samedi 22 janvier 2011

LES INTENTIONS CACHÉES DU FEMA

Le programme secret de la FEMA pour supplanter la Constitution des États-Unis et établir un état d’urgence permanent.


Dans cet article stupéfiant et la vidéo qui l’illustre – conclusion d’un exposé d’une heure prononcé en 2007, – le professeur Peter Dale Scott(*) nous explique en détail le programme ultra secret de la COG (la Continuité du Gouvernement).

Ce programme fut mis en place aux États-Unis en vertu d’un décret présidentiel top secret de Ronald Reagan. Dépendant directement de la FEMA, il fut développé hors du contrôle et même à l’insu du Congrès US. Sous la supervision de George H.W. Bush (ancien directeur de la CIA), alors vice-président, Dick Cheney et Donald Rumsfeld furent les figures clés de ce programme.

Initialement, dans le cas de la destruction de Washington, la COG prévoyait la mise en place d’un gouvernement non élu chargé d’assurer la continuité des opérations. Ainsi ce programme envisageait les écoutes, les arrestations et les mises en détention des opposants, la suspension de la Constitution US, le non remplacement du Congrès, ou l’instauration provisoire/perpétuelle de la loi martiale. Après 1992, ce programme fut maintenu, avec un scénario différent : la menace envisagée n’était plus une attaque nucléaire des États-Unis par l’ex-URSS, mais une attaque terroriste majeure…

Partiellement mise en œuvre le matin du 11-Septembre, la COG a instauré ce que le « Washington Post » a appelé en mars 2002 : "Un gouvernement de l’ombre travaillant dans le secret", c’est-à-dire un gouvernement parallèle dirigé par le vice-président Cheney. Aujourd’hui encore, les citoyens tout comme le Congrès des États-Unis n’en connaissent quasiment rien.

Peter Dale Scott nous aide à mieux comprendre les implications, pour les Etats-Unis et pour le monde, de la mise en place d’une autorité parallèle et anti-démocratique qui a supplanté la Constitution US.

Peter Dale Scott est l’auteur du livre "La Route vers le Nouveau Désordre Mondial" paru en français aux éditions Demi-Lune qui fera l’objet d’une très prochaine annonce dans nos pages incluant les nombreuses recensions.

Supplanter la Constitution des États-Unis – Guerre, urgence nationale, et "Continuité du gouvernement"


Peter Dale Scott: Un "gouvernement de l'ombre" créé le 11/9
envoyé par ReOpen911. - L'actualité du moment en vidéo.

Par Peter Dale Scott, Global Research, 19 mai 2010

Lorsqu’Oliver North se trouva sous le feu des questions lors des audiences de l’Iran-Contra en juillet 1987, le public américain put se faire une idée du plan d’urgence "hautement sensible" dans lequel il était impliqué. Visiblement, il s’agissait de mesures d’urgence pour suspendre la Constitution des États-Unis en cas d’attaque nucléaire (un souci légitime par ailleurs). Mais d’après la presse, le plan consistait en une suspension généralisée.

Au milieu des comptes-rendus médiatiques routiniers, l’échange suivant parut dans le New York Times, sans autre commentaire ni mention ultérieure :

[Le Sénateur Jack] Brooks : Colonel North, dans votre travail au NSC, est-ce que vous n’étiez pas chargé de travailler sur des plans de continuité du gouvernement dans l’éventualité d’une catastrophe majeure ?

Brendan Sullivan, l’avocat de North, tout comme le Sénateur Daniel Inouye, président démocrate du Comité, répondirent d’une façon qui montrait qu’ils savaient de quoi il s’agissait :

Brendan Sullivan (s’agitant) : M. le Président ?

[Sénateur Daniel] Inouye : Je crois que cette question concerne un point hautement sensible et un domaine classifié, pourrais-je pour cette raison vous demander de ne pas l’évoquer ?

Brooks : J’étais particulièrement préoccupé, M. le Président, parce que j’ai lu dans des journaux de Miami et d’ailleurs, que l’on préparait un plan dans cette même agence [NdT la FEMA, voir plus bas], un plan à appliquer dans l’éventualité d’une urgence, qui suspendrait la Constitution. Cela me préoccupait et je me demandais si c’était un domaine dans lequel il avait travaillé. Il me semblait que oui, je voulais en avoir la confirmation.

Inouye : Puis-je, avec tout le respect que je vous dois, vous demander que ce sujet ne soit pas abordé à ce stade ? Si nous souhaitons en parler, je suis sûr que nous pouvons nous arranger pour programmer une session exécutive [1].

On ne sut jamais s’il y eut ou non une session exécutive, ni si le reste du Congrès fut conscient du problème. D’après James Bamford, "L’existence d’un gouvernement secret était si bien cachée que le Congrès était complètement court-circuité." [2] (Mais des personnes clés au Congrès devaient certainement en être conscientes.)

Brooks répondait à un article d’Alfonzo Chardy dans le Miami Herald. Dans son papier, Chardy prétendait qu’Oliver North travaillait avec la FEMA [NdT : Federal Emergency Management Agency, Agence fédérale des situations d'urgence] sur des plans de prise de contrôle des fonctions fédérales et locales, à l’occasion d’une situation d’urgence nationale. Cette mesure visant la "Continuité du gouvernement" (COG [NdT : Continuity Of Government]) prévoyait "la suspension de la Constitution, le transfert du contrôle du gouvernement à la FEMA, la nomination d’urgence de dirigeants militaires pour les affaires fédérales et locales ainsi que la déclaration de la loi martiale." [3]

À ma connaissance, personne dans le public (moi y compris) n’accorda assez d’importance à l’article de Chardy. Chardy lui-même a suggéré que William French Smith, le ministre de la Justice de Reagan, William French Smith, était intervenu pour empêcher que le plan de la COG ne fût présenté au président. Sept ans plus tard, en 1994, Tim Weiner rapportait dans le New York Times que ce qu’il appelait "Le Projet de l’apocalypse" – la recherche "des moyens permettant au gouvernement de poursuivre sa mission après une vaste attaque nucléaire sur Washington" – avait "moins de six mois à vivre." [4]

Dire que l’éventualité d’une attaque nucléaire n’était plus à l’ordre du jour était correct, mais cette affirmation était trompeuse en cela qu’elle induisait aussi en erreur. Sur la base des informations données par Weiner, les deux premiers livres sur le sujet de la COG, les ouvrages de James Bamford et James Mann au demeurant excellents et bien renseignés, ont rapporté que le plan de la COG avait été abandonné [5]. Or il n’en était rien.

