L'uranium appauvri est un déchet de l'industrie nucléaire. Il est utilisé dans les projectiles de guerre pour percer les blindages, du fait de sa haute densité. Il a la particularité d'empoisonner durablement les populations civiles et militaires après les conflit, et provoque cancers et anomalies génétiques sur plusieurs générations. C'est un véritable scandale sanitaire dont pratiquement personne ne parle!
Signez la pétition sur le site ICBUW : http://www.bandepleteduranium.org/en/index.html
Source : Merci et Salut à toi MD!
samedi 24 mars 2012
mardi 20 mars 2012
LE CLIMAT SE DÉRÈGLE!!!!
Aux États unis et au Québec la météo est devenue complètement dingue déréglée !
22 degrés Celsius, un 18 mars, à Montréal! Record battu!
Ainsi qu’un peu partout au Québec, et ailleurs, à plusieurs en Amérique du Nord...
Les climatologues ont beau répéter qu’il ne faut pas confondre météo à court terme et climat à long terme, il est difficile de ne pas se laisser impressionner par une carte de l’Amérique du Nord (voir ci-dessous) remplie aux deux tiers de points rouges: la centaine d’endroits où des records de chaleur ont été égalisés ou battus en une seule journée, le 14 mars, elle-même typique de cette série de journées inhabituelles de la mi-mars!
À Montréal, le record de 22 degrés du 18 mars battait le précédent qui était de…. 14 degrés.
À Ottawa, les 22 degrés du 18 mars battent aussi un record de 16 degrés… remontant à 1966.
À Winnipeg, les 19 degrés du 17 mars battent les 12 degrés de 1938.
À Chicago, du 14 au 17 mars, quatre journées consécutives de plus de 80 Fahrenheit (24 C), du jamais vu en mars.
À Bismark, Dakota du Nord, 25 degrés le 16 mars, une température qui n’a été atteinte que trois fois dans tous les mois de mars… depuis plus d’un siècle! Et la normale là-bas à ce moment-ci de l’année est de… 4 degrés, tout comme à Montréal.
Aux États-Unis, PBS Newshour recense 101 records battus le 14 mars, de la côte Atlantique jusqu’au Kansas en passant par le pourtour des Grands Lacs. Les plus impressionnants: Rochester, Minnesota, 21 degrés, un record de 1910. Et Kansas City, 25 degrés, un record de 1935.
«Surréaliste», résume le météorologue du Weather Channel américain, Stu Ostro. Du jamais vu en 30 ans de carrière, résume son homologue André Cantin, d’Environnement Canada.
Si l’explication immédiate de ce phénomène insolite est à chercher du côté d’une zone de haute pression glissant progressivement du Midwest des États-Unis jusqu’au Québec en se maintenant très constante, les experts s’entendent pour reconnaître que ça fait beaucoup de phénomènes météorologiques insolites pour les dernières années.
Chose certaine, qu’elles soient liées ou non au réchauffement planétaire, ces anomalies vont contribuer à faire pencher encore plus la balance vers les records de chaleur: une recension parue en 2009 révélait qu’aux États-Unis, au cours des années 2000, les records de chaleur étaient devenus deux fois plus nombreux que les records de froid. Dans une situation normale, les deux devraient s’équivaloir.
Mais c’est aussi le grand froid là où on ne l’attendait pas
Neige jusqu’à la frontière mexicaine sur l’ouest !
A contrario, sur la façade orientale du continent américain, c’est un temps hivernal, anormalement froid et neigeux, qui s’est mis en place. Une dépression centrée sur le Dakota du Nord véhicule un flux de nord glacial, et la neige tombe en abondance sur un axe allant du Montana au Nouveau-Mexique. Des congères sont même observées par endroit.
La circulation a été totalement coupée hier dans l’Arizona, où il est tombé jusqu’à 40 cm de neige dès les premières hauteurs. Des flocons ont même été observés jusqu’à la frontière mexicaine, à des latitudes très méridionales. Même en hiver, ces régions sont bien moins touchées par le neige que le nord-est des USA.
L’amélioration sera progressive sur ces régions, surtout effective à partir de demain soir. Des chutes de neige sont tout de même attendues sur les montagnes du nord-ouest du Mexique (Sierra Madre Occidentale), ce qui est exceptionnel en Mars.
Et aussi des tornades…. deux dans la seule journée d’hier au Nebraska
….Et violents orages à partir de demain, nouvel outbreak (tornades) possible
A partir de mardi, de l’air plus frais va s’infiltrer par le nord et une perturbation très dynamique prendra naissance dans les Grandes Plaines. De violents orages et un nouveau risque de tornades (outbreak) est envisagé sur l’Oklahoma et le Texas. Cette situation potentiellement dangereuse persistera sur le même axe jusqu’à jeudi, avant de se décaler peu à peu vers l’est en toute fin de semaine.
Il faut noter que les Etats-Unis ont déjà été confrontés depuis la fin janvier à plusieurs épisodes tornadiques majeurs qui ont causé de nombreux dégâts et fait de nombreuses victimes. Cette fois, les tornades seront sans doute moins généralisées que lors de l’épisode de début Mars, mais le risque plus durable dans le temps.
Bref c'est un peu débile !
source : NatureAlerte
22 degrés Celsius, un 18 mars, à Montréal! Record battu!
Ainsi qu’un peu partout au Québec, et ailleurs, à plusieurs en Amérique du Nord...
Les climatologues ont beau répéter qu’il ne faut pas confondre météo à court terme et climat à long terme, il est difficile de ne pas se laisser impressionner par une carte de l’Amérique du Nord (voir ci-dessous) remplie aux deux tiers de points rouges: la centaine d’endroits où des records de chaleur ont été égalisés ou battus en une seule journée, le 14 mars, elle-même typique de cette série de journées inhabituelles de la mi-mars!
À Montréal, le record de 22 degrés du 18 mars battait le précédent qui était de…. 14 degrés.
À Ottawa, les 22 degrés du 18 mars battent aussi un record de 16 degrés… remontant à 1966.
À Winnipeg, les 19 degrés du 17 mars battent les 12 degrés de 1938.
