mercredi 4 mai 2011
LE VRAI VISAGE DU PREMIER MINISTRE STEPHEN HARPER
QUI EST STEPHEN HARPER ?
En discutant avec bien des gens, nous réalisons qu’une majorité de québécois ne connaissent pas le parcours de Stephen Harper, le chef actuel du Nouveau Parti Conservateur du Canada, qui est désormais réélu, (avec majorité) comme Premier Ministre du Canada !
Regardons son parcours en bref : Et analysons ensuite…
Selon l’Encyclopédie Canadienne, M. Harper est né à Toronto en Ontario le 30 avril 1959. Dès l’âge de 19 ans, il déménage en Alberta pour travailler dans les champs de pétrole, puis entre au service de la Compagnie pétrolière impériale (Imperial Oil) Ltée, à Calgary. De 1981 à 1986, il travaille comme adjoint de direction de Jim Hawkes, député progressiste-conservateur de Calgary. Durant cette période, il s’inscrit à l’Université de Calgary, où il obtient un baccalauréat en sciences économiques en 1985. Il obtiendra en 1991 une maîtrise en sciences économiques de la même université. En 1986 il quitte le parti Conservateur, car désillusionné par la politique fédéral, qui selon lui ne donne pas une place équitable à l’ouest canadien, mais privilégie plutôt le Québec…
Dans ses jeunes années, au collège à Ottawa, son allégeance politique était Libéral, mais son allégeance change quand il s’oppose au Programme énergétique national (PEN) du gouvernement de Pierre Elliott Trudeau ; Harper considère que ce programme nuit à l’industrie pétrolière albertaine et favorise trop l’est du pays.
De plus, il se méfie de plus en plus du parti Conservateur de Brian Mulroney, et, comme bien des albertains, il dédaigne alors le parti Libéral.
En 1987, Stephen Harper joue un rôle majeur dans la formation d’un nouveau parti politique avec des dirigeants du monde des affaires et politiques de l’ouest canadien réunis à Vancouver. Il est membre fondateur du Parti Réformiste du Canada (Reform Party) dirigé par Preston Manning… Harper devient l’agent principal des politiques de ce parti.. !
En 1992, ses relations avec Manning se gâtent car Harper s’oppose de façon déterminée à l’Accord de Charlottetown, tandis que Preston Manning est prêt à l’accepter. Harper est élu ensuite, en 1993, dans la circonscription de Calgary-Ouest comme député du Reform Party. Il occupe durant son mandat le poste de critique en matière de finances et d’unité nationale pour le Parti réformiste.
Après son mandat, il se retire de la politique et s’engage peu après dans la NATIONAL CITIZENS’ COALITION (NCC), un groupe de pression de droite…
En 2002, il remplace Stockwell Day à la tête de l’Alliance canadienne, un nouveau parti créé sur les bases du défunt Parti réformiste (Reform Party). Il est élu ensuite lors d’une élection partielle comme député allianciste de Calgary-Southwest et devient, le 21 mai 2002, chef de l’opposition officielle à Ottawa.
Il discute et négocie avec le conservateur Peter Mackay la fusion des deux principaux partis de la droite canadienne, cette fusion se concrétisera en décembre 2003. Puis, il est nommé chef du Nouveau Parti conservateur du Canada en mars 2004. Il est réélu député et chef de l’opposition officielle aux élections générales de juin 2004. Finalement, le 23 janvier 2006, il devient Premier Ministre du Canada...
Que doit-on penser de son parcours ?
En regardant le parcours de Stephen Harper, on comprend vite qu’il s’est servi de la notoriété et des tentacules d’un parti conservateur affaibli — dont Jean Charest faisait partie jusqu’en 1998, et était le chef— pour élargir les pouvoirs de la « droite de l’ouest » vers l’est du Canada. Car en 1997, lors de la prise du pouvoir par les libéraux (155 sièges) on se retrouvait avec une « opposition » dans l’opposition, soit 60 députés de l’ouest (Reform Party) face à 44 députés québecois (Bloc), mais seulement 20 députés conservateurs élus (dont Jean Charest).