Mann et Bamford ont certes signalé que depuis le début, deux des planificateurs clés du groupe travaillant secrètement sur la COG étaient Dick Cheney et Donald Rumsfeld, qui ont tous deux mis en œuvre la COG le 11-Septembre [6]. Mais ce que ni eux ni Weiner n’ont indiqué est que sous Reagan, l’objet de la COG avait officiellement changé : ce n’étaient plus des mesures s’appliquant "au lendemain d’une attaque nucléaire", mais pour toute "urgence de sécurité nationale." L’Ordre exécutif 12656 de 1988 la définit comme suit: "tout événement, désastre naturel, attaque militaire, accident technologique, ou autre urgence, qui affaiblit ou menace sérieusement la sécurité nationale des États-Unis." [7]

En d’autres termes, d’extraordinaires mesures d’urgence, d’abord prévues pour une Amérique dévastée par une attaque nucléaire, étaient maintenant applicables pour tout ce que la Maison-Blanche considérerait comme une crise majeure.

Ainsi, Cheney et Rumsfeld continuèrent leur plan secret sous Clinton; les deux hommes, tous deux Républicains, étaient à l’époque à la tête de deux grandes compagnies [NdT : respectivement l’équipementier pétrolier Halliburton et le laboratoire pharmaceutique Gilead célèbre pour son Tamiflu] et ne faisaient même pas partie du gouvernement. En outre, Andrew Cockburn affirme que l’administration Clinton, d’après une source du Pentagone, n’avait "aucune idée de ce qui se passait." [8] (comme je l’explique plus bas, cette déclaration purement formelle mérite qu’on s’y arrête.)

L’application étendue de la COG aux cas d’urgence a été envisagée dès 1984, quand d’après Ross Gelbspan, journaliste du Boston Globe, "le Lieutenant Oliver North travaillait avec des responsables de la FEMA [...] à dresser un plan d’urgence secret pour surveiller les dissidents politiques et prévoir la détention de centaines de milliers d’étrangers en situation irrégulière dans le cas d’une urgence nationale non spécifiée. Le plan, dont une partie était désignée sous le nom de code Rex 84, imposait la suspension de la Constitution dans un certain nombre de scénarios, incluant l’invasion du Nicaragua par les États-Unis. [9]

Clairement, le 11-Septembre remplit les conditions d’application des mesures de la COG, et nous savons de façon certaine que le plan COG fut instauré ce jour-là, avant que le dernier avion ne se crashe en Pennsylvanie. Le Rapport de la Commission d’enquête le confirme deux fois, pages 38 et 326 [10]. C’est sous les auspices de la COG que Bush fut maintenu loin de Washington le jour du 11-Septembre, et que d’autres membres du gouvernement, comme Paul Wolfowitz, furent promptement évacués au "Site R", à l’intérieur d’un tunnel sous une montagne près de Camp David [11].

Ce que peu de personnes ont remarqué, c’est que près d’une dizaine d’années plus tard, certains aspects de la COG demeurent effectifs. Les mesures de la COG sont encore autorisées par une proclamation d’urgence qui a été reconduite chaque année par l’autorité présidentielle, le plus récemment par le Président Obama en septembre 2009. Elles sont en outre à l’origine probable des mille pages du Patriot Act qui fut soumis au Congrès cinq jours après le 11-Septembre, ainsi que du projet Endgame du Department of Homeland Security [NdT.: Département de la Sécurité Intérieure] – un plan décennal -, débuté en septembre 2001, prévoyant l’extension des camps de détention, d’un coût de 400 millions de dollars pour la seule année fiscale 2007. [12]

Dans le même temps, nous avons vu mis en œuvre les plans décrits par Chardy en 1987: les détentions sans mandat qu’Oliver North avait planifiées dans le cadre du Rex 84, les écoutes également arbitraires qui en sont la contrepartie logique, et la militarisation du territoire des États-Unis placé sous un nouveau commandement militaire, le NORTHCOM [13]. À travers le NORTHCOM, l’armée des États-Unis est maintenant chargée du contrôle de l’Amérique, en disposant du pouvoir exécutif local, de la même façon qu’elle est chargée du contrôle de l’Afghanistan et de l’Irak.

Nous avons appris que les mesures de la COG étaient toujours effectives en 2007 quand le Président Bush a émis la Directive présidentielle 51 de Sécurité nationale (NSPD 51). Celle-ci, pour la sixième fois, prolongeait l’état d’urgence proclamé le 14 septembre 2001. Elle autorisait le Président à assurer personnellement la "Continuité du gouvernement" dans l’éventualité d’une "urgence catastrophique". Il annonça que le NSPD 51 contenait des "annexes classifiées de la COG" qui devraient être "préservées de toute révélation non autorisée." Sous la pression de certains de ses électeurs faisant partie du mouvement pour la recherche de la vérité sur le 11-Septembre, Peter DeFazio, membre du Congrès et du Comité pour la Sécurité du Territoire demanda à voir ces Annexes à deux reprises, la seconde dans une lettre signée du Président de ce Comité. Sa demande fut rejetée.
Le National Emergencies Act [NdT: la Loi sur les cas d'urgence nationale], une de ces réformes de l’après-Watergate que le Vice-président Cheney détestait tant, spécifie que : "Au bout de six mois après qu’une urgence nationale est décrétée, et au terme de chaque période de six mois pour lesquelles elle est reconduite, les deux chambres du Congrès doivent se rencontrer pour voter une résolution conjointe visant à déterminer si l’urgence doit être close" (50 U.S.C. 1622, 2002). Pourtant, en neuf ans, le Congrès ne s’est pas une seule fois concerté pour discuter de l’état d’urgence décrété par George W. Bush après le 11-Septembre, état d’urgence qui reste effectif aujourd’hui encore. Le Congrès est resté sourd aux appels lui demandant d’assumer ses responsabilités en revoyant la COG."