À Chicago, du 14 au 17 mars, quatre journées consécutives de plus de 80 Fahrenheit (24 C), du jamais vu en mars.
À Bismark, Dakota du Nord, 25 degrés le 16 mars, une température qui n’a été atteinte que trois fois dans tous les mois de mars… depuis plus d’un siècle! Et la normale là-bas à ce moment-ci de l’année est de… 4 degrés, tout comme à Montréal.
Aux États-Unis, PBS Newshour recense 101 records battus le 14 mars, de la côte Atlantique jusqu’au Kansas en passant par le pourtour des Grands Lacs. Les plus impressionnants: Rochester, Minnesota, 21 degrés, un record de 1910. Et Kansas City, 25 degrés, un record de 1935.
«Surréaliste», résume le météorologue du Weather Channel américain, Stu Ostro. Du jamais vu en 30 ans de carrière, résume son homologue André Cantin, d’Environnement Canada.
Si l’explication immédiate de ce phénomène insolite est à chercher du côté d’une zone de haute pression glissant progressivement du Midwest des États-Unis jusqu’au Québec en se maintenant très constante, les experts s’entendent pour reconnaître que ça fait beaucoup de phénomènes météorologiques insolites pour les dernières années.
Chose certaine, qu’elles soient liées ou non au réchauffement planétaire, ces anomalies vont contribuer à faire pencher encore plus la balance vers les records de chaleur: une recension parue en 2009 révélait qu’aux États-Unis, au cours des années 2000, les records de chaleur étaient devenus deux fois plus nombreux que les records de froid. Dans une situation normale, les deux devraient s’équivaloir.
Mais c’est aussi le grand froid là où on ne l’attendait pas
Neige jusqu’à la frontière mexicaine sur l’ouest !
A contrario, sur la façade orientale du continent américain, c’est un temps hivernal, anormalement froid et neigeux, qui s’est mis en place. Une dépression centrée sur le Dakota du Nord véhicule un flux de nord glacial, et la neige tombe en abondance sur un axe allant du Montana au Nouveau-Mexique. Des congères sont même observées par endroit.
La circulation a été totalement coupée hier dans l’Arizona, où il est tombé jusqu’à 40 cm de neige dès les premières hauteurs. Des flocons ont même été observés jusqu’à la frontière mexicaine, à des latitudes très méridionales. Même en hiver, ces régions sont bien moins touchées par le neige que le nord-est des USA.
L’amélioration sera progressive sur ces régions, surtout effective à partir de demain soir. Des chutes de neige sont tout de même attendues sur les montagnes du nord-ouest du Mexique (Sierra Madre Occidentale), ce qui est exceptionnel en Mars.
Et aussi des tornades…. deux dans la seule journée d’hier au Nebraska
….Et violents orages à partir de demain, nouvel outbreak (tornades) possible
A partir de mardi, de l’air plus frais va s’infiltrer par le nord et une perturbation très dynamique prendra naissance dans les Grandes Plaines. De violents orages et un nouveau risque de tornades (outbreak) est envisagé sur l’Oklahoma et le Texas. Cette situation potentiellement dangereuse persistera sur le même axe jusqu’à jeudi, avant de se décaler peu à peu vers l’est en toute fin de semaine.
Il faut noter que les Etats-Unis ont déjà été confrontés depuis la fin janvier à plusieurs épisodes tornadiques majeurs qui ont causé de nombreux dégâts et fait de nombreuses victimes. Cette fois, les tornades seront sans doute moins généralisées que lors de l’épisode de début Mars, mais le risque plus durable dans le temps.
Bref c'est un peu débile !
source : NatureAlerte
dimanche 18 mars 2012
L'EAU DE PLUIE N'EST PLUS POTABLE !!!
On veut l’oublier, mais l’eau de pluie n’est plus considérée comme potable. Un recul, alors que l’accès à l’eau dans le monde progresse toujours moins vite que les besoins augmentent.
L’eau de pluie n’est plus pure. L’a-t-elle, d’ailleurs, jamais été? Mais surtout, elle n’est plus potable. Ainsi, l’eau qui tombe du ciel serait devenue nocive pour l’homme?
On pense aux nuages radioactifs, à la suite des catastrophes de Tchernobyl voilà vingt-cinq ans et surtout de Fukushima il y a seulement un an. Certes, les particules radioactives ont eu le temps de se disperser. Mais il y a bien d’autres sources de contamination possibles.
La Direction générale de la santé en avait établi le diagnostic bien avant le dernier accident nucléaire:
«L’eau de pluie n’est pas potable, car elle présente une contamination microbiologique et chimique supérieure aux limites de qualité retenues pour l’eau potable distribuée par le réseau public.»
Et la loi sur l’eau de 2006 l’a rappelé. On en parle peu. Toutefois, Xavier Leflaive, de la direction de l’environnement de l’OCDE, n’a pas hésité à le mentionner à plusieurs reprises en préambule au sixième Forum international de l’eau.
C’est un des problèmes que pose la gestion de l’eau aujourd’hui. On peut craindre qu’il s’aggrave. Mais ce n’est pas le seul. Le Conseil mondial de l’eau tire la sonnette d’alarme lorsqu’il constate que «la crise de l’eau est largement répandue et la poursuite de l’application des politiques en vigueur en matière de gestion de l’eau ne fera qu’étendre et aggraver cette crise» [PDF].
«L’eau pour tous», de moins en moins
Les problèmes sont apparus au XXe siècle. Les besoins d’eau ont augmenté plus vite que la démographie: alors que la population mondiale a presque quadruplé passant de 1,6 à 6 milliards d’individus, la consommation d’eau a été multipliée par six, à cause de la croissance économique qui génère elle-même de nouveaux besoins. «La consommation d’eau augmente deux fois plus vite que la croissance démographique. Source de vie, l’eau risque de devenir source majeure de conflit», alertait Jacques Chirac en juin 1997 au deuxième sommet de la Terre à New York.
En 2000, lorsque la communauté internationale fixa les objectifs de développement du millénaire, l’eau avait été déclarée «enjeu prioritaire» et les pays participants s’étaient engagés à réduire de moitié en quinze ans le nombre de personnes privées d’accès à l’eau potable. A Johannesburg en 2002, ils réaffirmaient le principe de «l’eau pour tous». Mais au quatrième Forum mondial de l’eau qui s’est tenu à Mexico en 2006, force fut de constater que les objectifs n’étaient pas tenus.
