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jeudi 1 janvier 2015

UN BIO-PLASTIQUE QUI SE DÉGRADE EN UN FERTILISANT NATUREL


Ils inventent un bio-plastique qui se dégrade en fertilisant naturel...

Un groupe de chercheurs de l’Université Harvard a créé un bioplastique totalement naturel. Si vous le jetez dans la nature, il se dégrade en quelques semaines dégageant un engrais naturel qui va enrichir les sols, favorisant la croissance des plantes.

Biologique et utile même comme déchet...

Plus personne ne peut l’ignorer, les plastiques à base de pétrole envahissent les océans. Ils sont une plaie pour la nature dont il est difficile de se débarrasser. Une fois dans l’environnement, un plastique va prendre des décennies (450 ans pour une bouteille) avant de se dégrader. Mais il en reste très souvent des traces à l’état microscopique qui s’infiltrent dans les organismes vivants.

Parmi les solutions enviables, des chercheurs proposent le « Shrilk », un composant qui ressemble à s’y méprendre à du plastique. Composé d’éléments nutritifs (comme un cadavre organique), il favorise la croissance des plantes en se dégradant naturellement. Leursexpériences a ainsi démontré qu’il était possible de faire pousser une plante uniquement avec ces déchets biologiques.


Le biomimétisme en application...

La découverte a été faite par un groupe de chercheurs de l’Institut Wyss pour l’ingénierie biologique à l’Université de Harvard. Pour se faire, ils vont s’inspirer du vivant. La majorité des animaux sur terre sont des insectes. Ils possèdent naturellement des ailes résistantes et légères, des armures d’une durabilité incroyable pour leur taille, des carapaces flexibles et fines : la base d’un plastique naturel. Par biomimétisme, ils vont créer un plastique aux capacités extraordinaires.

Les scientifiques expliquent que ce matériau durable, transparent et renouvelable peut êtreproduit en masse et sera aussi résistant que le plastique actuellement utilisé. Il serait ainsi possible de fabriquer des jouets, des télévisions et des téléphones biodégradables. On pourrait même envisager de fabriquer des objets en 3D aux formes complexes soit par impression 3D soit par injection classique en industrie.

Image : aile d’insecte

« Dans de nombreux secteurs, il y a un besoin urgent de matériaux durables qui peuvent êtreproduits en masse. Notre méthode de fabrication à grande échelle montre que le chitosane, facilement disponible et peu coûteux, est un bioplastique viable qui pourrait remplacer les plastiques conventionnels dans de nombreuses applications industrielles », a déclaré le directeur du Wyss Institute, Donald E. Ingber.

Valorisation des déchets de crevettes...

L’invention appelée « shrilk » est une combinaison de krill et de silk (soie). Il est fabriqué à partir de chitosane (une forme de chitine) qui est le deuxième matériau organique le plus abondant sur Terre. C’est aussi la composante principale des carapaces de crustacés. Cette substance a été ingénieusement combinée avec la protéine de la soie. Les coquilles de crevettes, normalement destinées à la poubelle, vont être valorisées pour produire ce bioplastique dégradable et réutilisable comme engrais naturel. Il n’est donc pas question de pécher des crevettes pour leur prendre leur peau, mais d’utiliser les déchets du secteur qui existent en tant que déchet sans valeur. De quoi tenter d’équilibrer un bilan carbone déplorable dans le domaine de la production de crevettes.


Ce n’est pas le seul plastique biologique en cours d’expérimentation. Mais c’est pour l’instant le seul qui puisse être une nouvelle fois valorisé après utilisation en fertilisant les terres. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Serait-il un jour possible de créer un cercle vertueux dans nos modèles de production ?

« De l’Atlantique au Pacifique, il existe des continents de plastique. Les poissons sont pris en eux et meurent. Nous ne pouvons pas continuer comme ça ! » , ajoute le professeur Ingber. « Peut-être que cela ne résoudra pas tous les problèmes, mais nous pensons que c’est une première étape. » conclue-t-il.

Source : La Bioguía

mardi 24 septembre 2013

ÉLOGES DU VÉLO ÉLECTRIQUE...


Un vélo (électrique) dans la tête...
article de Jean-Pierre Girard

Ok, vélo électrique. On va se payer quelques petits préjugés aujourd’hui — vous savez, ces raccourcis vaseux qui nous disculpent de réfléchir. Et vous lisez bien sûr cette chronique avec un sourire en coin (comme vous regarderiez tendrement un ami incapable de faire une chose très simple), car j’ai décidé de faire œuvre, non pas d’offrir mon corps, ou ce qui en reste, à la science, mais bien de réhabiliter la réputation de ces engins (dont l’un a bouleversé ma vie, oui monsieur).