L’ancien membre du Congrès Dan Hamburg et moi-même avons publiquement demandé l’an dernier, à la fois à Obama de mettre un terme à l’état d’urgence et au Congrès d’organiser les réunions que lui imposent ses statuts [15]. Mais le 10 septembre 2009, sans discussion, Obama a de nouveau prolongé l’état d’urgence du 11-Septembre [16]; et le Congrès a ignoré ses obligations statutaires.

Un membre du Congrès expliquait à un électeur que les dispositions du National Emergencies Act ont maintenant été rendues inopérantes par la COG. Si c’est vrai, cela confirmerait la description que Chardy faisait de la COG comme une suspension de la Constitution. Y a-t-il d’autres parties de la Constitution qui ont été suspendues? Nous l’ignorons, et le Président du Comité pour la Sécurité du Territoire a été informé qu’il ne pourrait pas le savoir.

Des plans conçus par un comité secret, où officiaient des dirigeants de grandes compagnies qui n’étaient pas dans le gouvernement, ont institué des règles qui ignorent la loi publique tout comme la séparation des pouvoirs, le fondement même de la Constitution. Le Congrès a renoncé à aborder la question. Même Dennis Kucinich, membre du Congrès, l’un de ceux que j’ai rencontrés, n’a pas répondu à mes messages sur le sujet.

Pourtant, comme je le comprends, la seule autorisation pour la mise en place de la COG fut une décision secrète du Président Reagan (NSDD 55 du 14 septembre 1982), qui en effet fédéralise les mesures de contre-insurrection (appelées Cable Splicer), et qu’il avait appliquée en Californie quand il en était le gouverneur.

Il est clair que le plan élaboré par Cheney, Rumsfeld et d’autres durant les vingt dernières années ne consistait pas seulement en une réponse immédiate au 11-Septembre. Les mille pages du Patriot Act présentées au Congrès aussi rapidement que l’avait été la "Résolution du Golfe du Tonkin" à l’époque en 1964, sont toujours là; le Congrès ne l’a jamais remis sérieusement en cause, et Obama l’a tranquillement prolongé le 27 février de cette année.

Nous ne devrions pas oublier que le Patriot Act a été voté uniquement après que des lettres contenant de l’anthrax [NdT : le bacille du charbon] ont été envoyées à deux Sénateurs démocrates clés – les Sénateurs Daschle et Leahy – qui avaient soulevé des questions sur le texte. Après des lettres à l’anthrax toutefois, ils renoncèrent à s’opposer [17]. Quelqu’un – nous ne savons toujours pas qui – doit avoir prévu d’envoyer ces lettres bien auparavant. C’est un fait que la plupart des Américains veulent ignorer.

Quelqu’un doit aussi avoir planifié le nombre inhabituel d’exercices militaires menés le 11-Septembre. La FEMA et les planificateurs de la COG étaient impliqués dans la préparation de ces exercices durant les deux décennies précédentes, et le 11-Septembre même, la FEMA était à nouveau engagée avec d’autres agences dans l’Opération Tripod, un exercice de bioterrorisme à New York [18].

Le 1er juin 2001, quelqu’un a également dû ordonner les nouvelles instructions plus restrictives selon lesquelles les interceptions par l’armée d’un avion détourné devaient être approuvées "aux plus hauts niveaux du gouvernement" (c’est-à-dire par le Président, le Vice-président, ou le secrétaire à la Défense) [19].

Le Rapport de la Commission attribue l’origine de cet ordre à un Mémo du JCS [NdT : le Joint Chiefs of Staff, l'État-major interarmées] du 1er juin 2001, intitulé "Aircraft Piracy (Hijacking) and Destruction of Derelict Airborne Objects" [NdT.: "Piratage (Détournement) d'Avion et Destruction d'Aéronefs en Perdition"].

Or les instructions écrites étaient moins restrictives avant le 1er juin 2001, et j’ai appris que le changement fut discrètement annulé au mois de décembre suivant.

Dans mon livre La Route vers le Nouveau Désordre Mondial, je suggère que ce changement dans le Mémo du JSC provenait du National Preparedness Review [NdT.: l'Étude sur la Préparation de la Nation] dans laquelle le Président Bush autorisait le Vice-président Cheney, avec la FEMA, "à s’occuper de toute attaque terroriste." [20] La presse a en revanche ignoré le fait que Cheney et la FEMA avaient participé, au sein de la même équipe, à l’élaboration des mesures de la COG dans les années 1980 et 1990.

Comme je l’ai indiqué plus haut, il est nécessaire de s’arrêter sur l’affirmation d’un responsable du Pentagone (faite à Andrew Cockburn) selon laquelle l’administration Clinton n’aurait eu "aucune idée de ce qui se passait" relativement à la COG. Permettez-moi de citer la réponse au livre de Cockburn dans mon propre ouvrage « La Route vers le Nouveau Désordre Mondial ».

L’article [de Weiner] persuada les auteurs James Mann et James Bamford que les plans de la COG de Reagan étaient dorénavant abandonnés, car « il n’y avait, semblait-il, plus aucun ennemi dans le monde capable de… décapiter le leadership de l’Amérique. » [22]

En fait, une seule phase de la planification de la COG avait été abandonnée: un programme du Pentagone relatif à la réponse à une attaque nucléaire. Au contraire, selon l’auteur Andrew Cockburn, une nouvelle cible fut trouvée :

Bien que sous l’ère Clinton les exercices aient continué, avec un budget annuel de plus de 200 millions de dollars, les Soviétiques disparus furent alors remplacés par des terroristes […] Il y eut également d’autres changements. Auparavant, les spécialistes sélectionnés pour diriger le ‘gouvernement de l’ombre’ avaient été puisés dans l’ensemble du spectre politique, qu’ils soient Démocrates ou Républicains. Mais dorénavant, dans les bunkers, Rumsfeld se retrouvait en sympathique compagnie politique, la liste des ‘joueurs’ étant presque exclusivement constituée de faucons Républicains.