Aujourd’hui, l’OCDE estime que, d’ici à 2050 avec 9 milliards de personnes sur la planète, la demande mondiale en eau va encore augmenter de 55% alors que le cycle de l’eau est immuable et que la quantité d’eau de pluie déversée sur la terre est constante.
Un accès à l’eau critique pour 40% de la population mondiale
Mais le défi est moins celui de la quantité, que de la répartition des précipitations par rapport aux besoins et de la gestion de l’eau douce disponible. «Les gouvernements vont devoir faire des choix pour déterminer qui aura accès à l’eau, et dans quelle proportion», commente un expert de l’organisation. Ce qui braque le projecteur sur le prix de l’eau, et la tarification retenue pour traduire la rareté de la ressource.
Pour fixer les idées, rappelons que l’eau douce ne représente que 3% de l’eau sur la planète. La proportion d’eau destinée à la consommation domestique ne représente que 8% du total. Mais 22% de l’eau utilisée dans le monde est captée par l’industrie et 70% est destinée à l’agriculture pour ses besoins en irrigation, selon une évaluation du Conseil mondial de l’eau.
Bien sûr, les situations sont très disparates, même au sein des pays de l’OCDE: pour une moyenne d’un peu plus de 800 m3 d’eau douce prélevés par habitant chaque année, on en consomme deux fois plus aux Etats-Unis, contre 500 m3 en France, 400 m3 en Allemagne et 200 m3 au Royaume-Uni.
En réalité, la croissance économique d’une partie de la planète a accentué le fossé entre les pays développés qui en consomment de plus en plus, et les laissés pour compte. Au point qu’au milieu du siècle, 40% de la population mondiale seront confrontés à des problèmes de ressources en eau [PDF]. Soit près de deux fois plus qu’aujourd’hui puisqu’on considère qu’entre 1,2 et 1,4 milliard de personnes (soit environ 20% des habitants de la planète) ne disposent pas aujourd’hui d’un accès à l’eau potable.
Stabiliser les besoins de l’agriculture
Compte tenu de l’importance prise par l’irrigation, c’est dans ce secteur que les efforts doivent être les plus importants. Et le défi n’est pas mince puisque l’agriculture devra produire plus (50% d’ici à 2030, 100% d’ici à 2050) en consommant moins d’eau. Une question se pose alors aux experts de l'OCDE: «Est-ce normal que les agriculteurs captent toute l’eau qu’ils souhaitent?»
Les préconisations sont nombreuses pour inverser la tendance, allant d’un meilleur captage et stockage de l’eau à une sélection plus rigoureuse des cultures. Les réflexions vont dans ce sens puisque même en Europe au niveau de la réforme de la Politique agricole communautaire (PAC), les aides devraient être découplées des volumes pour davantage tenir compte des techniques utilisées et favoriser les moins consommatrices en eau, afin de réduire la surexploitation des nappes phréatiques.
Ainsi, alors que la demande en eau devrait quadrupler pour l’industrie dans le monde en quarante ans et augmenter de 130% à 140% pour l’énergie et les ménages, elle devrait se stabiliser pour l’agriculture.
Inventer une gestion décentralisée de l’eau
Quant aux autres solutions, elles passent en priorité par l’assainissement et la gestion des eaux usées. Tous les pays ne sont pas parvenus au même niveau qu’Israël, qui réutilise 95% de ses eaux usées. Malgré tout, aujourd’hui dans les pays de l’OCDE, 70% de la population sont raccordés à une station d’épuration contre la moitié dans les années 1980. Ce qui constitue un progrès au plan sanitaire, même si les eaux ainsi captées ne sont loin d’être toutes réutilisées. Mais les besoins d’investissements dans les infrastructures restent énormes, de l’ordre de 1% du PIB pour ces pays pendant 20 ans.
Toutefois, c’est dans les autres pays que les besoins sont les plus aigus, bien supérieurs aux fonds disponibles. Ce qui pose le problème de la gouvernance dans le domaine de l’eau, absolument pas réglé aujourd’hui et notamment pas dans les mégapoles dont les rythmes de croissance sont plus élevés que le développement des infrastructures.
«Le vrai frein, c’est le modèle économique des opérateurs: ils ont besoin de vendre du volume alors que la solution réside certainement dans un retraitement décentralisé de l’eau», explique un administrateur de l’OCDE. Une remise en question pour l’eau qui va dans le même sens que l’énergie, et implique d’inventer un nouveau modèle de société.
Gilles Bridier
source : www.slate.fr
L’eau de pluie n’est plus pure. L’a-t-elle, d’ailleurs, jamais été? Mais surtout, elle n’est plus potable. Ainsi, l’eau qui tombe du ciel serait devenue nocive pour l’homme?
On pense aux nuages radioactifs, à la suite des catastrophes de Tchernobyl voilà vingt-cinq ans et surtout de Fukushima il y a seulement un an. Certes, les particules radioactives ont eu le temps de se disperser. Mais il y a bien d’autres sources de contamination possibles.
La Direction générale de la santé en avait établi le diagnostic bien avant le dernier accident nucléaire:
«L’eau de pluie n’est pas potable, car elle présente une contamination microbiologique et chimique supérieure aux limites de qualité retenues pour l’eau potable distribuée par le réseau public.»
Et la loi sur l’eau de 2006 l’a rappelé. On en parle peu. Toutefois, Xavier Leflaive, de la direction de l’environnement de l’OCDE, n’a pas hésité à le mentionner à plusieurs reprises en préambule au sixième Forum international de l’eau.
C’est un des problèmes que pose la gestion de l’eau aujourd’hui. On peut craindre qu’il s’aggrave. Mais ce n’est pas le seul. Le Conseil mondial de l’eau tire la sonnette d’alarme lorsqu’il constate que «la crise de l’eau est largement répandue et la poursuite de l’application des politiques en vigueur en matière de gestion de l’eau ne fera qu’étendre et aggraver cette crise» [PDF].
