Les incidents n'en finissent plus à la centrale accidentée. Dans la nuit du mardi 15 mars au mercredi 16 mars, deux nouveaux incendies s'étaient déclarés dans les réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire de Fukushima. De la fumée blanche s'échappaient d'un des réacteurs mercredi matin.
Les niveaux de radiations avaient atteint un pic vers 2h45 du matin obligeant le gouvernement à évacuer tout le personnel restant.
Mercredi 16 mars 2011 au matin (heure française), Tepco, l'exploitant de la centrale a annoncé quela pression et la température dans le réacteur 2 avaient baissé.
Le Japon songeaient à disperser de l'acide borique sur le réacteur 4. L'acide borique a la propriété d'absorber les neutrons et donc de limiter les réactions chimiques.
La menace d'une catastrophe nucléaire s'accroît sur le Japon. Après le séisme et le tsunami qui ont frappé l'île vendredi, les accidents s'accumulent à la centrale nucléaire de Fukushima, à 250 km de Tokyo.
Explosions sur les réacteurs 1, 2 et 3, surchauffe dans les réacteurs 5 et 6, enceintes de confinement endommagées...
Sur le site, la radioactivité a atteint «un niveau de l'ordre du millisievert» dans la nuit. Le gouvernement a fait évacuer temporairement les employés, dont l'héroïsme a été salué par les médias japonais. Des seuils anormalement élevés de radioactivité ont été mesurés jusqu'à Tokyo. Mardi soir, un nouvel incendie s'est déclenché dans le réacteur 4 et un nouveau séisme de magnitude 6 a frappé le pays mercredi matin.
Partout dans le monde, les dirigeants s'inquiètent d'une possible catastrophe, alors que les mouvements écologistes relancent le débat sur la dangerosité du nucléaire.
Le risque sanitaire augmente en fonction de la dose de radiations reçues et du temps passé à l’intérieur de la centrale. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), « des taux de radioactivité allant jusqu’à 400 millisieverts ont été signalés sur place ». A partir d’une dose de 100 millisieverts, les salariés s’exposent à un risque accru de contracter un cancer. « à plus fortes doses, votre corps réagit rapidement, souligne Julien Collet. Vous êtes victime de vomissements, de brûlures et de défaillances d’organes. »
À L'HEURE QU'IL EST, BEAUCOUP D'EFFORTS SONT FAIT AFIN DE RÉSOUDRE LA SITUATION, DU MOINS STOPPER L’HÉMORRAGIE ! EN CE MOMENT, LE JAPON ET MÊME LE RESTE DU MONDE ENTIER A DE QUOI ÊTRE INQUIET DE LA SITUATION...
DES IMAGES QUI VALENT MILLE MOTS :
Source : http://www.leparisien.fr
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