« C’était un moyen pour ces gens de rester en contact. Ils se rencontraient, faisaient l’exercice, puis ils tiraient à boulets rouges sur l’administration Clinton, de la manière la plus extrême » me révéla un ancien officiel du Pentagone ayant une connaissance directe de ce phénomène. « On pourrait parler d’un gouvernement secret attendant son tour. L’administration Clinton fut extraordinairement indifférente à cela, [ils n’avaient] aucune idée de ce qui s’y déroulait. »

Le récit de Cockburn requiert quelques réserves. Richard Clarke, un Démocrate favorable à Clinton (son directeur du contre-terrorisme), admet qu’il a participé aux simulations de la COG durant les années 1990 et qu’il a en fait rédigé la Presidential Decision Directive (PDD) 67 (la Directive de Décision Présidentielle) de Clinton dans le cadre de l’« Enduring Constitutional Government and Continuity of Government » (Faire perdurer le gouvernement constitutionnel et la continuité du gouvernement). Cependant, la planification de la COG impliquait des équipes différentes ayant des buts différents. Il est assez probable que le responsable du Pentagone décrivait l’équipe du Département de la Défense chargée des représailles.

La description d’un « gouvernement secret attendant son tour » (qui incluait à la fois Cheney et Rumsfeld) est très proche de la définition d’une cabale, en tant que groupe de personnes secrètement unies afin de provoquer un changement ou un renversement de gouvernement. À la même époque, Cheney et Rumsfeld projetaient également un changement par le biais de leur lobbying public, à travers le Project for the New American Century (PNAC, "Projet pour un Nouveau Siècle américain), en faveur d’une politique moyen-orientale plus volontariste. À la lumière de la façon dont la COG a été réellement mise en œuvre en 2001, nous pouvons légitimement suspecter que, malgré l’intérêt de ce groupe envers le programme de « continuité du gouvernement » sous Reagan, l’intérêt central de Cheney et de Rumsfeld durant les années Clinton était désormais un changement de gouvernement. [23]


C’est compréhensible: il y a une très grande résistance intellectuelle à admettre l’affirmation extraordinaire selon laquelle, même de l’extérieur du gouvernement, Cheney et Rumsfeld sont parvenus à mettre en œuvre des modifications à la Constitution, qu’ils ont ensuite appliquées une fois revenus au pouvoir. La plupart des personnes ne peuvent même pas croire la seconde partie de cette affirmation, pourtant connue: le 11 septembre 2001, les mesures de la COG supplantant la constitution ont effectivement été instituées. C’est pourquoi les deux premières recensions de La Route vers le Nouveau Désordre Mondial, toutes les deux favorables et intelligemment écrites, ont chacune rapporté que je spéculais sur le fait que la COG avait été imposée le 11-Septembre.

Non, ce n’était pas une spéculation: le Rapport de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre confirme à deux reprises que la COG fut mise en œuvre, s’appuyant sur la preuve d’un appel téléphonique passé entre Bush et Cheney, dont il n’y a pas d’enregistrement. Sans enregistrement, j’étais conduit à spéculer, parce que l’appel fut passé sur un téléphone réservé à la COG en dehors du bunker présidentiel, le niveau de secret étant tel que les enregistrements ne furent jamais fournis à la Commission.

Une note de bas de page du Rapport de la Commission indique que : "L’urgence du 11-Septembre fut pour les États-Unis un test des plans et des capacités du gouvernement à assurer la continuité du gouvernement constitutionnel et la continuité des opérations du gouvernement. Nous n’avons pas enquêté sur ce point, sauf pour comprendre les actions et les communications des plus hauts responsables en poste le 11-Septembre. Le Président, le Vice-président et le personnel dirigeant de la Commission ont été informés sur les principes généraux de ces plans de continuité et sur leur mise en application [24].

Les autres notes de bas de page confirment qu’aucune information n’a été extraite des dossiers de la COG pour documenter le Rapport de la Commission. Au minimum, ces dossiers pourraient expliquer l’absence mystérieuse de l’appel téléphonique par lequel, simultanément, la COG fut autorisée et (qu’en conséquence) on décida de maintenir Bush à l’écart de Washington. Je pense par ailleurs qu’ils pourraient en fait nous en apprendre vraiment beaucoup plus.

Quelle est la marche à suivre pour sortir de cet état de fait, où la Constitution a bel et bien été remplacée par une autorité plus haute quoique moins légitime ? D’après moi, c’est en demandant au Congrès de faire ce que la loi lui demande de faire, et de déterminer s’il doit être mis un terme à la proclamation d’état d’urgence en cours (50 U.S.C. 1622, 2002).

Un appel en ce sens, formulé dans les règles de l’art, a échoué. Il peut s’avérer nécessaire de soulever la question dans un contexte plus large, mais aussi plus controversé : le fait scandaleux qu’une faction ait pu remplacer la Constitution, tandis que le Congrès n’a rien fait malgré plusieurs demandes. Je souhaiterais que les Américains sensibilisés sur le sujet demandent des comptes à tous les candidats au Congrès pour les prochaines élections [NdT.: En novembre 2010, pour un peu plus d'un tiers du Sénat]. Au minimum, les candidats devraient promettre de débattre de la proclamation de l’état d’urgence, comme le stipule la loi.

Peter Dale Scott
Global Research, 19 mai 2010
Traduction C.Doure pour ReOpenNews

Notes de l’auteur :

1. New York Times, July 14, 1987.

2. James Bamford, A Pretext for War: 9/11, Iraq, and the Abuse of America’s Intelligence Agencies (Doubleday, New York, 2004), p.74: “The existence of the secret government was so closely held that Congress was completely bypassed. Rather than through legislation, it was created by Top Secret presidential fiat. In fact, Congress would have no role in the new wartime administration. ‘One of the awkward questions we faced,’ said one of the participants, ‘was whether to reconstitute Congress after a nuclear attack. It was decided that no, it would be easier to operate without them.’” Cf. James Mann, The Rise of the Vulcans: The History of Bush’s War Cabinet (Viking, New York, 2004), p.145.

3. Miami Herald, July 5, 1987. In October 1984 Jack Anderson reported that FEMA’s plans would “suspend the Constitution and the Bill of Rights, effectively eliminate private property, abolish free enterprise, and generally clamp Americans in a totalitarian vise.”

4. Tim Weiner, New York Times, April 17, 1994.

5. Bamford, A Pretext for War, p.74; cf. James Mann, The Rise of the Vulcans, p.138-45.

6. Scott, The Road to 9/11: Wealth, Empire, and the Future of America (University of California Press, Berkeley & Los Angeles, 2007), 183-87. NB: Road to 9/11 est le titre original du livre de Peter Dale Scott, paru sous le titre français La Route vers le Nouveau Désordre Mondial.