«L’eau pour tous», de moins en moins
Les problèmes sont apparus au XXe siècle. Les besoins d’eau ont augmenté plus vite que la démographie: alors que la population mondiale a presque quadruplé passant de 1,6 à 6 milliards d’individus, la consommation d’eau a été multipliée par six, à cause de la croissance économique qui génère elle-même de nouveaux besoins. «La consommation d’eau augmente deux fois plus vite que la croissance démographique. Source de vie, l’eau risque de devenir source majeure de conflit», alertait Jacques Chirac en juin 1997 au deuxième sommet de la Terre à New York.
En 2000, lorsque la communauté internationale fixa les objectifs de développement du millénaire, l’eau avait été déclarée «enjeu prioritaire» et les pays participants s’étaient engagés à réduire de moitié en quinze ans le nombre de personnes privées d’accès à l’eau potable. A Johannesburg en 2002, ils réaffirmaient le principe de «l’eau pour tous». Mais au quatrième Forum mondial de l’eau qui s’est tenu à Mexico en 2006, force fut de constater que les objectifs n’étaient pas tenus.
Aujourd’hui, l’OCDE estime que, d’ici à 2050 avec 9 milliards de personnes sur la planète, la demande mondiale en eau va encore augmenter de 55% alors que le cycle de l’eau est immuable et que la quantité d’eau de pluie déversée sur la terre est constante.
Un accès à l’eau critique pour 40% de la population mondiale
Mais le défi est moins celui de la quantité, que de la répartition des précipitations par rapport aux besoins et de la gestion de l’eau douce disponible. «Les gouvernements vont devoir faire des choix pour déterminer qui aura accès à l’eau, et dans quelle proportion», commente un expert de l’organisation. Ce qui braque le projecteur sur le prix de l’eau, et la tarification retenue pour traduire la rareté de la ressource.
Pour fixer les idées, rappelons que l’eau douce ne représente que 3% de l’eau sur la planète. La proportion d’eau destinée à la consommation domestique ne représente que 8% du total. Mais 22% de l’eau utilisée dans le monde est captée par l’industrie et 70% est destinée à l’agriculture pour ses besoins en irrigation, selon une évaluation du Conseil mondial de l’eau.
Bien sûr, les situations sont très disparates, même au sein des pays de l’OCDE: pour une moyenne d’un peu plus de 800 m3 d’eau douce prélevés par habitant chaque année, on en consomme deux fois plus aux Etats-Unis, contre 500 m3 en France, 400 m3 en Allemagne et 200 m3 au Royaume-Uni.
En réalité, la croissance économique d’une partie de la planète a accentué le fossé entre les pays développés qui en consomment de plus en plus, et les laissés pour compte. Au point qu’au milieu du siècle, 40% de la population mondiale seront confrontés à des problèmes de ressources en eau [PDF]. Soit près de deux fois plus qu’aujourd’hui puisqu’on considère qu’entre 1,2 et 1,4 milliard de personnes (soit environ 20% des habitants de la planète) ne disposent pas aujourd’hui d’un accès à l’eau potable.
Stabiliser les besoins de l’agriculture
Compte tenu de l’importance prise par l’irrigation, c’est dans ce secteur que les efforts doivent être les plus importants. Et le défi n’est pas mince puisque l’agriculture devra produire plus (50% d’ici à 2030, 100% d’ici à 2050) en consommant moins d’eau. Une question se pose alors aux experts de l'OCDE: «Est-ce normal que les agriculteurs captent toute l’eau qu’ils souhaitent?»
Les préconisations sont nombreuses pour inverser la tendance, allant d’un meilleur captage et stockage de l’eau à une sélection plus rigoureuse des cultures. Les réflexions vont dans ce sens puisque même en Europe au niveau de la réforme de la Politique agricole communautaire (PAC), les aides devraient être découplées des volumes pour davantage tenir compte des techniques utilisées et favoriser les moins consommatrices en eau, afin de réduire la surexploitation des nappes phréatiques.
Ainsi, alors que la demande en eau devrait quadrupler pour l’industrie dans le monde en quarante ans et augmenter de 130% à 140% pour l’énergie et les ménages, elle devrait se stabiliser pour l’agriculture.
Inventer une gestion décentralisée de l’eau
Quant aux autres solutions, elles passent en priorité par l’assainissement et la gestion des eaux usées. Tous les pays ne sont pas parvenus au même niveau qu’Israël, qui réutilise 95% de ses eaux usées. Malgré tout, aujourd’hui dans les pays de l’OCDE, 70% de la population sont raccordés à une station d’épuration contre la moitié dans les années 1980. Ce qui constitue un progrès au plan sanitaire, même si les eaux ainsi captées ne sont loin d’être toutes réutilisées. Mais les besoins d’investissements dans les infrastructures restent énormes, de l’ordre de 1% du PIB pour ces pays pendant 20 ans.
Toutefois, c’est dans les autres pays que les besoins sont les plus aigus, bien supérieurs aux fonds disponibles. Ce qui pose le problème de la gouvernance dans le domaine de l’eau, absolument pas réglé aujourd’hui et notamment pas dans les mégapoles dont les rythmes de croissance sont plus élevés que le développement des infrastructures.
«Le vrai frein, c’est le modèle économique des opérateurs: ils ont besoin de vendre du volume alors que la solution réside certainement dans un retraitement décentralisé de l’eau», explique un administrateur de l’OCDE. Une remise en question pour l’eau qui va dans le même sens que l’énergie, et implique d’inventer un nouveau modèle de société.
Gilles Bridier
source : www.slate.fr
vendredi 16 mars 2012
MARÉE NOIRE CATASTROPHIQUE AU VÉNÉZUELA!!!!
Vénézuela, Une marée noire qui souille le Guarapiche serait «la plus grande catastrophe pétrolière en eau douce de tous les temps!!!»
Une marée noire souille depuis un mois une rivière du Venezuela
Le premier producteur de brut d’Amérique du Sud connaît une fuite d’oléoduc sans précédent, qui souille une rivière de l’est du Venezuela. Les associations écologistes s’alarment, mais le gouvernement nie l’ampleur des dégâts
Ce serait «la plus grande catastrophe pétrolière en eau douce de tous les temps», selon le Réseau des sociétés scientifiques vénézuéliennes.