Suite à ce fiasco des conservateurs, le Canada anglais parachute Jean Charest au Québec pour prendre la tête du PLQ et « sauver le Canada » (pont d’or en 1998).. ! Joe Clark tente pendant quelques années de relever le vieux parti, mais en vain. Ce qui, du même coup, au début des années 2000, donne champs libre à Harper pour négocier et fusionner la droite de l’ouest (Alliance canadienne dont il est le chef) au parti progressiste conservateur de Peter Mackay qui deviendra le « Nouveau Parti Conservateur du Canada ». Selon plusieurs, cette fusion n’est qu’un « pseudonyme » de front à la droite réformiste de l’ouest pour charmer le Québec et les provinces de l’est… En mars 2004, Harper est élu chef du nouveau Parti Conservateur du Canada. Il faut mentionner que le parti réformiste du Canada (Reform Party), dont Harper est un membre fondateur et inventeur du slogan : « The West Wants In ! » (« L’Ouest veut sa part ! »), a semé la controverse en « flirtant » dans les années 1990 avec des partis extrémistes, racistes et anti-francophones.
Controverses
Au début des années 1990, le parti est publiquement appuyé par des groupes extrémistes comme le Heritage Front, un groupe néonazi, et l’Alliance pour la préservation de l’anglais au Canada (APEC). Ceci porte un dur coup à l’image du parti dans plusieurs régions du Canada dont ils ont de la difficulté à se relever pendant plusieurs années.
Nous savons également que Stephen Harper, pour séduire l’électorat québécois et de l’est du Canada, en plus de se cacher derrière cette façade conservatrice, s’est temporairement « centralisé »… demandant ainsi patience momentanée à sa majorité « droitiste » qui couve, comme de la braise ardente, aux racines de son parti, attendant une majorité conservatrice pour imposer leurs règles.
Quand nous résumons et regardons de plus près tout cet ensemble de faits, une petite lumière rouge clignote dans notre tête et le mot « DANGER » nous apparait.. !
Que se passera-t-il désormais que les conservateurs de Harper sont élus majoritaires... ?
Ouf, ou sommes-nous rendus.. ! Sans parler de leur appui incontesté au Sénat et à la monarchie britannique… système archaïque dépassé depuis des lunes.
Rappelons que les Conservateurs de Harper sont aussi CONTRE l’avortement et POUR la peine de mort…
Un gouvernement PCC majoritaire envisage aussi un projet de loi « omnibus » pour passer rapidement tous les projets de loi qu’ils n’ont pu adopter ces dernières années.. !
Rappelez-vous aussi que Harper a voulu changer le terme « Gouvernement du Canada » pour « Gouvernement Harper »… Et que ce dernier est très contrôlant, tant avec les journalistes, qu’avec ses membres, ses ministres et ses militants… et même l’adversité. On sait, en psychologie, que ces « contrôleurs », sont des manipulateurs experts, des narcissiques qui se servent des gens comme de pions sur un échiquier… Nous sommes que de simples objets pour de tels individus.
Toutes ces petites choses réunies démontrent et dévoilent progressivement la personnalité et les visées de l’individu. Vous savez, quand un parti politique tant vers les extrêmes, que ce soit à gauche ou à droite, il y a danger pour la démocratie.
Très certainement, un mandat majoritaire du PC se révèlera long et dévastateur pour les valeurs et les intérêts du Québec. D’un autre coté,Harper pourra devenir le messie politique que les indépendantistes attendaient…
Harper est majoritaire, et ce sera le coup de grâce... Même que, les québécois n'oserons plus relancer la souveraineté du Québec…
Bref, qui est Stephen Harper et quels sont ses buts réels?
Nous ne le savons pas encore vraiment... Préparez-vous à mieux le connaître d'ici peu... Quant à voir le vrai visage de Stephen Harper, nous n'osons pas imaginer ce qui se cache sous son masque !!! Horreur !
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