7. The provisions of Executive Order 12656 of Nov. 18, 1988, appear at 53 FR 47491, 3 CFR, 1988 Comp., p.585, http://www.archives.gov/federal-register/codification/executive-order/12656.html. The Washington Post (March 1, 2002) later claimed, falsely, that Executive Order 12656 dealt only with “a nuclear attack.” Earlier there was a similar misrepresentation in the New York Times (November 18, 1991).

8. Andrew Cockburn, Rumsfeld: His Rise, Fall, and Catastrophic Legacy (Scribner, New York, 2007), p.88.

9. Ross Gelbspan, Break-ins, Death Threats, and the FBI (South End Press, Boston,1991), p.184; cf. New York Times, November 18, 1991.

10. 9/11 Commission Report, p.38, 326; Scott, Road to 9/11, p.228-29.

11. Alfred Goldberg et al., Pentagon 9/11 (Department of Defense, Washington, 2007), p.132.

12. Scott, Road to 9/11, p.238, p.240-41.

13. U.S. Department of Defense, “U.S. Northern Command,”http://www.globalsecurity.org/military/agency/dod/northcom.htm – Cf. John R. Brinkerhoff, PBS, Online Newshour, 9/27/02: “The United States itself is now for the first time since the War of 1812 a theater of war. That means that we should apply, in my view, the same kind of command structure in the United States that we apply in other theaters of war.” Brinkerhoff had earlier developed the martial law provisions of REX 84 in the Reagan era.

14. Cf. Peter Dale Scott and Dam Hamburg , "To All Readers: Help Force Congress To Observe the Law on National Emergencies!!!," 911Truth.org, March 24, 2009,http://www.911truth.org/article.php?story=20090324183053848

15. Peter Dale Scott, To All Readers: Help Force Congress To Observe the Law on National Emergencies (with Dan Hamburg), http.//www.truth.org, March 24, 2009,http://www.911truth.org/article.php?story=20090324183053848#r7

16. White House Press Release, September 10, 2009,http://www.whitehouse.gov/the_press_office/Notice-of-continuation-from-the-president-regarding-the-emergency-declared-with-respect-to-the-September-11-2001-terrorist-attacks/ – A press briefing by Obama’s spokesman Robert Gibbs the same day did not mention the extension.

17. Cf. Time, Nov. 26, 2001: "While Daschle, the Senate majority leader, could have been chosen as a representative of all Democrats or of the entire Senate, Leahy is a less obvious choice, most likely targeted for a specific reason. He is head of the Senate Judiciary Committee, which is involved in issues ranging from antitrust action to antiterror legislation.” See also Anthony York, “Why Daschle and Leahy?” Salon, November 21, 2001,http://dir.salon.com/story/politics/feature/2001/11/21/anthrax/index.html.

18. Brian Michael Jenkins & Frances Edwards-Winslow, “Saving City Lifelines: Lessons Learned in the 9-11 Terrorist Attacks” (Mineta Transportation Institute, San José State University, San Jose, CA, 2003).
19. 9/11 Commission Report, p.17; cf. fn. 101, p.458.

20. Houston Chronicle, May 9, 2001; Road to 9/11, p.209.

21. James Mann, The Rise of the Vulcans, p.139; James Bamford, A Pretext for War.

22. Mann, Rise of the Vulcans, p.144.

23. Scott, The Road to 9/11, p.186-87.

24. 9/11 Commission Report, p.555.

LA "FAILLE DE NEW MADRID" MENACE


LA "FAILLE DE NEW MADRID" POURRAIT REPRÉSENTER UNE MENACE DANS LES MOIS ET ANNÉES À VENIR...

Notez que la FEMA a prévu un exercice national en mai prochain, le long de la faille de New Madrid, qui prévoit la simulation d'un tremblement de terre important...
(Voir : http://blog.fema.gov/2010/12/70-earthquake-in-midwest-planning-for.html)

La zone de faille de New Madrid est six fois plus grande que la zone de faille de San Andreas en Californie. Elle s'étend sur un large territoire des États-Unis, soit sous l'Illinois, l'Indiana, le Missouri, l'Arkansas, le Kentucky, le Tennesse et le Mississippi. Le plus gros tremblement de terre dans l'histoire des États-Unis a été causé par la faille de New Madrid.

Actuellement, il y a des craintes que cette zone puisse renaître et que des évènements tragiques puissent se produire dans un avenir proche.Si un tremblement de terre important devait se produire dans ce secteur, ce serait une catastrophe qui changerait nos vies pour toujours...Pourquoi cette soudaine préoccupation concernant la faille de New Madrid?Selon le Geological Survey des États-Unis, plus de 500 tremblements de terre ont été enregistrés dans le centre de l'Arkansas depuis septembre 2010.

Les scientifiques ne connaissent pas précisément les causes de cette activité sismique récente et ils ne cachent pas leurs inquiétudes. Un séisme de magnitude 3,8 a secoué le centre-nord de l'Indiana le 30 décembre dernier et selon les géologues de l'État, c'est un phénomène très irrégulier et extrêmement rare dans ce secteur, qualifiant même cette secousse de "sans précédent".

Ce tremblement de terre, ressenti dans certaines parties de l'Ohio, de l'Illinois, du Wisconsin et du Kentycky, aurait été assez fort pour provoquer desfissures dans le sol.Les morts récentes d'oiseaux et de poissons en Arkansas, au Kentucky, en Louisianne, ont-ils un lien avec l'activité sismique sous la faille de New Madrid? Peut-être.

Le fait que ces morts subites et étranges se soient manifestées, entre autres, dans le secteur de la faille provoque certains questionnements. En 1811 et 1812, il y a eu quatre tremblements de terre qui ont été si puissants dans la zone de la faille de New Madrid qu'ils sont encore d'actualité aujourd'hui. Ils ont été estimés à une magnitude de plus de 7,0, ce qui représente des secousses gigantesques. Il est dit que ces tremblements de terre ont ouvert de profondes fissures dans le sol, que le courant de la rivière Mississippi a changé de sens et qu'ils ont été ressentis jusqu'à Boston!Le dernier tremblement de terre majeur à avoir frappé la région a été un séisme de magnitude 5,4, dans la ville de Dale, dans l'Illinois, en 1968.