Députés d’opposition, travailleurs du pétrole, écologistes sont unanimes: la rupture de l’oléoduc survenue le 4 février dans l’État de Monagas, dans l’est du pays, constitue l’accident le plus important depuis la marée noire du golfe du Mexique.
Écosystème fragile
Entre 60 000 et 120 000 barils se seraient déversés dans la rivière Guarapiche, toute proche de l’oléoduc défaillant. Des dommages irréversibles pour cette rivière à l’écosystème fragile, constitué de mangroves où évoluent une vingtaine d’espèces de poissons, dont certaines endémiques, relève le biologiste Antonio Machado, spécialiste de l’écologie tropicale à l’Université centrale du Venezuela (UCV).
Au lendemain de l’accident, la société nationale de pétrole (PDVSA), propriétaire de l’installation défectueuse, se voulait rassurante, affirmant qu’il n’y avait «aucune catastrophe écologique», tout en refusant de communiquer le nombre de litres déversés dans la rivière. Des propos aussitôt confirmés par le gouvernement, qui accuse les médias d’opposition de vouloir semer la panique avec des reportages alarmants et assure que la situation est sous contrôle.
«La politique du secret propre aux grandes entreprises est accentuée au Venezuela par le fait que le ministre du Pétrole est aussi le président de PDVSA», explique l’économiste spécialiste du pétrole Arnoldo Pirela.
Le pétrole représente la majorité des exportations du pays, et PDVSA contribue directement à 30% du budget de l’Etat, sans compter qu’elle finance la plupart des programmes sociaux. Un député de la majorité socialiste, Orangel Lopez, a même affirmé le 20 février que «pas un poisson mort n’a été retrouvé» dans la rivière Guarapiche, qui traverse Maturin, le chef-lieu de l’Etat de Monagas.
«Eau toute noire»
Des poissons morts, Elia Hernandez assure pourtant en avoir ramassé des centaines. A quelque 50 km d’où s’est rompu l’oléoduc, ce paysan arpente la rivière Colorado, un affluent de la Guarapiche, pour nettoyer les restes de la marée noire. Il fait partie des 1500 hommes embauchés par PDVSA pour cette tâche difficile, la mangrove étant encore souillée de marques noires plus d’un mois après le drame. L’entreprise ne lui a donné qu’une combinaison perméable, sous laquelle il met deux pantalons pour plus de sûreté. Mais peu importe les risques, ce travail, payé 79 bolivares (17 francs suisses environ) par jour, est une aubaine pour ce quinquagénaire pauvre.
A Maturin, la grande majorité des 400 000 habitants sont privés d’eau courante depuis un mois. La centrale de traitement qui les approvisionnait se sert principalement dans le Guarapiche. A la tombée de la nuit, des camions citernes font le tour des maisons pour pallier le manque. Mais pour les agriculteurs qui vivent près de la grande ville, l’aide n’est pas suffisante. Daniel Rodriguez, employé de ferme à San Vicente, en banlieue de Maturin, a cessé d’arroser ses papayes quand il a vu «l’eau toute noire sortir du tuyau». «Heureusement il a un peu plu», remarque-t-il, fataliste sur la perte d’une partie de sa récolte.
Cette semaine, deux nouvelles «fuites» ont fait les gros titres au Venezuela, dont l’une sur les plages de Puerto Piritu, au nord-est du pays.
L’économiste Arnoldo Pirela ne s’étonne pas de ces accidents à répétition, évoquant du matériel «vieillissant et non entretenu» et une absence de traitement des déchets ultrapolluants dans la moitié des usines.
Un constat partagé par le président de la Fédération des travailleurs du pétrole vénézuéliens, José Bodas, qui pointe du doigt une «nécessité de produire toujours plus avec le minimum d’investissement» qui met en danger l’environnement.
À l’heure où le Venezuela se targue de posséder les plus grandes réserves de pétrole au monde, la répétition des marées noires a de quoi inquiéter.
Source : © Julie Pacorel caracas / letemps.ch
via : NatureAlerte
Une marée noire souille depuis un mois une rivière du Venezuela
Le premier producteur de brut d’Amérique du Sud connaît une fuite d’oléoduc sans précédent, qui souille une rivière de l’est du Venezuela. Les associations écologistes s’alarment, mais le gouvernement nie l’ampleur des dégâts
Ce serait «la plus grande catastrophe pétrolière en eau douce de tous les temps», selon le Réseau des sociétés scientifiques vénézuéliennes.
Députés d’opposition, travailleurs du pétrole, écologistes sont unanimes: la rupture de l’oléoduc survenue le 4 février dans l’État de Monagas, dans l’est du pays, constitue l’accident le plus important depuis la marée noire du golfe du Mexique.
Écosystème fragile
Entre 60 000 et 120 000 barils se seraient déversés dans la rivière Guarapiche, toute proche de l’oléoduc défaillant. Des dommages irréversibles pour cette rivière à l’écosystème fragile, constitué de mangroves où évoluent une vingtaine d’espèces de poissons, dont certaines endémiques, relève le biologiste Antonio Machado, spécialiste de l’écologie tropicale à l’Université centrale du Venezuela (UCV).
Au lendemain de l’accident, la société nationale de pétrole (PDVSA), propriétaire de l’installation défectueuse, se voulait rassurante, affirmant qu’il n’y avait «aucune catastrophe écologique», tout en refusant de communiquer le nombre de litres déversés dans la rivière. Des propos aussitôt confirmés par le gouvernement, qui accuse les médias d’opposition de vouloir semer la panique avec des reportages alarmants et assure que la situation est sous contrôle.
«La politique du secret propre aux grandes entreprises est accentuée au Venezuela par le fait que le ministre du Pétrole est aussi le président de PDVSA», explique l’économiste spécialiste du pétrole Arnoldo Pirela.
