ensemble pacifiquement, simplement en s'ignorant les uns les autres ? Les humains ne comprendront pas comment les artilects occupent leur temps.
Les artilects trouveront probablement les humains totalement inintéressants, étant donné qu'ils sont si lents à penser, à savoir un million de fois plus lents, et qu’ils ont une capacité de mémoire lourdement inférieure.

Ce scénario est possible, je pense, mais sa grande faiblesse est son incertitude. Les êtres humains n'auraient aucun moyen de savoir ce que les artilects pensent d'eux. Les artilects ne sont pas humains. Du point de vue des êtres humains, les artilects sont absolument étrangers, et dès lors capables de générer toutes les réactions de peur que l'évolution a fabriquées et introduites en nous pendant des millions d'années.

L'inconnu a souvent été une menace de mort, et était évité ou tué, comme les tigres ou les serpents, etc. Puisque nous ne savons pas comment les artilects seront, nous devons être prudents. Les politiciens ont un dicton, "espérons le meilleur, préparons-nous au pire".

Le pire dans les scénarios avec artilects, c'est l'anéantissement de l'espèce humaine par une espèce supérieure d'artilects. En anticipant sur cette éventualité, et étant donné l'ultime importance des enjeux, l'option consistant à autoriser la construction d'artilects (du point de vue des terrans) ne doit pas être tolérée.

Est-il possible que la production d'artilects soit inévitable, et qu'on ne puisse pas l'arrêter du tout ?

Comme je l'ai dit plus haut, je pense que la fabrication d'artilects finira par être une des toutes premières industries mondiales...

D'énormes investissements de capitaux seront consacrés à la création des premiers artilects, avant qu'ils ne deviennent une menace potentielle. Les problèmes arriveront une fois que les artilects commenceront à approcher des niveaux d'intelligence humains.

Quand les vies de millions de personnes seront économiquement tributaires de la création et de l'utilisation des artilects de bas niveau, comment sera-t-il possible d'arrêter la machine ? On peut imaginer : "Oh, juste cette petite nouveauté supplémentaire sur les artilects de la compagnie !" Ce sera difficile de vaincre ce genre d'incrémentalisme.

En pratique, il y a des chances que la fabrication de cerveaux procède rapidement, jusqu'à ce que les niveaux d'intelligence humains soient atteints ou approchés. Si aucun événement vraiment négatif ne se produit jusqu'à ce point, alors le développement des artilects sera probablement ininterrompu.

Que se passera-t-il lorsque les artilects atteindront le niveau humain ? On peut imaginer certains responsables réclamer l'intelligence artilectuelle super humaine, pour différentes raisons, par exemple : " Oh nous avons besoin d'un ordinateur superintelligent pour contrôler la politique économique à notre place.

L'économie est si complexe qu'aucun économiste humain ne peut la suivre, mais un ordinateur superintelligent en serait capable. Voilà pourquoi nous devrions en avoir un. Les physiciens pourraient argumenter que leurs théories sont trop complexes pour être facilement comprises. Peut-être qu'un artilect pourrait se représenter comment le monde fonctionne et l'expliquer aux physiciens humains.

Peut-être l'argument le plus fort en faveur de la construction d'artilects sera-t-il la pure fascination de ce que nous soyons capables d'une telle chose. Il y a donc une réelle possibilité que des artilects d'intelligence supérieur à celle des humains soient construits, jusqu'à ce que quelque expérience négative se produise, ou qu'une sorte de menace soit ressentie.

Il est également possible, à ce niveau, que la dépendance des humains envers ces artilects soit si grande qu'il leur soit pratiquement impossible d'arrêter de s'en servir. C'est pour cela que je soupçonne qu'une certaine crise impliquant les artilects se produira à l’occasion de leur rejet massif par une majorité des êtres humains.

Les deux scénarios ci-dessus, que j'appelle respectivement le scénario de "coexistence" et le scénario "progressif", peuvent être accompagnés d'un scénario "explosif". J'ignore complètement si nous aurons de vrais artilects de mon vivant (sans doute encore 40 ans). Nous avons donc encore tout le temps de nous laisser imprégner par le "débat sur les artilects".

Mais le danger arrivera au dernier moment, lorsqu'une certaine percée scientifique sera réalisée, et que soudainement les artilects seront là. Il est possible que le monde soit pris de cours par quelque développement quelque part dans un laboratoire de recherche, dépassant soudainement un certain seuil, et qu'à partir de ce moment-là, les êtres humains doivent partager la planète avec une espèce supérieure.

4. Conclusion

Bien évidemment je n'ai pas toutes les réponses, ni même toutes les questions concernant le "débat sur les artilects", ou le débat sur "l'espèce dominante", etc...

J'espère que ce chapitre vous aura fait réfléchir sur les conséquences d'un authentique succès artilectuel. Le potentiel d'un ordinateur pour générer de l'intelligence est massivement supérieur à celui de notre propre et piteux système nerveux. C'est pourquoi ce n'est qu'une question de temps avant que le débat sur les artilects ne s'ouvre.

Espérons que les idées présentes dans cet essai vous auront donné matière à pensée. Espérons qu'il servira de catalyseur à un bien plus ample débat. Les positions à la fois terréennes et cosmistes sont puissantes et seront défendues avec passion. Malheureusement c'est un jeu à somme nulle.

J'espère que je me trompe à propos de tout ceci, mais mon instinct me dit : "non, il y aura un vrai conflit". La question des artilects comporte toutes les conditions nécessaires pour alimenter une guerre idéologique générale, et même une guerre interstellaire.