Les choses ont été tranquilles depuis, jusqu'à tout récemment... Si un tremblement de terre meurtrier frappait aujourd'hui le secteur de la faille de New Madrid, des villes comme St-Louis, Missouri et Memphis, Tennessee, pourraient potentiellement être complètement détruites. Et ce n'est pas une exagération...

C'est exactement ce que les sismologues appréhendent depuis de nombreuses années. Le reportage vidéo qui suit, de ABC News, explique pourquoi tant de scientifiques sont si préoccupés par la zone de la faille de New Madrid :

http://www.youtube.com/watch?v=7wVYS5Be-vg&feature=player_embedded

Une théorie intéressante est que le "volcan de pétrole" déclenché par le déversement de pétrole de BP en 2010 puisse avoir créé un regain d'activité sismique dans cette partie des États-Unis. Jack M. Reed, un géologue et géophysicien pour Texaco à la retraite, a soigneusement étudié la géologie du Golfe du Mexique pendant 40 ans.

Reed est convaincu que le Golfe du Mexique est actuellement tectoniquement actif et qu'il est à la source de la plupart des activités sismiques le long de la faille de New Madrid.Selon Reed, il y a des preuves substantielles que la zone de faille New Madrid soit directement reliée aux plaques tectoniques dans le Golfe du Mexique: "Cette zone des États-Unis montre un certain type d'activité tectonique que je crois liée à la tectonique dans le Golfe du Mexique."Donc, est-ce que BP a provoqué les plaques tectoniques enfouies dans le Golfe par le forage d'un puits profond et libéré l'huile qui se jette dans le Golfe du Mexique?

Espérons que non...Si un tremblement de terre devait se produire le long de la faille, le montant des dommages qui pourraient être faits aux États environnants seraient inimaginables. Jeremy Heidt de l'Agence de gestion des urgences du Tennessee dit que la vie de la région serait instantanément transformée en cas de tremblement de terre majeur le long de la faille de New Madrid: "Toutes les communications seraient interrompues. Tous les vols seraient annulés. Tous les chemins de fer seraient impraticables. Tous les ports et gazoducSs pourraient être hors service."

Selon une étude récente de l'Université de l'Illinois, un tremblement de terre de magnitude 7,7 le long de la faille de New Madrid ferait 3500 morts, plus 80 000 blessés et plus de 7 millions de sans-abris.Donc, que se passerait-t-il si un tremblement de terre de 8,0, de 8,5 ou de 9,0 devait frapper?

Rappelez-vous: un tremblement de terre de magnitude 8,7 serait dix fois pire qu'un tremblement de terre de magnitude 7,7... Il y en a même certains qui croient que si un tremblement de terre assez puissant devait frapper la faille de New Madrid un jour, il pourrait modifier la géographie environnante au point de créer un point d'eau en plein centre des États-Unis. Donc, non, ce n'est pas seulement à la Californie de s'inquiéter du "Big One"!

À l'heure actuelle, l'activité sismique a augmentée considérablement et ce, partout dans le monde. Il suffit de penser au nombre sans précédent d'éruptions volcaniques que nous avons vues au cours de la dernière année et des tremblements de terre majeurs qui ont secoué plusieurs endroits.

Juste au cours des derniers jours, un tremblement de terre de 7,1 a frappé le centre du Chili et un autre de magnitude 7,0 a frappé le Nord de l'Argentine.De penser qu'il ne peut rien arriver aux États-Unis est complètement naïf. Espérons tout de même et prions pour qu'un séisme dévastateur ne se produise pas le long de la faille de New Madrid dans un proche avenir, car un tel évènement pourraient faire disparaitre notre économie.

L'économie américaine est au bord de la catastrophe et un coup majeur apporterait l'écroulement du château de cartes!Rappelez-vous ce qui s'est passé en Haïti. Un tremblement de terre de magnitude 7,0 a tué 230 000 personnes et a provoqué une dévastation terrible. Espérons et prions pour que rien de tel ne se produise prochainement.

Traduction du site:http://endoftheamaericandream.com/archives/is-the-new-madrid-fault-earthquake-zone-coming-to-life

vendredi 21 janvier 2011

PIÈCE D'IDENTITÉ : BIOMÉTRIE!


Nos dirigeants ont prévu de rendre la biométrie omniprésente dans les années qui viennent. Elle est déjà utilisée dans les entreprises, les prisons, les transports, les écoles, pour les cartes d'identité et les passeports. Une prochaine étape sera de l'utiliser pour les paiements électroniques, dans les magasins ou chez soi, pour les achats effectués sur Internet, et plus généralement pour tout ce qui nécessite une identification.

Notre identité sera alors réduite à un corps scanné et utilisé comme un objet, marchandise parmi d'autres.

L'envahissement de nos vies par la biométrie est le résultat du "sécuritarisme" et de l'instrumentalisation de la peur afin de nous entraîner vers un type de société qui n'a plus rien à voir avec une démocratie.

La biométrie a aussi pour but d'augmenter les profits des multinationales de l'armement, comme Thales et Sagem. En quête de nouveaux débouchés depuis la fin de la guerre froide, ces entreprises ont trouvé un nouveau filon très lucratif avec la sécurité intérieure, en faisant acheter aux gouvernements des technologies pour contrôler et traquer ses citoyens, avec la biométrie, la vidéosurveillance, les logiciels d'identification et de surveillance des foules, les radars pour la répression routière, les armes "non létales", etc…

Voici un très bon documentaire d'Arte sur le sujet, "Le Temps des Biomaitres"...

1

Le Temps des Biomaitres - part1 -
envoyé par frkyapo. - Regardez d'autres vidéos de musique.

2

Le Temps des Biomaitres - part 2 -
envoyé par frkyapo. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

3

Le Temps des Biomaitres - part 3 -
envoyé par frkyapo. - L'info video en direct.

RÉVÉLATION OVNI POUR 2011?

La grande révélation entre 2011 et 2012 selon W.Sichao
Wang Sichao, membre de l’Académie Chinoise des Sciences, est un astronome réputé.