Le pétrole représente la majorité des exportations du pays, et PDVSA contribue directement à 30% du budget de l’Etat, sans compter qu’elle finance la plupart des programmes sociaux. Un député de la majorité socialiste, Orangel Lopez, a même affirmé le 20 février que «pas un poisson mort n’a été retrouvé» dans la rivière Guarapiche, qui traverse Maturin, le chef-lieu de l’Etat de Monagas.
«Eau toute noire»
Des poissons morts, Elia Hernandez assure pourtant en avoir ramassé des centaines. A quelque 50 km d’où s’est rompu l’oléoduc, ce paysan arpente la rivière Colorado, un affluent de la Guarapiche, pour nettoyer les restes de la marée noire. Il fait partie des 1500 hommes embauchés par PDVSA pour cette tâche difficile, la mangrove étant encore souillée de marques noires plus d’un mois après le drame. L’entreprise ne lui a donné qu’une combinaison perméable, sous laquelle il met deux pantalons pour plus de sûreté. Mais peu importe les risques, ce travail, payé 79 bolivares (17 francs suisses environ) par jour, est une aubaine pour ce quinquagénaire pauvre.
A Maturin, la grande majorité des 400 000 habitants sont privés d’eau courante depuis un mois. La centrale de traitement qui les approvisionnait se sert principalement dans le Guarapiche. A la tombée de la nuit, des camions citernes font le tour des maisons pour pallier le manque. Mais pour les agriculteurs qui vivent près de la grande ville, l’aide n’est pas suffisante. Daniel Rodriguez, employé de ferme à San Vicente, en banlieue de Maturin, a cessé d’arroser ses papayes quand il a vu «l’eau toute noire sortir du tuyau». «Heureusement il a un peu plu», remarque-t-il, fataliste sur la perte d’une partie de sa récolte.
Cette semaine, deux nouvelles «fuites» ont fait les gros titres au Venezuela, dont l’une sur les plages de Puerto Piritu, au nord-est du pays.
L’économiste Arnoldo Pirela ne s’étonne pas de ces accidents à répétition, évoquant du matériel «vieillissant et non entretenu» et une absence de traitement des déchets ultrapolluants dans la moitié des usines.
Un constat partagé par le président de la Fédération des travailleurs du pétrole vénézuéliens, José Bodas, qui pointe du doigt une «nécessité de produire toujours plus avec le minimum d’investissement» qui met en danger l’environnement.
À l’heure où le Venezuela se targue de posséder les plus grandes réserves de pétrole au monde, la répétition des marées noires a de quoi inquiéter.
Source : © Julie Pacorel caracas / letemps.ch
via : NatureAlerte
jeudi 15 mars 2012
SANTORINI SE RÉVEILLE !!!
Santorin: le volcan le plus redoutable de l’histoire se réveille et se fait de plus en plus menaçant
La British Broadcasting Company a nommé meilleure île du monde en 2011. Santorin est un pôle d’attraction touristique, célèbre pour ses vues à couper le souffle, des couchers de soleil à flanc de falaise.
C’est aussi une île volcanique qui a été relativement calme depuis sa dernière éruption en 1950. Jusqu’à maintenant.
La caldeira de Santorin s’est réveillé et rapidement s’est déformé à des niveaux jamais vus auparavant.
Le professeur Andrew Newman associé à Georgia Tech a étudié Santorin depuis la mise en place de plus de 20 stations GPS sur l’île en 2006. "Après des décennies de peu d’activité, une série de tremblements de terre et de déformation a commencé au sein de la caldeira de Santorin en Janvier de 2011″, a dit M. Newman, dont la recherche est publié par les Geophysical Research Letters. "Depuis lors, nos instruments sur la partie nord de l’île se sont déplacés latéralement entre 5 et 9 centimètres. La chambre magmatique du volcan se remplit, et nous gardons un œil attentif sur son activité".
"Newman, un géophysicien à l’École de la Terre et sciences de l’atmosphère, ne peut pas être certain que l’éruption est imminente depuis que les observations d’une telle activité sur ces types de volcans sont limitées. En fait, caldeiras est similaires aux autres à travers le monde qui ont montré une activité comparable, sans éruption. Toutefois, Newman dit que la chambre a augmenté de 14 millions de mètres cubes depuis Janvier dernier.
Cela signifie que du magma a été assez pompé dans la chambre pour remplir quelques 3 champs de football. Si Santorin entre en éruption," dit Newman, "il sera probablement comparable à ce que l’île a vu dans les 450 dernières années.
Cela pourrait être dangereux », note M. Newman. « Si la caldeira sous-marine entre en éruption, il pourrait causer des tsunamis locaux et affecter la circulation des bateaux, y compris les navires de croisière, dans la caldeira. Les tremblements de terre pourraient endommager les maisons et produire des glissements de terrain le long des falaises....
Dans un passé violent, Santorin détruit une grande partie de la civilisation minoenne. Le volcan est un point de pression entre une juxtaposition de plaques tectoniques qui dissèquent la Méditerranée et la mer Égée.
Source: Le protocole d’extinction via L’Éveil 2011
La British Broadcasting Company a nommé meilleure île du monde en 2011. Santorin est un pôle d’attraction touristique, célèbre pour ses vues à couper le souffle, des couchers de soleil à flanc de falaise.
C’est aussi une île volcanique qui a été relativement calme depuis sa dernière éruption en 1950. Jusqu’à maintenant.
La caldeira de Santorin s’est réveillé et rapidement s’est déformé à des niveaux jamais vus auparavant.
Le professeur Andrew Newman associé à Georgia Tech a étudié Santorin depuis la mise en place de plus de 20 stations GPS sur l’île en 2006. "Après des décennies de peu d’activité, une série de tremblements de terre et de déformation a commencé au sein de la caldeira de Santorin en Janvier de 2011″, a dit M. Newman, dont la recherche est publié par les Geophysical Research Letters. "Depuis lors, nos instruments sur la partie nord de l’île se sont déplacés latéralement entre 5 et 9 centimètres. La chambre magmatique du volcan se remplit, et nous gardons un œil attentif sur son activité".
"Newman, un géophysicien à l’École de la Terre et sciences de l’atmosphère, ne peut pas être certain que l’éruption est imminente depuis que les observations d’une telle activité sur ces types de volcans sont limitées. En fait, caldeiras est similaires aux autres à travers le monde qui ont montré une activité comparable, sans éruption. Toutefois, Newman dit que la chambre a augmenté de 14 millions de mètres cubes depuis Janvier dernier.
