Reportage de 90min. Réalisé par Eric Guerret
La journaliste Isabelle Saporta mène l’enquête et cinq scientifiques renommés analysent la toxicité de ces denrées. L’investigation commence par la prise de sang de la journaliste et révèle toute une panoplie de substances indésirables (métaux lourds, pesticides, plomb, arsenic, DDT…) que nous avons également tous dans le sang, d’après le toxicologue André Picot.
Comment se fait-il que chacun de nous ait autant d’éléments toxiques dans le corps et d’où proviennent-ils ? Afin de répondre à cette question, sont analysés quatre aliments parmi ceux qui sont les plus consommés par les Français : les pommes, le pain, le porc et le saumon.
Une longue investigation de 16 mois, qui s’est déroulée à la fois sur le terrain et dans les laboratoires, permet de mieux décrypter ce que nous avons dans notre assiette.
Nous apprenons ainsi toute une série d’informations aussi utiles que parfois surprenantes dont voici quelques exemples :
Les pommes:
Les pommes sont traitées après chaque pluie, soit 26 fois au total en moyenne et contiennent, dans l’échantillon prélevé, 5 résidus différents. Un fruit, ou légume, sur deux comporte des résidus de pesticides et un sur dix en contient des doses toxiques...
Le saumon:
Avec la sélection génétique, la croissance des saumons est à l’heure actuelle dix fois plus rapide qu’il y a 10 ans. Les plats cuisinés avec ce poisson sont fabriqués avec tous les déchets (restes des têtes, queues, etc.) décortiqués en Chine et en Ukraine puis réexpédiés en Europe. Les industriels peuvent choisir la couleur du saumon élevé, il suffit pour cela de gaver le poisson avec des colorants chimiques.
Le pain :
La farine, servant à fabriquer le pain, est non seulement contaminée par les résidus de pesticides, due au traitement du blé dans les champs, mais également par des insecticides qui servent à conserver les grains dans les silos ! Nous apprenons qu’il y a plus de pesticides dans le pain complet que dans le pain blanc et que le pain en “kit”, utilisé dans les supermarchés et chez un grand nombre de boulangers, est truffé d’additifs.
La viande :
La moitié des antibiotiques consommés en France sont donnés aux porcs et les contrôles de résidus, dans la viande à l’abattage, ne se font que visuellement !
La qualité de la viande a diminué car les vaches ne mangent plus d’herbe engendrant par conséquent une baisse d’Oméga 3 pourtant indispensable à leur l’organisme et, en définitive, au notre.
Les conséquences de notre alimentation, qui est devenue chimique après les années 50, comme le cancer et l’obésité y sont également évoqués.
Pour autant le reportage ne s’arrête pas à ce constat désolant, il propose également des solutions en nous montrant que des alternatives existent afin de mieux consommer. Il vaut ainsi mieux, par exemple, manger bio, donner du lin au bétail (apport naturel d’Oméga 3), limiter sa consommation en viande, manger des petits poissons moins “toxiques”, etc... etc...
Voici donc le documentaire
MANGER PEUT-IL NUIRE À LA SANTÉ?
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