L’année dernière, il avait fait parler de lui, en évoquant les civilisations extraterrestres et en fournissant des données précises sur les observations d’OVNI. La mémoire de l’Observatoire astronomique à Nanjing a également fait des prévisions en vertu d’observation d’OVNIS – qui se sont répétées en 2010 : des objets volants non identifiés ont effectivement été repérés dans plusieurs régions chinoises : Zhejiang, Hunan, à Chongqing et dans le Xinjiang…

Le Professeur Wang Sichao a prononcé un discours le 23 août 2010 à Guangzhou, au cours duquel il a déclaré que certains ovnis semblent être des vaisseaux spatiaux extraterrestres capables de maîtriser l’antigravité !

Récemment, Wang Sichao a prédit que les OVNIS pourraient apparaître en 2011 ou 2012 lors d’une exposition massive de leur flotte. Sa prédiction fait référence à la multiplication des observations d’OVNI en 2010, qu’il considère comme une annonce, une étape préparatoire et s’appuie sur l’existence des milliards de planètes abritant potentiellement une civilisation. Il a également exhorté les scientifiques à concevoir et à créer des télescopes plus avancés et plus pratiques destinés à observer l’objet volant non identifiés…

Selon lui, une partie des ovnis recensés sont des vaisseaux de construction humaine, par exemple des missiles militaires ou satellites. D'autres sont peut-être liés à des phénomènes naturels connus ou inconnus, voire des phénomènes artificiels.

Wang Sichao étudie les ovnis depuis 39 ans. Il a classé une centaine de ses découvertes en une dizaine de groupes. Selon lui, les ovnis en forme de spirale, d'éventail, de rayons ou de soucoupe seraient reliés à des astronefs extraterrestres.

Wang Sichao fait désormais partie des nombreuses personnalités qui annoncent ce que l’on peut appeler la grande révélation, le contact entre notre civilisation et des ambassadeurs extraterrestres.

SOURCE : « DEVIN-INFO » via « AREA51.BLOGSPOT »

LES OVNIS DE 2011


Depuis le début de l'année 2011, les témoignages se multiplient...
Photographies et prises vidéos s'accumulent, et de plus en plus de gens se posent des questions. Il y a sans doute des canulars qui nous trompent, mais il y a aussi très certainement des vérités qu'on nous dissimule...

Sommes-nous visité par des extraterrestres? S'agit-il de technologies hyper sophistiquées qui sont tenue secrètes?

Ce qui est certain, c'est que ceux qui gouvernent le monde ont décidé de maintenir les gens dans l'ignorance... Alors, à mesure que nous cherchons à comprendre, à mesure que nous étudions la question et que nous nous posons des questions, nous sommes accusé d'ignorance. Ainsi, il ne faut pas se surprendre que les vérités côtoient mystifications, mensonges, et duperies... Il y a plusieurs tentatives de diversions, c'est bien vrai! Mais aussi, il y a bel et bien des engins qui nous survolent, et toutes sortes de phénomènes célestes inexplicables, ou inexpliqués...

La fréquence des témoignages augmente en même temps que les appréhensions et les questionnements... Les gens qui se questionnent finiront-ils enfin à convaincre leurs gouvernements de passer aux aveux et de nous révéler enfin ce qu'ils savent et nous cachent?

Cela dit, voici quelques-unes des vidéos qui ont été captées depuis le début de l'année 2011 :

3 JANVIER 2011 À MERCEDES, CALIFORNIE



4 JANVIER 2011, À LIMA, AU PÉROU



5 JANVIER 2011, AU CHILI



6 JANVIER 2011, SUR LE SKYDIVERS (autoroute), AU DESSUS DU LAC ELSINORE



7 JANVIER 2011, AU DESSUS DE NEW YORK



9 JANVIER AU DESSUS DE VENICE BEACH EN CALIFORNIE



12 JANVIER AU CHILI



14 JANVIER 2011 À BREMERTON, WASHINGTON

jeudi 20 janvier 2011

OBAMA PASSERA-T-IL AUX AVEUX AU SUJET DES OVNIS?

Barack Obama s'apprêterait à annoncer la rencontre avec une autre civilisation dans quelques semaines !













Des sources officieuses qui comptent parmi les proches du président Barack Obama affirment que celui-ci serait sur le point de faire une annonce importante, et décisive pour l'histoire de l'Humanité, concernant les visites et les contacts des États-Unis (et du monde) avec les extraterrestres.

L'allocution du président serait prévue pour février 2011 !

D'après Alfred Lambremont Webre, spécialiste en exopolitique et auteur d'un article retentissant pour l'Examiner (Seattle), Barack Obama serait le président à qui le délicat mandat de la divulgation a été confié Une divulgation effectuée par le commandant en chef américain en 2011.

Cela sonne comme de la science-fiction. Et pourtant ! Les récentes déclarations d'ufologues et de scientifiques de renommée mondiale (Stanley Fulham, Wang Sichao, Stephen Hawkins...) sur la grande révélation en ont étonné plus d'un. Et c'est compréhensible, si l'on songe une seconde à la signification de leur message : les Hommes vont rencontrer des êtres venus d'ailleurs.!! Des créatures qui n'existent jusqu'à ce jour que dans notre imaginaire collectif...

Selon Alfred Lambremont Webre, il y a de multiples raisons pour lesquelles 2011 pourrait être l'année choisie par le gouvernement américain pour avouer et révéler enfin une collaboration de plus de 60 ans, et des relations de travail avec de nombreuses espèces de civilisations intelligentes dans le multi-verse !

L'humanité prête pour la révélation ?

Les principales raisons de la divulgation officielle du Président Obama pourraient être les suivantes :

- Les États-Unis seraient obligés, par les instances extraterrestres, de divulguer leur existence.

- La conscience humaine aura suffisamment évolué en 2011-12, pour face à la vérité. D'ailleurs, de récents sondages d'opinion montrent que 48 % des Nord-Américains croient que les extraterrestres visitent ou sont déjà sur Terre.

- Les éléments favorables à la grande divulgation au sein du gouvernement des États-Unis ont d'ores et déjà pris l'ascendant.

Le gouvernement américain peut décider de permettre son commandant en chef de faire une déclaration sur la divulgation en 2011, car les responsables de l'Administration Obama favorables à une telle révélation sont désormais en position de force... Bref, l'année 2011 pourrait bien être nettement plus cruciale pour l'avenir de l'humanité que l'année 2012...