Cela signifie que du magma a été assez pompé dans la chambre pour remplir quelques 3 champs de football. Si Santorin entre en éruption," dit Newman, "il sera probablement comparable à ce que l’île a vu dans les 450 dernières années.
Cela pourrait être dangereux », note M. Newman. « Si la caldeira sous-marine entre en éruption, il pourrait causer des tsunamis locaux et affecter la circulation des bateaux, y compris les navires de croisière, dans la caldeira. Les tremblements de terre pourraient endommager les maisons et produire des glissements de terrain le long des falaises....
Dans un passé violent, Santorin détruit une grande partie de la civilisation minoenne. Le volcan est un point de pression entre une juxtaposition de plaques tectoniques qui dissèquent la Méditerranée et la mer Égée.
Source: Le protocole d’extinction via L’Éveil 2011
mardi 13 mars 2012
LA ROTATION DE VÉNUS RALENTIT!!!
La durée du jour s'allonge de six minutes et demie chaque jour sur Vénus ! C'est ce qu'affirment Pierre Drossart et Stéphane Érard, de l'Observatoire de Paris, et leurs collègues, qui ont analysé la cartographie de la surface vénusienne réalisée par la sonde européenne "Venus Express"!
L'hémisphère sud de Vénus vu par la caméra en ultraviolet de la sonde Venus Express (image en fausses couleurs).
En comparant des cartes topographiques de Vénus établies par les sondes Magellan et Venus Express, des astronomes ont mis en évidence un décalage qui ne s'explique que par le ralentissement de la rotation de la planète.
Les cartes topographiques établies par les sondes Magellan (en haut) et Venus Express (en bas). En essayant de superposer ces cartes réalisées à 16 ans d'intervalle, les chercheurs ont mis en évidence un décalage pouvant atteindre 20 kilomètres. Ce décalage indique que la vitesse de rotation de Vénus a diminué.
En essayant de superposer ces cartes réalisées à 16 ans d'intervalle, les chercheurs ont mis en évidence un décalage pouvant atteindre 20 kilomètres. Ce décalage indique que la vitesse de rotation de Vénus a diminué.
Vénus est entourée d'une épaisse atmosphère dense et opaque, qui dissimule sa surface aux observations en lumière visible. C'est pourquoi la période de rotation solide de la planète (celle de sa surface, par opposition à celle de son atmosphère) est longtemps restée controversée. Il a fallu attendre 1962 pour que des observations radar depuis la Terre percent la couche nuageuse et révèlent que la jumelle de la Terre fait un tour sur elle-même en environ 243 jours terrestres. De façon surprenante, cette rotation s'effectue aussi en sens inverse à celui des autres planètes (rotation rétrograde).
Depuis lors, plusieurs missions spatiales ont visité Vénus. La sonde américaine Magellan, notamment, a scruté la surface avec son radar au milieu des années 1990. Elle a livré la première carte topographique précise de cette planète surchauffée, et précisé sa période de rotation.
Un autre moyen de percer la couche nuageuse est d'observer à travers les étroites fenêtres de longueurs d'onde dans le domaine infrarouge. C'est précisément ce que fait le spectromètre VIRTIS de la mission européenne Venus Express, en orbite autour de Vénus depuis 2006.
P. Drossart, S. Érard et leurs collègues ont comparé les cartes topographiques établies par Venus Express avec celles de la sonde Magellan, afin d'étudier d'éventuelles anomalies locales de température, ou des phénomènes de diffusion dans la basse atmosphère. Mais de façon surprenante, ils ont découvert un décalage entre ces cartes : certains reliefs ne sont pas à la même place ! Le décalage atteint 0,15 degré en longitude, soit près de 20 kilomètres à l'équateur.
Les diverses sources d'erreur ayant été écartées (méconnaissance de l'axe de rotation ou de la forme précise du géoïde vénusien, par exemple), les astronomes ont conclu que ce décalage provient d'une modification de la vitesse de rotation de la planète depuis les mesures de la mission Magellan, 16 ans plus tôt. Le calcul indique que la durée du jour sidéral vénusien s'est allongée de près de 6,5 minutes par jour vénusien (243,023 jours terrestres en moyenne sur la période), soit une variation relative de 2 x 10–5.
Ce décalage est 50 fois plus grand que l'imprécision de la mesure de la période de rotation par Magellan. Il ne peut donc être imputé aux erreurs de mesure. Par ailleurs, les observations de Venus Express sont en accord avec des observations radar récentes menées depuis la Terre.
Quelle est l'origine d'un tel ralentissement ? Selon S. Érard et ses collègues, l'explication la plus probable est l'interaction surface-atmosphère. L'atmosphère est si dense – la pression dépasse 90 bars au sol – que les frottements qu'elle exerce sur la surface modifient la rotation solide. On s'attendrait à ce que la rotation de l'atmosphère amplifie celle la surface, puisque les deux tournent dans le même sens ; mais en réalité, la partie supérieure de l'atmosphère tourne si vite (en quatre jours environ, alimentée par les échanges thermiques) que la basse atmosphère, à l'interface avec le sol, est agitée d'une turbulence qui multiplie les frottements, au point de freiner la planète. Ce ralentissement serait variable dans le temps, et non continu. Un phénomène similaire existe sur Terre, à l'interface des océans et du plancher océanique, mais il ne se traduit que par des variations ponctuelles de l'ordre de la milliseconde. Une autre explication du ralentissement de la rotation de Vénus, moins plausible, met en jeu l'échange de moment cinétique avec la Terre aux moments où les deux planètes sont proches.
La mesure de la vitesse de rotation nous renseigne indirectement sur les propriétés du noyau de Vénus : plus ce dernier est concentré, dense ou solide, moins la planète devrait être sensible aux forces de freinage. Par ailleurs, une connaissance précise de la période de rotation sera indispensable pour les futures missions spatiales qui se poseront sur la jumelle brûlante de la Terre.
source : www.pourlascience.fr
L'hémisphère sud de Vénus vu par la caméra en ultraviolet de la sonde Venus Express (image en fausses couleurs).
