mardi 23 juin 2015

MONSANTO DÉCLARE QUE DES FOURMIS MODIFIÉES POURRONT REMPLACER LES ABEILLES !



Un expert de Monsanto déclare que des fourmis génétiquement modifiées pourront remplacer les abeilles..

La connerie à ce niveau, c’est du grand art, mais comme ça vient de l’ empoisonneur Monsanto, on est moins étonnés. On risque de manquer de médailles, pour récompenser ces « cerveaux », sans oublier ses complices Bayer, BASF, Sygenta et Dow. Pas question de stopper les pesticides, mais puisque nos butineuses ne les supportent pas, qu’à cela ne tienne, on va trafiquer des fourmis pour les remplacer, et vogue la galère. Pour rappel « Une pomme qui n’est pas issue de l’Agriculture Biologique subit en moyenne 36 traitements chimiques. » (source INRA), vous pouvez consulter la liste des fruits et légumes les plus pollués. Il faut acheter français (?), certains pays utilisent des produits interdits chez nous, et il n’y a pas (ou peu) de contrôle. Mangeons des fruits et légumes de saisons, de préférence bio. Reste à savoir si les malheureuses fourmis, fourniront, la propolis, le miel, la gelée royale, le pollen…

Une équipe de chercheurs de chez Monsanto croit, qu’ils pourraient être sur le point de trouver une solution quant à la mystérieuse chute de la population des abeilles partout sur la planète, une menace qui met en danger l’approvisionnement alimentaire de la planète dans son ensemble.

La subvention de 3 millions de dollars accordée par l’Environmental Protection Agency (EPA) a permis à l’équipe de chercheurs de Monsanto de développer des stratégies alternatives pour « survivre » au syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles (CCD), un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières décennies et qui se produit lorsque la majorité des abeilles ouvrières d’une colonie disparaissent, une situation qui pourrait « considérablement influer sur l’approvisionnement alimentaire dans le monde », admettent les experts.

« Les dernières études ont trouvé un lien entre les pesticides néonicotinoïdes qui sont largement utilisés dans les cultures de maïs génétiquement modifié. L’ingénierie génétique agricole est devenue un élément essentiel de l’agriculture dans le monde moderne d’aujourd’hui, nous avons dû développer des moyens afin de promouvoir à la fois la continuité de l’ingénierie génétique agricole et la survie des abeilles, un défi passionnant », admet John Leere, le chef biochimiste du projet.

John Leere, le chef biochimiste de Monsanto, croit qu’une fourmi génétiquement modifiée pourrait éventuellement remplacer les abeilles, en cas d’effondrement des colonies de l’espèce.

L’équipe de chercheurs a développé une fourmi génétiquement modifiée qui pourrait « potentiellement sauver l’approvisionnement alimentaire mondial ».

« Du fait que l’ingénierie génétique agricole et que les pesticides néonicotinoïdes sont là pour rester, nous avons tout d’abord essayé de modifier les abeilles pour accroître leur système immunitaire quant aux pesticides, en ayant très peu de succès voire aucun, » a admis le spécialiste.

« Cependant, nous ne désespérions pas et avions finalement conduit des batteries de tests sur les reines vierges et les mâles d’une espèce de fourmis. Bien que les fourmis perdent généralement leurs ailes après l’insémination de la reine et qu’elle donne naissance à une nouvelle colonie, la manipulation génétique a produit une espèce de fourmis volantes qui sont très similaires à nos abeilles si familières et 50 fois plus résistantes à certains pesticides, » dit-il, visiblement très enthousiasmé par la découverte.

« Grâce aux manipulations génétiques, nous pourrons éventuellement créer une espèce hybride qui possèdera à la fois les caractéristiques de pollinisation propres aux abeilles, aussi bien que les propriétés d’immunisation aux pesticides de certaines espèces de fourmis. Un mariage somptueux qui aurait mis des milliers d’années à se former tout seul dans la nature, » explique t-il.

Selon une récente étude de Greenpeace, 70% des cultures humaines, qui fournissent environ 90 pour cent de l’apport alimentaire dans le monde, sont pollinisées par des abeilles. La National Statistics Agriculture des États-Unis présentent un déclin des abeilles d’environ 3,2 millions de ruches en 1947 pour atteindre 2,400,000 de ruches en 2008, soit une réduction de 25%.

samedi 20 juin 2015

LA 6ème GRANDE EXTINCTION ANIMALE EST COMMENCÉE !!!

Le caribou des bois, une espèce menacée

La sixième grande extinction animale est commencée, selon une étude

La Terre a commencé à subir sa sixième grande extinction de masse et celle-ci est causée, de toute évidence, par l'activité humaine, selon une étude publiée vendredi. Si la tendance se poursuit, les humains seront eux aussi victimes de cette extinction, préviennent les scientifiques.

Selon les chercheurs, les vertébrés disparaissent à un rythme 114 fois plus élevé que la normale. Jamais depuis la dernière extinction de masse il y a 66 millions d'années - celle des dinosaures - la planète n'a perdu ses espèces animales à un rythme aussi effréné, rapportent les experts des universités américaines Stanford, Princeton et Berkeley, notamment.

« Si on permet que cela continue, la vie pourrait mettre plusieurs millions d'années à s'en remettre, et notre espèce elle-même disparaîtrait probablement assez tôt. »— Gerardo Ceballos, professeur à l'université autonome de Mexico et auteur principal de l'étude

Cette analyse, publiée dans la revue Science Advances, s'appuie sur les observations documentées d'extinctions de vertébrés - des animaux avec squelettes internes comme les mammifères, les reptiles et les batraciens - à partir de fossiles et d'autres bases de données.

Les chercheurs ont comparé le rythme actuel de disparition des espèces aux « rythmes naturels de disparition des espèces avant que l'activité humaine ne domine ». Ces calculs sont difficiles à faire parce qu'on ne sait pas exactement ce qu'il s'est produit tout au long des 4,5 milliards d'années d'existence de la Terre.

Néanmoins, les chercheurs parviennent à estimer qu'à un taux normal, neuf espèces de vertébrés auraient disparu depuis 1900. Or, les scientifiques recensent 477 espèces disparues pendant cette période, qui coïncide avec l'intensification de l'activité industrielle et l'accroissement rapide de la population humaine.

Normalement, une telle perte de biodiversité s'observerait sur une période de 10 000 ans.

L'activité humaine montrée du doigt

Les chercheurs attribuent la disparition accélérée des espèces au changement climatique, à la pollution et à la déforestation.

Les répercussions de cette extinction sur les écosystèmes sont telles que les chercheurs estiment que les bénéfices tels que la pollinisation par les abeilles pourraient disparaître d'ici 100 ans.

« Il y a des exemples d'espèces sur toute la planète qui sont littéralement des morts-vivants », a souligné Paul Ehrlich, professeur de biologie à Stanford et coauteur des travaux.

« Afin d'éviter une véritable sixième extinction de masse, il faudra mettre en œuvre des moyens rapides et intensifs de conservation des espèces en danger et éliminer les facteurs qui menacent les populations, tels que la perte d'habitat, la surexploitation à des fins économiques et le changement climatique », affirment les chercheurs. 
« Tous ces facteurs sont liés à l'accroissement de la population humaine, qui va de pair avec la hausse de la consommation - particulièrement chez les riches - et les inégalités économiques. Toutefois, la fenêtre qu'il nous reste pour intervenir s'amenuise rapidement. »— Les auteurs de l'étude parue dans « Science Advances »

Selon l'Union mondiale pour la nature (UICN), plus de 11 000 espèces d'animaux sont actuellement menacées sur la planète, soit une espèce sur cinq.