L’OVNI DE JOHN LENNON

UFO Casebook
Published by "the truth behind the scenes"
(Traduit de l’américain par le Grepi)

Le 23 août 1974, John Lennon sortit sur le balcon de son appartement new-yorkais et vit ce qu’il décrivit plus tard comme une «soucoupe volante» passant tout près de lui, juste au-dessus de sa fenêtre.

« Ça ressemblait à un cône aplati avec une lumière brillante à son sommet », décrivit May Pang, assistante de John Lennon, qui fut elle aussi témoin de l’observation. Rappelons que May pang avait eut une relation avec John au cours des deux années durant lesquels il s’était séparé de Yoko Ono, avant de renouer avec elle.



John Lennon fut non seulement le membre fondateur des Beatles et l’un des plus grands chanteurs-compositeurs que le monde ait connu, mais il fut aussi un libre-penseur politique qui défia le monde avec sa chanson emblématique Give Peace A Chance, alors que les USA étaient enlisés dans la guerre en Asie du Sud-Est.

Lorsque Lennon décida d’émigrer aux États-Unis au tout début des années septante, il fut considéré comme un dangereux révolutionnaire et mis sous constante surveillance par les services de renseignements américains, ce qui consistait en des écoutes téléphoniques et l’observation de tous ses faits et gestes. La totalité de sa surveillance par le FBI, la CIA et le NSA n’est pas encore complètement connue, mais des éléments font surface petit à petit.

Le fait que Lennon soit si célèbre et controversé à cette époque rend son observation d’ovni des plus étranges. Il devint tellement fasciné par cet événement qu’il en parlait sans cesse et l’inclut même dans deux chansons sur deux albums différents :

"Like a UFO you came to me, and blew away life’s misery…" (Out Of The Blue – album Mind Games) et "There’s a UFO over New York, and I ain’t too surprised..." (Nobody Told Me – album Milk and Honey).



























INTERVIEW : MAY PANG
Voici maintenant une interview de sa compagne May Pang, témoin de l’observation.

Elle décrit tout ce qui s’est passé :

« Bien que nous ne le saurons jamais, il est à espérer que les aliens à bord de l’engin qui est passé devant l’appartement de John au 53rd Street Penthouse n’étaient pas trop prudes, car John se trouvait sur le balcon de l’appartement, nu comme un ver! Il se délectait de la vue de la ville lorsque sa tranquille soirée à la maison fut interrompue par la venue de cet engin d’un autre monde ».

May Pang est une des plus agréables personnes que vous puissiez rencontrer. Elle est toujours souriante et vous met tout de suite en confiance. Contrairement à bien d’autres dans le monde du rock qui se prennent parfois trop au sérieux, May aime à partager les souvenirs qu’elle a de l’une des plus grandes légendes de notre temps. John a toujours été fasciné par l’inexplicable, dit-elle, en me tendant une copie du "I Ching", un des plus anciens texte ésotérique chinois, qui reste toujours sur un rayon de sa bibliothèque.

John était toujours préoccupé par son sort, son destin. Il semblait essayer de comprendre la raison de sa renommée et de l’impact qu’il avait sur des millions de jeunes d’une génération perturbée, si ce n’est presque perdue.

May Pang était plus que désireuse de raconter le scoop de la rencontre de John avec cet OVNI, ce d’autant plus qu’elle se trouvait à côté de lui à ce moment-là.

« Nous venions juste de commander une pizza et puisque la soirée était si chaude nous décidâmes d’aller sur la terrasse. Je me souviens que je m’habillais dans la chambre à coucher lorsque John commença à crier pour que je vienne sur la terrasse.

« Je répondis que j’allais venir tout de suite mais il continua à hurler pour que je vienne le rejoindre à l’instant même. Dès que je mis les pieds sur la terrasse, je vis venir vers nous ce grand objet circulaire. Il avait la forme d’un cône aplati avec une brillante lumière rouge à son sommet, qui ne pulsait pas comme celle des avions que l’on voit se diriger pour atterrir à l’aéroport de Newark ».

May raconta qu’elle et John restèrent là, hypnotisés, incapables de croire ce qu’ils étaient en train de voir. Alors que l’engin s’approchait encore plus près, ils purent distinguer une rangée de cercles blancs qui couraient tout au long du bord de la soucoupe en émettant des flashs lumineux. Il y en avait tellement que ça leur faisait tourner la tête. Subjugués, ils virent l’OVNI passer directement par-dessus l’immeuble voisin du leur. Il avait la taille approximative d’un Lear Jet et avait été si proche que si on lui avait jeté quelque chose dessus on l’aurait facilement touché.

Lorsqu’il passa directement au-dessus de leur tête, May dit qu’ils n’entendaient aucun bruit. Il y a souvent des hélicoptères qui passent, mais cet engin était aussi silencieux que la nuit, dix-sept étages au-dessus du niveau de la rue. Finalement l’objet disparut hors de vue laissant John et May imaginer que l’excitation était terminée pour le reste de la soirée. Mais il s’avéra que l’OVNI revint et qu’ils purent installer un télescope pour l’observer.

May se rappelle que la lumière de l’engin était si puissante qu’aucun détail supplémentaire ne put être détecté.

Elle et John prirent deux photos mais elles furent surexposées. Ils téléphonèrent immédiatement au Daily News qui leur répondit qu’au moins sept autres témoignages avaient été reçus.

« Complètement excités, nous avons appelé la police qui nous dit de nous calmer, que d’autres personnes aussi avaient vu l’engin ». May raconte que toute la nuit John ne cessait de répéter: «Je ne peux pas le croire! Je ne peux pas le croire!... J’ai vu une soucoupe volante!».

Pour confirmer sa vision, John écrivit ce qu’il avait observé et l’utilisa pour la couverture de son album « Walls and Bridges. »

















May Pang relève que John a toujours été intéressé par les OVNI. Il avait même souscrit un abonnement à la revue britannique « Flying Saucer Review », mais après avoir vu ce qu’il vit ce soir-là, il devint encore plus passionné, parlant tout le temps de ce sujet.

John Lennon décrit son observation dans une interview radiophonique :