En comparant des cartes topographiques de Vénus établies par les sondes Magellan et Venus Express, des astronomes ont mis en évidence un décalage qui ne s'explique que par le ralentissement de la rotation de la planète.
Les cartes topographiques établies par les sondes Magellan (en haut) et Venus Express (en bas). En essayant de superposer ces cartes réalisées à 16 ans d'intervalle, les chercheurs ont mis en évidence un décalage pouvant atteindre 20 kilomètres. Ce décalage indique que la vitesse de rotation de Vénus a diminué.
En essayant de superposer ces cartes réalisées à 16 ans d'intervalle, les chercheurs ont mis en évidence un décalage pouvant atteindre 20 kilomètres. Ce décalage indique que la vitesse de rotation de Vénus a diminué.
Vénus est entourée d'une épaisse atmosphère dense et opaque, qui dissimule sa surface aux observations en lumière visible. C'est pourquoi la période de rotation solide de la planète (celle de sa surface, par opposition à celle de son atmosphère) est longtemps restée controversée. Il a fallu attendre 1962 pour que des observations radar depuis la Terre percent la couche nuageuse et révèlent que la jumelle de la Terre fait un tour sur elle-même en environ 243 jours terrestres. De façon surprenante, cette rotation s'effectue aussi en sens inverse à celui des autres planètes (rotation rétrograde).
Depuis lors, plusieurs missions spatiales ont visité Vénus. La sonde américaine Magellan, notamment, a scruté la surface avec son radar au milieu des années 1990. Elle a livré la première carte topographique précise de cette planète surchauffée, et précisé sa période de rotation.
Un autre moyen de percer la couche nuageuse est d'observer à travers les étroites fenêtres de longueurs d'onde dans le domaine infrarouge. C'est précisément ce que fait le spectromètre VIRTIS de la mission européenne Venus Express, en orbite autour de Vénus depuis 2006.
P. Drossart, S. Érard et leurs collègues ont comparé les cartes topographiques établies par Venus Express avec celles de la sonde Magellan, afin d'étudier d'éventuelles anomalies locales de température, ou des phénomènes de diffusion dans la basse atmosphère. Mais de façon surprenante, ils ont découvert un décalage entre ces cartes : certains reliefs ne sont pas à la même place ! Le décalage atteint 0,15 degré en longitude, soit près de 20 kilomètres à l'équateur.
Les diverses sources d'erreur ayant été écartées (méconnaissance de l'axe de rotation ou de la forme précise du géoïde vénusien, par exemple), les astronomes ont conclu que ce décalage provient d'une modification de la vitesse de rotation de la planète depuis les mesures de la mission Magellan, 16 ans plus tôt. Le calcul indique que la durée du jour sidéral vénusien s'est allongée de près de 6,5 minutes par jour vénusien (243,023 jours terrestres en moyenne sur la période), soit une variation relative de 2 x 10–5.
Ce décalage est 50 fois plus grand que l'imprécision de la mesure de la période de rotation par Magellan. Il ne peut donc être imputé aux erreurs de mesure. Par ailleurs, les observations de Venus Express sont en accord avec des observations radar récentes menées depuis la Terre.
Quelle est l'origine d'un tel ralentissement ? Selon S. Érard et ses collègues, l'explication la plus probable est l'interaction surface-atmosphère. L'atmosphère est si dense – la pression dépasse 90 bars au sol – que les frottements qu'elle exerce sur la surface modifient la rotation solide. On s'attendrait à ce que la rotation de l'atmosphère amplifie celle la surface, puisque les deux tournent dans le même sens ; mais en réalité, la partie supérieure de l'atmosphère tourne si vite (en quatre jours environ, alimentée par les échanges thermiques) que la basse atmosphère, à l'interface avec le sol, est agitée d'une turbulence qui multiplie les frottements, au point de freiner la planète. Ce ralentissement serait variable dans le temps, et non continu. Un phénomène similaire existe sur Terre, à l'interface des océans et du plancher océanique, mais il ne se traduit que par des variations ponctuelles de l'ordre de la milliseconde. Une autre explication du ralentissement de la rotation de Vénus, moins plausible, met en jeu l'échange de moment cinétique avec la Terre aux moments où les deux planètes sont proches.
La mesure de la vitesse de rotation nous renseigne indirectement sur les propriétés du noyau de Vénus : plus ce dernier est concentré, dense ou solide, moins la planète devrait être sensible aux forces de freinage. Par ailleurs, une connaissance précise de la période de rotation sera indispensable pour les futures missions spatiales qui se poseront sur la jumelle brûlante de la Terre.
source : www.pourlascience.fr
samedi 3 mars 2012
DÉCOUVERTE SUR LA PLUS VIEILLE CIVILISATION !!!
Nouvelle découverte sur la plus vieille civilisation qui ait existé sur terre, en Iran. (Perse). Une des principales raisons pour laquelle les Maîtres alchimistes noirs veulent détruire notre passé. Même stratagème en Irak. Saddam Hussein avait découvert des artéfacts de Sumer sous la pyramide d'Ur et un peu partout dans le pays. Il s'apprêtait à les dévoiler au monde entier. (Les musées de Bagdad furent les premiers à être "dévalisés" par des experts en archéologie. Les cylindres sont des plus menaçant pour les titulaires de l'Histoire de la Bible). Même chose en Égypte pour ce qui sont des secrets des sous-sols des pyramides et du sphinx (Thot). Mention honorable pour Zécharia Sitchin qui nous ouvrit à ce monde fantastique et démystifia notre passé.
source : via "PresseLibreInternationale"
fr : jwa
source : via "PresseLibreInternationale"
fr : jwa
vendredi 2 mars 2012
AUX ÉTATS-UNIS TOUT LE MONDE EST SUSPECT!
Aux États-Unis, les gens qui paient en liquide, les gens qui portent des jeans, des sacs à dos, qui prennent des photos, sont tous devenus suspects de terrorisme!!!
RT. Tout le monde est désormais suspect S/T par hussardelamort
RT. Tout le monde est désormais suspect S/T par hussardelamort