D’abord, savoir que j’ai toujours été un gars de moto. J’avais 6 ou 7 ans quand j’ai eu le droit de me promener dans le champ avec un mini-cross Honda, ce qui en faisait mon premier petit moteur entre les jambes (expression qui ouvre toujours la porte aux blagues un rien fallacieuses en rapport au fait qu’au moins, il y avait quelque chose, ah-ah-ah, entre les jambes, ah-ah, elle est vraiment très drôle). Je suis motocycliste, donc, notamment parce que j'ai toujours détesté, mais dé-tes-té, le vélo. En campagne, pour moi, il était synonyme d’horreurs variées, des distances interminables avec neuf chances sur dix de revenir de l’école épuisé, en remontant la côte le vent dans la face. Détesté ça, toujours (sportif, je l’étais beaucoup, mais la pédale, non).

En 1996, Aurélie avait trois ans, j'ai vendu ma dernière moto (Honda Custom, 900 cc, une jolie bête dont j’entends encore le calme vrombissement, et dont je ressens toujours la chevaline puissante entre mes… jambes), et me suis acheté un Westfalia — plus sûr, pour une enfant : je n’imaginais pas ma fille à l’arrière de la moto. Et comme le West et la moto, c’est un peu la même saison, eh bien un plus un égale deux.)

Or, depuis deux ans, j’ai un vélo électrique... (J’en entends déjà qui reniflent et se gaussent, y allant d’un air un peu gaga, style: « Ah... Juste un vélo électrique... Ah », ne voyant sur ces engins que quelques croulants qui se donnent parfois un genre. Mais, non. Voyez, partons du principe que je ne ferais pas du tout de vélo, d'accord ? Eh bien, avec mon « Vélec », non seulement j'en fais, figurez-vous, mais je n'utilise presque pas l'assistance.

Ici: vélo 101. Un vélo électrique n'est pas une mobylette. Il offre plutôt des degrés d'assistance. De zéro (aucune assistance, mais voici un vélo assez lourd, surtout le mien, car j’ai deux batteries plutôt qu'une), puis une assistance à 7%, à 15, à 30, à 60%, ou totalement. (Là, c’est une mobylette.) Évidemment, la batterie se déchargera en fonction de l’utilisation de l'assistance. Avec une batterie, si tu ne pédales pas, tu as une autonomie de près de 40 kms (et avec deux, de 75, mettons).

Mais voyons comme nos impressions nous cachent parfois la forêt, et tout ça. Toujours dans mon cas, je pédale presque tout le temps, efforts constants et dosés, ne me servant de l'assistance qu’en de rares occasions — ou alors, pour me faire un petit plaisir cruel, quand je vois arriver une côte, je ris d’elle, ainsi que du vent de face. (Avant, ces deux affaires-là me terrorisaient ; maintenant elles me font bien rigoler.) Si bien qu'avec une seule batterie, j’atteins 70 kms, et près de 140 avec deux, ce qui commence à faire une bonne balade.

Et voilà qu’on arrive dans ma tête : ma « haine » du vélo, vous l’aurez deviné, était (comme une certaine quantité d’autres choses) dans ma tête. (Vous devez savoir de quoi je parle, d’ailleurs.) Maintenant, juste l’idée de savoir qu’un petit rien entre les jambes peut m’assister quand je le désire, et me voilà cavalier de l’électrique. Car évidemment, en résumé, pour un gars qui n'en aurait pas fait du tout, ça devient un exercice très bénéfique. Et pas d'empreinte écologique.

On devrait s’ouvrir un club, ou quelque chose dans le genre, pour parler de temps en temps de ce qu’on a dans la tête.

jeanpierregirard.com

mercredi 8 juin 2011

LA SOLUTION CONTRE "E-COLI" - TOUT SIMPLEMENT "DU CUIVRE" !!!


L'efficacité du cuivre contre E.coli
La star du moment est la bactérie E.coli, suite aux nombreux cas de contamination en Allemagne. Une étude anglaise conduite à l'université de Southampton pense que le cuivre peut aider à combattre ce type d'infections. Une étude récente vient justement de regarder l'efficacité du cuivre contre les nouvelles souches bactériennes d'E.coli. L'étude ne s'est pas focalisée sur celle qui est en cause actuellement (O104) mais on peut déjà être rassuré : toutes les souches étudiées sont mortes rapidement sur le cuivre.

Posez 10 millions de bactéries E.coli sur du cuivre et attendez 10 minutes : il n'en reste quasiment plus. Sur du cuivre humide, 45 minutes et il ne reste plus rien, garanti ! Cette propriété est inhérente au métal (et aux alliages comme le bronze). Suite aux étranges cas développés récemment, on a conseillé de faire attention à bien se laver les mains et à bien préparer la nourriture (bien laver, etc.). Le problème est la contamination croisée avec d'autres aliments posés sur la même surface.

Une surface en cuivre et le tour est joué !

Source : www.sur-la-toile.com/